
Toutefois, voici quelques rappels essentiels :
Pensez toujours à proposer un synonyme ou un antonyme de la même classe
grammaticale que celui de la question. Répondez à un verbe par un verbe, à un nom
par un nom etc.
Expliquez un mot ou une expression : on vous demandera de le faire brièvement, une
ou deux lignes doivent suffire. Ce sera une explication contextuelle, c’est-à-dire que
le mot ou l’expression seront étudiés dans un document. Vous devrez peut-être faire
appel à vos connaissances en étymologie (l’origine de ce mot, sans avoir à remonter au
latin ou au grec !). Recherchez parfois le mot sur lequel il est formé peut vous aider à
orienter une explication.
Exemple mutualiser, c’est mettre en commun. Pensez à votre mutuelle et à partir de là
reportez-vous au contexte, c’est-à-dire au texte. Les mots sont employés bien sûr dans
une phrase et c’est leur sens à cet endroit précis que l’on vous demande de faire
apparaître. Il est parfois nécessaire de lire la phrase précédente ou la suivante pour
bien affermir sa compréhension. N’oublions pas que c’est le paragraphe qui porte
l’unité d’une idée. Donc comprenez avant tout son contenu pour aboutir au mot ou à
l’expression à définir.
Expliquer une phrase demande de repérer les mots importants ou difficiles, de
chercher si possible au brouillon des synonymes suffisamment clairs, explicites avant
de les incorporer à une phrase personnelle.
N’oubliez pas qu’expliquer, c’est éclairer et préciser le sens d’un mot, d’une
expression. On jugera ici de l’étendue de votre lexique et de vos capacités à
développer rapidement une phrase correctement construite.
5. LES QUESTIONS DE COMPREHENSION
Elles demandent de savoir lire rapidement un article de presse, par exemple.
Soyez attentif à trois niveaux d’indications :
- au surtitre, écrit en gros caractères et qui annonce le sujet de façon très générale,
- au titre qui donne l’information principale,
- au chapeau placé sous le titre et qui donne l’essentiel de ce que le lecteur doit savoir,
c’est un résumé.
A partir de ces trois niveaux, on connaît déjà les principales idées ou axes du
document. Attention certains documents n’ont pas forcément un surtitre, un titre et/ou
un chapeau.
Ensuite il faudra être attentif aux intertitres ou sous-titres qui délimitent le contenu des
paragraphes.
Et bien sûr, l’analyse de la structure du paragraphe est une étape importante. Deux
phrases sont en général porteuses d’indications importantes : celle qui le débute et
celle qui le clôt. Au milieu, vous trouverez des informations secondaires ou des
exemples. En principe, c’est ainsi que s’organise un paragraphe bien construit.
Regardez aussi ce qu’on appelle les aspérités du texte, c’est-à-dire les encadrés à
droite ou à gauche du texte, les colonnes en marge du texte, une photo éventuellement
avec une légende, quelques chiffres. Vous devrez rapidement parcourir tout cela et
voir quelles indications utiles sont à noter.