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Seul le prononcé fait foi
La responsabilité politique pour les temps à venir n’est pas de nous infliger une vie
de pénurie. Ces annonces de débâcles, nous le savons, ne sont que les pourvoyeuses
de bonnes raisons de ne pas agir.
L’enjeu, tout au contraire, est de créer les conditions de la croissance de demain.
L’inventivité, la recherche, l’innovation sont d’immenses sources d’espoir. Ce n’est
jamais la technologie en elle-même qui est condamnable, mais l’utilisation qu’en font
les hommes. Il nous faut pour cela réorienter notre approche économique,
technologique et environnementale.
Notre pays, cette Journée est aussi là pour nous le rappeler, a le devoir de faire face à
ses responsabilités.
La France possède la seconde surface mondiale, sur quatre océans, et le premier
linéaire européen maritime avec 18.000. km. L’économie maritime représente par
ailleurs 900.000 emplois, notre pays compte plus de 550 ports, plus de 350 millions
de tonnes de marchandises et plus de 55.000 km2 de récifs coralliens et de lagons.
C’est en majeure partie grâce à nos Outre-mer que la France possède le second
domaine maritime mondial. C’est là une grande chance et une grande richesse, mais
également une grande responsabilité pour notre pays : celle, tout en développant la
croissance de la France, de protéger nos éco-systèmes marins.
En tant que ministre des Outre-mer, ma responsabilité est d’agir en vue de concilier
le développement économique et social de ces territoires et la préservation de leur
environnement. Nos territoires ultramarins concentrent un patrimoine naturel
exceptionnel, et représentent près de 80% de la biodiversité nationale.
Le Gouvernement s’est résolument engagé dans la transition écologique et
énergétique. Les Outre-mer ont pour vocation d’être en pointe de cette mutation.
Nombreuses sont les initiatives de protection de l’environnement marin d’ores et déjà