MERSA ALAM - PARLOIR / diptyque
J’ai pu monter en 2012 Parloir, un texte de Pépito Matéo, magnifique, sur la prison et l’enfermement. Un monologue pour un comédien, accompagné par un guitariste.
Aujourd’hui, à l’orée de la possible aventure Mersa Alam, j’entrevois une possibilité, celle de re-créer Parloir, avec une nouvelle distribution, une nouvelle composition
musicale. Et d’associer mon premier avec le second.
Un homme.
Une femme.
Un musicien, le même, de l’un à l’autre.
Deux thématiques différentes... quoi que... pas si différentes. L’enfermement de l’un, entre les murs de sa prison, l’enfermement de l’autre, dans sa chambre, au sein
de sa famille. Deux écritures différentes, deux univers différents mais un même amour des mots, de la poésie et de la langue. Deux écritures en résonnance.
C’est ainsi que nait l’idée de re-créer l’un pendant que nous créérons l’autre. Et de les proposer en diffusion, séparément ou en un diptyque...
texte Pépito Matéo mise en scène Olivier Vandeputte conseils scénographiques Marie-Laure Rocher
composition électroacoustique Jérémie Buttin création lumière, régie générale Audrey Dussault avec Dominique Richard
REVUE DE PRESSE / PARLOIR
« La mise en scène est épurée, efficace, pertinente et brute et l’on peut noter la performance d’Olivier Segura, comédien qui tient admirablement ce texte très dense et
qui réussit à nous emporter sans relâche pendant plus d’une heure (...) » - Les chroniques de Sara M, Idfm (radio Ile-de-France), avril 2013
« Le texte riche, dense, écrit par Pepito Matéo, mis en scène par Olivier Vandeputte et dit par le comédien Olivier Segura, est comme une déclaration faite au public qui
est pris, emmené, par ce monologue au flux intense et soutenu du début à la fin de la pièce (...). Si on se laisse emporter par le texte, on entendra et apprendra, au delà
de quelques instants enchanteurs, ce que peuvent être les conditions de détention. Le monde carcéral est rempli d’histoires, de légendes, tous le monde s’en raconte
une pour adoucir l’horrible vérité de sa misérable vie. La seule chose qui reste à faire pour ne pas en finir c'est occuper, décorer le temps en rhabillant son passé pour
qu’il est une meilleure gueule, pour qu’il soit plus présentable face au miroir que provoque l’isolement et l’enfermement de soi (...). Je vous conseille d’aller voir ce
spectacle, qui, si vous êtes attentifs, vous en apprendra beaucoup sur cet autre monde, celui de la prison (...) » - Laurent Jacqua, Le Nouvel Obs.fr
« C’est un tour de force de la part du metteur en scène, Olivier Vandeputte, qui transforme avec brio l’oeuvre en monologue de théâtre. Il sublime le texte de manière
discrète et efficace grâce à une mise en scène très simple. Tout est épuré, de la musique aux décors. La musique accentue cette impression de confinement (...) Le
monologue devient un secret, une confidence que nous seuls sommes en mesure d’entendre. Il se créé une intimité entre l’acteur et le spectateur. » Critique parue sur
militantdebase.unblog.fr