LUTTE CONTRE LE PIRATAGE UN MILLION DE CD ET DVD PIRATÉS DÉTRUITS Lire en page 7 l’article de Ilhem Terki Le Quotidien Mercredi 17 Octobre 2012 n°3641 - Prix : Algérie 10 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI UN AVEU DE TAILLE DU PREMIER MINISTRE «Le logement, un danger pour la stabilité» ELECTIONS LOCALES DU 29 NOVEMBRE C’est la première fois qu’un Premier ministre parle de danger pour la stabilité du pays en évoquant la crise du logement. 52 PARTIS ET 9 348 LISTES EN LICE Trois membres du Conseil de la nation ont postulé aux élections locales. Lire en page 3 l’article de Karim Aimeur Lire en page 3 l’article de Mohamed Boufatah EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES LES WILAYAS «PEINENT» À CONSOMMER LEURS CRÉDITS MILLIARDS EN SOUFFRANCE Lire en page 6 l’article de Arezki Louni 35 000 tonnes de dattes en phase d’exportation Lire en page 8 l’article de Abdelkrim Amarni APRÈS LE DÉCÈS DE CINQ DES LEURS 10 511 hadjis sous haute surveillance médicale Au moment où la grogne sociale va crescendo-aucun secteur n’étant épargné-plusieurs wilayas du pays enregistrent chaque année un très faible taux de consommation des crédits alloués par l’Etat au développement local. Lire en page 4 l’article de Kaci Aggad SALON DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PRODUCTION LAITIÈRE À BÉJAÏA LE MOUTON EN VEDETTE Lire en page 24 l’article de Arezki Slimani FOOTBALL L’humanité qui joue Lire en page 4 l’article de Aïssa Hirèche LE TEMPS DE LIRE Ph. : R. Boudina CINQUANTENAIRE DU 17 OCTOBRE 1961 À PARIS DE MOHAMMED GHAFIR DIT MOH CLICHY Contribuer à la bataille contre l’oubli Lire en page 21 l’article de Kaddour M’Hamsadji L’Actualité EVÉNEMENTS DU 17 OCTOBRE 1961 À PARIS BOUIRA Ni dissidence, ni redressement au RND ABDENOUR MERZOUK e conflit qui secoue la direction locale du RND à un grand nombre de cadres et de militants n’a pas livré tous ses secrets. L’origine du bras de fer est à situer dans les listes de candidatures pour les prochaines locales. Etablies selon les contestataires par un groupe d’amis, ces listes ont simplement écarté la totalité des cadres et membres fondateurs de ce parti. Pour exprimer leur refus, les « écartés » avaient organisé un sit-in devant le siège du parti le samedi 6 octobre dernier. Beaucoup d’encre et de salive a coulé depuis. En réaction à un écrit publié dans un quotidien arabophone, le groupe des contestataires a, dans un communiqué, remis à notre rédaction, apporté un démenti catégorique quant à leur appartenance à un quelconque mouvement de redressement. « Suite à l’élaboration des listes par le président de la commission des candidatures, nous avons officiellement saisi les instances nationales pour exprimer nos réserves. Le problème reste interne au parti et notre action ne s’inscrit dans aucune volonté de dissidence ou une quelconque remise en cause de la légitimité des instances du parti » précise le communiqué. MM. Hocini Soufouane Issam et Mansouri Ali, les deux hommes forts du parti, élus APW lors du dernier mandat et signataires du communiqué, refusent tout amalgame ou interprétation de l’action du samedi dernier. « Les recommandations et directives de la direction nationale sont claires quant au choix des candidats. Ils doivent représenter l’ensemble de la wilaya. Les postulants doivent aussi justifier d’un niveau intellectuel à même d’élever celui des débats au sein des instances élues. Ces directives n’ont pas été respectées. Notre action s’est voulu un acte pour attirer l’attention sur ce qui peut être une cause à un résultat décevant prochainement. La faiblesse de certains de nos candidats laisse la porte grande ouverte aux concurrents » ajoute le communiqué. « Parce que l’intérêt du parti doit être premier et non pas dépendre des ambitions personnelles, nous avons réagi pour dénoncer une manœuvre qui reste un acte individuel d’un responsable local. Notre confiance en la direction nationale demeure totale », conclut le communiqué. A. M. L MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 Les victimes attendent toujours une réparation LA DATE du 17 Octobre 1961 est sortie du silence mais il reste à passer au stade de la reconnaissance par les autorités politiques. KAMEL LAKHDAR-CHAOUCHE e 17 octobre 1961 à Paris, la folie meurtrière de la France, ex-puissance coloniale, s’est exprimée contre des Algériens. 30 000 Algériens manifestaient contre le couvre-feu décrété par le préfet de police, Maurice Papon, a déclaré Mohammed Méchatti, membre du groupe des 22 et responsable de la Fédération de France. La police se livrait à une répression sanglante et brutale dont le nombre de victimes est estimé à des centaines de vies. En effet, des hommes, des femmes et des enfants effrayés, humiliés, jetés simplement dans la Seine et laissés pour noyés. Les cadavres seront, pour certains, retrouvés flottant dans la Seine, d’autres complètement ensevelis. Tandis que d’autres avaient subi le parcage bestial au Palais des sports, des tortures sadiques des supplétifs harkis dans les caves de la Goutte d’or, des descentes provocatrices dans les bidonvilles de la banlieue. C’est dire à l’évidence que entre les massacres du 8 Mai 1945 et les morts du métro Charonne (8 février 1962), la journée sanglante du 17 Octobre 1961 figure en bonne place dans la volu- L 30 000 Algériens manifestaient contre le couvre-feu décrété par Maurice Papon mineuse liste des atrocités meurtrières commises par la France durant la longue nuit coloniale. Pourtant, aucune reconnaissance ni réparation officielles depuis lors n’ont été attribuées aux victimes de 17 Octobre 61 à Paris. Les témoignages sont encore vivaces dans la mémoire collective. Ainsi, des historiens, (Benjamin Stora Jean-Luc Einaudi, Jean-Paul Brunet), des photographes, des romanciers (Meurtres pour mémoire de Didier Daeninckx), ont, chacun de son côté, plongé dans les basfonds de la Seine et fouillé dans les bidonvilles de la banlieue et dépous- siéré les caves de la Goutte d’or pour déterrer et faire parler des centaines de morts engloutis par l’oubli. Plus magistral était néanmoins le poème de Kateb Yacine : « La Gueule du loup », mis en chanson par Les Têtes raides en 1998, qui immortalise les victimes des événements du 17 Octobre 1961 à Paris. « Peuple français, tu as tout vu. Oui, tout vu de tes propres yeux. Tu as vu notre sang couler. Tu as vu la police assommer les manifestants. Et les jeter dans la Seine. La Seine rougissante. N’a pas cessé les jours suivants. De vomir à la face », avait écrit Yacine à la mémoire des victimes. Cela en plus des cinéastes qui ont foncièrement contribué à la mise en lumière de l’événement puisqu’on recense une vingtaine de films qui lui sont consacrés, dont le plus récent, la fiction de Rachid Bouchareb, Hors la loi (2010). S’ajoutant à cette œuvre capitale, le film documentaire : « Ici on noie les Algériens », réalisé en 2011 par Yasmina Adi, une œuvre remarquable, qui en actualise douloureusement la portée , les témoins d’aujourd’hui, dont les veuves des victimes, attendent toujours la reconnaissance officielle du préjudice qui leur a été infligé. K. L.-C. MOHAND AKLI BENYOUNÈS, SÉNATEUR ET COORDINATEUR DE L’EX-FF DU FLN, À L’EXPRESSION «80 % des cotisations provenaient de la Fédération de France» ENTRETIEN RÉALISÉ PAR AMAR CHEKAR uteur d’un livre sur la Fédération de France, intitulé « 7 années dans le feu de la guerre », Mohand Akli Benyounès a bien voulu répondre à nos questions et revenir sur les événements du 17 Octobre 1961, que l’Algérie commémore aujourd’hui. A L’Expression : M. Benyounès, vous êtes une des figures de la Fédération de France qui ont vécu les événements du 17 Octobre 1961. Qu’en est-il des préparatifs et de l’impact de cette date sur la Révolution algérienne ? Mohand Akli Benyounès : Tout d’abord, le 17 Octobre 1961 n’est pas une date qui est tombée du ciel. C’est une action de soutien qui s’inscrit dans le sillage des accords d’Evian et de l’indépendance du pays. A l’époque, la France voulait renforcer son potentiel de guerre et liquider, en même temps, le potentiel important de la Fédération de France composé d’hommes et de femmes, qui dérangeaient sur son sol. Dès lors, on a rappelé Maurice Papon, qui était préfet à Constantine et spécialiste dans les actions répressives. C’est lui qui avait décrété un couvre-feu, interdisant aux Algériens de sortir entre 20h30 et 5h30 du matin dans la région parisienne. Et les commerçants algériens devaient aussi, baisser rideau à partir de 19h30. C’était une mesure discriminatoire et raciste contre les Algériens, au point où nous étions assignés à résidence dans nos hôtels et autres lieux de résidence. Partant de ce fait, l’organisation s’est réunie pour ne pas laisser passer cette situation inadmissible. On a, donc, décidé de retenir la date du 17 octobre 1961 comme journée de protestation pacifique, et j’insiste sur le mot « pacifique ». Il n’était pas question de descendre dans la rue pour attaquer les Français. La manifestation était réfléchie, encadrée et on fouillait même les gens à leur sortie. Ils n’avaient ni couteaux ni haches. C’était une action politique pour faire une démonstration de force et je dirai même de force tranquille, pour manifester notre soutien à l’indépendance de l’Algérie et du Gpra, et en même temps, dénoncer ces mesures racistes et discriminatoires à l’encontre des Algériens. Qu’en est-il de l’impact de la manifestation sur le plan international ? Effectivement, le mouvement de protestation pacifique a eu un effet important sur le plan international. Parce que le mouvement n’a pas eu lieu à Barbès, comme ils l’ont souhaité, mais à Paris. Les manifestants ont été orientés vers l’Opéra, les grands boulevards et les Champs Elysées. C’est là où on était le plus visible pour la presse étrangère qui avait rapporté ce qui s’était passé, d’où un impact international inespéré. Nous avions répondu à la provocation coloniale par une marche pacifique qui avait fait déboucher la Révolution algérienne sur l’Indépendance. La polémique demeure quant au nombre de victimes de ce qui sera communément appelé la « bataille de Paris »… Oui, malheureusement on a eu de nombreuses victimes, parce qu’on n’a pas été de mainmorte comme on dit. Il y a eu environ 12000 personnes arrêtées, dont la plupart ont été expulsées vers l’Algérie, notamment dans des camps de concentration ou dans leurs villages où ils seront assignés à résidence. Ils devaient pointer régulièrement à la SAS (Section administrative spécialisée). Il y a eu environ 1500 personnes emprisonnées sur place. Beaucoup sont restés dans les centres de tri en région parisienne, à l’image des centres de tri de Vincennes, Coubertin. Il y a eu aussi environ 2400 blessés et 400 morts jetés dans la Seine. En dehors de la région parisienne, il y a eu aussi des manifestations pacifiques à partir du 20 octobre 1961 en province. Hommes, femmes et enfants ont pris part à ces manifestations devant les prisons, scandant des slogans : « Vive l’indépendance de l’Algérie », « A bas le couvre-feu », « Vive le FLN », (FLN de l’époque de la Guerre de Libération, pas celui post-indépendance »… A cette époque, j’étais responsable de la « wilaya » de Lyon, le soir du 17 octobre, je suis allé dans l’est de la France, à Metz, Fedbac et autres grandes villes comme Lyon et Marseille, et dans le nord de la France aussi. Après le 17 octobre à Paris, le relais a été pris à partir du 20 octobre dans d’autres « wilayas ». Ce sont d’autres villes de province qui ont manifesté pour l’indépendance de l’Algérie après le mouvement de protestation de Paris. Il ne faut pas qu’on raconte des salades sur l’histoire du pays. Il faut dire la réalité. Ou on sait, ou on ne sait pas. Je le dis parce qu’il y a beaucoup de « Zoros », qui se prennent pour des héros de la Révolution. La Révolution algérienne était démocratique et collective. On parle aussi de 80 % du budget de la Révolution qui ont été assurés par la Fédération de France… Exactement. Personnellement, je peux en témoigner. Le 1er séminaire sur l’écriture de l’histoire à été fait sous l’ère du défunt président Chadli Bendjedid, le 1er novembre 1981, au Club des pins, à qui je rends hommage à cette occasion. A l’époque, j’ai eu l’insigne honneur a participer en tant que membre du bureau à ces travaux pour représenter la Fédération de France. La Fédération de France, à l’époque, dépendait du Gpra. Entre-temps, Bentobal a été ministre de l’Intérieur et supervisait la Fédération de France. Donc, c’était lui qui recevait les rapports organiques et financiers. Il a déclaré textuellement que 80% du budget du Gpra venaient de la 2 Fédération de France du FLN. Je dis bien le Gpra et non pas le FLN. C’est une déclaration que l’on peut retrouver sur la presse nationale, et qui a été rapportée lors du dernier séminaire sur l’écriture de l’Histoire, le 1er novembre 1981. Ce budget était assuré par les dons et les cotisations mensuelles de la Fédération de France qui s’élevaient à environ 1 milliard de Francs par mois. C’était une véritable administration qui suivait les cotisations et les collectes réalisées parce qu’on appelait les « porteurs de valises ». Chacun avait ses responsabilités et des tâches bien claires et des comptes à rendre à tous les niveaux. Franchement, l’organisation de l’administration était un trésor de guerre. Peut-on connaître les membres de la direction de la Fédération de France à l’époque ? Il y avait Kaddour Ladlani Amar qui était chargé de l’organique, Ali Haroun, chargé des avocats et de la presse. Il y avait également Rabah Bouaziz, responsable de l’OS, Abdelkrim Souissi, chargé des finances et de la section université (SU), ainsi que Omar Boudaoud, coordinateur du comité. Cinquante ans après l’indépendance, y a-t-il égalité des droits entre tous les moudjahidine, à savoir entre ceux de l’ONM et de la Fédération de France ? Evidemment, il y’avait une égalité totale entre tous les moudjahidine de la Révolution. Auparavant, on n’existait pas franchement. Mais depuis que je suis à la tête de l’association de la Fédération de France, et ce, depuis 2004, les choses ont beaucoup changé. Nous sommes exactement à égalité avec nos amis de l’intérieur. Il n’y a aucune discrimination entre les moudjahidine de la Révolution algérienne de 1954-1962. Ceux qui ont un problème avec la Fédération de France sont les bienvenus, et je m’engage personnelleA. C. ment à résoudre leur problème. L’Actualité MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 UN AVEU DE TAILLE DU PREMIER MINISTRE «Le logement, un danger pour la stabilité» C’EST LA PREMIÈRE FOIS qu’un Premier ministre parle de danger pour la stabilité du pays en évoquant la crise du logement. consolider l’unité nationale, en continuant à promouvoir les préceptes de l’Islam et l’attachement à l’identité arabo-musulmane et amazighe. Sur un autre plan, le Premier ministre a réaffirmé la détermination du gouvernement à lutter contre la corruption et le crime organisé. Il a souligné que l’appareil judiciaire et l’Office national de lutte contre la corruption seront dotés de tous les moyens pour mener à bien leur mission. M. Sellal a précisé dans ce sens que la lutte contre la corruption était l’affaire de tout un chacun, à tous les niveaux affirmant qu’il était temps de rétablir la confiance entre le citoyen et l’Etat. K. A. I KARIM AIMEUR force de subir ses retombées, le gouvernement a fini par admettre cette équation : la crise du logement représente un danger pour la stabilité du pays. C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui l’a avoué, hier au Conseil de la nation, lors de la présentation du plan d’action de son gouvernement. « Le logement est la première des priorités du gouvernement(…) Ce problème constitue un danger pour la stabilité du pays », a-t-il alerté. La crise du logement, qui prévaut depuis plusieurs années, est telle que chaque opération de distribution est émaillée de troubles à l’ordre public. Le gouvernement, dont les représentants au niveau local, sont confrontés à la pression de la demande, quand ce n’est pas aux mouvements de protestation, semble vouloir mettre un terme à ce « danger ». Le Premier ministre a indiqué qu’une importance particulière sera accordée à cette question, en promettant de satisfaire toute la demande nationale dans ce domaine. A cet effet, l’Etat lancera prochainement un programme de réalisation de 1 450 000 logements sous plusieurs formules comme le participatif, le rural et le social. Pour accélérer la réalisation de ce programme, l’Etat est même prêt à faire appel aux entreprises étrangères, ajoute M. Sellal qui a souligné que la résorption de la crise du logement était l’un des axes majeurs du plan de son gouvernement qui vise à améliorer le cadre de vie des citoyens. Quelle économie pour quelle richesse Au chapitre du développement économique, le chef de l’Exécutif a indiqué que l’Algérie devrait impulser une économie créatrice de richesses et d’emplois, moins dépendante des hydrocarbures. Pour lui, l’économie nationale était confrontée à une problématique majeure, celle de la création d’emplois et de richesses. « L’impulsion de l’économie, presque entièrement dépendante des hydrocarbures, nécessite un soutien aux activités favorables à cette créa- Ph. : R. Boudina A Chaque opération de distribution est émaillée de troubles à l’ordre public tion de richesses notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie », a-t-il souligné. Selon M. Sellal, qui souligne les facilitations accordées à l’investissement national et étranger, une économie dynamique a besoin de la promotion de l’investissement et de l’amélioration de l’environnement de l’entreprise et du climat des affaires. Une nécessité qui n’impliquerait pas forcément de revenir sur certaines décisions comme la règle des 51/49%, régissant l’investissement étranger. Le Premier ministre a abordé le chapitre de l’agriculture, notant que la sécurité alimentaire du pays était un défi majeur à relever, essentiellement par l’augmentation des surfaces irriguées à 1,250 million d’hectares à court terme. Cet objectif devrait permettre à l’Algérie de couvrir 75% de ses besoins en produits alimentaires, at- il avancé, en promettant de poursuivre la politique de relance du secteur agricole avec des actions prioritaires. M. Sellal a consacré une partie de son allocution à la poursuite du processus de la réconciliation nationale, au moment où une marche des anciens rappelés du Service national est empêchée dans la wilaya de Tizi Ouzou. Le Premier ministre a réaffirmé l’engagement du gouvernement à l’accomplissement de ce processus et la prise en charge des victimes de la tragédie nationale. « Le gouvernement oeuvrera à la prise en charge de tous les dossiers des victimes de la tragédie nationale et la prise en charge de l’ensemble des victimes du terrorisme et ceux qui ont contribué à la lutte contre le terrorisme », a-t-il dit. Dans le même contexte, l’orateur a souligné la nécessité de ELECTIONS LOCALES DU 29 NOVEMBRE 52 partis et 9 348 listes en lice TROIS MEMBRES du Conseil de la nation ont postulé aux élections locales. I MOHAMED BOUFATAH a participation aux élections locales a enregistré un nombre de listes record. Pour les communes on a comptabilisé 8 560 listes déposées par 52 formations politiques, auxquelles s’ajoutent 188 autres listes indépendantes. C’est ce qu’a déclaré hier, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Ould Kablia, en marge de la présentation du plan d’action du gouvernement devant la chambre haute du Parlement. Une légère augmentation est à noter comparativement à 2007 où 8664 listes concernant l’élection des APC avaient été déposées. On peut relever également que le nombre de listes déposées pour les APW a pratiquement doublé en 2012 par rapport à 2007. Ainsi, 600 listes de candidats à l’élection des Assemblées populaires de wilaya (APW) ont été déposées à 2012 contre 330 seulement en 2007. Si en 2007, 81 listes avaient fait l’objet de rejet, il faut attendre jusqu’au début de la semaine prochaine pour connaître le nombre de celles qui seront refusées pour une raison où une autre par l’administration. Par la suite, la voie sera ouverte aux recours judiciaires devant les tribunaux administratifs. Il faut signaler toutefois que ce scrutin sera suivi, en décembre prochain, par une autre élection, celle du renouvellement d’un tiers des membres du Conseil de la nation (Sénat). Dans ce contexte, le ministre de L E Le processus de la réconciliation nationale poursuivi l’Intérieur a fait savoir que 8 membres de l’actuel Sénat avaient l’intention de postuler aux élections locales. Si 5 d’entre eux ont dû reculer, leurs pairs, au nombre de 3, n’ont pas hésité de le faire, tout en sachant pertinemment, que leur mandat court jusqu’à décembre prochain, donc leur candidature tombera sous le coup de l’incompatibilité et de l’inéligibilité. D’ores et déjà, « la candidature de l’un des sénateurs postulants, issu du FLN, a été rejetée par le tribunal administratif, tandis que le sort des 2 autres est en cours d’examen dans les mêmes juridictions », a révélé le ministre. Qu’est-ce qui fait courir les sénateurs ? Cherche-t-on l’immunité du mandat à travers cette course au cumul ? A titre de rappel, la moitié des membres du Sénat, dont 24 du tiers présidentiel, sera appelée à être renouvelée par les futurs élus locaux. Dans la chambre haute actuelle, le FLN dispose de la majorité avec plus d’une cinquantaine de sénateurs élus sur 96, auxquels s’ajoute un nombre important de sénateurs désignés, issus également de ses rangs. Il est suivi par le RND qui compte une quarantaine de sénateurs. Il n’est pas exclu de voir le nombre des membres qui composent la chambre haute du Parlement revu à la hausse, et ce, suite à l’augmentation du nombre de députés à l’APN. Aussi, il est attendu que le nombre de sénateurs passera de 144, actuellement, à 216, à l’instar de la chambre basse. M. B. 3 L’ DITORIAL La sanction I AHMED MESBAH es futurs présidents d’APC auront du mal à rattraper les énormes retards enregistrés dans le chapitre du développement local. Le même constat s’applique lorsqu’il s’agit de se pencher sur le bilan des P/APW. Les sessions organisées par ces dernières avant l’expiration de leurs mandats confirment que la consommation des budgets est au plus bas ne dépassant pas dans certaines d’entre elles 10 % sans que cela n’ait l’air d’émouvoir une quelconque partie. Les P/APC ont aussi fait preuve d’une lenteur incroyable dans l’attribution des marchés pour la réalisation de différents projets. Non que l’argent ait manqué ou que les entreprises ne soient pas qualifiées mais les élus prennent un malin plaisir à choisir les entreprises non pas selon leurs capacités mais d’après les affinités de leurs dirigeants. Si les convictions des élus s’éloignent des préférences politiques des entrepreneurs, ces derniers ont peu de chance de décrocher un plan de charge. Comme les élus savent que leurs actes sont épiés par des partis concurrents, les P/APC se plaisent alors dans une position d’attentisme et aucune réalisation ne voit le jour faute d’intervention des entreprises de réalisation. Par cette attitude, ils pénalisent énormément les usagers qui sont en même temps des électeurs. Le comble de l’ironie est que ces mêmes membres des APC et APW n’ont aucune gêne à briguer de nouveau des mandats locaux. Inscriront-ils dans leurs programmes les mêmes projets qu’ils étaient incapables de faire sortir de terre pendant les cinq dernières années ? Et quel sera le comportement des électeurs dans ce cas ? Mais avant d’attendre la sanction qui sortira des urnes dans quelques semaines, les observateurs mettent l’accent sur le fait que l’Algérie est passée à deux doigts d’une véritable catastrophe sociale et d’un tsunami politique. Car les populations isolées au cœur des montagnes, dans l’immensité du désert ou dans les bidonvilles avaient toutes les raisons du monde d’exprimer leur colère et leur désarroi dans la rue avec toutes les conséquences que cela fait courir à la stabilité de l’Etat. Consciemment ou pas, les élus ont donc contribué au malaise social que vivent leurs administrés. Un wali s’est même plaint du fait que les élus locaux orientent systématiquement les demandeurs de logements vers des structures de l’Etat submergeant ainsi leurs guichets d’accueil et déversant leur dépit sur les fonctionnaires et les responsables. Mais aucune fermeté n’a été déployée vis-à-vis de ces élus pour les obliger à s’acquitter de leurs obligations et de tenir leurs promesses électorales. Les chefs de daïras et les walis ne leur ont pas adressé d’injonctions pour les rappeler à l’ordre. Au ministère de l’Intérieur, il n’y a guère de point de situation établi sur ces anomalies afin d’informer les citoyens sur les piètres résultats de leurs élus. Les partis, sous l’autorité desquels sont établies les listes de candidats aux élections, ont également brillé par leur silence vis-à-vis de ces manquements. A. M. L L’Actualité MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 APRÈS LE DÉCÈS DE CINQ DES LEURS 10 511 hadjis sous haute surveillance médicale de 5 hadjis qui souffraient de maladies chroniques, a obligé la mission médicale algérienne à intensifier son programme en matière de prévention et de couverture sanitaire. LE DÉCÈS, IL Y A DEUX JOURS, KACI AGGAD ouffrant de maladies chroniques, 5 hadjis algé riens ont déjà trouvé la mort à La Mecque et Médine avant d’avoir accompli totalement leur pèlerinage. Présente sur place, la mission médicale, composée de 47 médecins, 40 agents paramédicaux, 6 préparateurs en pharmacie et 7 chauffeurs d’ambulances équipées, a tout de suite réagi, en intensifiant le programme des consultations médicales concocté pour la circonstance. Selon le docteur Saïd Dif, son président, 10 511 pèlerins ont été auscultés depuis l’annonce de ces disparitions qui ont semé l’émoi au sein de la délégation algérienne toute entière. Parallèlement, la commission médicale a effectué 198 interventions au niveau des résidences pour porter assistance et secourir en urgence des hadjis atteints d’un malaise soudain ou souffrant de maladies respiratoires en raison de la très forte chaleur qui sévit en ce mois d’octobre. Sur la brèche depuis qu’il a foulé le sol saoudien cette année, le staff médical a également procédé à 2 943 consultations au niveau des cliniques, ponctuées par 12 opérations de S Protéger les 36 000 hadjis et leur assurer un meilleur confort transfert vers l’hôpital de La Mecque et 5 vers celui de Médine. Sur le plan sanitaire, un plan Orsec a été décrété grâce aux 113 unités médicales de proximité installées dans les deux villes saintes. Le directeur général de l’Office du Hadj et la Omra, M. Berbara, a insisté, de son côté, sur la mission de la commission médicale et sur la couverture sanitaire afin de protéger les 36 000 hadjis et leur assurer un meilleur confort et de meilleures conditions pour accomplir leur hadj. Il a également donné instruction aux membres de la mission afin qu’ils soient plus proches des pèlerins, particulièrement les personnes âgées qui s’égarent souvent, en ne parvenant pas à retrouver facilement leur lieu d’hébergement. 549 d’entre eux se sont déjà égarés et n’ont pu être retrouvés qu’après plusieurs heures de recherches. Beaucoup éprouvent des difficultés pour accomplir les rites du hadj et nécessitent souvent la présence de médecins ou d’agents de la Protection civile pour le faire. C’est vrai qu’on ne peut pas empêcher une personne souffrant de maladie chronique ou atteinte de vieillesse d’aller en pèlerinage, mais on doit lui assurer un minimum, c’est-àdire un hébergement décent et une couverture médicale durant tout son séjour à La Mecque ou Médine. 300 hadjis se sont insurgés contre les mauvaises conditions dans lesquelles ils sont actuellement hébergés et réclament des officiels pour se pencher sur leurs cas et leur affectent des résidences plus convenables. Le directeur général de l’Onho invite les hadjis algériens à être de véritables ambassadeurs de leur pays durant le pèlerinage mais il doit, au préalable, leur assurer un minimum. Et le minimum, ce sont, comme on l’a dit, de meilleures conditions d’hébergement et de séjour. L’Etat ne lésine pas sur les moyens, en tout cas, pour aider les hadjis à accomplir le cinquième pilier de l’Islam. K. A. FOOTBALL L’humanité qui joue Plus qu’un simple sport, le football est devenu une pratique sociale et parfois même un repère. On reconnaît aujourd’hui des nations à leur football et l’on en respecte d’autres pour leur histoire footballistique. AÏSSA HIRÈCHE ecteur de rapprochement entre les hommes, comme on le dit, le football a grandement permis de jeter des ponts entre les uns et les autres. Il a aussi contribué à ouvrir les fenêtres des uns sur la cour des autres. Tous les hommes le connaissent et toutes les nations le pratiquent, mais le football est avant tout un divertissement, certes le plus connu et le plus répandu, mais un divertissement quand même. Et l’on ne peut se divertir n’importe quand, ni n’importe comment. Ainsi, et quand bien même est-il possible d’être pauvre et de jouer au football, il est impensable d’y jouer lorsqu’on est malheureux. Cela est valable aussi pour les nations et pour l’humanité dans son ensemble. Or, que constate-ton de nos jours ? Bien que leur pays soit en proie à de douloureuses crises économiques et sociales, certains clubs, n’ont ni la pudeur ni même l’idée de cesser d’exhiber des sommes insultantes qu’ils consacrent au football. En Grèce, en Espagne, au Portugal, pour ne citer que ces payslà, on continue à jouer avec des milliards au moment même où tout un V les gens marchent dans la rue pour lutter contre la vague des licenciements, des réductions de pensions etc., d’autres trouvent le culot de payer des milliards comme salaire mensuel à quelqu’un pour qu’il coure après un ballon ? Drôles de temps que ceux où les médecins de certains pays n’arrivent pas à joindre les deux bouts alors que leurs footballeurs ne comptent plus leur fortune. Il n’y a pas que quelques pays malheureux où l’on joue. L’humanité dans son ensemble connaît la même situation. Alors que des peuples souffrent de la colonisation, alors que d’autres sont privés de leurs droits les plus élémentaires à une vie sans bombes, sans explosion, sans bombardements, l’humanité continue de jouer. Ghaza ne connaît pas de répit. Elle est sans cesse attaquée et elle enterre presque chaque jour ses morts. Pendant ce temps-là, l’humanité joue au football et élit même les meilleurs joueurs du monde. La Palestine est occupée, la Syrie est en guerre civile, l’Irak dans une période douloureuse, la Libye n’a pas fini de gémir, la Somalie est sous le choc. Dans certaines régions de la Mauritanie, on meurt de soif, dans certaines autres de l’Erythrée on meurt de faim, dans des endroits au Soudan on meurt sans trop savoir de quoi ni même comment… et pendant ce temps, l’humanité joue. On forme même des cortèges à la sortie de sta- pan du peuple souffre la privation et ressent, dans sa chair, les griffes de la crise. Emplois perdus pour certains, économies dévalorisées pour d’autres, actions évaporées pour ceux qui restent et rien en face que le spectre de la misère et la dureté d’une vie de plus en plus impitoyable. Pendant que des pères de familles sont parfois réduits à la mendicité pour nourrir les leurs et pendant que le rang des oubliés grossit constamment, la nation joue, on se presse de prendre place aux gradins, de danser et de former des cortèges à la sortie des stades. Des autres, aucun souci ! Mieux, et alors que la crise est à son comble, les transferts des joueurs atteignent des records jamais égalés… et leurs salaires grimpent à des niveaux, pour le moins que l’on puisse dire, honteux, surtout dans les conditions actuelles. Les clubs de football des temps modernes et leurs responsables n’ont aucune notion de la pudeur et encore moins de la responsabilité sociale. Allusion n’est pas faite ici à ceux qui ont débarqué sur les rives de la Seine, l’arrogance emballée dans des dollars puants et la bêtise affichant un sourire idiot et répugnant. Est-ce possible que, au moment où un pays s’enlise dans la boue de la misère sociale, certains trouvent le temps et le courage d’exhiber tant d’argent pour… un divertissement ? Est-ce possible que, au moment où 4 des pour claironner les victoires et cacher la douleur de ces malheureux. Aucun bruit de ces malheurs, aucun son, n’arrive aux oreilles de ceux qui fêtent le football dans toute sa laideur. On ne va pas croire tout de même que le bombardement de Ghaza ou celui d’Alep, de Tripoli ou de Beni Oualid sont plus forts que la Ola des stades. Non, cela ne va pas. Cela ne fonctionne pas ainsi. Alors, tant que le sifflet de l’arbitre arrive à cacher les cris des enfants qui ont faim, tant que la voix du commentateur de matchs de foot peut reléguer la peine des mères qui regardent leurs bébés mourir de soif, on peut continuer à déverser ces fleuves d’argent sur les joueurs de foot, sans gêne. Tant que les matchs arrivent à cacher à notre vue ces milliers et parfois même ces millions qui vont et viennent dans des mouvements de migration obligée fuyant les guerres, les dictatures, la sécheresse etc., alors ces clubs continueront à jouer avec l’argent et l’on paiera un joueur dix, cent, mille fois mieux qu’un professeur à l’université, qu’un chirurgien à l’hôpital ou qu’un ministre. Le joueur joue, les autres sont trop inutiles pour des nations qui jouent, pour une humanité qui joue ! Du moment que tout est pareil ! On peut même sortir dans les rues danser et chanter… A. H. De Quoi j’me Mêle MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 Mohamed Kebir Addou prépare le plan Alger 2030 DANS UNE INTERVIEW à la revue la Vie des villes, le wali d’Alger, Mohamed Kebir Addou, a expliqué sa vision du développement futur de la capitale. Il a dit que le plan stratégique d’Alger à l’échéance 2030 comporte de nombreux plans thématiques et des politiques sectorielles. Le tissu urbain et la politique du logement sont donnés en exemples pour illustrer cette nouvelle vision. Toutes les autres explications sont contenues dans un document de 422 pages avec des illustrations, des schémas et des maquettes ainsi que des courbes pour livrer un aperçu du travail qui attend les décideurs pour plus d’une décennie dans la perspective de transformer la vie des Algérois. 1,3 milliard de dollars pour la conquête de la Maison-Blanche DEPUIS MAI DERNIER, le président Barack Obama a participé à 69 soirées de donateurs, avec des tickets d’entrée atteignant plusieurs dizaines de milliers de dollars. Son adversaire Mitt Romney en a organisé 105, dans une course folle à l’argent qui a déjà fait grimper les compteurs de la campagne 2012 à 1,3 milliard de dollars. Au 31 août, Barack Obama avait levé 432 millions de dollars (746 en 2008), contre 274 pour Mitt Romney (288 pour John McCain en 2008), selon les comptes déposés auprès de la Commission électorale fédérale. Il faut y ajouter l’argent levé directement par les partis démocrate et républicain (233 et 283) et les comités de soutien indépendants (36 et 97). 17 pèlerins transférés Un chercheur conseille le MDN sur le pétrole Yousfi a briefé SAIDJ MUSTAPHA, professeur à la Faculté des sciences politiques de l’Université d’Alger 3 a vers les hôpitaux les députés prononcé une conférence sur les enjeux que suscite la région du Sahel pour les grandes puissances occidentales devant une assistance composée d’officiers supérieurs de l’ANP. Il a de La Mecque sur les revenus indiqué dans cette conférence sur la rivalité franco-américaine dans la région sahélo-saharienne que les ambitions de ces grandes puissances étaient guidées par des intérêts purement et de Médine pétroliers économiques. Il s’agit pour ces pays de créer une zone d’instabilité pour imposer leur mainmise sur 10 511 CONSULTATIONS médicales ont été effectuées au profit des hadjis algériens dans les Lieux Saints de l’Islam, selon le président de la commission de la mission médicale, Dr Saïd Dif. 198 interventions urgentes sont aussi effectuées à côté de 2 943 consultations dans les cliniques et 12 opérations de transfert vers l’hôpital de La Mecque contre 5 cas de transfert vers Médine. Un suivi sanitaire a en outre été assuré aux hadjis algériens au niveau des unités médicales de proximité, dont 76 sont situées à La Mecque et 37 à Médine. La mission médicale compte 100 membres dont 47 médecins, 40 paramédicaux, 6 préparateurs en pharmacie et 7 chauffeurs d’ambulances équipées. les richesses naturelles des pays de la région, a-t-il estimé. L’institut Pasteur reconstitue ses réserves LA RUPTURE de stocks du vaccin contre l’hépatite B pédiatrique n’est plus qu’un souvenir. L’Institut Pasteur est effectivement sur le point de reconstituer ses réserves pour faire face à la demande des parents, selon des sources provenant de la direction de la prévention du ministère de la Santé. Ce dernier met le paquet actuellement sur la vaccination antigrippale à laquelle sont destinées plus de 10 millions de doses de vaccins. Quant à la péremption de vaccins non utilisés, on avance l’argument selon lequel cela pourrait arriver lorsque les maladies au traitement desquelles sont destinés les vaccins, ne sont pas apparues comme la diphtérie. LE MINISTRE de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a présenté un exposé sur le projet de loi sur les hydrocarbures aux députés qui ont soulevé des préoccupations sur la manière de prévenir la pollution de la nappe phréatique suite aux opérations d’exploration et sur le coût de l’utilisation des énergies renouvelables. Le ministre a préféré rassurer que le texte garantira le niveau d’exportation des hydrocarbures en ajoutant qu’il vise à sécuriser davantage l’approvisionnement énergétique du pays à travers la restitution à Sonatrach du droit exclusif de transport des hydrocarbures et des produits pétroliers par canalisations. Les amendements définissent aussi la révision de la méthode de fixation de la taxe sur le revenu pétrolier à travers l’introduction de la taxe sur les bénéfices exceptionnels. ON remet AU LECTEUR ÇA « Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère » Baudelaire I SELIM M’SILI ’ai longtemps considéré que c’était une tâche ingrate que d’avoir à écrire tous les jours une chronique sur un quotidien qui ne vivra que ce que vivent les roses : l’espace d’un matin. Une fois la journée passée, le papier journal sur lequel sont couchés les pensées et les sentiments des forçats de la plume, servira d’emballage à des produits insoupçonnés ou à nettoyer des vitres avilies de poussières. C’est le triste destin du papier journal même quand il est de bonne qualité. Alors, les articles qui sont portés dessus seront vite oubliés par le lecteur toujours alléché par le goût de la nouveauté ou distrait par des outils plus performants comme le son et l’image. Il arrive même que l’auteur lui-même ne garde mémoire des textes dont il est l’auteur : la cadence infernale de la quotidienneté banalise la création. Quelle tâche ingrate que de perdre le J nyme plus qu’anonyme… Mais la plus touchante des réactions est celle qui parvient sous forme de messages oraux venant de la part de lecteurs et admiratifs. C’est devenu un véritable rituel que de recevoir chaque fois que je rencontre mon ami Brahim, les salutations admiratives de son frère Ahscène qui, me dit-il, m’encense à tel point qu’il me cite à tout bout de champ, qu’il va jusqu’à collectionner mes chroniques et qu’il me place au sommet du hit-parade des tresseurs de mots. L’auteur de ces lignes est profondément touché dans sa modestie. Qu’a-t-il fait pour mériter tant d’honneurs ? C’est ainsi qu’il répond à son « groupie » outre par ses remerciements, par ces mots pleins de sagesse : « Mon frère Ahscène, il ne faut pas te presser de tresser des lauriers sur mon front dégarni : je ne fais rien d’extraordinaire qui mérite une attention particulière. Comme je l’ai dit plus haut, le quotidien tue le merveilleux en le banalisant. Peut-être que j’aurais mieux fait si je n’écrivais qu’une fois par mois ou bien chaque contrôle de ce que l’on écrit : l’article voyage un temps et l’auteur perd tout contact avec son produit comme le chasseur avec la balle qu’il vient de tirer. Il arrive même que l’auteur ne reçoive aucun écho de ses fidèles lecteurs. C’est avec un plaisir certain que, par le plus grand hasard, le malheureux auteur soit étonné de surprendre un quidam, hocher la tête ou froncer le sourcil en lisant la misérable banalité. Il était rare que lui parvienne jusqu’à la rédaction, une mise au point, une félicitation ou une critique constructive. Il y a aussi les insultes… Heureusement qu’avec les outils modernes de communication, comme Internet, les relations avec les lecteurs sont nombreuses et variées. La plus valorisante et honorifique est celle qui consiste à avoir un blog privé abriter votre article ou votre chronique. La plus spectaculaire est de voir un lecteur écarquiller ses yeux et pousser une exclamation de sympathie quand le vieux et insignifiant monsieur qui se tient devant lui, n’est que l’auteur qui se cache sous un pseudo- 5 fois que ma conscience se révulse… il n’ y a rien de mieux que les sentiments forts (amour, haine ou mépris) pour inspirer le scribe. Et puis, qu’aije fait de si extraordinaire pour mériter ton estime ? Je n’ai fait que répéter les phrases que ma mémoire têtue a inscrites d’une encre indélébile dans les circonvolutions de mon pauvre cerveau. Il arrive, comme dit le poète, que les mots me prennent par la main et que je les suive docile. Mais le plus grand hommage que l’on doit rendre, c’est à mes maîtres, ces anciens instituteurs formés par la IIIe République, qui m’ont donné le goût des lettres. Et la plus grande reconnaissance, je la dois à ma mère, analphabète trilingue qui me récitait dans ses moments de grande douleur ou d’exaspération les poèmes de El Hadj Arezki Ihaouachen, poète de Djemaâ-Saharidj. C’est elle qui m’a donné le goût des formules et qui m’a transmis le don de l’oralité. » « Tu te frappais le front en lisant Lamartine , Ah frappe-toi le cœur c’est là qu’est le génie ! ». Alfred de Musset S. M. L’Actualité BENBADA ET L’OUVERTURE DES MAGASINS LA NUIT «C’est un faux débat» nterrogé sur la position de son département quant à l’ouverture des commerces pendant la nuit, M. Benbada a répondu que « c’est un faux débat car l’ouverture des magasins la nuit n’a pas besoin de décision gouvernementale mais de préalables de sécurité, d’attractivité et de qualité de service». Par ailleurs, le ministre du Commerce a soutenu que les opérateurs qui entreposent des produits agricoles de large consommation seront « obligés » de déclarer les stocks et d’informer l’administration de la nature des quantités, origine et durée de stockage de leurs marchandises, a annoncé mardi à Alger le ministre du Commerce, Mustapha Benbada. Une directive commune sera signée, dans deux semaines au plus tard, par les ministres du Commerce et celui de l’Agriculture, pour l’application de cette décision, qui a pour objectif de contenir la spéculation, a précisé M. Benbada en marge de la présentation au conseil de la Nation du plan d’action du gouvernement. « Nous ne voulons plus nous retrouver une autre fois devant une situation comme celle vécue récemment à Constantine où nous avons découvert un stock de 5 000 tonnes de pommes de terre sans pour autant en connaître l’origine ou la destination », at-il argué. La directive concernera les stockeurs publics et privés, qu’ils soient détenteurs d’entrepôts frigorifiques ou autres, et constituera un outil de régulation supplémentaire, de lutte contre les pénuries, la spéculation et les hausses soudaines des prix et qui viendra renforcer le Syrpalac (Système de régulation des produits agricoles de large consommation), selon M. Benbada. Une nouvelle liste de produits concernés par l’opération de régulation avait été récemment fixée par un décret interministériel (CommerceAgriculture). La pomme de terre, l’oignon, l’ail, la tomate, les viandes (blanches et rouges), les agrumes (orange, citron et mandarine), les olives (d’huile et de table) et les dattes font partie de cette liste. Le même décret a précisé que cette liste est ouverte à « tout autre produit classé prioritaire par les pouvoirs publics ». En dépit de ce système de régulation, « le seul régulateur du marché algérien reste la loi de l’offre et la demande », a estimé toutefois le ministre. Evoquant l’opération d’absorption des marchés informels, entamée fin août par les pouvoirs publics, le ministre a fait savoir que 300 marchés ont été éradiqués depuis. Et de se réjouir : « Nous avons pu faire en un mois et demi ce que nous n’avons pas fait en deux ans ». Depuis 2010, près de 530 marchés informels ont été « absorbés » à travers le territoire national dont 228 entre 2010 et août 2012 et 300 depuis la fin août dernier, selon le ministre qui a fait savoir qu’un millier de marchés informels restaient tout de même à traiter. MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 LES WILAYAS «PEINENT» À CONSOMMER LEURS CRÉDITS MILLIARDS EN SOUFFRANCE AU MOMENT où la grogne sociale va crescendo-aucun secteur n’étant épargné- plusieurs wilayas du pays enregistrent chaque année un très faible taux de consommation des crédits alloués par l’Etat au développement local. I AREZKI LOUNI est l’histoire du cordon nier mal chaussé. Au moment où la grogne sociale va crescendo, plusieurs wilayas du pays enregistrent, chaque année, un très faible taux de consommation de crédits alloués par l’Etat au développement. De prime abord, on conclurait à un signe de prospérité et à l’absence d’une demande sociale ; mais, en vérité, cette situation est due soit à des entraves à caractère partisan ou tout simplement à l’incompétence des responsables. La réalité est que la demande en infrastructures de base - logements, emploi et autres besoins, comme l’eau, l’électricité et le gaz se fait pressante. En témoignent les mouvements de protestation dans la plupart des wilayas, où des manifestants procèdent à la fermeture des routes nationales, dressant des barricades, pour protester contre les promesses non tenues par les autorités locales. A ce titre, les exemples les plus frappants de cette situation paradoxale, sont les wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa, où le niveau de consommation des budgets n’a pas dépassé les 15%. A Tizi Ouzou, par exemple, sur les 48,7 milliards de dinars débloqués pour les deux précédents exercices, seulement 1,19 milliard de dinars a été dépensé, soit un taux de 2,45% de consommation. Cela C’ A Tizi Ouzou, par exemple, sur les 48,7 milliards de dinars débloqués pour les deux précédents exercices, seulement 1,19 milliard de dinars a été dépensé sans omettre les enveloppes des projets d’infrastructures allouées par l’Etat dans le cadre du deuxième programme quinquennal 2005/2009 afin de remettre à niveau la wilaya de Tizi Ouzou qui accusait un grand retard. C’est le cas également à Béjaïa où sur les 45 milliards de dinars de crédits de payement, seuls 4,5 milliards de dinars sont consommés. Un taux de consommation de 10,50 % à la fin août 2012, tous secteurs confondus. L’année dernière, le taux de consommation était déjà trop faible pour passer inaperçu et surtout pour ne pas attirer l’attention de ceux qui gèrent les affaires quotidiennes des citoyens. 13,42% seulement des 43,3 milliards de dinars de crédits de paiement en 2011 ont été consommés. C’est le cas également dans la wilaya de Chlef où sur une enveloppe de 8 000 milliards de centimes, il n’a été consommé que la moitié, à fin août 2008, soit 4 000 milliards. Combien de wilayas ont bénéficié de programmes complémentaires, au terme de la visite du chef de l’Etat ou du ministre de l’Intérieur, alors que les budgets déjà alloués sont restés prisonniers de considérations bureaucratiques, et/ou de manœuvres politiciennes ? La rivalité entre les partis politiques, au niveau local, fait que la formation majoritaire utilise ses susceptibilités avec ses adversaires comme une occasion pour solder des comptes. Une attitude dont le citoyen est seul otage. Sur un autre chapitre, les procès intentés contre certains cadres et élus locaux, pour mauvaise gestion des deniers publics, seraient, à en croire certains responsables locaux, à l’origine du manque d’initiative de leur part. Ainsi, même si l’acte de gestion a été dépénalisé, il reste que la prudence est de mise chez ces gestionnaires qui craignent d’être « piégés » dans une affaire de passation de marchés publics douteux ou par une disposition procédurière qu’ils n’auraient pas respectée. D’autres sources justifient la nonconsommation des crédits par le fait que certains élus préfèrent passer des marchés de gré à gré, octroyés de préférence à leur « clientèle ». Ce qui est d’autant plus inquiétant, c’est qu’en dépit de cette situation, le ministère de l’Intérieur, censé donner un coup de pied dans la fourmilière, fait montre d’une passivité déconcertante. D’abord, en ne rappelant pas à l’ordre les responsables défaillants et surtout en n’éclairant pas l’opinion publique sur le niveau de consommation des crédits au niveau national. N’est-il pas, par exemple, temps de mettre au point un plan de développement au niveau de chaque wilaya, tout en imposant aux walis un bilan détaillé quant à l’affectation des crédits ? Un programme qui doit prendre en ligne de compte les besoins de ces wilayas, recensés après un large débat avec les élus et le mouvement associatif. A. L. COOPÉRATION ÉCONOMIQUE ALGÉRO-ITALIENNE Un dernier trimestre fructueux UNE DÉLÉGATION algérienne est attendue à Milan, capitale industrielle de Lombardie, dès ce mercredi et jusqu’au 20 de ce mois. ABDELKRIM AMARNI es membres de cette délégation assisteront au Salon international de la Construction et de l’Architecture le «Made Expo» où sera présent un total de 1 950 exposants. Les engagements économiques programmés entre l’Algérie et l’Italie ce dernier trimestre 2012, informent de l’intensité des relations commerciales qui existent entre les deux pays, lit-on dans un communiqué de presse de l’Institut italien de Commerce Extérieur (ICE). Ces relations ne cessent de se développer pour s’inscrire dans la L continuité pour développer davantage les relations commerciales qui ont marqué le premier semestre de l’année en cours. D’autres industriels algériens participeront du 7 au 11 novembre prochain au Salon international du Bâtiment et des Matériaux de construction (Saie) et à la Foire «Eima» qui fait dans le machinisme agricole. Sur cette lancée, les 9 et 10 novembre prochain se tiendra la seconde édition du «Forum Plus» à Catane (Italie) auquel participera une délégation algérienne de femmes chefs d’entreprises des pays de la zone Méditerranée et du Moyen-Orient. L’Algérie participera également, aux côtés de 34 pays, les 12 et 13 novembre, à la 3ème édition du Forum Economique et Financier pour la Méditerranée. En Algérie, nombre de rendez-vous sont programmés : un workshop, dédié à l’industrie plastique, sera organisé avec l’Association italienne des constructeurs de machines et moules. Cet événement doit se dérouler le 27 novembre au niveau de l’ambassade d’Italie et sera suivi par des rencontres «B2B» ou Business to Business. Le 11 décembre le bois sera à l’honneur avec la venue d’une délégation d’hommes d’affaires italiens conduite par la Fédération italienne de l’Industrie du Bois (Federlegno). A. A. SOMMET « ITU TELECOM WORLD 2012 » À DUBAÏ Le ministre de la Poste et des TIC Moussa Benhamadi visite le stand Nedjma au Pavillon Algérien our la deuxième année consécutive, Nedjma participe, à travers le Pavillon Algérien, au Sommet de l’Union Internationale des Télécommunications « ITU Telecom World 2012 » qui se tient à Dubaï (Emirats Arabes Unis) du 14 au 18 octobre en cours. Présent à ce grand rendezvous de l’industrie mondiale des télécommunications, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, Moussa Benhamadi, a effectué une visite au Pavillon Algérien au niveau P du Salon qui se tient en marge de cette grande messe des télécoms. Lors de ce passage, M. Benhamadi a eu un échange avec les membres de la délégation de Nedjma présents à Dubaï. En tant qu’acteur majeur dans le marché algérien des télécommunications, Nedjma est honorée de prendre part aux côtés de leaders mondiaux du secteur au Sommet ITU Telecom World 2012, et en fait une opportunité de choix pour présenter ses produits et services à la fois innovants et à la pointe de la technologie. 6 L’Actualité MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 DANS LE CADRE DE LA LUTTE CONTRE LE PIRATAGE TAJ n’ira pas aux élections locales Le président du Rassemblement de l’espoir de l’Algérie (TAJ), Amar Ghoul, a affirmé, hier, la non-participation de son parti aux prochaines élections locales prévues le 29 novembre prochain « faute de temps pour la sélection des candidats du parti ». TAJ a décidé « de ne pas participer aux élections locales, les délais étant très courts entre la date de l’obtention de l’agrément et la date butoir de dépôt des candidatures, rendant impossible l’opération de sélection des candidats du parti », a ajouté M. Ghoul en marge de la séance consacrée à la présentation du plan d’action du gouvernement devant les membres du Conseil de la nation. Le président de TAJ a estimé que ce rendez-vous électoral représentait, pour son parti nouvellement créé, « une étape et non une fin en soi », ajoutant que le principal objectif escompté est « celui de bâtir un parti fort rassembleur des générations qui participe à l’édification du pays ». Le Rassemblement de l’espoir de l’Algérie (TAJ) a obtenu l’agrément du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales le 1er octobre courant, après la tenue de son congrès constitutif, le 20 septembre dernier. M. Ghoul avait affirmé lors du congrès constitutif du parti que sa formation politique oeuvrera à être présente dans toutes les institutions de l’Etat ainsi que dans les instances élues et exécutives. UN BUS DÉRAPE À SIG (MASCARA) 16 voyageurs blessés Un autobus de transport de voyageurs a dérapé avant-hier soir à la sortie Est de la ville de Sig (Mascara) causant des blessures à 16 passagers, a-t-on appris mardi auprès de la direction de la Protection civile. Selon la même source, le bus, qui transportait 38 passagers de Mascara vers Oran, a dérapé lundi soir à la sortie de la ville de Sig sur la route nationale. Les 16 blessés, dont la plupart a été atteinte légèrement, ont été transférés par les éléments de la Protection civile au service des urgences de l’hôpital de Sig. Les services de la Gendarmerie nationale ont ouvert une enquête sur les causes de cet accident. Un million de CD et DVD piratés détruits CETTE OPÉRATION s’est déroulée au niveau du Palais de la culture Moufdi-Zakaria. I ILHEM TERKI lus d’un million de sup ports sous forme de cas settes et de compact-disc audio et vidéo saisis au cours d’opérations de contrôle du marché de l’édition sur l’ensemble du territoire national ont été détruits, hier, à Alger à l’initiative de l’Office national des droits d’auteur et des droits voisins (Onda). Les copies piratées ont été détruites, en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et du directeur général de l’Onda, Bencheikh El Hocine Sami, d’un représentant du Premier ministre et du directeur général des Douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, des représentants des corps constitués, du corps diplomatique accrédité à Alger et un grand nombre d’artistes ont également assisté à la destruction de ces supports audiovisuels piratés comportant des albums, des films et des feuilletons algériens et étrangers. Une enclume a été mise au centre du parking sur laquelle, les maîtres de la chanson algérienne Mohamed Tahar Fergani, Cheikh El Ghafour, Hamdi Benani et Mohamed Lamari, marteau à la main, ont procédé à la destruction, l’un après l’autre, de certains de leurs propres produits piratés. le signal a été donné, ensuite, à la quarantaine de camions qui ont déversé les CD et DVD piratés pour être écrasés et détruits par des bulldozers, sous les applaudissements des artistes présents. Cette opération s’est déroulée au niveau du Palais de la culture Moufdi-Zakaria. « Cette opération traduit l’engagement total de l’Algérie à lutter contre le piratage », a témoigné la ministre de Culture. Le directeur de l’Onda, Sami P Ph. : R. Boudina AMAR GHOUL A JUGÉ LES DÉLAIS TROP COURTS «La valeur commerciale des copies piratées détruites est estimée à 60 millions de dinars» Bencheikh El Hocine a soutenu que « la valeur commerciale des copies piratées détruites est estimée à 60 millions de dinars (600 000 euros) ».. « L’Algérie est régulièrement épinglée sur la question de la propriété intellectuelle, notamment à l’occasion des négociations pour son adhésion à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) », a précisé Sami Bencheikh El Hocine. Mme Toumi a affirmé que l’opération démontrait la « volonté du gouvernement d’assurer toute la protection » des œuvres artistiques, et rajoute-t-elle, « d’éradiquer toute sorte d’atteinte » à la propriété intellectuelle. Pour sa part, M. Bencheikh El Hocine a expliqué que cette opération se voulait « un signal fort de la volonté des pouvoirs publics et de l’Onda de combattre le piratage des œuvres littéraires et artistiques », fait-il savoir. Il a ajouté que « la destruc- tion symbolique de CD piratés a été organisée pour démontrer aussi la volonté de l’Onda de défendre les intérêts matériels et moraux de la communauté des créateurs et auxiliaires de la création ». De l’avis d’un expert dans la lutte contre le piratage « ce type d’opérations ne doit pas être symbolique et conjoncturel, mais doit s’étaler dans l’espace et dans le temps, afin de donner un sens à la lutte contre les atteintes à la propriété littéraire, artistique, intellectuelle ou tout autre création. » « Le rôle des services de police dans la lutte contre les atteintes aux droits de la propriété intellectuelle, littéraire et artistique se résume en la réception des plaintes et dénonciations visant les infractions de la contrefaçon, de la part du détenteur des droits de propriété titulaire d’une autorisation d’exploitation délivrée par l’Office national des droits d’auteurs (Onda). », a soutenu une source au niveau de la Dgsn. « En raison de l’importance accordée à la lutte contre ce phénomène, la Dgsn a procédé en 2007 à la création sur le territoire national de 15 unités opérationnelles spécialisées dans la lutte contre les atteintes aux droits de la propriété intellectuelle » ajoute notre source. De 2007 à ce jour, le nombre de ces structures a été porté à 48 unités, couvrant l’ensemble des wilayas du pays. Ces unités opérationnelles sur le terrain prennent les mesures légales opportunes en compagnie des agents de l’Onda qui les assistent dans leurs missions. En effet, cette opération vise également à « concrétiser les engagements » de l’Algérie en matière de lutte contre la contrefaçon des œuvres littéraires et artistiques, a encore ajouté le DG de l’Onda. I. T. CAMPAGNE DE NETTOYAGE DES CIMETIÈRES Pour que les morts reposent en paix CETTE CAMPAGNE s’étalera du 22 au 24 octobre et impliquera les sociétés de gestion et les APC concernées. I IDIR TAZEROUT es cimetières sont aussi des espaces de «vie». Ces lieux de recueillement doivent autant respecter la mémoire des morts que l’abaissement recherché par les vivants visiteurs. Et comme la fête de l’Aid El-Adha, est un rendez-vous où tous les Algériens viennent nombreux se recueillir sur les tombes des leurs, voilà que la Protection civile y voit un moment fort pour marquer les Algériens. En effet, en prévision de la célébration de l’Aid El Adha et eu égard aux innombrables cas de chutes de branchages et amoncellement de pierrailles, de terre, tessons et autres débris dont s’encombrent les voies de circulation, particulièrement au niveau des cimetières, la Direction générale de la Protection civile a jugé opportun d’organiser une campagne de volontariat. Cette action sera « consacrée au nettoie- L ment et dégagement desdits lieux, par ailleurs, très fréquentés par les familles en pareille période de piété et de recueillement, en collaboration avec les sociétés de gestion et les APC concernées à l’échelle nationale, et ce, les 22, 23 et 24 octobre 2012 ». C’est du moins ce qu’a indiqué la Direction générale de la Protection civile dans un communiqué rendu public hier. Par ce geste, « la Direction générale de la Protection civile est convaincue que cette action, de portée hautement citoyenne, contribuerait à réduire de manière significative ces accidents et gagnerait à être renforcée par la participation active du mouvement associatif, principalement, et des citoyens, en général », lit-on encore. Dans les cimetières, le constat est terrible. Des détritus sont éparpillés un peu partout, des ordures, parfois, s’ajoutent des eaux usées, des bouteilles vides, des cartons et autres objets qui jonchent l’intérieur de ce cimetière… Aujourd’hui, il faut dire que beaucoup 7 de cimetières sont dans un état d’abandon avancé. Le fonctionnement, l’aménagement et l’entretien des cimetières relèvent de la compétence des communes, qui sont censées exécuter l’ensemble des opérations nécessaires au bon entretien des cimetières. Dans le cas où ces communes manquent de moyens, il reste que les opérations de nettoyage et d’aménagement des espaces doivent être confiées à des prestataires externes. Bref, tout ça est connu. C’est tellement regrettable ! Le geste que vient d’initier la direction de la Protection civile se veut d’abord symbolique, puisqu’il s’agit là d’une manière d’attirer l’attention sur la situation dans laquelle se retrouvent nos cimetières, mais, surtout, de montrer la voie à suivre pour retrouver le geste civique. C’est pour donner un peu de « vie » aux « habitations de nos morts » que cette opération de nettoiement a été lancée. I. T. L’Actualité MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 SELON LE MINISTRE DU COMMERCE EXPORTATIONS HORS HYDROCARBURES 300 marchés informels éradiqués en 45 jours 35 000 tonnes de dattes en phase d’exportation e ministre du Commerce, Mustapha Benbada, a indiqué, hier, que l’opération d’éradication des marchés informels au niveau national se poursuivait toujours. Depuis le début d’intensification de l’opération, 300 marchés informels sont éradiqués depuis 45 jours, a-t-il fait savoir en marge de la présentation, par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du plan d’action du gouvernement devant le Conseil de la Nation. « Ces 300 marchés informels sont les plus dangereux, ceux qui posent le plus de problème et de nuisance pour les riverains », a-t-il précisé. Ce nombre, qui pourrait paraître important, ne représente pourtant qu’environ 25% de l’ensemble des marchés à éradiquer, dans une économie gangrenée par l’informel. Car, selon le ministre, il reste environ 1000 marchés informels qu’il faut démanteler. M. Benbada estime que ce bilan est positif, comparativement au deux dernières années où seulement 250 marchés ont été éradiqués. Concernant l’ouverture des commerces durant la nuit dans les grandes villes, voulue par le ministre de la Ville, le ministre du Commerce a indiqué qu’il faut des préalables, comme la sécurité. Pour ce qui est de la contrebande, le ministre a indiqué que des quantités importantes d’huile (produit soutenu par l’Etat) traversent les frontières notamment à l’ouest du pays. Karim AIMEUR L 190 000 TONNES de « Deglet Nour » seront produites. I ABDELKRIM AMARNI es professionnels écono miques opérant dans la phoeniciculture s’apprêtent à exporter quelque 35 000 tonnes de dattes au titre de l’actuelle saison, a indiqué hier le président de l’Association des exportateurs de dattes (AED) de la wilaya de Biskra, M .Ghomri. Des «indicateurs positifs» en matière de production permettent d’envisager l’exportation de 9 000 tonnes de plus par rapport à la saison dernière, marquée par l’écoulement à l’étranger de 26 000 tonnes de dattes, a-t-il précisé à l’APS. Pour la seule variété Deglet Nour, «doigt de lumière», la plus prisée sur les marchés internationaux, une production de 190 000 tonnes est escomptée, selon les responsables de la direction des Services agricoles (DSA). Le patrimoine phoenicicole de cette wilaya est riche de 4,2 millions de palmiers dattiers, dont 2,6 millions fournissent la fameuse variété Deglet Nour. Le président de l’AED s’est félicité des importantes mesures prises par l’Etat pour booster les exportations hors hydrocarbures, en particulier «le couloir vert» au niveau des douanes, une facilitation qui permet aux exportateurs une économie de temps en leur épargnant le contrôle douanier en amont. L’accompagnement L Deglet Nour, une manne en devises non négligeable des exportateurs dans leur recherche de débouchés étrangers pour leurs productions a également été présenté par Ghomri en tant que mesure salutaire au titre des exportations hors hydrocarbures. Le même responsable a également rappelé la mise en place, au port d’Alger, au sein de la Direction régionale 8 des douanes algériennes, d’un bureau à l’intention des opérateurs spécialisés dans l’exportation de dattes. Cette décision est un « acquis » qui permettra, selon lui, «une plus grande souplesse dans les formalités d’exportation.» Il existe, en Algérie, une cen- taine d’exportateurs de dattes et 40 unités de conditionnement de ce fruit, a indiqué Ghomri qui a fait part d’une demande «importante» provenant du traditionnel marché européen, mais aussi de pays asiatiques qui commencent à s’intéresser sérieusement à ce fruit «magique». A. A. L’Actualité GRÈVE DES TRAVAILLEURS DE L’ETUSA FAUSSE MONNAIE rois personnes ont été présentées devant le procu reur près le tribunal de Bouira pour détention et utilisation de faux billets. Les faits remontent au 11 octobre dernier à 19h35mn quand le gérant de l’hypermarché contacte les services de la Sûreté de wilaya pour signaler la présence d’un client qui aurait payé ses achats avec des petites coupures. L’intervention rapide des éléments de la police permettra l’interpellation de H.M., 32 ans, natif de Bouira et T.R., 25 ans, résidant à Tizi Ouzou en possession de 7 billets en petites coupures. L’enquête ouverte par la police permettra de savoir que H.M. est un exportateur de dattes en direction de la France et importateur de boissons alcoolisées depuis ce pays. Le prévenu affirmera avoir reçu trois milliards de centimes d’un de ses clients de la wilaya de Sétif, distributeur de boissons alcoolisées. La somme de trois milliards de centimes qu’il devait déposer dans une banque à Rouiba où ont été découverts 9 faux billets de 2 000 DA. Parce que le client bénéficie de la confiance des responsables de la banque, le prévenu H.M. et son ami G.D., 48 ans, résidant à Alger ont retiré les faux billets et compensé la somme de 18 000 DA en vrais billets pour déposer les trois milliards sur le compte de l’entreprise. Le prévenu H.M., 48 ans, en compagnie de son ami T.R., en déplacement à Bouira, font quelques emplettes dans le supermarché de la ville. Le prévenu T.R. présente un billet de 2 000 DA au préposé de la caisse qui détecte son invalidité. L’indélicat client affirmera aux policiers que c’est son ami H.M. qui lui aurait remis le fameux billet. La fouille corporelle des deux soupçonnés permettra la découverte de neuf fausses coupures de 2 000 DA. Présentés devant le procureur de la République, les prévenus H.M. et G.M. ont été placés en détention préventive alors que T.R. a bénéficié d’une comparution directe, précise le communiqué de la Sûreté de wilaya. Abdenour MERZOUK T Amar Tou se voile la face JUSQU’À MAINTENANT RIEN N’EST CLAIR. Les travailleurs grévistes tiennent à leur mouvement de protestation. WAFIA ADOUANE n marge de sa présenta tion du plan d’action du gouvernement au Conseil de la nation, le ministre des Transports, Amar Tou, a indiqué hier, que « la grève des travailleurs de l’entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger (Etusa) est un conflit interne entre le syndicat et la direction générale » aussi, doitil « être géré entre ces deux parties sans intervention » aucune. De ce fait, le ministre des Transports a fait savoir qu’ « une rencontre entre le syndicat et la direction devrait se tenir, hier, au niveau de l’Union générale des travailleurs algériens (Ugta) ». A propos de la perturbation du transport au niveau de la capitale due à la grève de quelque 800 travailleurs, Amar Tou a affirmé que « cette grève n’a pas paralysé le transport à Alger tant que cet établissement n’occupe que 9 % du marché national, le reste étant détenu par le secteur privé». E Ph. : R. Boudina Neuf billets de 2 000 DA saisis à Bouira MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 «Cette grève n’a pas paralysé le transport à Alger» Par ailleurs, le directeur adjoint de l’Etusa, M. Mohand Saïd Charef, en réaction à ce mouvement de protestation, a assuré que «certains protestataires ont des troubles mentaux y compris Mohamed Kharroubi, porte-parole de ce mouvement qui est en congé de maladie ». Le responsable du syndicat, Abid Bouteba, pour sa part, a fait savoir que « la direction a déposé plainte car les grévistes n’ont pas déposé de préavis ce qui fait que ces contestataires pourraient être sanctionnés au cas où la grève serait déclarée illégale ». Jusqu’à maintenant rien n’est clair. Les travailleurs grévistes tiennent à leur mouvement de protestation jusqu’à la satisfaction complète de leurs revendications alors que la direction générale de l’entreprise a menacé de les remplacer. « On a appelé des personnes en fin de formation afin d’assurer les services », a assuré Yacine Krim, directeur général W. A. de l’Etusa. UNIVERSITÉ DE TIZI OUZOU Débrayage des travailleurs des œuvres sociales de l’Université de Tizi Ouzou entrent en grève de deux jours à partir d’aujourd’hui, mercredi. LES TRAVAILLEURS DES ŒUVRES SOCIALES KAMEL BOUDJADI e débrayage cyclique, selon leur syn dicat, a été décidé suite à la réunion d’hier, qui a sanctionné une période d’un mois de préavis déposé auprès de la tutelle. La coordination syndicale des œuvres universitaires de Tizi Ouzou, Douh et Douc, ont appelé à cet effet les travailleurs à se joindre à l’action et à rester mobilisés jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications. En fait, le conflit entre les travailleurs et la tutelle ne date pas de cette rentrée 2012-2013. Les mêmes revendications étaient déjà au menu l’année passée. Celles-ci se résument à l’abrogation immédiate de l’article 87 bis de la loi 90-11 qui a été promise depuis belle lurette par le ministère du Travail. Le personnel de la C Douh et de la Douc réclame également son alignement et la réévaluation des 15% accordées aux autres secteurs. Enfin, les travailleurs des œuvres universitaires demandent aussi l’intégration des corps communs dans le secteur de l’enseignement supérieur et la titularisation des contractuels selon leur niveau d’instruction. Ces revendications salariales se trouvent explicitées par les propos des travailleurs qui trouvent légitime de réclamer la réévaluation de la valeur du point indiciaire qui est de 45 DA. Selon ces derniers, les conditions actuelles plaident pour sa hausse à 90 DA. Par ailleurs, la création de postes d’emploi au sein des résidences universitaires, l’amélioration des conditions des travailleurs dans l’exercice de leurs fonctions et la régularisation de tous les «faisant- fonction» sont des doléances qui restent encore d’actualité. Au même volet de l’amélioration des conditions sociales des travailleurs, le syndicat fait de l’augmentation des allocations familiales une priorité. Au même titre d’ailleurs que l’augmentation et généralisation du salaire unique et la création d’une prime spécifique aux travailleurs de l’enseignement supérieur. Notons enfin que ce débrayage intervient alors que d’autres difficultés entachent la rentrée universitaire dans la wilaya de Tizi Ouzou. Les retards dans les chantiers des résidences universitaires constituent déjà une source d’inquiétude suffisante pour les étudiants qui vont peiner à se loger. Des difficultés surgissent, par conséquent, au niveau de la restauration et de l’hébergement. K. B. CITÉ DES 163 LOGTS DE TADMAÏT (TIZI OUZOU) Les habitants lancent un SOS ace à la dégradation du cadre de vie au sein de leur cité Aadl de Tadmaït, les habitants lancent un appel au ministre de l’Habitat afin qu’il mette un terme au laxisme et à la mauvaise gestion par les instances de l’Aadl. Selon les responsables de l’association de quartier des 126 logements, situé à l’entrée de la ville de Tadmaït, la cité ne fait l’objet d’aucun intérêt de la part des responsables de l’Aadl, et ce depuis la livraison des logements en 2008. Les habitants mentionnent plusieurs faits pour décrire la situation déplorable qui règne dans leur cité. En premier lieu, F ce sont les pannes d’ascenseurs qui pénalisent dramatiquement les personnes âgées, les malades, les femmes enceintes et les enfants. Seul, en effet, un ascenseur sur quatre demeure fonctionnel, contraignant cette catégorie de personnes à escalader les escaliers jusqu’au 14e étage. Des réclamations ont été faites au niveau de la direction régionale de l’Aadl, en janvier et avril derniers, mais elles sont restées sans écho. Parallèlement à ce problème qui pénalise les personnes fragiles, les représentants des habitants citent de nombreuses préoccupations. Les plus importantes, affirment ces derniers, sont relatives à l’insécurité 9 régnante. La cité devient infréquentable la nuit, racontent-ils, à cause des vols et des agressions. Des personnes étrangères aux bâtiments entrent par effraction et commettent des actes de vandalisme sans qu’elles ne soient identifiées ni interpellées par le gérant du site que les habitants pointent du doigt, d’ailleurs. Les habitants tenaient en effet à dénoncer ce dernier qu’ils accusent de ne pas remplir sa tâche de gérant. En second lieu, les résidents soulignent la dégradation de l’environnement causée par la stagnation des eaux usées. En effet, cette situation inquiète au plus haut point les habitants qui craignent la propagation des maladies et la fragilisation des structures des bâtiments. Par ailleurs, les tracas ne s’arrêtent pas là. Même les locaux commerciaux non attribués constituent une source de problèmes. Ces derniers, abandonnés par l’Etat, sont devenus des dépôts d’ordures et des urinoirs. Enfin, l’association de quartier qui appelle le ministre à intervenir rappelle que plusieurs courriers ont été adressés aux instances concernées, notamment les directions générale et régionale de l’Aadl mais, sans résultat. K. B. S ports MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 RÉUNION DU BUREAU FÉDÉRAL Le satisfecit de la FAF EN Bougherra : «Je travaille dur pour être prêt pour la CAN» En délicatesse avec ses adducteurs depuis avril dernier, Madjid Bougherra a été opéré à deux reprises, la seconde fois il y a près de trois semaines à Bordeaux (France). Le retour à la compétition de l’international n’est pas programmé avant décembre prochain. C’est le défenseur de Lekhwiya, qui l’a annoncé hier à l’issue du match des Verts. « Je reviendrai sur les terrains dès le début du mois de décembre prochain. En attendant, j’ai déjà entamé ma rééducation après l’opération chirurgicale que j’avais subie il y a quelques semaines», a-t-il confié. Revenu sur les terrains en juin, Bougherra avait disputé deux matches avec la sélection algérienne (contre le Mali et face à la Gambie), avant de ressentir de nouveau des douleurs aux adducteurs. En phase de rééducation, «Magic» se fixe un objectif à atteindre : la CAN 2013 et promet de faire « tous les sacrifices exigés» pour «ne pas rater la prochaine CAN». «Je travaille dur pour rattraper mon retard, et être parmi mes coéquipiers lors de la prochaine CAN, un rendez-vous que je ne veux nullement rater». CAN-2013 Halilhodzic bientôt en Afrique du Sud L’entraîneur de la sélection algérienne, et des membres de son staff se rendront bientôt en Afrique du Sud pour assister à la cérémonie du tirage au sort de la CAN2013 prévue pour le 24 octobre en cours dans la ville de Durban, a-t-on appris mardi auprès de la Fédération algérienne de football (FAF). Le technicien bosnien et ses assistants profiteront de l’occasion pour préparer les meilleures conditions de séjour et de préparation des Verts pour le grand rendez-vous continental, qu’ils retrouvent après avoir raté la précédente édition en début de 2012, au Gabon et en Guinée Equatoriale. Un tirage au sort difficile attend la sélection algérienne, placée au niveau 3, qui ne lui permettra pas d’éviter au moins deux grosses cylindrées lors du premier tour, selon les observateurs. Les protégés de Halilhodzic, ont décroché leur billet pour l’Afrique du Sud grâce à leurs victoires sur la Libye, en aller-retour (1-0 et 2-0). Les membres du BF, présidé par Mohamed Raouraoua, ont félicité les joueurs et les staffs de l’Equipe nationale sans oublier Vahid Halilhodzic pour la qualification à la CAN 2013. SAÏD MEKKI e bureau fédéral, réuni, lundi dernier, au siège de la Fédération algérienne de football a décidé de dépêcher M. Halilhodzic et des membres du staff technique en Afrique du Sud pour assister à la cérémonie du tirage au sort de la CAN qui aura lieu le 24 octobre dans la ville de Durban et de préparer les meilleures conditions de séjour et de préparation de notre équipe nationale pour la CAN 2013. D’autre part, les membres du Bureau Fédéral dont le président M. Mohamed Raouraoua n’ont d’ailleurs pas omis de féliciter « les joueurs et membres des différents staffs de l’équipe nationale « A » et à leur tête le sélectionneur national, M. Vahid Halilhodzic pour la qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations, Afrique du Sud 2013. ». Il ne reste donc plus à Coach Vahid et son staff technique qu’à bien préparer cette phase finale de la CAN. Là, il est important de signaler que l’Algérie figure dans le pot 3 du tirage au sort des matchs du premier tour de la CAN, prévu le 24 octobre prochain, en compagnie du Maroc, le Niger et le Burkina Faso. Ce qui veut dire que les Verts pourront bien tomber sur des ténors dont leur actuel membre du groupe de la Coupe du Monde, le Mali. Le pays organisateur, le champion d’Afrique en titre la Zambie, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria, la Tunisie sont aussi des potentiels adversaires des Verts lors de cette phase finale. Et dans le même contexte, les membres du bureau fédéral de la FAF et son président, précisent qu’ils « mobiliseront tous les moyens pour faciliter la tâche aux joueurs et staffs et les appelle à se mobiliser et à bien se préparer pour cette importante compétition continentale qui se déroulera en Afrique du Sud du 19 janvier au 12 février 2013. ». Concernant le bilan financier 2012 de la FAF, les membres du BF soulignent que ses « résultats sont excellents et il démontre la bonne gestion financière de la FAF. ». Du côté du rapport de la Ligue de Football Professionnel (LFP), L les membres du bureau fédéral notent avec satisfaction son déroulement dans de bonnes conditions. Nouvelle réglementation pour les entraîneurs étrangers Des observateurs ont soulevé le problème du niveau des entraîneurs étrangers exerçant dans notre pays et c’est ainsi que les membres de la FAF indiquent dans leur communiqué sanctionnant leur réunion de lundi dernier qu’en application des lois en vigueur en Algérie et des règlements de la FAF, la profession d’entraîneur étranger de club est réglementée. Aussi, les entraîneurs étrangers qui exerceront en Algérie devront obligatoirement y satisfaire et fournir les diplômes les plus élevés de leur confédération pour prétendre à une qualification pour exercer dans un club professionnel algérien. ». Sur le plan organisationnel, les membres de la FAF ont rappelé que « Conformément aux règlements de la Fifa , de la CAF et de la FAF relatifs à l’attribu- tion de la licence de club professionnel, le Bureau fédéral a mis en place l’Organe de première instance (OPI) et l’instance d’appel (OA) qui auront la charge de conduire l’opération d’étude des dossiers des clubs pour l’attribution de la licence de club Fifa aux clubs remplissant les conditions exigées. Ces organes seront composés de représentants de la LFP, des clubs professionnels ainsi que de la FAF. La procédure et modalités d’attribution de la licence Fifa de club professionnel seront communiqués en temps opportun et cela après la première réunion de la commission de première instance (OPI) programmée cette semaine», concluent les membres de la FAF. Il y a lieu de noter, selon la FAF, le bon déroulement du championnat amateur ainsi que celui du football féminin. Un stage Fifa est prévu pour les entraîneurs de l’EN féminine Et à propos de l’encadrement des footballeuses, la FAF indique qu’un stage Fifa pour les entraîneurs de football féminin aura lieu du 18 au 22 novembre 2012. Ce stage concernera les entraîneurs des catégories U20 et U17 et sera encadré par une instructrice Fifa. ». D’autre part, la FAF annonce que dans le cadre du cinquantième anniversaire de la FAF, la commission de football féminin organisera sous l’égide de la Fifa un festival pour la catégorie U14, le 25 décembre prochain. Concernant le volet arbitrage, la commission chargée de ce volet note avec satisfaction la réalisation régulière des stages de mise à niveau des arbitres. Mais, elle remarque également qu’il est regrettable de constater que beaucoup d’arbitres ont échoué et ne se préparent pas suffisamment pour exercer le métier d’arbitre. Et c’est ainsi que le président de la commission fédérale des arbitres a programmé plusieurs stages de formation pour les arbitres de l’élite ainsi que les arbitres relevant des ligues régionales. Côté médical, la commission chargée de ce volet annonce, pour sa part, l’organisation de « trois séminaires sont prévus sur les urgences et conduites à tenir sur le terrain auront lieu au niveau des quatre régions (Est, Ouest, Centre et Sud) durant le mois de novembre 2012 et procédera à la distribution des défibrillateurs aux trente-deux clubs professionnels. ». Evoquant l’équipe nationale U17 et suite au retrait de l’équipe nationale soudanaise U17 des éliminatoires, la FAF indique que l’équipe nationale algérienne U17 est qualifiée pour le dernier tour des qualifications de la CAN U17 Maroc 2013. Le prochain adversaire des Verts, sera le vainqueur de Rwanda-Botswana. Ayant pris connaissance du nouveau système d’accession et de rétrogradation présentée par la commission juridique, la FAF l’a bien adopté et c’est ainsi qu’il a été décidé pour ce qui est des championnats de football professionnel, les modalités d’accession et de rétrogradation de la saison 2011/2012 seront reconduites pour la saison 2012/2013. S. M. RÉUNION MJS-FAF-CLUBS Raouraoua expose les difficultés Mohamed Raouraoua a présenté un rapport d’étapes sur la mise en place du professionnalisme. es difficultés auxquelles font face les clubs professionnels de football en Algérie, ont été débattues lors d’une réunion tenue lundi, sous la présidence du ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Mohamed Tahmi. Le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, a présenté un rapport d’étapes sur la mise en place du professionnalisme, lors de cette rencontre qui a regroupé également des présidents de la Ligue de football professionnel (LFP), du Forum des clubs profes- L sionnels (FCP), ainsi que des présidents de clubs, précise la même source. Le premier responsable de la FAF a évoqué notamment « les difficultés liées dans la mise en œuvre de certaines dispositions du conseil interministériel tenu en 2010, les dettes fiscales et parafiscales, le transport, la formation, les statuts des clubs, les relations CSA/Sspa, la prise en charge des jeunes catégories, ainsi que la participation aux compétitions africaines et internationales », précise le ministère dans un communiqué. Tout en insistant sur 12 la nécessité de « moraliser le sport à travers la mise en place de mécanisme à même d’assurer la bonne gouvernance, et plus particulièrement dans le football », M. Tahmi a rassuré quant à l’engagement de son secteur » à oeuvrer à trouver des solutions en étroite coordination avec la famille du football ». En ce sens, le ministre a annoncé qu’un représentant de son département siégera au sein de la commission ad hoc mise en place par la FAF. M. Mohamed Tahmi a également invité les clubs « à utiliser les infrastructures du secteur d’autant qu’un important programme de centres de regroupement, de stades, d’Ecoles Olympiques et spécialisées est en cours de réalisation ». « Il y a un communiqué interministériel qui engage l’Etat dans la mise en oeuvre du professionnalisme. Après trois années (de son entrée en vigueur), il est utile de faire une halte et de voir s’il y a des choses à changer », avait déclaré M. Tahmi le 20 septembre dernier lors de la cérémonie de lancement officiel de la saison sportive 20122013. S ports MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 SUITE À LEUR ÉLIMINATION PAR LES VERTS LE DÉRAPAGE LIBYEN Les conséquences de la défaite concédée à Blida dimanche dernier ont été dramatiques pour les supporters de la sélection libyenne. BACHIR BOUTEBINA ’équipe nationale de Libye, n’a malheureusement pas l’intention de digé rer avec fair-play sa double déconve nue subie face à son homologue algérienne qui a finalement arraché avec brio son ticket qualificatif à la CAN 2013. Non satisfaits d’avoir été à l’origine de la fin houleuse qui s’était produite à la fin du match aller qui s’était déroulé le 9 septembre passé sur la pelouse du stade Mohammed V de Casablanca, nos voisins et frères de longue date libyens, n’ont pas hésité à donner une tournure très grave et sans précédent à la défaite de leur équipe nationale au lendemain de la rencontre retour dimanche dernier face aux Verts. Pourtant, à la fin du dernier match remporté par les Verts au stade Tchaker, et qui scellait définitivement cette fois le sort du onze libyen, le coach Abdelhafid Erbich reconnaissait lui-même que l’équipe d’Algérie méritait amplement sa qualification et qu’elle pouvait même figurer largement parmi le dernier carré de la prochaine CAN, prévue dès la fin du mois de janvier 2013 en Afrique du Sud. Même la plupart des joueurs libyens qui ont pris part à la seconde confrontation algéro-libyenne, ont tous reconnu que sur le terrain, les joueurs algériens ont été tout simplement exemplaires envers l’EN de Libye. Mais pour notre plus grand dam, ce que nous craignions, et avions anticipé moult fois dans ces mêmes colonnes, quelques jours avant ledit match retour, s’est malheureusement produit. Nos amis libyens avaient bel et bien l’intention de sauter sur la moindre occasion pour « pourrir » à tout prix les relations algéro-libyennes, déjà quelque peu très tendue sentre les deux pays, notamment après la chute du défunt El Gueddafi. Nous savions pertinemment, et bien avant le déroulement de la dernière double confrontation algérolibyenne, qualificative à la CAN 2013, que ce dernier face-à-face maghrébin, intervenait dans un contexte très sensible, et qualifié même à hauts risques. Mais côté algérien, on L La défaite concédée contre les Verts est mal digérée par les Libyens ne souhaitait plus surtout revivre un AlgérieEgypte bis, ni même provoquer la fierté d’un peuple libyen qui venait d’en finir dans la douleur avec plus de 40 années marquées par l’oppression d’un pouvoir qui a fini par chuter à son tour, mais aussi plonger la Libye dans le sang et la division. L’équipe nationale de Libye n’a pas réussi à franchir le dernier tour qualificatif à la CAN 2013, tout simplement parce que elle est tombée à la régulière à deux reprises face à des Verts qui ont su faire la différence au tableau d’affichage, tant à Casablanca, qu’au stade Tchaker de Blida. Ni plus, ni moins. Mais cette équipe de Libye, et notamment certains joueurs Libyens, sans les citer, ont certainement oublié que lui aussi, le peuple algérien a horreur qu’on touche à l’intégrité physique de son Équipe nationale. Les Algériens ne sont nullement différents de leurs frères et voisins libyens. Ils réagissent toujours comme ils viennent de le faire dimanche dernier, lorsqu’un adversaire des Verts, s’est permis de franchir largement le Rubicond à Casablanca, en optant d’entrée pour la provocation et les tentatives d’intimidation sur le terrain. Le but algérien inscrit sur la pelouse du stade Mohamed V, et qui avait précipité la perte des Libyens, les a en réalité plongés dans l’hystérie totale ce jour-là, et surtout fait complètement disjoncter des joueurs incapables d’accepter avec fair-play la défaite. Le joueur Salama a délibérément agressé physiquement l’attaquant algérien Rafik Djebbour, dès le coup de sifflet final de la première manche remportée par les Verts à Casablanca, et donné une autre version à la CAF, pour se justifier. Nos amis libyens ont donc plutôt tout intérêt aujourd’hui à faire très attention, et de façon très particulière envers un pays voisin comme l’Algérie qui ne s’est jamais permis de commettre le moindre dérapage à ce jour envers aucun pays du Maghreb, même contre un pays comme le Maroc, malgré un conflit qui dure depuis 1975. Est-il nécessaire de rappeler à nos frères libyens que ni le peuple marocain, encore moins celui de l’Algérie, ne se sont jamais permis à ce jour, de s’attaquer à leurs ambassades respectives, ni brûler les emblèmes marocain et algérien ? Mais si maintenant nos voisins libyens s’en prennent physiquement à notre ambassade et brûlent le drapeau algérien comme ils ont osé le faire avant-hier, ils viennent en quelque sorte de franchir un nouveau pas vers l’inconnu, et que le football international ne saurait tolérer. Enfin un joueur libyen comme Ahmed Ezoui ose aujourd’hui comparer Mouamar El Gueddafi à l’Equipe nationale algérienne de football, mal en lui a pris, au même titre que ceux qui veulent à tout prix du côté libyen s’en prendre dorénavant à tout ce qui resB. B. semble à un Algérien. PERFORMANCE Cadamuro séduit Vahid Le défenseur polyvalent du Real Sociedad, Liassine Cadamuro, a réussi une excellente prestation face à la Libye sous l’admiration du public et du sélectionneur national. orti sur blessure à la mitemps lors du match aller, il y a un mois à Casablanca, le latéral gauche Liassine Cadamuro n’a cette fois pas raté l’occasion de dévoiler son immense potentiel. Très fin techniquement, le défenseur de la Real Sociedad s’est montré intraitable sur les duels. Une très bonne nouvelle pour coach Vahid qui peut désormais compter sur deux défenseurs de bonne facture (Mesbah, Cadamuro) en prévision d’une CAN 2013 qui s’annonce très relevée. C’est une première qui lui laissera à n’en pas douter un excellent souvenir. Titularisé pour la première fois en match officiel sur le sol algérien, Liassine Cadamuro (24 S ans) vient de frapper un grand coup. Mis à rude épreuve à l’occasion de la manche aller, le robuste défenseur algérien a fait montre d’une aisance technique et d’une solidité que peu d’observateurs auraient prédites avant ce match retour face à la Libye (2-0). Idéalement positionné sur le flanc gauche, Cadamuro n’a pas rechigné non plus à fournir les efforts nécessaires afin d’apporter à plusieurs reprises ce « plus » offensif. Très à l’aise aux côtés des Medjani, Belkalem et Mostefa, le défenseur de la Real Sociedad s’est permis le luxe à trois reprises de faire lever de leur siège les milliers de supporters DZ présents au stade Mustapha Tchaker au moyen de gestes techniques de très haut niveau. Loin d’être tétanisé par la pression qui pesait sur ses épaules, le talentueux Liassine Cadamuro a parfaitement géré son match, appliquant à la lettre les consignes de ment, Cadamuro peut désormais songer à prétendre à une place en Afrique du Sud. A défaut de postuler pour l’heure à un statut de titulaire, promis au Milanais Djamel Mesbah. CAN 2013 - U17 L’Algérie qualifiée après le retrait du Soudan La sélection algérienne de football des moins de 17 ans (U-17), est qualifiée pour le dernier tour des éliminatoires de la CAN-2013 suite au retrait de son homologue soudanaise, a t-on appris mardi auprès de la fédération algérienne de football (FAF). Les jeunots des Verts devaient affronter, ce weekend à Khartoum en match aller, les Soudanais qui avaient accédé à ce tour après la disqualification, par la AC MILAN CAF, des Somaliens, face auxquels ils avaient perdu lors du tour préliminaire. Les U17, conduits par l’ancien international Malik Zorgane, qui a remplacé il y a quelques semaines, Abdelkader Soltani, seront opposés au prochain et dernier tour au vainqueur de Rwanda-Botswana, avec l’objectif de valider leur billet pour la phase finale prévue au Maroc. ANNIVERSAIRE Retour imminent de Mesbah Le défenseur international algérien de l’AC Milan (Serie A italienne), Djamel Mesbah, devrait retrouver prochainement le chemin des entraînements, après avoir souffert d’une blessure à la cuisse. « Je me suis presque totalement rétabli de ma blessure qui m’a privé de compétition pendant trois semaines. J’espère que je serai à la disposition de l’entraîneur lors de la prochaine journée du championnat », a affirmé le latéral gauche des Verts à Milan Channel, cité mardi par la presse locale. Mesbah a été victime d’une blessure à la cuisse, qui l’a privé du match retour de la sélection algérienne face à la Libye (2-0), disputé dimanche coach Vahid. Mieux même, très en verve, le latéral gauche des Verts est parvenu à annihiler à deux reprises deux escarmouches libyennes en première période. Appliqué, calme et surtout affûté physique- Ma fille voici venu enfin le jour de l’anniversaire de tes deux années d’existence. soir au stade Mustapha Tchaker de Blida, comptant pour le dernier tour qualificatif à la Coupe d’Afrique des nations CAN-2013. Appelé à évoquer la défaite de son équipe lors du derby lombard face à l’Inter, Mesbah n’a pas omis de présenter ses excuses au public rossoneri. « On doit des excuses à nos supporters après cette défaite. Il faut avouer que nous aurions pu réaliser un meilleur résultat », a-t-il conclu. Peu utilisé par l’entraîneur de l’AC Milan, Massimiliano Allegri, depuis le depuis le début de la saison, Mesbah a écarté l’idée d’un départ lors du mercato d’hiver. LINA DAÂS Il y a deux ans, la famille s’est agrandie, un cadeau du ciel a rendu la vie miel. Deux ans que tu es entrée dans notre vie, ce fut le plus beau des cadeaux. Le jour de ta naissance fut pour nous une renaissance, un renouveau. Aujourd’hui le 17 Octobre 2012, nous te souhaitons un joyeux anniversaire. Les familles Daâs et Ziani, surtout ta mamam et ton papa et ton frère Yanis, t’offrent mille bisous pour ton anniversaire et te souhaitent une longue vie, beaucoup d’amour, de santé et de prospérité. 13 S ports MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 LIGUE 2 LE RC ARBA CONFIRME Après avoir réussi à empocher le précieux point du nul ramené de Batna, le RCA conforte sa place de leader. mettent à rêver de l’accession. Pour le moment et pour rester dans cette dynamique des bons résultats, il ne reste donc aux joueurs de Boudjarane qu’à confirmer par une victoire, la première depuis le début de saison à l’extérieur… S. M. SAÏD MEKKI n match avancé de la sixième journée du championnat de Ligue 2 profes sionnelle de football, disputé lundi soir face au MSPB, le RC Arba a pu résister face aux Batnéens pour demeurer invaincu depuis le début de la saison. En effet, l’équipe drivée de main de maître par le coach Samir Boudjarane enregistre ainsi son troisième match nul alors qu’elle a gagné autant de matchs. D’aucuns remarquent que le gardien de but Dali et ses coéquipiers affichent dès ce début de saison leur détermination à réaliser le rêve de leurs fans : accéder en Ligue 1. C’est bien parti pour cette équipe qui possède une bonne attaque avec un trio de charme composé de Bougueroua, Korchi, Nezouani, Noubli et Rabta. D’ailleurs, dans ce secteur, coach Boudjarane a bien l’embarras du choix. Et c’est ainsi que pour ce périlleux déplacement à Batna, le coach du RC Arba a choisi Korchi et Nobli avant de remplacer ce dernier par Hamici, un jeune qui promet. Là, il est juste important de signaler qu’en réalité, le RCA ne joue pas à domicile ces matchs puisqu’il ne reçoit pas ses hôtes à l’Arbaâ faute d’homologation du terrain. C’est ainsi que les joueurs du RCA et leur entraîneur Boudjarane accueillent leurs adversaires au stade Omar Hamadi de Bologhine (Alger). D’ailleurs, sur ce terrain de Bologhine, les gars du RC Arba ont E HANDBALL Le championnat reporté de nouveau par la FAHB Le RCA a résisté face au MSPB fait le plein lors de leurs trois premières rencontres à domicile. Après avoir réussi à empocher le précieux point du nul ramené de Batna, le RCA conforte sa place de leader avec un total de 12 points, et ce quels que soient les résultats des autres rencontres de la journée qui se déroulaient hier au moment où on mettait sous presse. Après ce nul de Batna, le coach Boudjarane déclare fièrement que « ce point du nul très précieux ramené de Batna nous permet de bien préparer notre match contre l’USM Blida ». En effet, les gars du RCA attendent avec impatience ce match derby face aux voisins blidéens qui 14 les talonnent au classement et qui cherchent aussi à accéder en Ligue 1. Mieux encore, et suite à ces belles performances les gars de l’Arbaâ ne poussent toutefois pas leur entraîneur à revoir ses ambitions à la hausse, puisqu’il insiste toujours à jouer « le maintien », au moment où les supporters, eux, se La première journée du championnat national Une de handball (messieurs), initialement programmée pour hier, a été reportée à une date ultérieure, a-t-on appris lundi auprès de la Fédération algérienne de handball (FAHB). Ce report a été décidé, après concertation avec les responsables des clubs de la Nationale Une, suite à la réception d’un fax du ministère de la Jeunesse et des Sport demandant le report de la première journée, a précisé la source. Par ailleurs, une réunion programmée, mercredi, réunira le ministre de la tutelle M. Mohamed Tahmi et les présidents des fédérations de handball, basket-ball et volley-ball, afin de répondre favorablement aux multiples SOS des clubs des divisions nationales Une des sports collectifs. Initialement prévu début octobre, le championnat a été reporté à plusieurs reprises en raison des problèmes d’ordre financier auxquels sont confrontés de nombreux clubs. S ports EQUIPE DE FRANCE REAL MADRID Mourinho préfère l’impopularité à l’inaction L’entraîneur portugais du Real Madrid José Mourinho préfère être critiqué pour tenter de motiver ses joueurs plutôt que de rester inactif et de conserver une bonne image auprès de tous, a-t-il affirmé lundi dans une interview diffusée sur le site du club. « Comme entraîneur, je préfère m’attirer des critiques pour mon style agressif en conférence de presse et parce que je tente de piquer l’orgueil blessé de mes joueurs, plutôt que d’être politiquement correct et de continuer à perdre », a reconnu Mourinho en revenant sur le début de saison du Real Madrid. Après une entame de Championnat compliquée, marquée par deux défaites à l’extérieur, qui a laissé le Real à 8 points du Barça, il a estimé qu’à dater de la remontée contre Manchester City en Ligue des champions (victoire 3-2), son équipe était entrée dans une « période de grande progression et de stabilité ». Sur le match nul obtenu récemment au Camp-Nou face à Barcelone, Mourinho s’est aussi montré satisfait: «Nous sommes toujours à 8 points, mais l’équipe en est sortie renforcée ». Etrangement, l’entraîneur portugais n’a pas fait référence aux deux forfaits en sélection du Portugais Coentrao (un mois d’absence) et du Brésilien Marcelo (trois mois), qui laissent le Real Madrid sans latéral gauche de métier. Enfin, Mourinho s’est affirmé à l’aise au Real, ne se privant toutefois pas d’une pique contre ceux qu’il appelle des «pseudo-supporteurs madrilènes ». « Je pense être apprécié. Evidemment pas par tout le monde, c’est normal. Je continue de penser qu’il y a des pseudo-supporteurs, mais le Madrilène de cœur, celui qui a l’écharpe, celui que je croise dans la rue, je sens qu’il a confiance en moi », a assuré « The Special One ». Zidane, un futur sur le banc Comme annoncé par José Mourinho il y a deux semaines lors d’une conférence de presse au Real Madrid, Zinédine Zidane passe actuellement ses diplômes d’entraîneur à Clairefontaine. irecteur sportif du Real Madrid la saison der nière, la légende du football français s’est convaincue de pouvoir devenir entraîneur dans quelques années. Et pourquoi pas sélectionneur des Bleus. Zinédine Zidane ne se mouille jamais. Dommage pour ses admirateurs et dommageable pour son image. En ne refusant pas d’évoquer le déplacement de l’équipe de France en Espagne, mardi, dans le cadre des éliminatoires de l’équipe de France, le meneur de jeu des champions du monde 98 pourrait dévoiler un peu de sa philosophie de jeu (même si elle est probablement celle «à l’espagnole »). « Je ne suis pas entraîneur, je ne peux pas répondre et je suis en train de passer mes diplômes, justement ». Mais, s’il n’aime pas polémiquer – comprendre: embêter son ancien compagnon de club et de sélection Didier Deschamps –, « Zizou » ne montre pas vraiment qu’il possède l’analyse fine des techniciens, ces amoureux du jeu en recherche constante d’observation analytique. Le natif de Marseille est pourtant à la genèse d’une carrière d’entraîneur, comme l’a révélé José Mourinho il y a deux semaines et comme explique l’intéressé ce dimanche dans L’Equipe. « Ce qui m’a manqué, c’est vraiment le terrain, la compétition, quand tu entres D sionnelle, Zinédine Zidane aura peutêtre l’occasion du succéder aux autres champions du monde 98 Laurent Blanc et Didier Deschamps. « Je me projette un petit peu plus en pensant qu’un jour une possibilité d’entraîner existera peut-être. Enfin, entraîner, ça c’est sûr. Mais oui, un jour, pourquoi ne pas entraîner cette équipe ? », demande-t-il, avant de tempérer: « Ce n’est jamais le moment d’en parler parce qu’il y a toujours des entraîneurs en place, mais vous me posez la question alors je Le natif de Marseille est à la genèse d’une carrière d’entraîneur réponds. Même si ce n’est pas l’actuaavec les poils qui se dressent deuxième degré, jusqu’au DEF, parce qu’il y a du monde, parce et on verra plus tard pour le lité aujourd’hui, de toute façon. que tu as envie de gagner un diplôme d’entraîneur profes- J’ai bien d’autres choses à faire match. Tout ça me manque, sionnel. Il faut commencer par avant. On verra plus tard ». cette pression, cette responsabi- quelque chose et je vais com- Futur entraîneur (pourquoi pas à Rodez, club dans lequel il lité », a ainsi expliqué celui qui mencer cette année », a détaillé vient d’investir), « Zizou », était directeur sportif du Real le Marseillais, précisant qu’il ne grande légende du football Madrid la saison passée (après voulait pas exercer cette fonc- moderne, aura fort à faire pour avoir été conseiller du président tion sans diplôme. Prudent, convaincre. Pour le résultat de Florentino Perez). « Je vais pas- comme devant les médias, dans Johan Cruijff ou celui Diego ser le premier degré, le cette nouvelle aventure profes- Maradona ? CHELSEA Un juteux contrat en préparation pour Ashley Cole ? Un beau chèque attendrait le latéral gauche anglais à Paris. Annoncé sur le départ en juin prochain, Ashley Cole pourra dès le mois de janvier négocier avec le club de son choix s’il ne prolonge pas son contrat d’ici là. Une aubaine pour le PSG qui aurait déjà préparé un beau contrat pour l’Anglais. Pour la presse anglaise, c’est une certitude. Suite aux longues tergiversations de ses dirigeants, le latéral anglais de Chelsea Ashley Cole a pris sa décision. Lié aux Blues jusqu’en juin prochain, l’international britannique ne prolongera pas son contrat et partira donc librement. Mais pour aller où ? Hier, le Daily Mail assurait que deux formations s’étaient déjà mises sur les rangs, à savoir le Real Madrid et le Paris Saint-Germain. Ancien coach de Chelsea, José Mourinho a déjà eu Cole sous ses ordres et compte bien profiter de cet avantage pour l’attirer dans la capitale espagnole. De son côté, le PSG mise sur ses pétrodollars pour recruter l’un des meilleurs latéraux du monde. Dans son édition du jour, le Daily Mail révèle par ailleurs que les Rouge-et-Bleu auraient d’ores et déjà étudié l’aspect financier de l’affaire et qu’ils seraient disposés à offrir au joueur un bail de trois ans. Un contrat en or de longue durée pour un joueur qui fêtera ses 32 ans en décembre prochain. Aujourd’hui, l’Anglais perçoit environ 7,8 M d’euros par an (soit 600 000 par mois). À Paris, c’est un chèque de 9,6 M d’euros par saison qui attendrait Cole (soit 740 000 d’euros/mois). Au total, le recrutement du Blue aurait donc un coût de 28,8 M d’euros sur trois ans. Reste à savoir si cela sera suffisant pour convaincre le principal intéressé. MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 PSG Ancelotti fait le point sur la polémique Ibra Dans les colonnes de la Gazzetta Dello Sport, Carlo Ancelotti a fait le point sur le cas Ibrahimovic avant d’évoquer les rumeurs sur un possibile intérêt pour Daniele De Rossi. es derniers temps, l’actualité du Paris Saint-Germain a été rythmée par les déclarations faites par Zlatan Ibrahimovic au sujet de son amour pour le Milan AC. Des propos largement repris par la presse européenne et surtout italienne qui s’est enflammée à l’idée de voir le géant suédois faire son retour sur les pelouses de Serie A. Si depuis le directeur sportif des Rouge-et-Bleu, Leonardo, et l’agent du joueur, Mino Raiola, sont montés au créneau afin d’éteindre ce début de polémique, Carlo Ancelotti s’est exprimé à son tour sur ce sujet dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport. « Ibra a bien marché, il a marqué tant de buts jusqu’à présent et démontre qu’il a du caractère, c’est un gagnant. C’est quelqu’un de franc, il dit sans problème ce qu’il a à vous dire. C’est un professionnel très sérieux qui se comporte très bien. C’est normal de voir un joueur qui a C joué au Milan AC dire du bien de ce club parce que le Milan AC est une formation qui te donne la possibilité de t’essayer au plus haut niveau. Je pourrais dire la même chose sans aucun problème. Après, comme ça arrive souvent, on brode autour de ça pour dire qu’Ibra veut retourner à Milan. Moi je crois qu’il est très content à Paris parce qu’il y a un projet de grande envergure. » Autre sujet abordé : le cas Daniele De Rossi. Fortement courtisé par Manchester City lors du dernier mercato estival, l’emblématique milieu de l’AS Rome avait également vu son nom être associé à celui du PSG depuis que son temps de jeu n’est plus optimal. Des rumeurs qui sont venues s’ajouter aux récentes déclarations de Marco Verratti. « Daniele est très bien à Rome, mais ce serait un plaisir de jouer avec lui. Je l’espère, mais je sais que ce sera compli- qué. » Grand acteur du mercato, Paris va-til pour autant tenter sa chance avec l’international italien ? S’il refuse d’alimenter la polémique, Ancelotti n’en reste pas moins évasif à ce sujet. « De Rossi est un excellent joueur. Contre l’Atalanta, il est resté sur le banc, mais je crois que c’est à cause d’une décision temporaire. C’est un grand milieu de terrain et il est normal qu’il soit annoncé au Paris Saint-Germain parce que Paris est une des rares équipes qui peut dépenser de l’argent durant le mercato, mais il me semble qu’en ce moment le marché est fermé. On pourra en reparler en janvier. Zeman l’a accusé d’être moins engagé durant les entraînements ? C’est une version, il faudrait écouter l’autre pour se faire une opinion. Je ne crois pas que De Rossi soit d’accord avec celle-ci. C’est un joueur très professionnel. » À suivre. FIFA- CORRUPTION Blatter préfère compter sur la famille du foot e président de la Fifa, Sepp Blatter, a dit lundi préférer que la lutte contre les matches arrangés soit assurée par la grande famille du football avec l’aide d’Interpol plutôt que confiée à une éventuelle agence mondiale indépendante dont l’idée a été évoquée. La question des matches truqués sera à nouveau au programme du comité exécutif de décembre de la Fédération L internationale de football, qui attend un rapport spécial de l’organisation policière internationale sur la question. « Nous avons la police, c’est bien, nous avons les autorités judiciaires c’est bien aussi mais ce n’est pas suffisant », a déclaré Sepp Blatter lors d’une conférence au club de la presse suisse. « Il faudrait avoir la solidarité totale et complète de la grande famille du football. Avec cela, 15 on pourrait déclencher une offensive. Mais pour cela il faut dénoncer, or personne n’aime dénoncer », a souligné le patron de la Fifa. La Fifa a déjà mis en place un système d’alerte précoce qui permet, en lien avec les sociétés de paris sportifs, de surveiller et détecter les risques de matches arrangés, et a déployé « un bureau spécial à Singapour, avec Interpol, parce que c’est dans cette région où les paris se font, surtout sur des matches qui se jouent en Europe », selon Sepp Blatter. « Maintenant, créer encore une superstructure... Moi, je pense que cette structure existe, c’est la Fifa avec toutes ses composantes. C’est la solidarité dans ses composantes qui devrait jouer, et là alors on aurait la superstructure sans avoir un comité spécial », a estimé le dirigeant suisse. Internationale MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 LA NOUVELLE LIBYE SAVOURE LA LIBERTÉ RETROUVÉE ANCIEN MINISTRE DES AE DE MITTERRAND Claude Cheysson est mort Claude Cheysson, ancien ministre français des Relations extérieures de François Mitterrand, est décédé lundi soir à son domicile parisien des suites d’une longue maladie, à l’âge de 92 ans, a indiqué hier sa famille à l’AFP. Claude Cheysson avait été ministre des Relations extérieures au début du premier septennat de François Mitterrand, de 1981 à 1984. Né le 13 avril 1920 à Paris, après de brillantes études (Normal Sup., Polytechnique, ENA), il était entré dans la carrière diplomatique en 1948, comme attaché au commissariat général aux Affaires allemandes et autrichiennes (1949-52), puis conseiller à la Présidence du Gouvernement du Vietnam (1952). Il devient chef adjoint puis chef de cabinet du président du Conseil Pierre MendèsFrance (1954-55) et le collaborateur d’Alain Savary au secrétariat d’Etat aux Affaires marocaines et tunisiennes (1956). M. Cheysson est ensuite secrétaire général de la commission de coopération technique en Afrique (19571962) puis directeur de l’Organisme saharien (19621965). Promu ministre plénipotentiaire (1965), il est ambassadeur à Jakarta (Indonésie) de 1966 à 1970. M. Cheysson, qui a adhéré au parti socialiste en 1974, entre au gouvernement après l’élection de M. Mitterrand en mai 1981. Il reste au Quai d’Orsay jusqu’en décembre 1984, puis retrouve Bruxelles comme commissaire européen, chargé de la politique méditerranéenne et des relations Nord-Sud (1984-1988). Mais du chemin reste à faire pour la sécurité et la justice à des conflits tribaux, à des revendications sociales ou régionales: depuis la chute d’El Gueddafi en octobre 2011, les nouvelles autorités ne savent plus où donner de la tête. CONFRONTÉES a nouvelle Libye a fait un grand pas vers la démocratie en organisant ses premières élections libres, mais l’incapacité des autorités à rétablir la sécurité face à la montée de l’extrémisme et la prolifération de milices retardent la construction des institutions de l’Etat. Conflits tribaux, revendications sociales ou régionales: depuis la chute du régime de Mouamar El Gueddafi en octobre 2011, les nouvelles autorités ne savent plus où donner de la tête. Dépassées par la recrudescence des violences, elles n’ont eu aucun répit pour se pencher sur la reconstruction du pays dévasté par un conflit de huit mois. Ce ne sont pourtant pas les moyens qui manquent: avec la reprise rapide de la production pétrolière qui a atteint presque son niveau d’avant le conflit de 2011, ce riche pays pétrolier disposait en 2012 d’un budget de 56 milliards de dollars, le plus élevé de son histoire. Mais Mouamar El Gueddafi a laissé derrière lui un lourd héritage: un pays dépourvu d’institutions, une armée marginalisée et ses fidèles accusés d’œuvrer à entraver le processus démocratique en Libye. Selon une source des services de sécurité, des « précautions » ont été prises pour empêcher toute tentative d’attaque des pro-El Gueddafi pour marquer le premier anniversaire de la mort de leur ex-Leader, samedi. Aucune cérémonie n’est prévue à cette occasion par Tripoli qui fêtera plutôt l’anniversaire de la proclamation de « la libération du pays » le 23 octobre 2011, trois jours après la mort L Ali Zeidan, nouveau Premier ministre libyen, a du pain sur la planche pour résoudre tous les problèmes en suspens en Libye Kadhafi tué le 20 octobre dans sa ville natale de Syrte. Cette commémoration intervient au moment où le nouveau Premier ministre, Ali Zeidan, prépare la composition de son gouvernement qu’il doit soumettre dans deux semaines pour approbation au Congrès général national (CGN), la plus haute autorité politique du pays issue des élections du 7 juillet. Elu dimanche, M. Zeidan devrait succéder à Abdelrahim alKib, dont le gouvernement a conduit une première période de transition mouvementée, mais qui a le mérite d’avoir organisé le premier scrutin libre du pays, dans un contexte difficile. La communauté internationale avait alors salué une étape importante dans l’histoire de la Libye qui a permis aux Libyens de savourer la démocratie et la liberté d’expression après des décennies de tyrannie, tout en songeant à la sécurité et à la primauté de la loi. « La Libye a réussi le premier test de la démocratie en élisant une assemblée nationale après plus de 42 ans de totalitarisme », estime l’analyste libyen, Nasser al-Daessy, soulignant toutefois l’urgence d’un consensus national pour la mise en place des institutions, la création d’une armée et la rédaction d’une Constitution. « Une armée professionnelle forte est vitale pour garantir la sécurité et l’autorité de l’Etat », a déclaré lundi Mohammed Megaryef, président du CGN devant des officiers de l’armée. Le gouvernement sortant a échoué à réactiver les services de sécurité et à y intégrer les ex-rebelles devenus un cassetête pour les autorités. Par ailleurs, l’attaque contre le consulat américain à Benghazi (est), le 11 septembre, dans laquelle l’ambassadeur des Etats-Unis et trois agents américains ont trouvé la mort, a illustré la montée en puissance des groupes islamistes radicaux qui oeuvrent en toute liberté notamment à l’est du pays. Ces extrémistes sont pointés du doigt dans l’attaque du consulat mais aussi dans des assassinats d’officiers à Benghazi et des attentats contre des intérêts occidentaux. Le nouveau gouvernement doit aussi se pencher sur la réactivation de la justice, sur fond de critiques des organisations internationales de défense de droits de l’Homme qui dénoncent des actes de tortures et des arrestations arbitraires menées par les exrebelles en toute impunité. Ces critiques avaient déjà commencé à pleuvoir dans la foulée de la mort d’El Gueddafi exécuté sommairement, et de son fils Moatassim, après avoir été arrêtés vivants, selon plusieurs témoignages. Les autorités libyennes avaient alors annoncé l’ouverture d’une enquête, dont les résultats n’ont jamais été rendus publics. LUTTE ANTITERRORISTE, OTAGES Paris entre le marteau et l’enclume au Mali français, François Hollande, a réitéré ce week-end à Kinshasa « la détermination » de la France et son soutien à une intervention africaine au nord Mali. LE PRÉSIDENT CUBA Suppression des permis de sortie Les Cubains n’auront plus besoin que d’un passeport pour voyager à l’étranger à partir du 14 janvier, après la suppression du permis de sortie et de la lettre d’invitation, dans le cadre d’une réforme de la législation migratoire, a annoncé hier le gouvernement cubain. La durée de séjour à l’étranger se voit également porter de onze mois à 24 mois, selon la nouvelle loi migratoire qui entrera en vigueur 90 jours après sa publication, hier, au Journal officiel de Cuba, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Depuis plus d’un demi-siècle, les Cubains désirant quitter l’île devaient solliciter un permis de sortie du territoire aux autorités qui délivraient les permis à discrétion, sans nécessairement justifier un refus. Ils devaient également présenter une lettre d’invitation de l’étranger et ne pouvaient rester à l’étranger que onze mois, sous peine de voir leurs biens confisqués et être considérés comme des expatriés définitifs, généralement sans possibilité de retour. Cette réforme des lois du voyage à l’étranger était la plus attendue à Cuba depuis l’adoption d’une série de réformes économiques qui ont introduit en 2011 une dose d’économie de marché dans le système centralisé communiste. i Paris affiche sa détermination à lutter contre le terrorisme au Mali et son soutien à une intervention militaire, des questions se posent sur les marges de manœuvre de la France et sur le sort des six otages détenus au Sahel, dont les familles sont plongées dans l’angoisse. Après chaque nouvel événement dramatique - diffusion d’une vidéo, menaces proférées par les jihadistes sur la vie des otages - François Hollande reçoit les familles des Français détenus par Aqmi (Al Qaîda au Maghreb islamique) au Sahel. Il a rencontré lundi les proches des deux Français enlevés au Mali en novembre 2011, qui ont ensuite souligné leur espoir d’une libération au plus vite des otages. Mais Paris ne dévie pas de la « ligne » extrêmement ferme affichée depuis plusieurs mois. Et se refuse, officiellement du moins, à faire entrer la question des otages dans l’équation complexe d’une intervention militaire africaine au nord Mali, occupé depuis six mois par des groupes liés à Aqmi qui sèment la terreur au nom de la chari’â. M. Hollande a encore réitéré ce week-end à Kinshasa « la détermination » de la France et son soutien à une intervention africaine au nord Mali. Celle-ci pourrait avoir lieu « dans S quelques semaines », a assuré hier son ministre de la Défense Jean-Yves le Drian. Quelques jours avant, M. Hollande avait insisté sur les « deux devoirs » de la France: « libérer nos otages et libérer le Mali des terroristes ». « Il semble qu’il y a un changement de braquet. A l’époque Sarkozy, l’accent était mis sur les otages, et là on parle davantage intervention » militaire, note Pierre Boilley, historien et chercheur spécialisé sur le Sahel et le Sahara. Ce discours de fermeté a d’ailleurs entraîné des réponses d’Aqmi ou de ses affidés, qui depuis un mois « se sont rappelés au bon souvenir de l’Etat français » avec des messages menaçants ou la diffusion d’une vidéo d’otages, souligne M. Boilley. Les otages « sont dans une bonne situation », a ainsi déclaré lundi soir à France 2 un homme présenté par la chaîne comme un porte-parole d’Aqmi qui a accusé les autorités française de « manquer de sérieux » dans les négociations en ne répondant pas à des « demandes pourtant légitimes et raisonnables ». Les familles ont elles « du mal à comprendre ce qui se trame. Quel est l’objectif d’une mission militaire au Nord Mali ? A-t-on l’intention d’éliminer les chefs d’Al Qaîda ? Et dans ce cas, le gouvernement a-t-il prévu une mission simultanée pour sauver les otages ? » interroge Pascal Lupart, président du comité de soutien des otages Philippe Verdon et Serge Lazarevic. « Je conçois, en tant que citoyen, le discours de fermeté. Mais les familles se demandent, elles: où cette fermeté vat-elle nous mener ? », poursuit-il. Pour le député socialiste François Loncle, co-auteur d’un rapport parlementaire sur « le Sahel pris en otage », la fermeté est cruciale pour « stopper la machine infernale » des prises d’otages. « Il faut arrêter de payer. Je comprends que c’est difficile à admettre pour les familles, mais tout tourne autour de ça », martèle-t-il, rappelant que la Grande-Bretagne, un des rares pays à ne pas verser de rançon, « n’a plus d’otages » au Sahel. Londres a payé le prix fort, avec un ressortissant, Edwin Dyer, exécuté en 2009 au Mali. Paris paye-t-il ? « Il y a une vraie réflexion en cours, c’est une question de philosophie d’Etat », confiait récemment à l’AFP un haut responsable français. Depuis 2003, les enlèvements au Sahel ont rapporté quelque 50 millions de dollars (environ 38 millions d’euros) aux preneurs d’otages, selon des sources proches du dossier au Mali. EN VUE DE COMBLER LE VIDE INSTITUTIONNEL EN TUNISIE La classe politique recherche un consensus sur la Constitution a classe politique tunisienne était réunie hier pour négocier un consensus sur le contenu et le calendrier d’adoption de la Constitution en présence du président Moncef Marzouki et le Premier ministre Hamadi Jebali, un islamiste, malgré le boycott de leurs partis. Ce rassemblement de plus de 40 partis s’est ouvert au Palais des Congrès, à l’initiative de l’Union générale des travailleurs tunisiens (Ugtt), pour sortir des « tiraillements » qui retardent la rédaction du texte fondateur de la Tunisie post-révolutionnaire par L l’Assemblée nationale constituante (ANC). « Les tiraillements se sont multipliés, les conflits se sont accentués » depuis la révolution de 2011 qui a renversé le président Zine El Abidine Ben Ali, relève le secrétaire général de l’Ugtt Houcine Abessi dans le quotidien La Presse. « On a pensé qu’une force devait émerger pour lancer une initiative afin de faire retomber les tensions et réunir autour d’une table les protagonistes », a-t-il expliqué. Signe des conflits persistants, deux des trois partis de la coalition au gouvernement, les islamistes d’Ennahda et le 16 Congrès pour la République du président Marzouki, ont annoncé lundi boycotter la réunion en raison de la présence d’un parti d’opposition honni, Nidaa Tounès (l’Appel de la Tunisie). Cette force politique croissante dirigée par Béji Caïd Essebsi, le deuxième Premier ministre de transition après la révolution, est accusée de rassembler les tenants du régime déchu et de remettre en cause la légitimité du gouvernement dirigé par Ennahda. Cependant, hier matin, le chef de l’Etat et le Premier ministre ont tout de même fait le déplacement au « dialogue national » organisé par l’Ugtt. Avant de repartir, M. Marzouki a indiqué dans un bref discours soutenir cette initiative afin de « garantir les droits et libertés » des Tunisiens, et empêcher « le retour de la tyrannie ». Cette réunion intervient après que la coalition au pouvoir - Ennahda et ses alliés de centre gauche CPR et Ettakatol - a annoncé dimanche avoir enfin trouvé un compromis sur la nature du futur régime politique et sur l’organisation de législatives et d’une présidentielle le 23 juin. Internationale MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 L’ÉMISSAIRE INTERNATIONAL, LAKHDAR BRAHIMI, AU CAIRE Raids aériens sur une région clé du nord de la Syrie LES TROUPES syriennes cherchaient hier, à coups d’intenses raids aériens, à reprendre aux rebelles une région clé pour le passage des renforts militaires vers le nord de la Syrie, déchirée par plus d’un an et demi de conflit. ELLE ABORDERA LE DOSSIER SYRIEN AVEC LES AUTORITÉS TURQUES Une haute responsable américaine du contrôle des armements à Ankara n responsable améri cain chargé du contrôle des arme ments devait rencontrer hier les autorités turques alors que les tensions s’accroissent entre la Turquie et la Syrie, at-on indiqué hier de l’ambassade américaine. La soussecrétaire d’Etat américaine par intérim au contrôle des armements et à la sécurité internationale, Rose Gottemoeller, rencontrera à Ankara des responsables turcs, notamment de la défense. « Nous poursuivons nos consultations avec nos alliés sur des sujets variés, dont la situation en Syrie », a souligné à l’AFP T.J Grubisha, un porte parole de l’ambassade américaine. Outre la crise syrienne, le désarmement et la non-prolifération dans la région seront au menu des entretiens, a-t-il ajouté. Cette visite intervient alors que les tensions augmentent entre la Turquie, membre de l’Otan, et la Syrie. La Turquie, qui a rompu avec le régime syrien, a fermé son espace aérien avec la Syrie, a intercepté la semaine dernière un avion de ligne syrien assurant la liaison entre Moscou et Damas, au motif qu’il transportait du matériel « suspect ». Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a répété lundi que l’avion syrien transportait du « matériel de guerre », alors que selon la Russie il s’agissait d’équipement radar « légal ». La Syrie a, à son tour, décidé, par mesure de « réciprocité », l’interdiction de son espace aérien aux avions turcs. La tension entre les deux pays voisins est à son comble depuis le bombardement syrien du village frontalier turc d’Akçakale le 3 octobre, qui a causé la mort de cinq civils turcs. L’armée turque a riposté depuis à plusieurs reprises à des tirs d’obus syriens qui ont touché son territoire. U i le gouvernement de Damas, ni la rébellion n’ont encore réagi à l’appel lancé la veille par le médiateur international Lakhdar Brahimi pour une trêve dans les combats lors de Aïd el-Adha fin octobre et rien ne permet pour le moment d’espérer un arrêt des hostilités. M. Brahimi se trouve au Caire, 5e étape de sa nouvelle tournée régionale destinée à tenter de trouver une issue à la guerre civile déclenchée par la répression brutale d’une contestation populaire en mars 2011 et qui a fait en 19 mois plusieurs milliers de morts. L’armée mène depuis 48 heures une contreattaque pour reprendre des positions clés, surtout la ville de Maaret alNoomane située sur l’autoroute Damas-Alep. Les renforts militaires doivent nécessairement l’emprunter pour se rendre dans le Nord, les régions rurales alentour étant tenues par la rébellion. En prenant Maaret al-Noomane dans la province d’Idleb, le 9 octobre, les rebelles ont coupé cette route internationale, et ils attaquent depuis systématiquement tous les renforts l’empruntant, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (Osdh, basé en Grande Bretagne). Les raids aériens aux alentours de cette ville sont « les plus intenses » depuis la prise de Maaret al-Noomane et les batteries antiaériennes des rebelles y ont riposté, a déclaré à l’AFP le président de l’Osdh, Rami Abdel Rahmane. « L’armée loyaliste tente de regrou- N L’émissaire international, Lakhdar Brahimi à Nabil al-Arabi (à gauche) secrétaire général de la Ligue arabe : «Il est temps d’arrêter la tuerie en Syrie» (photo archives) per et de masser ses forces pour reprendre Maaret al-Noomane mais n’arrive pas à faire parvenir les renforts », selon lui. Dans la région d’Alep, plus au nord, où se déroulent depuis trois mois des combats acharnés, d’intenses affrontements se déroulaient dans plusieurs quartiers. Plus au sud à Homs (centre), le quar- tier de Khaldiyé, que Damas tente de contrôler, est pilonné depuis l’aube, ainsi que la ville rebelle de Talbissé. Dans la province de Damas, les forces loyales bombardaient la ville de Douma et le quartier insurgé de Jobar, dans l’est de la capitale. Ces violences surviennent au lendemain d’une nouvelle journée sanglante à travers la Syrie durant laquelle 151 personnes ont péri -78 civils, 46 soldats et 27 rebelles-, selon l’Osdh. Le conflit n’a pas épargné le patrimoine historique. Joyau d’Alep, une partie de la Grande Mosquée des Omeyyades, reprise en début de semaine par les forces loyalistes, a subi d’importants dommages en raison des combats. Face au blocage des efforts internationaux et à l’escalade des combats, M. Brahimi a appelé à un cessez-le-feu symbolique pour l’Aïd el-Adha, célébré cette année du 26 au 28 octobre, en soulignant « l’urgence de mettre fin au bain de sang ». Mais aucun des deux belligérants n’a réagi à cet appel, témoignant de leur détermination à se battre jusqu’au bout. M. Brahimi doit séjourner plusieurs jours au Caire et rencontrer notamment le chef de la Ligue arabe Nabil al-Arabi. Le 10 octobre, les autorités de Damas avaient rejeté un appel du chef de l’ONU Ban Ki-moon à décréter un cessez-le-feu unilatéral. Le conflit en Syrie se double d’une crise ouverte avec la Turquie voisine -qui soutient la rébellion et héberge plus de 100.000 réfugiés syriens- depuis la mort le 3 octobre de cinq civils turcs dans la chute d’un obus syrien près de la frontière. Après l’interception la semaine dernière par la Turquie d’un avion de ligne syrien MoscouDamas qui convoyait du matériel militaire selon Ankara, les EtatsUnis ont demandé lundi aux pays voisins de la Syrie de surveiller leur espace aérien. IL ACHÈVE SES RÉUNIONS PRÉPARATOIRES AVEC LES PARTIES EN CONFLIT Ross réunira Marocains et Sahraouis pour des négociations formelles LA VOLONTÉ du Maroc d’imposer sa souveraineté sur les territoires sahraouis est encore une fois rejetée par la communauté internationale. I AHMED MESBAH hristopher Ross, l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU, Ban Kimoon, a réussi à organiser plusieurs réunions informelles entre le Front Polisario et le Maroc malgré les oppositions qui ont entravé sa mission. La dernière en date a eu lieu en mars 2012 à Manhasset (New York). Suite à ces entretiens, la voie est tracée pour préparer le 5e cycle de négociations formelles. Ces annonces ont été faites en marge de la 4e Commission de l’ONU chargée des questions de décolonisation. Cette dernière a adopté à New York un projet de résolution qui réaffirme le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. Elle a aussi délivré une bonne note au Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel, Christopher Ross. Le texte affirme la responsabilité de l’ONU à l’égard du peuple du Sahara occidental. Il souligne que l’Assemblée générale appuie le processus de négociation initié par plusieurs résolutions du Conseil de sécurité en vue de parvenir à une solution « mutuellement acceptable qui permette l’autodétermination du peuple du Sahara occidental ». Le Comité spécial en charge de la décolonisation est prié de continuer à sui- C vre la situation au Sahara occidental et de présenter à l’Assemblée générale de l’ONU un rapport de sa 68e session de cet organe. Quant au Secrétaire général de l’ONU, il doit présenter à l’Assemblée générale un rapport sur l’application de cette résolution. A l’issue de son adoption, le Représentant du Front Polisario à l’ONU, Ahmed Boukhari, a déclaré que le Front Polisario se félicite de la persévérance de la communauté internationale dans la défense du droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Contrairement aux prétentions marocaines, a-t-il poursuivi, la communauté internationale considère, ainsi, que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation et que la présence du Maroc dans les territoires sahraouis occupés n’a aucun fondement juridique. Pour le responsable sahraoui, la volonté du Maroc d’imposer sa souveraineté sur les territoires sahraouis est une prétention rejetée par la communauté internationale laquelle a réaffirmé qu’il n’y avait pas d’autre issue que celle du droit des Sahraouis à exercer leur droit à l’autodétermination à travers un référendum. D’ailleurs, at-il observé, au cours des débats de la Commission de décolonisation, « le message envoyé par l’écrasante majorité des membres de l’ONU et de la société civile internationale a réaffirmé cette vérité ». Le représentant du Front Polisario a souligné, en outre, qu’il espérait que le processus de négociations, dirigé par Christopher Ross, « doit non seulement reprendre mais aussi s’accélérer dans le but d’arriver à cet objectif ». Le projet de résolution de la 4e Commission sera soumis au vote à l’Assemblée générale des Nations unies en novembre ou décembre prochain. L’adoption de ce projet de texte intervient après un débat général à cette commission, tenu du 8 au 12 octobre, durant lequel la grande majorité des pays membres de l’ONU et des représentants de la société civile internationale ont défendu le caractère inaliénable du droit des Sahraouis à l’autodétermination et ont appelé, également, à l’élargissement du mandat de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso) au mécanisme des droits de l’homme. Adopté par consensus, le projet de résolution souligne que « l’Assemblée générale de l’ONU a examiné de manière approfondie la question du Sahara occidental et réaffirme le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies et dans sa résolution 1514 (1960), qui contient la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux A. M. peuples colonisés ». APRÈS L’ACQUISITION D’UN STATUT D’ETAT À L’ONU Les Palestiniens seraient prêts à renouer le dialogue e président palestinien Mahmoud Abbas a assuré le président américain Barack Obama de sa volonté de reprendre les négociations de paix avec Israël dès qu’il aura obtenu le statut d’Etat non membre à l’ONU, rapporte hier l’agence officielle Wafa. « Le président Mahmoud Abbas a envoyé mardi une lettre au président américain Barack Obama, dans laquelle il affirme l’engagement de la partie palestinienne envers l’option à deux Etats », a déclaré à Wafa Nimr Hammad, conseiller politique de M. Abbas. « Les démarches à l’Assemblée L générale de l’ONU pour élever le statut de la Palestine au rang d’Etat non membre ne sont pas une décision unilatérale », a souligné M. Hammad. Les Etats-Unis ont clairement exprimé leur opposition à la candidature de la Palestine au statut d’Etat non membre des Nations unies. Pour le projet d’Etat palestinien, les Etats-Unis plaident pour des négociations de paix directes israélo-palestiniennes. Celles-ci sont interrompues depuis septembre 2010. « Le président Abbas explique dans sa lettre que cette action a pour but de confirmer le droit du peuple palestinien sur sa terre, qui est un territoire occupé, et non un territoire contesté », a expliqué le conseiller de Mahmoud Abbas. « Nous serons prêts à reprendre les négociations après l’obtention de la reconnaissance internationale », a-t-il promis. M. Abbas a officialisé le 27 septembre à la tribune des Nations unies son projet pour que la Palestine obtienne à l’ONU le statut d’Etat non membre d’ici la fin de l’année à l’Assemblée générale, où la majorité simple requise lui semble acquise. Les dirigeants palestiniens exigent pour reprendre les pourparlers de paix, interrom- 17 pus depuis deux ans, qu’Israël cesse la colonisation des territoires occupés depuis 1967 et accepte les lignes antérieures à cette guerre comme base de discussions. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu rejette ces revendications et dit vouloir des négociations « sans condition préalable », en leur fixant pour objectif la reconnaissance d’Israël comme « Etat du peuple juif » et le maintien sous son contrôle d’une partie du futur Etat palestinien, des exigences refusées par les Palestiniens. Internationale MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 ATTENTAT CONTRE LE CONSULAT AMÉRICAIN EN LIBYE Hillary Clinton «assume la responsabilité» de l’affaire de Benghazi a assuré lundi soir qu’elle « assumait la responsabilité » des conséquences de l’attaque du consulat américain à Benghazi, en Libye. LA SECRÉTAIRE D’ETAT AMÉRICAINE HILLARY CLINTON A TROIS SEMAINES DE LA PRÉSIDENTIELLE e 2 round entre Obama et Romney arack Obama et Mitt Romney se retrouvaient dans la nuit de mardi à mercredi pour leur deuxième faceà-face télévisé à trois semaines d’une élection présidentielle américaine plus incertaine que jamais, le président ayant perdu son avance dans les sondages après un premier débat raté. Le dirigeant démocrate sortant et son adversaire républicain vont monter sur la scène de l’université Hofstra à Hempstead, à 40 km à l’est de New York, à 21h00 (01h00 GMT aujourd’hui), chaque camp espérant que la balance penchera en sa faveur à l’issue de leurs 90 minutes de joute. Les collaborateurs de Barack Obama ont juré que leur champion s’emploierait à faire oublier le président sans ressort dominé il y a deux semaines lors de la première confrontation à Denver (Colorado, ouest), avec quelque 67 millions de téléspectateurs pour témoins. « Attendez-vous à ce qu’il soit ferme mais respectueux », a affirmé lundi la porte-parole de la campagne de M. Obama, Jennifer Psaki, en estimant que « Mitt Romney essaiera de déformer son propre programme », un reproche opposé par les démocrates au républicain depuis que son recentrage a semblé désarçonner le président au premier débat. Dès les jours qui avaient suivi, M. Obama avait subi un décrochage dans les intentions de vote, cédant quelque quatre points au niveau national à l’ancien gouverneur du Massachusetts (nord-est). Pour se préparer, M. Obama s’est isolé depuis samedi avec ses conseillers dans un complexe hôtelier de Williamsburg en Virginie (est), à 250 km au sud de Washington, tandis que Mitt Romney est resté dans sa résidence du Massachusetts. La politique étrangère et les questions intérieures seront toutes deux abordées à Hofstra où, contrairement au premier débat présidentiel et au dernier, prévu le 22 octobre en Floride (sud-est), les membres du public seront invités à poser des questions aux candidats. L’événement sera animé par une journaliste expérimentée de CNN, Candy Crowley. Après le débat, MM. Obama et Romney repartiront en campagne: mercredi, M. Obama sera attendu dans l’Iowa (centre) et l’Ohio (nord), deux parmi la dizaine d’Etats pouvant faire basculer l’élection le soir du 6 novembre. B ette affaire a provoqué une tempête politique aux EtatsUnis avant la présidentielle. L’administration américaine a reçu l’accord du Congrès pour allouer huit millions de dollars destinés à aider la Libye à créer une unité de troupes d’élite pour combattre les groupes extrémistes, selon le New York Times hier. Cette aide destinée à créer une force libyenne de 500 soldats sera prélevée sur les crédits servant aux opérations du Pentagone au Pakistan. Dans des interviews accordées lundi soir aux télévisions américaines CNN et Fox depuis la capitale du Pérou, Lima, la chef de la diplomatie américaine a surtout voulu protéger le président démocrate Barack Obama et son vice-président Joe Biden des attaques du camp républicain du candidat Mitt Romney quant aux conditions de sécurité qui prévalaient autour du consulat de Benghazi avant l’attentat. « J’assume la responsabilité » dans la gestion de cette attaque survenue le 11 septembre et qui a notamment coûté la vie à l’ambassadeur américain en Libye Christopher Stevens, a déclaré Mme Clinton, selon de courts extraits diffusés par CNN et Fox. « J’ai la charge du département d’Etat (qui emploie) 60 000 personnes dans le le monde entier, dans 275 postes » diplomatiques et consu- C En prenant sur elle la responsabilité de « l’affaire de Benghazi » la chef de la diplomatie US a surtout voulu protéger le président sortant en pleine campagne électorale laires et « le président et le vice-président n’auraient certainement pas connaissance de décisions prises par des professionnels de la sécurité », a affirmé la secrétaire d’Etat. Elle a dit vouloir avant tout « éviter une sorte de piège politique ». De fait, « l’affaire de Benghazi » secoue la scène politique américaine à l’approche de la présidentielle du 6 novembre. Les républicains emmenés par leur candidat Mitt Romney reprochent au gouvernement démocrate du prési- dent Obama des failles en matière de sécurité et de renseignement avant l’assaut du consulat et brocardent leurs opposants pour avoir tardé à reconnaître qu’il s’agissait d’un « attentat terroriste » impliquant Al Qaîda. Le sénateur républicain John McCain, qui fut candidat contre M. Obama en 2008, a salué dans un communiqué le « geste louable » de Mme Clinton, « surtout quand la Maison Blanche essaie d’échapper à toute forme de responsabilité ». Critiquant le président Obama, M. McCain a rappelé que la « sécurité des Américains en poste à l’étranger relevait en dernier ressort de la responsabilité du commandant en chef ». Vendredi dernier, la Maison Blanche était sur la défensive après que le vice-président Biden a assuré la veille dans son débat face au colistier républicain de M. Romney, Paul Ryan, que le gouvernement n’avait pas eu vent de demandes de renforcement de la sécurité autour de l’ambassade américaine à Tripoli et du consulat à Benghazi avant le 11 septembre. Or, mercredi dernier, devant une commission du Congrès pilotée par des républicains, des responsables américains de la sécurité en Libye avaient affirmé que le niveau de sûreté à Benghazi était insuffisant avant l’attaque et qu’ils avaient réclamé des mesures supplémentaires qui avaient été refusées par le département d’Etat. M. Romney s’était immédiatement emparé de ces déclarations apparemment contradictoires pour accuser M. Biden de « persister dans l’aveuglement ». Le FBI et les autorités libyennes enquêtent sur place sur l’attaque de Benghazi, tandis que Mme Clinton a mis sur pied une commission qui passe en revue les mesures de sécurité en vigueur à Benghazi et les renseignements sur l’état de la menace terroriste. PROCÈS DE GUANTANAMO Le «cerveau» du 11 Septembre dénonce un tribunal sans «justice» Les accusés du 11-Septembre sont sortis de leur mutisme lundi pour leur retour devant la justice militaire d’exception à Guantanamo, le cerveau des attentats dénonçant d’emblée un tribunal sans «justice». ette audience de cinq jours vise à préparer le procès qui ne devrait pas s’ouvrir avant un an à Guantanamo, après onze années de rebondissements depuis les attentats et la vaine tentative de l’administration de Barack Obama de l’organiser devant un tribunal de Manhattan. « Je ne pense pas qu’il y ait une quelconque justice dans ce tribunal », a dénoncé Khaled Cheikh Mohammed, qui a revendiqué les attaques « de A à Z ». Vêtu d’une tunique blanche, coiffé d’un turban et portant une épaisse barbe teinte au henné, M. Mohammed, alias KSM pour ses initiales en anglais, répondait aux questions du juge militaire, sur ses droits à se soustraire aux débats. Assis sans entrave sur des bancs séparés, mais chuchotant de temps en temps entre eux pendant les cinq heures d’audience, ses co-accusés, les Yéménites Walid Ben Attach et Ramzi ben alChaïba, le Saoudien Moustapha al-Houssaoui et le Pakistanais Ammar al-Baluchi étaient vêtus de tuniques traditionnelles et de turbans ou coiffes blanches sur la tête. L’un d’eux a déroulé son tapis de prière pendant une suspension d’audience, pendant que neuf proches des victimes des attentats C assistaient à la scène derrière une paroi vitrée. Ces détenus « de grande valeur », incarcérés à Guantanamo dans des conditions d’extrême sécurité, ont marqué leur première apparition devant la justice en cinq mois par une participation plus active que lors de la lecture de l’acte d’accusation le 5 mai. Après une tentative avortée de les juger en 2008, KSM et ses acolytes avaient alors défié le juge James Pohl par leur refus obstiné de répondre aux questions. « En mai, ils étaient en résistance pacifique, aujourd’hui ils ont participé mais cela ne signifie pas qu’ils reconnaissent la légitimité de ce tribunal », a déclaré à la presse James Connell, avocat de M. Baluchi. KSM, 47 ans, qui a fait des études aux Etats-Unis et parle couramment l’anglais, a choisi de répondre en arabe lundi, à la différence de son neveu M. al-Baluchi. Ce dernier, également appelé Ali Abdoul Aziz Ali, a répondu avec humour qu’il « ferait en sorte de laisser des notes » dans sa cellule de Guantanamo, lorsque le juge lui demandait s’il comprenait que la procédure le concernant se poursuivrait en cas d’évasion de la prison. « S’échapper de prison? », a demandé, l’air per- plexe, M. al-Chaïba, également en anglais. Barbe noire et lunettes, le Saoudien Houssaoui, accusé d’être le financier du complot du 11-Septembre, a pour sa part précisé avoir été prévenu de l’audience « une heure avant de partir ». Accédant à une demande de la défense, le juge a autorisé les accusés à ne pas assister aux débats, et ce dès hier. M. Houssaoui devrait être absent du tribunal hier, a indiqué son avocat. Le procureur Mark Martins, qui y était farouchement opposé, a soutenu qu’ « aucun tribunal n’a reconnu le droit d’être absent ». Le colonel Pohl a pris cette décision après un bref bras de fer avec un avocat qui désirait « parler de la torture » endurée par les accusés pendant quatre ans et demi. Le capitaine Michael Schwartz, défenseur militaire de M. Ben Attach, un proche d’Oussama Ben Laden qui dirigeait le camp d’entraînement d’Afghanistan où deux des pirates de l’air ont été formés, a estimé qu’il fallait parler des « intimidations physiques et émotionnelles » pour décider de leur présence ou absence au tribunal. Mais le juge a refusé d’entendre « un argument sans fondement ». MULTIPLICATION DES SANCTIONS CONTRE TÉHÉRAN L’Iran ne «capitulera pas sur son programme nucléaire» e numéro un de la République islamique d’Iran Ali Khamenei a affirmé hier que l’Iran ne capitulera pas sur son programme nucléaire, au lendemain de nouvelles sanctions de l’Union européenne dénoncées comme « irrationnelles » par le ministère des Affaires étrangères. « Ils (Occidentaux, ndlr) disent que les pressions visent à ramener l’Iran à la table des négociations, mais nous ne l’avons jamais quittée », a déclaré le guide suprême l’ayatollah Ali Khamenei, cité par la télévision d’Etat. « L’objectif réel de ceux qui présentent cette formule de propagande politique est d’amener la nation iranienne à capituler lors des négociations. Mais nous leur disons : vous êtes trop faibles pour être capables de contraindre le peuple iranien à se mettre à genoux L devant vous », a-t-il ajouté. « Les dirigeants européens vivent encore au XIXè siècle et à l’époque coloniale (...) mais ils doivent savoir que la résistance du peuple iranien leur créera encore des problèmes », a-t-il poursuivi. Pour le porte-parole de la diplomatie iranienne, les sanctions unilatérales de l’Occident adoptées contre l’Iran sous le prétexte du programme nucléaire sont illégales, irrationnelles et inhumaines ». « La véritable raison de ces sanctions est l’indépendance de l’Iran. Même si la question nucléaire est résolue, ils (Occidentaux, ndlr) vont mettre en avant d’autres questions » pour faire pression sur l’Iran, a déclaré Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères lors de son point de presse hebdomadaire. Les ministres euro- péens des Affaires étrangères, réunis lundi à Luxembourg, ont adopté de nouvelles sanctions qui viennent s’ajouter à un arsenal déjà très sévère, notamment depuis l’embargo pétrolier entré en vigueur en juillet dernier. L’UE s’attaque aux transactions financières avec une interdiction de principe de toute transaction entre les banques européennes et iraniennes, avec des exemptions accordées au cas par cas pour permettre la poursuite du commerce légitime. S’y ajoutent des sanctions renforcées contre la Banque centrale iranienne, de nouvelles restrictions sur le transport d’hydrocarbures ou l’interdiction d’importer du gaz iranien. Un ministre iranien et 34 sociétés, actives notamment dans le secteur du pétrole et du gaz, viendront allonger les listes noires de 18 l’UE des gels d’avoirs et interdictions de visa, selon un diplomate. Les pays occidentaux et Israël accusent l’Iran de chercher à fabriquer l’arme atomique sous prétexte de son programme nucléaire civil, ce que Téhéran a toujours démenti. Les négociations entre l’Iran et les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, GrandeBretagne et Allemagne) sont dans l’impasse. Certains pays, comme la Russie, envisagent de reformuler l’offre des grandes puissances à l’Iran pour relancer les négociations mais « rien ne bougera avant les élections américaines », a déclaré un diplomate occidental. Par ailleurs, dans le cadre du renforcement des sanctions contre l’Iran, l’opérateur satellitaire européen Eutelsat et la société de télécommunications bri- tannique Arqiva ont mis fin à la diffusion par satellite des chaînes de télévision iranienne d’Etat, à la suite du renforcement des sanctions de l’Union Européenne. « Arqiva et Eutelsat ont pris ensemble la décision de mettre fin à la diffusion sur les satellites Hot Bird d’Eutelsat des chaînes de télévision appartenant à la société de télédiffusion de la République islamique d’Iran, IRIB », a indiqué Eutelsat. « Cette décision fait suite au renforcement des sanctions de l’Union européenne et à la confirmation par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (français) d’interdire la diffusion de la chaîne Sahar 1 qui fait partie du multiplex de télévision et de radio d’IRIB », a ajouté l’opérateur. « IRIB a été informée du terme mis à son contrat », at-il poursuivi. Culture IN LIVE I I I Ecouter Voir Lire 5e FESTIVAL CULTUREL LOCAL DE LA CHANSON SÉTIFIENNE Plusieurs vedettes de la chanson Le coup d’envoi du 5e Festival culturel local de la chanson sétifienne a été donné lundi en fin d’après-midi à la Maison de la culture Houari-Boumediene en présence des autorités locales, d’un représentant de la ministre de la Culture et d’un public nombreux. Vingt concurrents représentant les wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arréridj, présélectionnés parmi 40 candidats, sont en lice pour le Premier Prix de ce festival qui se poursuivra jusqu’à vendredi prochain sous le signe du Cinquantenaire de l’Indépendance. L’ouverture de cette manifestation a donné lieu à la première d’une opérette intitulée Aghani oua maâni montée par Fayçal Douak sur une partition musicale signée Leulmi Boukhanoufa. L’opérette, qui met en vedette trois parmi les plus grandes stars de la chanson sétifienne, en l’occurrence Samir Belkheir, Bekakchi Khier et Tchier Abdelghani, se décline en plusieurs tableaux poignants, racontant les souffrances du peuple algérien durant la colonisation française et sa lutte pour l’indépendance pour déboucher, au final, sur la liberté recouvrée. KOLÉA Journées théâtrales «El Fordja» Plusieurs troupes théâtrales participent à la 17e édition des Journées théâtrales «El Fordja» dont le coup d’envoi a été donné lundi soir à Koléa (Tipaza) devant un public venu nombreux. La nouvelle pièce de théâtre de Youcef Taouint, président du Mouvement théâtral de Koléa (MTK), organisateur de la manifestation, intitulée «Khandak El Maoute» (la tranchée de la mort), a marqué la cérémonie d’ouverture de cette manifestation culturelle. Le réalisateur de cette pièce , «Un mordu du théâtre», comme il aime le répéter, et qui tente «d’imposer l’activité théatrale dans le paysage culturel de la wilaya», a produit 60 pièces théâtrales dédiées aux adultes et aux enfants ainsi que des monologues. La pièce de théatre «Khandak El Maoute», confiée à la troupe du Théâtre Régional de Béjaïa «qui l’a magistralement jouée», raconte l’Algérie à travers l’aventure et les déboires de quatre artistes qui se rencontrent, chaque jour, dans une cave pour répéter et qui se trouvent un jour coincés dans ce «trou à rat» en raison de nombreux obstacles (la neige, un chien et des inondations) qui bloquent la sortie et les obligent à vivre en vase clos et à soliloquer, explique à l’APS, M.Youcef Taouint. La 17e édition des soirées théâtrales de Koléa a été dédiée, cette année, aux chouhada, a souligné le président du MTK qui tient à inscrire cette manifestation dans le cadre du cinquantenaire de l’Indépendance nationale. MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 TROISIÈME ÉDITION DES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER Destinées de femmes LA PREMIÈRE projection sous le titre Femmes en pauses a pris pour objectif de chercher le devenir de la femme en la questionnant sur ses aspects les plus dissimulés. I AMINE AIT HADI rois documentaires ont été projetés ce lundi aprèsmidi à la cinémathèque d’Alger à l’occasion des Journées cinématographiques d’Alger. Femmes en pauses, Femmes réfugiées, ont été réalisés par Paola Palacios ainsi que Langue de Zahra de Fatima Sissani. Le trait d’union de ces trois projections s’est caractérisé par l’ensemble des témoignages de femmes aux quatre coins du monde, dont les cultures, les besoins et les quêtes varient. Des femmes libres et fortes, des femmes à l’épreuve des tragédies, des femmes qui se cherchent et qui s’interrogent. La première projection sous le titre Femmes en pauses a pris pour objectif de chercher le devenir de la femme en la questionnant sur ses aspects les plus dissimulés. Elles se sont exprimées sur des thèmes qu’on considère dans certaines sociétés, comme étant tabous. Elles sont aussi émancipées comme semblent le démontrer les propos des sujets interrogés sur le documentaire. Par ailleurs, la réalisatrice a tenté d’épousseter tout une masse d’appréhensions qui croulent sur la femme où qu’elle soit dans le monde et quoi qu’elle fasse comme travail. Ces dernières, issues de différents horizons, du Japon, de France, d’Espagne et de Tanzanie ou d’Equateur se sont librement exprimées sur des thèmes qui ont traité de la ménopause, du traitement hormonal ainsi que de la sexualité chez la femme, avec ses besoins et ses angoisses. Elles se sont questionnées et affirmées face aux changements de leur corps, loin de s’enliser dans le brouillard d’amalgames et les entraves psychologiques du désir. Qu’elles soient mères, épouses, femmes au foyer, grands-mères ou femmes actives avec des professions de gynécologues qui ont le désir d’êtres femmes avant tout. Accomplies, après être devenues des femmes sans autres soucis que leur propre épanouissement, loin du simple « appareillage de reproduction » selon les propos d’un sujet filmé. Un film qui s’est distingué par la T L’affiche d’un des documentaires projetés à la Cinémathèque d’Alger qualité d’une photographie soignée et d’une vision sommaire sur l’implication de la gynécologie face aux nouveaux traitements qui s’avèrent souvent froids et insensibles aux exigences de la femme. Le documentaire s’est conclu sur un sentiment d’indépendance, de confiance et d’audace avec la force de l’âge. Le second documentaire s’est aventuré dans les méandres de l’immigration clandestine des femmes, avec un nombre de plus en plus effarant de fugitives venues surtout d’Afghanistan, d’Ouzbékistan puis d’Iran et de Russie et même du Congo. Elles ont fui vers l’Europe de l’Est, plus particulièrement l’Ukraine. Que ça soit la guerre ou un régime oppressant, elles ont en commun une profonde tristesse et un parcours extrêmement douloureux. Une série de témoignages poignants, inédits, traités sobrement par la caméra. Des réfugiés pour la plupart cachés sous le flou d’images, cette fois voilées par une menace permanente. Effectivement, et selon les autorités ukrainiennes, plusieurs risques, notamment de commerce et de trafic de femmes, le viol et les rapts, viennent noircir le chemin sinueux que pren- nent désespérément des femmes vulnérables et souvent seules. Les cas semblent répandus, la plupart ont bravé des dangers dans leur pays d’origine et au cours de leur évasion, pour arriver dans des lieux sursitaires sans sécurité, loin du mari, ou des enfants, elles doivent encore faire face aux autorités, aux services de l’immigration, aux procédures pour obtenir un visa temporaire, pour une apparence de vie meilleure. Toute une escale dans l’enfer de la perte et de l’isolement. Un historique a été dressé sur les traces d’un humanisme et d’une conscience sur la protection des exilés et des immigrés, qui ont disparu avec le temps pour laisser place à une méfiance et une crise économique en Ukraine. Un mur invisible vient entacher l’Europe et désigner tout un monde inhospitalier. La dernière projection, la langue de Zahra s’est affiché en image d’ouverture sur de vieilles femmes kabyles au balcon sur un paysage rugueux, composé de montagnes, « d’azrouth » et narguant l’exil de leurs enfants, dans un lointain plus accommodant que leur village perdu. Le documentaire s’est imposé grâce à l’humour et la tendresse de Zahra, une vieille femme kabyle et authentique. Zahra répond aux questions de sa fille, sur sa vision des deux rives. Entre les deux pays France et Algérie, dans lequel la famille a dû concilier son choix. Interrogée par sa fille sur son refus d’apprendre la langue française et du pourquoi de son indifférence de porter des habits occidentaux, la hadja reste songeuse et magnanime sur son amour du pays, elle, qui rappelle par moment le poème de Si M’hand, « la sérénité est un nid » et en conteuse d’histoires, elle raconte des anecdotes parfois drôles et parfois douloureuses. Un documentaire dans lequel Fatima Sissani a tenté d’apporter une vision plus sage et plus gaie de l’exil. Des défis tels que la maturité, l’exil, et l’accomplissement. Les thèmes évoqués n’ont bénéficié malheureusement que d’une faible présence de spectateurs. Des notions parfois embarrassantes pour le public algérien. Des documentaires qui ont la force de dénoncer et montrer des réalités tragiques, lumineuses et interrogatives, entre tabous, exil et affirmation de soi, et qui auront peut-être permis de mieux représenter un monde des femmes sous tous ses états. A. A. H. MUSÉE DES ARTS ET DES TRADITIONS POPULAIRES DE MÉDÉA Les Journées du film sur le patrimoine e Musée des arts et des traditions populaires de Médéa abrite, du 15 au 18 octobre courant, les Journées du film sur le patrimoine, pour mettre en relief le rôle crucial des supports audiovisuels dans la promotion du patrimoine national. Plusieurs responsables de musées nationaux et régionaux prennent part à ces journées, déclinées sous le thème : « Le musée et l’image », qui ont pour objectif, la vulgarisation du film sur le patrimoine, en tant que support documentaire, mais également son apport dans la promotion de ce patrimoine, notamment le côté inaccessible au grand public. Ces journées offrent aussi l’opportunité aux participants d’exposer leurs expériences respectives, d’examiner les contrain- L tes de diffusion sur lesquelles ils butent et les solutions préconisées en vue de susciter à nouveau l’intérêt des diffuseurs, des médias lourds plus particulièrement, telle la télévision, qui reste un « partenaire incontournable » dans toute opération de promotion, a indiqué le directeur du Musée des arts et des traditions populaires de Médéa, M. Boualem Belachehab, lors de la cérémonie d’ouverture. Abondant dans le même sens, la directrice du Musée des arts et des traditions populaires d’Alger, Mme Aïcha Aziza Amamra a déploré le « peu d’intérêt » accordé au film documentaire sur le patrimoine, en dépit des efforts déployés par nos musées pour constituer les fonds documentaires indispensables à la promotion et la préservation de notre 20 patrimoine. Elle a estimé que le contexte actuel « est défavorable au développement de ce genre de films », en raison du manque d’implication des médias, censés assurés, selon elle, une large diffusion des documentaires réalisés à l’effet de promouvoir le patrimoine caché, accessible au public qu’au moyen des médias. Un avis partagé par M. Amar Chaïb, directeur du musée de Sétif qui s’interroge sur le devenir des productions réalisées depuis des années et qui ne trouvent pas « preneurs » jusqu’à présent, regrettant le sort réservé à nombre de documentaires, pourtant d’un grand intérêt historique, qui, faute d’être exploités, finissent sur les étages poussiéreux des salles d’archives. Culture MERCREDI 17 OCTOBRE 2012 LE TEMPS DE LIRE CINQUANTENAIRE DU 17 OCTOBRE 1961 À PARIS DE MOHAMMED GHAFIR DIT MOH CLICHY Contribuer à la bataille contre l’oubli LA NOBLESSE de l’ancien moudjahid serait-elle désormais de contribuer à l’écriture de l’Histoire de la Révolution ? I KADDOUR M’HAMSADJI our beaucoup ce n’est pas une prétention, mais un devoir, — car, coûte que coûte, l’épreuve de l’écriture est incontournable, d’autant qu’il est encore aisé de trouver une bonne plume si, toutefois, on ne saurait pas « faire un livre » soi-même. Pour le lecteur curieux — moins peutêtre pour le chercheur professionnel — , la méthode, la forme, et le toutim de l’édition importent peu. Il suffirait que la communication (orale ou écrite) soit entière, sincère et juste, c’est-à-dire généreuse. Après quoi, au lecteur d’apprécier et même de juger le travail accompli honnêtement, ainsi que le souhaite Mohammed Ghafir dit Moh Clichy, à propos de la « nouvelle édition enrichie d’un additif» de son livre Cinquantenaire du 17 octobre 1961 à Paris, droit d’évocation et de souvenance (*), — cette « œuvre de mémoire, estimait-il lors de la première édition en 2011, qui intervient en commémoration exceptionnelle et combien solennelle du cinquantenaire du 17 octobre 1961. » Et nous sommes aussi précisément en pleine célébration du Cinquantenaire de l’Indépendance (1962-2012), en ce mercredi 17 octobre 2012. Mohammed Ghafir est un auteur peu commun dans la mesure où il ne fait pas œuvre d’écrivain ou d’historien, mais de militant épris de justice et de vérité et surtout d’acteur reconnu pendant la « Bataille de Paris ». Puisque, âgé de vingt-sept ans, il a été, déclare-t-il, « Chef de la Super zone de la Wilaya 1 (Paris-Sud) de la Fédération de France et de ce fait, un des organisateurs des manifestations du 17 octobre 1961. » Sachons que Mohammed Ghafir est né le 19 janvier 1934 à Guenzet (W. de Sétif). Il s’est éveillé au nationalisme grâce aux SMA (Scouts Musulmans Algériens). Ayant obtenu le Certificat d’Études Primaires Élémentaires, en 1951, il suit à Alger une formation professionnelle d’ajusteur. À 21 ans, il est déclaré insoumis au Service Militaire. Il est arrêté et incorporé d’office à la caserne Bizot de Blida, d’où il s’évade en septembre 1955. Il quitte le pays pour la France et, à Clichy (Paris), il intègre le FLN « d’où P son sobriquet de Moh Clichy, » En 1958, il est arrêté par la DST pour ses activités de responsable de Chef de la Région Nord de Paris. Libéré du camp de Larzac, en février 1961, il reprend ses activités au sein de la Fédération FLN de France et participe résolument aux manifestations du 17 octobre 1961 de Paris qui s’inscrit dans les grandes tragédies dont ont été victimes les Algériens en France. Dans son ouvrage Mohammed Ghafir dit Moh Clichy raconte dans le détail l’horreur des événements du 17 octobre 1961 qui ont endeuillé les familles algériennes émigrées et celles d’Algérie et terni l’image de la France, celle que l’on appelle « la Patrie des Droits de l’homme et du Citoyen » en raison de la vocation universelle de sa déclaration adoptée le 26 août 1789. Formé spirituellement par la Révolution algérienne et forgé au feu des actions d’un militantisme éclairé et audacieux, « Moh Clichy », une fois revenu au pays à l’indépendance, s’est consacré à servir l’Algérie des Algériens engagés volontaires pour sa reconstruction. Il a été, tour à tour, fonctionnaire et cadre dirigeant au niveau d’Entreprises Publiques. En 1988, il part à la retraite pour d’autres nobles occupations : à la fondation « Slimane Amirat », à l’Association des Ith Yaala et surtout à la mise à l’endroit de ce qui a été escamoté dans les récits écrits par des auteurs « Algérie française » au sujet des manifestations des émigrés algériens du 17 octobre 1961 à Paris et en Région parisienne. En guise de témoignage sur les innocentes victimes de la répression policière française, il est une plaque commémorative à Bagneux portant cette inscription : « Le 17 octobre 1961, à Paris, une manifestation pacifique d’Algériens pour l’indépendance de leur pays était réprimée dans le sang. À leur mémoire, le 31 octobre 1961, square Montesquieu à Bagneux, une réunion du FLN Sud Parisien, destinée à faire le bilan des massacres du 17 octobre, était brutalement interrompue par la police. » Cette répression du 17 octobre 1961, à Paris — une de plus dans la suite de milliers d’autres et préfigurant des milliers d’autres — sonne le glas de la colonisation de l’Algérie. La décolonisation est en marche, « la solution politique est en train de s’imposer », diton, partout en Algérie et en France. Les négociations entre Français et Algériens reprennent en Suisse et se poursuivent jusqu’aux Accords d’Évian de mars 1962 Les faits historiques le confirmeront le 5 juillet 1962, date de la Victoire du peuple algérien sur le colonialisme français… « Moh Clichy » rapporte la genèse des massacres inspirés par Maurice Papon, nommé depuis peu Préfet de Police de Paris et ancien Préfet de Constantine, ayant mis « en place un système de répression des Algériens insurgés, basé sur la torture systématique et les exécutions sommaires ». Et c’est en quelque sorte sous l’intitulé vertueux de cette idée « Droit d’évocation et de souvenance » et sous cette juste promesse « Paris se souviendra, la Seine témoignera » que l’essai de Mohammed Ghafir dit Moh Clichy se développe longuement, largement, profondément comme un fleuve puissant, purificateur, salvateur. Le livre comprend six parties qui se déroulent dans une dramatisation fortement réglée pour maintenir l’attention du lecteur, nouveau témoin de la tragédie. Notons un « Justificatif » de l’auteur » et deux importantes préfaces, l’une du professeur Jean-Luc Einaudi, l’autre du professeur Boualem Aïdoun, ainsi que le soutien et les encouragements de nombreuses personnalités, des proches dont « le frère Moudjahid Professeur Pierre Chaulet », récemment décédé, « les frères Abdelkrim Harchaoui, Nadjib Atmani, Bachir Tahi, et tant d’autres. » Nous sommes alors dans l’histoire de l’émigration et de la guerre d’Algérie et tout particulièrement nous vivons la « chronologie d’un crime contre l’humanité perpétré le 17 octobre 1961 à Paris », la manifestation des familles algériennes (hommes, femmes et enfants) qui ont répondu « en masse au mot d’ordre du FLN de descendre dans la rue, le 17 octobre 1961, à Paris », puis la répression policière, puis « Les victimes » et « Le Martyre de Fatima Bedar, une collégienne, âgée de 15 ans ». Ensuite, le rappel de la mémorable réunion du 31 octobre 1961 à Bagneux, les témoignages et les réactions d’hommes politiques et syndicalistes et « L’itinéraire de Maurice Papon de 1942 à 1962 » donnent un éclairage brûlant et définitif des idées indéniablement racistes des dirigeants de la colonisation française en Algérie. Je dois croire, par devoir, que l’essai Cinquantenaire du 17 octobre 1961, droit d’évocation et de souvenance de Mohammed Ghafir dit Moh Clichy suscite l’intérêt à divers titres parce que l’événement a existé tel qu’il le relate — à Paris, des traces subsistent et se trouvent partout des signes lisibles et des témoignages solidaires, émouvants et courageux ailleurs comme à Bagneux (Hauts-de-Seine, France) — et d’autant qu’il le précise avec l’humilité, le sérieux complet et l’héroïsme du patriote algérien. Au reste, ce livre est un document de premier ordre pour concourir à l’écriture des hauts faits de l’Histoire de la Révolution. Le voile est levé en France et en Algérie. Incontestablement, la Fédération de France, réunissant tous les Algériens résidant sur le sol français pendant la guerre d’Algérie, a mené un combat idéologique majeur qui mérite spécialement une reconnaissance nationale chez nous et exige une repentance absolue de la France, patrie des droits de l’homme et du citoyen, envers les victimes innocentes et leurs familles dont le deuil de leurs proches martyrs n’est pas encore fait. K. M’H. (*) CINQUANTENAIRE DU 17 OCTOBRE 1961 À PARIS Droit d’évocation et de souvenance de Mohammed Ghafir dit Moh Clichy Éditions Encyclopedia, Alger, 2012, 408 pages. FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ET CHANSON TARGUIES «La chanson préservée, entre authenticité et modernité» a 4e édition du Festival national de la musique et chanson targuies, ouverte dimanche soir à Illizi, a donné lieu à des concerts lyriques, haut en couleur, animés par plusieurs troupes artistiques du sud du pays. La cérémonie d’ouverture, marquée par un défilé des troupes participantes, qui ont convergé vers la Maison de la culture Othmani Bali, a permis à plusieurs d’entre elles comme «Ayetma, Agh» et « Sbiba » des L régions de l’Ahaggar et du Tassili N’Ajjer, d’interpréter des morceaux musicaux puisés du répertoire targui, legs ancestral authentique. Placé cette année sous le signe de « La chanson targuie préservée, entre authenticité et modernité », ce rendez-vous culturel regroupe plus de 40 troupes qui ajoutent à l’ambiance des couleurs et sonorités. L’événement a été mis à profit pour monter une exposition d’artisanat et de tourisme, mettant en valeur les composantes du patrimoine immatériel et matériel de la région du Tassili N’Ajjer, dont des articles de bijouterie traditionnelle reflétant un savoir-faire ancestral de cette région du sud du pays. Intervenant à cette occasion, l’inspecteur général au ministère de la Culture, M. Rabah Hamdi, a situé la tenue de ce festival dans le cadre de la stratégie nationale visant à promouvoir l’action culturelle à 21 travers le pays et à valoriser le patrimoine immatériel.« Cette manifestation constitue une opportunité pour échanger les expériences et promouvoir le patrimoine littéraire et artistique de la région du Tassili, partie intégrante de l’identité nationale », a souligné M. Hamdi. Le commissaire du festival, M. Mokhtar Kermida, a indiqué de son côté que cette manifestation culturelle vise, entre autres objectifs, à détecter les jeunes talents des régions participantes et leur permettre de s’exprimer sur la scène artistique. La cérémonie d’ouverture a été mise à profit pour rendre aussi hommage à des stars de la chanson targuie, à l’instar de Abderrahmane Zokani (Tamanrasset), Azaouay Fadhimata (Adrar) et Abderrahmane Lasmar (Illizi), qui ont su valoriser l’authenticité du patrimoine culturel targui lors de différentes manifestations artistiques, nationales et internationales. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com SALON DE L’ÉLEVAGE ET DE LA PRODUCTION LAITIÈRE À BÉJAÏA L’ENQUÊTE SUR LA MORT D’ARAFAT LE 26 NOVEMBRE LE MOUTON EN VEDETTE de la TVA sur les intrants, décidée récemment par les pouvoirs publics, ne s’est pas répercutée sur le prix des aliments qui ont connu une augmentation, estiment des éleveurs rencontrés sur les lieux. LA MESURE DE SUPPRESSION AREZKI SLIMANI e deuxième Salon national de l’élevage et de la production laitière s’ est ouvert, hier matin, à la surface du Lac de la ville de Béjaïa. Organisée par un comité composé de l’association des éleveurs et des producteurs de lait de la wilaya, la direction des services agricoles et la Chambre de l’agriculture de Béjaïa, cette deuxième édition a été marquée par la présence d’éleveurs et producteurs de lait connus sur la scène nationale et plus particulièrement dans cette wilaya. Tout au long des trois jours que durera ce Salon, plusieurs communications sont retenues. Il s’agit notamment de celles liées aux dispositifs de soutien à la filière lait, à la nutrition animale, la qualité du lait, l’assurance du cheptel, la situation de la production de lait, l’impact du Fndra sur le développement durable du cheptel bovin en zone de montagne, l’abeille et la croissance saine du veau. La manifestation s’achèvera demain jeudi par une série de recommandations. Le Salon a été inauguré sur fond d’inquiétudes pour les éleveurs et producteurs de la filière laitière. Lesquels attendent un soutien de l’Etat, à la hauteur de leurs attentes. En effet, la mesure de suppression de la TVA sur les intrants décidée récemment par les pouvoirs publics ne s’est pas répercutée sur le prix des aliments qui ont connu une augmentation, estiment des éleveurs rencontrés sur les lieux. Intervenant à la veille de la fête de l’Aïd El Kébir, cette manifestation n’a pas échappé aux commentaires et autres inquiétudes des consommateurs quant au prix élevé du cheptel. Le mouton focalise l’attention et ravit la vedette lors de ce Salon. Justement, un accord a été signé dans ce sens par la Chambre de l’agriculture pour l’achat de moutons et leur écoulement à Béjaïa à des prix raisonnables. Les enquêteurs français chargés d’une instruction sur la mort du dirigeant palestinien historique, Yasser Arafat, se rendront à Ramallah (Cisjordanie) où il repose, le 26 novembre, a affirmé une source proche du dossier. «Nous avons été informés que la commission d’enquête française arriverait le 26 novembre pour commencer ses travaux », a indiqué cette source sous le couvert de l’anonymat, précisant que «parvenir au corps d’Arafat pour y prélever des échantillons afin de les analyser prendrait du temps, peut-être plusieurs semaines, voire un mois». L LA CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE DÉBUTERA DIMANCHE Le mouton focalise l’attention et ravit la vedette lors de ce Salon Une décision qui reste une solution provisoire, sachant que la filière a plus besoin de mesures plus incitatives. Le mouton était roi. Le stand qu’il occupait a connu un véritable engouement. Il en est de même dehors où, comme à l’accoutumée, les petits éleveurs et les maquignons d’occasion ne se font pas prier pour occuper les espaces les mieux exposés dans la ville et sur les routes pour proposer des moutons à des prix loin d’être abordables. Un mouton de trois ans est négocié à plus de 50 000 DA, alors que le plus petit, soit six mois d’âge, coûte au minimum 30 000 DA et un mouton moyen 40 000 DA. Une hausse assez sensible par rapport aux prix affichés l’an dernier. Cette hausse s’explique, affirmait hier un exposant, par les conditions météorologiques qui n’ont pas été favorables à l’engraissement ovin à moindre frais. Entendre par là, les prix des aliments, dont la paille et le fourrage, qui sont si excessifs que cela s’est répercuté sur le prix des bêtes. La botte coûterait plus de 500 dinars. Interrogé sur la différence de prix entre les bêtes proposées dans des espaces occasionnels, et celles vendues au marché à bestiaux, il dira que celle-ci « n’est pas très importante ». Il est clair que ces prix ne sont pas à la portée des bourses, qu’elles soient faibles ou moyennes. Les ménages consentiront des sacrifices. Il est utile de relever aussi la loi de l’offre et de la demande qui régule incontestablement le marché. Pour revenir à la manifestation, elle a connu la participation de nombreux opérateurs intervenant dans l’élevage et la production de lait. Ces derniers ont mis en valeur des productions de qualité du terroir. Du lait sous toutes ses formes, beurre, fromage, bref, toute une panoplie. Une soixantaine d’opérateurs ont pris part à cette rencontre: producteurs de lait cru, entreprises nationales de fabrication d’aliments ou d’équipements de bétail, vétérinaires, spécialistes en génétique et en nutrition animale, producteurs de miel, de cailles, etc. L’objectif visé à travers ce Salon s’articule, selon Abdelhak Rahmani, président de l’association des éleveurs de la wilaya de Béjaïa, autour de la nécessité «d’organiser les éleveurs, développer et professionnaliser cette filière dans le pays, et surtout à Béjaïa». Il s’agit pour lui aussi d’« encourager à long terme les éleveurs et producteurs de lait cru pour diminuer l’importation de la poudre de lait, donc, une indépendance de ce secteur sensible». Pour rappel, la première édition de ce Salon s’était déroulée, en mai 2011, à Amizour (Béjaïa). Les quelque 1 400 éleveurs produisent 33 millions de litres de lait. Une production qui reste faible comparativement à la demande. Il est attendu que les différentes communications prévues tout au long de ce salon mettront un peu plus de lumière sur ce secteur, qui reste un des piliers économiques, à même de faire baisser de manière significative les dépenses publiques en matière d’importation. A. S. TIZI OUZOU Trois terroristes abattus à Tadmaït ont été abattus par les forces de sécurité dans la nuit de lundi à mardi, vers 23h, près de la ville de Tadmaït. TROIS TERRORISTES KAMEL BOUDJADI es trois individus qui circulaient à bord d’un véhicule de type Kia Picanto avaient, selon nos sources, été pistés par les unités antiterroristes depuis la capitale, Alger. Signalés, les unités de la Gendarmerie nationale les ont interceptés et abattus à l’entrée de la ville de Tadmaït située à 20 km à l’ouest du chef-lieu de Tizi Ouzou. Des armes de type Kalachnikov ainsi que des pistolets automatiques en leur possession ont été récupérés. Les corps ont été transférés au CHU Nadir-Mohamed de la ville de Tizi Ouzou pour identification. A ce propos justement et jusqu’à hier, l’identité des terroristes était encore inconnue. Notons également que cette opération intervient quelques jours seulement après la mort d’un important chef d’Aqmi, abattu par les éléments de l’ANP près de Yakouren. Après identification du corps, il s’est avéré qu’il s’agissait du bras droit de Abdelmalek Droukdel, L Bekkai Boualem alias Khaled El Mig qui a été éliminé. Un émir a, quelques jours auparavant, remis les armes après sa reddition aux forces de sécurité basées aux Ouadhias. Il s’agissait en fait d’Abou Doudjana de son vrai nom Haddad Fodhil. Il officiait dans les maquis comme émir de la phalange Al Farouk activant dans les massifs forestiers de Kabylie entre Boumerdès et Tizi Ouzou. Par ailleurs, il est à signaler que les groupes activant en Kabylie subissent des coups durs ces derniers mois. Plusieurs terroristes ont été tués dans plusieurs endroits de la wilaya de Tizi Ouzou. Le mois de juin, trois terroristes ont été abattus sur la route entre Boudjima et Iflissen alors que quelques jours auparavant ce sont deux autres qui ont été abattus sur la route reliant Aïn El Hammam et Mekla. Par ailleurs, il est à mentionner également que l’activité terroriste s’est intensifiée durant les premiers mois de l’été dernier. Plusieurs convois de l’ANP ont été la cible de ces groupes. A Azazga, plusieurs éléments d’un convoi de l’ANP ont été blessés dans l’explosion d’une bombe artisanale. A Azeffoun, c’est une voiture des éléments de la marine qui a été visée par un tir de heb-heb. Trois militaires seront blessés dans l’attentat. Près de la ville de Mekla, ce sont trois autres policiers qui ont été K. B. tués par des terroristes embusqués. La campagne de vaccination contre la grippe saisonnière débutera dimanche prochain et s’étalera sur toute la période automno-hivernale, a indiqué le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. De ce fait, le vaccin antigrippal sera disponible à partir de cette date dans les centres vaccinateurs des établissements publics de santé où il sera administré gratuitement et dans les officines pharmaceutiques où il sera remboursé pour les personnes âgées et les malades chroniques assurés sociaux. NOUVELLES PREUVES SUR LE MEURTE D’EL GUEDDAFI De nouvelles preuves sur le meurtre par des miliciens rebelles de Mouammar El Gueddafi soulèvent des questions sur les circonstances de son décès, indique Human Rights Watch. Un rapport de 50 pages détaille les dernières heures d’El Gueddafi et les circonstances de sa mort sur la base de témoignages et d’images prises par téléphones portables. Les résultats de l’enquête soulèvent des questions autour des affirmations des autorités que Mouammar El Gueddafi a été tué dans des échanges de tirs et non après sa capture, affirme-t-on. INCIDENTS DEVANT L’AMBASSADE DE TRIPOLI La Libye a présenté des excuses La Libye a présenté des excuses officielles à l’Algérie pour les incidents survenus dimanche soir devant le siège de l’ambassade d’Algérie à Tripoli, après le match qui a opposé les deux pays pour le compte de la qualification à la Coupe d’Afrique des nations. « De hauts responsables libyens se sont déplacés à l’ambassade algérienne en Libye pour présenter des excuses aux autorités algériennes suite à cet incident », a déclaré Mourad Medelci, ministre des Affaires étrangères, ce mardi 16 octobre, au Sénat, en marge de la séance plénière consacrée à la présentation du plan d’action du gouvernement. Medelci a ajouté que la réaction de l’Algérie a été transmise verbalement par la voix de l’ambassadeur d’Algérie en Libye aux autorités de ce pays.