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ARABE A2 – L’ISLAM – SCÉNARIO PÉDAGOGIQUE – © 2009 – SCÉRÉN – CNDP
Si nécessaire, il écrit le mot ﺪﻴﻋ au tableau et demande aux enfants de repérer le mot sur le
document. Il est facile de repérer, à l’oral puis à l’écrit, les similitudes entre les mots ﺪﻴﻋ et
ﺪﻴﻌﺳ L’enseignant met à profit le vécu de la classe pour repérer d’autres éléments (prénom
Saïd, élèves dont le prénom commence par un sîn, finit par un yâ’ (ّﻲ ﺑ ﺮ ﻌ ﻟ ا ), etc.
Activité 2
La tradition du sacrifice d’Abraham : écoute d’un récit (Document 2)
L’enseignant questionne :
L’enseignant complète lui-même en fonction des connaissances des enfants. Il explique les
mots inconnus (même en français : il n’est pas sûr que le sens du mot « prophète », par
exemple, soit connu).
Compte tenu de l’âge des élèves, l’enseignant ne fera pas de commentaires surplombants
sur le relativisme culturel et, en particulier, celui des croyances religieuses. Mais il est utile
de préciser, en arabe et/ou en français, que c’est ce que dit la religion, ce que croient les
musulmans (les chrétiens et les juifs dans une version un peu différente) mais que d’autres
personnes croient autre chose… L’enseignant aide ses élèves à repérer ce qui, dans le
domaine du religieux, relève de faits historiques attestés, en particulier par des témoignages,
et ce qui relève de l’interprétation religieuse et de la croyance. Il ne s’agit pas d’invalider la
croyance mais de montrer qu’il s’agit de deux registres différents.
Au demeurant, ce travail de distanciation doit être fait de façon systématique en classe (à
l’occasion de Noël, d’autres fêtes religieuses partagées ou pas par les élèves de la classe,
mais aussi à propos de coutumes diverses : les règles de politesse qui varient
considérablement d’une culture à l’autre, ce que l’on mange ou pas selon les pays, etc.).
Puis l’enseignant raconte en arabe l’histoire du sacrifice d’Abraham. Il a recours au français
si nécessaire, mais évite de dire la même chose dans les deux langues (il ne s’agit pas de
traduire, mais d’apporter une aide en français lorsque l’arabe et la gestuelle ne suffisent pas)
et privilégie toujours l’arabe. L’essentiel doit être compris, mais il n’est pas indispensable que
tous les enfants comprennent tous les détails. Cela est fonction du niveau de langue de
chacun.
En fin de séance, on récapitule brièvement la description de l’image et on répète les
formules de souhait.
L’enseignant demande aux élèves d’apporter en classe :
- des catalogues contenant des images de cadeaux et de jouets ;
- des guirlandes, de jolis papiers, diverses décorations pour la classe.