LES ÉCO AFRIQUE - MARDI 22 OCTOBRE 2013
AFRIQUE
19
La SCB, filiale d’Attijariwafa, reçoit un soutien de l’Agence française
de développement, qui supportera 50% des risques pour que la
banque accorde davantage de crédits aux TPE et aux PME. Cet appui
financier porte sur près de 10 millions d’euros. p.26
ZOOM
BOA-Togo, Les choses sérieuses
commencent ! p.21
CAHIER DE LINTÉGRATION
Gaz de schistes, Comment
le continent compte
s’y «brancher» ? p.22-23
LOPÉRATEUR DE LA SEMAINE
Ines monte en régime. p.24
LE MARCHÉ DE LA SEMAINE
La croissance perd en éclat. p.25
Attijari Cameroun
sallie à l’AFD
PME
LES ÉCO AFRIQUE  MARDI 22 OCTOBRE 2013
Actualité
20
Après le Maroc, il y a
quelques mois, où le
chef d’État français
est venu vendre son
fameux concept de colocali-
sation – il faut bien être Fran-
çais pour imaginer ce néolo-
gisme qui signifie, au fond,
l’action paniquée d’aller cher-
cher la croissance en terre
africaine lorsqu’on ne la
trouve plus nulle part sur le
vieux continent – François
Hollande a choisi l’Afrique du
Sud pour répéter l’expé-
rience. Maroc-Afrique du
Sud, du Nord au Sud, d’un
bout à l’autre du continent,
on dirait un jeu de stratégie
tracé à la règle et à l’équerre.
Le premier pays est devenu –
Printemps arabe aidant - la
locomotive économique et
commerciale de sa région
naturelle, le Maghreb, et bien-
tôt d’Afrique francophone
avec une dynamique d’inter-
nationalisation très accen-
tuée depuis une décennie
déjà vers la région subsaha-
rienne. Le second est leader
incontesté de l’Afrique anglo-
phone – l’Afrique «utile», en
quelque sorte, puisque la
moyenne de croissance an-
nuelle des économies de la
région est de 6% - et «flirte»
avec les membres de la très
sélect BRICS. La France se
livre là à un véritable jeu
d’équilibriste en voulant avoir
un pied ici et un autre là-bas,
mais bien mal lui en a pris : le
french soft-power a forte-
ment dégringolé ces der-
nières années de son piédes-
tal de la «Françafrique». La
France a un nouveau regard
sur le continent, un regard in-
téressé, mais nouveau tout
de même.
Léquilibriste
Safall Fall
BILLET
Alstom, gros lot en Afrique
du Sud
PRASA (Passenger Rail Agency of South Africa) a signé un
contrat de 51 milliards de rands (soit environ environ 4 milliards
d’euros) avec Gibela, société commune détenue à 61% par Als-
tom, pour la fourniture de 600 trains de passagers (3.600 voi-
tures) entre 2015 et 2025. Le contrat prévoit également la
construction d’une usine de fabrication en Afrique du Sud. En
plus de ce contrat, Gibela fournira un accompagnement tech-
nique et les pièces de rechange pour une période de 18 ans. Il
s’agit de l’un des plus importants contrats jamais signés dans le
domaine du transport ferroviaire et du plus gros contrat de l’his-
toire d’Alstom. Il répond à l’objectif de PRASA de revitaliser l’in-
dustrie ferroviaire, de créer des emplois et de fournir un système
de transport public performant.
Attijari Tunisie en pleine forme
La filiale tunisienne du groupe bancaire marocain Attijariwafa
Bank voit son produit net bancaire (PNB) progresser de 18% à
fin septembre 2013, selon l’agence Ecofin qui cite des indica-
teurs d’activités publiés par l’entreprise à l’issue du troisième
trimestre. Ce PNB a ainsi atteint 181 millions de dinars contre
154 millions de dinars à la même période en 2012, soutenue
selon l’entreprise par «l’évolution de sa marge d’intérêts globale
de 25,8% et les gains sur portefeuille commercial et opérations
financières de 23%», cite-t-on dans la dépêche d’info. Pour la
banque, la période aura été marquée par une progression de
16% des produits d’exploitation qui sont passés de 225,67 mil-
lions de dinars à 262,56 millions de dinars.
LASMEX se penche sur l’UEMOA
Lassociation marocaine des exportateurs (ASMEX) et le Cen-
tre islamique pour le développement du commerce organi-
sent demain un séminaire autour du thème central «Les op-
portunités et les défis des accords de zones de libre-échange:
cas de l’Union économique et monétaire ouest-africain
(UEMOA). Cette rencontre s’inscrit dans le cadre «des efforts
conjoints du CIDC et de l’ASMEX pour former et accompagner
les exportateurs marocains dans le cadre du développement
de l’offre exportable et de l’ouverture sur les nouveaux marchés
porteurs», selon un communiqué de l’Asmex. Les débats s’ar-
ticuleront autour de divers axes : présentation de l’UEMOA aux
exportateurs marocains, état des lieux du commerce entre le
royaume et les économies de la région, etc.
Les ministres des
Finances en conclave
«Les infrastructures, lénergie, l’intégration régionale,
l’éradication de la pauvreté et les risques auxquels
l’économie mondiale expose lAfrique», ont été les
principaux thèmes abordés lors de la conférence de
presse des ministres des Finances africains, qui s’est
tenue au siège du Fonds monétaire international le
13 octobre, à l’occasion des Assemblées annuelles
2013 de la Banque mondiale et du FMI. Les ministres
des Finances du Liberia, de la Côte d’Ivoire, du
Gabon et de l’Angola, qui étaient les intervenants
principaux, ont évoqué l’impact de l’économie mon-
diale sur la région et sur leurs pays. Ils ont également
souligné «la résilience de l’Afrique subsaharienne en
dépit des incertitudes économiques et politiques».
40%
C’est la part des ressources budgé-
taires gabonaises destinées à la
consolidation des infrastructures du
pays, au renforcement du capital
humain et à la gouvernance.
LES ÉCO AFRIQUE  MARDI 22 OCTOBRE 2013
Zoom
21
voir qu’avec un taux de bancarisa-
tion local qui dépasse à peine la
barre des 10% -169 guichets ban-
caires et 118 DAB/GAB, selon les
dernières actualisations de la
Banque centrale des États
d’Afrique de l’Ouest, à fin 2012– le
marché offre encore bien du po-
tentiel d’activité à saisir. De plus, le
gouvernement togolais sest en-
gagé depuis quelques temps déjà
dans un ambitieux programme de
restructuration du secteur ban-
caire local. Les premiers résultats
sont fort encourageants. Le déve-
loppement des services banques
et assurances (15,5 et 13,9 % res-
pectivement en 2013 et 2014), lié
aux restructurations du secteur
bancaire, a largement contribué à
la croissance du secteur tertiaire
local sur les deux dernières années
(4,8 % en 2013 et 6,1 % en 2014).
Performances
BOA est sur un trend de crois-
sance maîtrisée depuis qu’elle a
été reprise par le groupe maro-
cain. Ce dernier mise beaucoup
sur le potentiel du secteur finan-
cier subsaharien pour soutenir ses
performances globales, et sen
donne les moyens. À fin juin der-
nier, la banque marocaine annon-
Chose annoncée, chose
faite: un peu plus de dix
mois après l’obtention
d’un agrément pour le
lancement de sa 16ebanque com-
merciale au Togo, le groupe Bank
Of Africa (BOA), majoritairement
détenu par BMCE Bank, a procédé
samedi dernier au lancement ef-
fectif des activités de la nouvelle fi-
liale. BOA-Togo démarre ainsi ses
activités avec trois agences à
Lomé, la capitale togolaise, pour
permettre au groupe de «complé-
ter son implantation dans la zone
de l’Union économique et moné-
taire ouest-africaine (UEMOA)»,
peut-on lire dans un communiqué
de la banque panafricaine. La
même source précise que la
banque démarrera ses activités
avec une «première équipe de 37
personnes, en majorité des jeunes
diplômés togolais». Lenseigne pro-
met également de proposer une
offre adaptée au marché local, «in-
novante, moderne et compétitive,
ainsi qu’une qualité de service sans
cesse améliorée». Une large
gamme de produits destinés aussi
bien aux particuliers qu’aux entre-
prises sera mise en avant. Les au-
torités de BOA comptent égale-
ment miser sur les services
financiers de proximité. Il faut sa-
çait porter à 72,6% sa participation
dans le tour de table du groupe
BOA, contre 68% au 30 juin 2013.
Par ailleurs, la filiale subsaharienne
continue de contribuer aux perfor-
mances financières du groupe.
Sur cette même période, le
groupe a en effet relevé une pro-
gression de 65% de son RNPG à
595 MDH «sous l’effet conjugué de
la bonne tenue de l’activité dexploi-
tation et du repli du coût du
risque», selon les responsables du
groupe. Cette progression du
RNPG du groupe sexplique égale-
ment par «le bilan appréciable des
activités à l’international de 81%,
porté par les activités africaines re-
présentant 1/3 des bénéfices du
groupe BMCE Bank», selon les
mêmes sources. Pour continuer
sur ce trend, le groupe mobilise
ses ressources. Au début de ce
mois, BOA regroupait à Fès, au
Maroc, les conseils d’administra-
tion de sa holding et des 16
banques de son réseau africain.
En effet, chaque année, le groupe
réunit l’ensemble de ses adminis-
trateurs et dirigeants pour tenir les
conseils d’administration des
banques de son réseau. Lédition
2013 a réuni près de 150 partici-
pants autour de la stratégie de la
banque panafricaine.
Les choses sérieuses commencent !
La filiale togolaise de la BOA démarre ses activités de banque commerciale. Elle promet «innovation et compétitivité»
aux clients particuliers et aux entreprises. Avec un taux de bancarisation de près de 11%, le Togo est un marché à potentiel
pour la filiale de BMCE Bank.
●●●
BOA-Togo, qui
démarre avec
une première
équipe de 37
personnes,
promet de
proposer une
offre adaptée
au marché
togolais.
BOA-Togo
LES ÉCO AFRIQUE  MARDI 22 OCTOBRE 2013
Lopérateur de la semaine
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placé par le silicone, une matière
plus légère, beaucoup plus résis-
tante aux impacts atmosphé-
riques et intempéries, et donc,
mieux adaptée au continent. À ce
jour, l’enseigne a déjà réussi à in-
troduire cette innovation dans 13
pays d’Afrique subsaharienne de-
puis 2003 et ne compte pas s’ar-
rêter là. Les 10 et 11 octobre der-
niers, à Abidjan, en Côte d’Ivoire,
elle la présentait devant un par-
terre d’opérateurs du secteur afri-
cain de l’énergie électrique, en
marge de l'«Africa Power Forum».
Lobjectif est clair : Ines compte
bâtir une bonne partie de ses per-
formances projetées à l’export à
partir de ce produit, véritable fi-
gure de proue de son offre sur le
marché continental. Le fabricant
Le spécialiste des matériels
de ligne et équipements
éclectiques et sanitaires
domestiques s’attaque à
de nouveaux marchés - les pays
anglophones en particulier – et
collectionne les succès commer-
ciaux avec son produit phare :
l’isolateur composite. Cette nou-
velle génération d’isolateurs
nexiste sur le marché mondial
que depuis 2000, et n’intégrera
les chaînes de fabrication et le
dispositif commercial d’Ines qu’à
partir de 2003. Destinés à soute-
nir les conducteurs électriques à
nu, en particulier sur les lignes à
haute tension, les isolateurs sont
traditionnellement fabriqués avec
du verre. Sur la version compo-
site, le verre est désormais rem-
marocain est d’ailleurs l’un des
deux uniques industriels africains
à en détenir pour le moment la li-
cence de fabrication et de com-
mercialisation sur le continent.
Son concurrent direct, sur ce seg-
ment des isolateurs composites,
est sud-africain. Cela laisse entre-
voir, pour Ines, une rude concur-
rence sur les marchés anglo-
phones que l’enseigne marocaine
cherche désormais à investir. Les
acquis commerciaux sont au
beau fixe, tout de même. Le
groupe nest pas un novice des
marchés subsahariens. Il y ex-
porte sa production depuis plus
d’une décennie déjà. LAfrique
pèse un peu plus de 30% en
moyenne sur le chiffre d’affaires à
l’export du fabricant. «Nous
sommes présents dans plus d’une
vingtaine de marchés du conti-
nent. Lessentiel de ce positionne-
ment se situe en région franco-
phone, en particulier dans l’Ouest
africain», nous explique Rachid
Balali, le directeur commercial de
l’enseigne. En perspective, Ines
vient d’être sélectionnée pour bé-
néficier de la nouvelle offre de
promotion à l’export lancée ré-
cemment par l’État, le «contrat de
croissance». L’industriel sest ainsi
engagé sur un taux de variation
annuelle de 15% au moins de ses
chiffres en valeur à l’export. Len-
seigne vise quelque 100 millions
de dirhams à réaliser sur les deux
ou trois prochaines années sur le
marché africain.
Ines monte en régime
Lindustriel s’attaque désormais aux marchés anglophones du continent, pour
développer la commercialisation de son produit phare : l’isolateur composite.
Il cible un chiffre d’affaires de 100 MDH sur les 2 ou 3 prochaines années sur le
marché africain.
●●●
Ines vient d’être
sélectionnée
pour bénéficier
de la nouvelle
offre de promo-
tion à l’export
lancée récem-
ment par l’État,
le «contrat de
croissance».
Le plus de Maroc Export
LAfrique présente un large éventail d’opportunités pour le secteur de l’énergie, des installations électriques et de
l’électrification rurale. Le continent consomme très peu d’énergie par rapport à son poids démographique et par
conséquent par rapport à ses besoins. Les entreprises marocaines, eu égard à leur expertise et expérience dans ce
domaine, ont beaucoup de débouchés à exploiter pour favoriser le développement du secteur de l’énergie en
Afrique, notamment les énergies renouvelables. Il leur est fortement conseillé d’approcher la compagnie nationale
en charge de l’électricité pour chaque pays concerné qui, généralement en sa qualité de concessionnaire des ré-
seaux électriques, explore les moyens de satisfaire la demande nationale et d’accompagner au mieux les perspec-
tives de croissance du pays en matière d’énergie. De plus, Maroc Export accompagnera les entreprises en vue de
développer l’assistance technique, afin d augmenter leurs chances pour mieux répondre aux appels d’offres.
EN PARTENARIAT AVEC
BIO
EXPRESS
Issu d’un milieu modeste de la
localité d’Aïn Harrouda, dans la
région de Casablanca, Rachid
Balali a bâti quasiment toute sa
carrière chez Ines, ce qui en fait l’un
des principaux acteurs de son dé-
veloppement à l’international. Au-
jourd’hui marié et père de deux en-
fants, l’homme a très vite gravi les
échelons dans sa vie profession-
nelle. Il intègre le groupe en 1999 en
qualité de cadre commercial. Il
navait, à l’époque, qu’une licence
universitaire en Sciences écono-
miques et un CV quasi vide sous le
bras. Son arrivée coïncidait toute-
fois avec le lancement d’une vérita-
ble stratégie de développement à
l’international de l’enseigne. Rachid
passera ensuite toute une année à
cumuler les miles sur les différents
marchés du continent, en prospec-
tion de contrats commerciaux. Il ef-
fectue, ce faisant, ses véritables
premiers contacts avec ses parte-
naires subsahariens. «Il fallait instau-
rer des relations de confiance dès le
début». Ces débuts, justement,
nont pas été faciles. Il y avait
quelques blocages d’ordre psycho-
logique, mais vite surmontés grâce
à la patience. L’homme est au-
jourd’hui à la tête de la direction
commerciale de l’enseigne, après
avoir occupé pendant quatre ans la
fonction de responsable Export.
Ses responsabilités nont cepen-
dant pas émoussé sa soif de savoir.
Celui qui avait été obligé de mettre
en suspens ses études supérieures
par manque de moyens financiers,
a pu finalement poursuivre ses
études notamment en Commerce
international à l’Institut français et
en anglais commercial pour déve-
lopper ses compétences, en cours
du soir. «Je suis resté focalisé sur
mes objectifs de carrière. C’était un
challenge».
Rachid Balali,
Directeur commercial Ines
LES ÉCO AFRIQUE  MARDI 22 OCTOBRE 2013
Le marché de la semaine
25
sance du pays est ainsi passée de
près de 8% en 2011 à un peu plus
de 5% à la fin de l’année dernière
d’après les estimations de la Com-
mission éonomique pour l’Afrique
des Nations-Unies. (3,5% selon les
calculs de la Banque mondiale). La
contraction des activités d’explora-
tion et d’extraction, ainsi que la
baisse des investissements, a forte-
ment contribué à tirer l’économie
botswanaise vers le bas. Le secteur
Capitale africaine de l’en-
vironnement, du 16 au
18 octobre, en abritant
la «5eRéunion extraordi-
naire de la conférence des ministres
africains de l'environnement», le
Botswana sextirpe peu à peu de
l’ombre du géant limitrophe sud-
africain. Lenvironnement, juste-
ment, est une de ces nouvelles pro-
blématiques auxquelles le
gouvernement local est confronté,
découlant d’une activité écono-
mique principalement soutenue
par le secteur des mines. Les ex-
portations de diamant, en l’occur-
rence, sont en effet parmi les prin-
cipales sources de richesse du
pays et moteurs de sa croissance.
En 2012, la dynamique écono-
mique du pays a fortement chuté,
à cause de la baisse de la demande
mondiale en pierres précieuses, en
particulier en diamants, du fait de la
crise économique qui na pas épar-
gné le secteur du luxe. La crois-
minier a ainsi perdu 8% de sa dyna-
mique de croissance, contrastant
néanmoins avec un PIB non minier
jouissant d'une bonne perfor-
mance.
Moyen terme
En perspective, cette tendance de-
vrait relativement se maintenir. La
reprise encore peu évidente de
l’économie mondiale laisse entre-
voir un avenir à moyen terme en-
La croissance perd en éclat
Le Botswana compte relever le niveau de production de sa filière diamantifère,
poumon de l’économie. De 2011 à 2012, la croissance du pays est passée de 8%
à 5% du fait de la baisse de ses exportations de diamants.
●●●
Les exporta-
tions de
diamants
devraient
dépasser la
barre des
4 milliards USD
d'ici à 2015.
Risque pays
Stabilité politique et sociale : La stabilité politique du pays constitue un atout indéniable pour attirer les investisse-
ments. Le Président Ian Khama (à la fois chef de l'État et du gouvernement) et son parti (Botswana Democratic Party -
BDP) devraient continuer à dominer la scène politique jusqu’aux prochaines élections en 2014. La situation sociale est
stable, mais le taux élevé de chômage (17,5 %), une importante pauvreté et les fortes inégalités sociales qui perdurent
en dépit des performances économiques peuvent être sources de tension.
Gouvernance meilleure que dans les autres pays de la zone : Le pays offre aux entreprises un cadre réglementaire solide,
un accès aisé au crédit, des facilités pour l’enregistrement de propriété et une bonne protection des investisseurs. Il est
mieux classé que l’Afrique du Sud pour la plupart des indicateurs de gouvernance de la Banque mondiale, notamment en
termes d’efficacité du gouvernement, de qualité de la réglementation, de respect de la loi et de lutte contre la corruption.
core bien incertain pour les expor-
tations minières du pays. L’État
compte sur l’ouverture de nou-
velles mines pour soutenir l’offre et
donc provoquer la demande pour
la filière locale de production de
diamant brut. Il compte aussi attirer
de nouvelles compagnies locales
et étrangères pour multiplier les in-
vestissements de prospection. La
démarche semble donner ses
fruits. Tout récemment encore, plu-
sieurs sociétés ont démarré des
campagnes de prospection.
FICHE PAYS
BOTSWANA
Taille
2 millions de consommateurs
potentiels (2012)
Monnaie
Pula
PIB
14,4 milliards de dollars US (2012)
Croissance PIB
5% en 2012 et 6% en 2013
Région économique
Communauté de développe-
ment d'Afrique australe
(SADC, en anglais)
Doing Business 2013
59emondial sur 185 pays
(58eau DB2012)
Importations 0 27 0 1 % 0 0 %
Part dans les importations globales(%) 0 0 0 0 - 0 0 -
Exportations 375 0 27 0 % 0 0 %
Part dans les exportations globales(%) 0 0 0 0 - 0 0 -
Solde 375 -27 27 -1 -137% 0 0 %
Taux de couverture (%) 0 0 0 0 - 0 0 -
ÉVOLUTION DES ÉCHANGES COMMERCIAUX ENTRE LE MAROC ET LA BOTSWANA (EN MILLIERS DE DH)
2009 2010 2011 2012 ÉVOL.MOY.09/13 JAN.JUIL. 12 JAN.JUIL. 13 ÉVOL.13/12
SOURCE : OFFICE DES CHANGES
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