Géronto-technologies et prévention des chutes

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Géronto-technologies et
prévention des chutes
Lille, Congrès APHJPA
8 juin 2012
Matthieu DEBRAY
Gériatre
Annecy
[email protected]
Conflit d’intérêt
• Orateur pour un laboratoire pharmaceutique : non
• Prise en charge par un laboratoire pharmaceutique de la
participation à un congrès national ou international : oui
Novartis, Lundbeck, Esai
• Consultant : non
• Investigateur principal d’un essai de l’industrie
pharmaceutique : non
• Parts sociales ou actions : non
Transition démographique
Population jeune
Population vieille
Maladies aiguës
Maladies chroniques
Modèle infectieux
Modèle fonctionnel
Soins épisodiques et de
courte durée
Soins continus et
de longue durée
Hospitalo-centrique
Domestico-centrique
Avec l’aimable autorisation du Pr R Hebert
Soins à domicile
Intégration des services
Septembre 1969 : Le
premier réseau « ARPANET » : 4 ordinateurs, 50 kbit/s
l'UCLA -Stanford Research Institute-Université de Santa Barbara-université de l'Utah à Salt
Lake City
La première expérience réalisée racontée par le professeur Kleinrock de l'UCLA:
Connexion entre l'ordinateur de la SRI depuis celui de l'UCLA en tapant LOGIN :
Nous avons appelé les gens de SRI par téléphone.
Nous avons alors tapé L puis demandé au téléphone "Vous voyez le L ?"
La réponse vint alors : "Oui, nous voyons le L"
Nous avons alors tapé O puis redemandé au téléphone "Vous voyez le O ?"
"Oui, nous voyons le O"
Nous avons alors tapé G et tout le système a crashé !!!
1977, le succès Atari 2600 : console de jeux: 20 millions
d'exemplaires !
Révolution digitale : ce qui était inenvisageable il y a 10 ans est
réalité :
ex: connexion internet chez une personne âgée.
Enjeu actuel: vieillir chez soi en bonne santé
Les accidents de la vie courante:
la chute en première ligne
Les accidents: 20 000 décès par an
admission aux urgences de 4,5 millions
de personnes.
Les accidents se déroulent :
• à domicile (25%)
• en maison de retraite (9%)
• sur la voie publique (5,1%)
9.000 décès de
personnes âgées à
la suite d’une chute
50% des plus de 85
ans vivant à
domicile chutent une
ou plusieurs fois par
an
78% des chutes
surviennent à
domicile et la nuit.
Vivre chez soi
• Si l’immense majorité des Aînés souhaite vivre en
logement autonome, l’habitat constitue pour eux le
premier lieu du risque : risque d’isolement, d’accidents
domestiques, d’abus de confiance…
• Les évènements déclencheurs d’une décision d’entrée
en institution :
- la chute
- l’errance
- la vulnérabilité face aux démarcheurs
- l’isolement et par conséquent la perte de liens sociaux
Rapport « Vivre chez soi »
Enquête CRAM Midi-Pyrénées
Les techniques
– Accéléromètre, géolocalisation par triangulation,
caméra (traitement d’image plus ou moins intrusif),
ultrason, capteurs d’environnement, biocapteurs
– systèmes embarqués ou non: collés sur vêtements,
patch, ceinture…
– Monocapteur
– Multicapteur en réseau
– Aspect logiciel : traitement des données, algorithme
– Interopérabilité: système ouvert, technologie
standard partagée par tous
– Système d’alarme intégrée au dispositif ou non
suivant besoin
Classement des
familles de système
TASDA
Grenoble
« BIVACS »
Technique:
Téléassistance
•
•
La grand-mère des techniques : 30 ans d’âge
La technique pour l’autonomie à domicile la plus
répandue et la plus fiable
– bouton poussoir
– équipement au domicile facilitant l’appel des secours
Un opérateur mobilise les moyens si nécessaire
98% des appels ne sont pas urgents.
àdéveloppement:
bien répondre au besoin,
mise en place de label (norme AFNOR..),
financement dans le plan d’aide APA
Obstacle:
technique jugée stigmatisante
« trop visible » rappel permanent de la vulnérabilité
Peur de ne pas dormir
Compliance
Technique:
détection de chute
système donnant l’alarme en cas de problème
- Capteur de son
- Capteur d’environnement (sol, température, porte..)
- Accéléromètre
- Bio-capteurs
- Etc..
Des milliers de modèles de montre développées
Obstacle:
Réduction de coût: nécessite un large marché d’utilisateurs
Sensibilité/spécificité
Fiabilité de la détection: problème éthique et juridique
à Détections Chutes « dures » plus que chutes « molles »
de l’accéléromètre seul vers les systèmes multicapteurs: analyse d’une situation
Technique:
Détection des
situations à risques
Obstacle:
système donnant l’alarme en cas de situation
inhabituelle
- Caméra: Analyse de scène+/-prise de contrôle à
distance d’un opérateur
- Capteur de son
- Capteur d’environnement (sol, température, porte..)
- Accéléromètre
- Bio-capteurs
Ethique: détermination d’un schéma fonctionnel
habituel détection de « situations anormales »
Fiabilité de la détection: problème éthique et juridique:
sensibilité-spécificité
Multicapteur pour analyse d’une situation
àVidéo-vigilance
àExpérience en établissement
PÉROU
Le Sentier lumineux renaît de
ses cendres
Profitant du soutien des narcotrafiquants, le
mouvement de guérilla connaît une seconde
jeunesse.
Bien équipé, il résiste à l’armée, qui multiplie
les opérations pour l’éradiquer.
Technique:
prévention de chute
Par adaptation du logement:
àDomotique
à habitat
Chemins lumineux:
soit intégré dans le bâti
soit « plug and play »: minuterie, grande surface, bon
marché
Simple détection mouvement -minuterie
Paramétrable: chemin habituel: aller aux WC la nuit
Obstacle:
Intégration à des programmes neufs
Travaux dans un bâti ancien : problème d’intégration (vétusté de
l’installation électrique-coût-locataire/propriétaire)
à
à
à
maisons de bricolage dont castorama
Intervox Legrand*
Etibox Life
Chemin lumineux inclus dans expérimentations
à IDA (Rennes)
à ESOPPE (Corrèze)
Utilisateurs
Alzheimer et Technologies
Enquête ALICE
(Alzheimer, Information, Communication, Ethique)
• Besoins, souhaits, craintes des aidants familiaux
vis-à-vis des nouvelles technologies
• Questionnaire auto-administré :
– 1458 familles de patients atteints de maladie
d’Alzheimer
– région parisienne
• 270 familles répondantes
Alice
Cette technologie vous serait-elle utile?
Modérément ou beaucoup (%)
Visioconférence lien social
Système de géolocalisation pour assistance rapide en cas d'errance
Visioconférenceprivée mobile format poche pour surveillance à distance du patient
Détecteur de chute en bracelet ou ceinture
Reconnaissance vocale automatique d'appel d'alerte
Détecteur de chute collé à la peau
Système permettant une mesure des AVQ et de la fonction
Vidéo surveillance par un centre à distance
Système évaluant la capacité du patient pour les transferts lit-fauteuil
Système évaluant la capacité du patient à se déplacer d'une pièce à l'autre
Robot animal familier dédié au divertissement et pour diminuer l'anxiété, l'agitation du patient
Détecteur de chute implanté sous la peau
Système donnant des conseils écrits pour cuisiner
Système donnant oralement des conseils pour cuisiner
64,90
64,50
64,00
58,80
56,50
53,00
52,60
51,50
49,80
39,70
32,10
22,50
21,60
17,40
Alice
Cette technologie vous serait-elle utile?
Modérément ou beaucoup (%)
Visioconférence lien social
Système de géolocalisation pour assistance rapide en cas d'errance
Visioconférenceprivée mobile format poche pour surveillance à distance du patient
Détecteur de chute en bracelet ou ceinture
Reconnaissance vocale automatique d'appel d'alerte
Détecteur de chute collé à la peau
Système permettant une mesure des AVQ et de la fonction
Vidéo surveillance par un centre à distance
Système évaluant la capacité du patient pour les transferts lit-fauteuil
Système évaluant la capacité du patient à se déplacer d'une pièce à l'autre
Robot animal familier dédié au divertissement et pour diminuer l'anxiété, l'agitation du patient
Détecteur de chute implanté sous la peau
Système donnant des conseils écrits pour cuisiner
Système donnant oralement des conseils pour cuisiner
64,90
64,50
64,00
58,80
56,50
53,00
52,60
51,50
49,80
39,70
32,10
22,50
21,60
17,40
Les utilisateurs
• Utilisateurs potentiels sont peu en demande de
technologie
L’utilisateur potentiel ?
Prévention
• Manque de connaissance, d’information sur les TIC
GIR 5 – 6: prévention ++
Plus jeune
• Le risque « chute » est mal compris par l’utilisateur
à Impact de la chute sur l’autonomie est mal connu (peur de chute, réduction
sortie, dépendance..)
à Information insuffisante par les professionnels sur les chutes et leurs
conséquences
à Dédramatiser l’information: slogans, spot TV: sortir du domaine médical qui
fait peur
« Vivre chez soi, c’est sortir de chez soi! »
Les professionnels de la géronto
Les professionnels de la géronto
• dans l'expectative :
– On en entend parler
– Pas de réel intérêt
– Un manque de clarté du côté de l'offre
gérontechnologique
– La géronto techno « : « c’est de la recherche! »
• EHPAD et USLD:
– Une demande technologique formulée autour des
difficultés liées à la démence, pas spécifiquement la chute
(errance)
» V Rialle
Les industriels
Les industriels
•
•
•
Intéressés par le marché potentiel
Disposent de solutions, simples,
bon marchés
Recherchent un modèle
économique pour vendre des
solutions
• Quel « prescripteur » ?
Angleterre: le médecin pivot de la
prescription des aides à domicile
Enjeux: sortir la technologie du
sanitaire qui fait trop peur pour les
usagers
•
Comment associer domotique et
téléassistance ? (projet corrézien)
•
Equipement des logements:
– neufs et possible en
rénovation
Freins culturels: équipement en téléassistance, gradient
Nord-Sud européen
Angleterre : 2 millions de personnes équipées
France 350 à 400.000
5% des plus de 65 ans équipés en Europe
16 à 18 % en Angleterre, 14% en Scandinavie
Freins techniques: chute « molle » et chute « dure »
Des solutions commencent à démontrer une diminution du
risque de chute
fiabilité de la détection de chute
systèmes multicapteurs
Freins liés au financement:
débat avorté du 5 ème risque
utilisateur n’est pas près à payer l’assistance
les CG ne peuvent être les seuls financeurs
Le bénéfice est aussi sanitaire
Freins éthiques:
dépôt de bilan des premiers bracelets avec accéléromètre:
fiabilité insuffisante de détection de chute
Quelques expériences
Vigilio: le patch
http://www.vigilio.eu/products-3-13.html
étude clinique multicentrique équipée/non équipée
Suivi de 100 personnes âgées isolées, à risque de
chute
AP-HP, Hôpitaux gériatrique, CG Esssone, hôpitaux
gériatriques, SAMU, réseau gériatrique
période de 4 mois
évaluer les performances du Vigi’Fall™
Validation clinique en milieu
hospitalier gériatrique:
- patients hospitalisés à Broca
(Paris) après une chute
- Vigi’Fall™ utilisé de manière
complète avec capteur corporel
accélérométrique, détecteurs
infrarouges et levée de doute a
montré des résultats
particulièrement probants, avec
un niveau de spécificité de 99,5
%
Bloch F, Gautier V, Noury N, Lundy JE, Poujaud
J,
Claessens YE, Rigaud AS.
Ann Phys Rehabil. Med. 2011
LINK-Care: système de vidéovigilance
En établissement:
• Branchement la nuit
• Détection des sorties pas des entrées
• Contrôle à distance en cas d’alerte
• Alarme transmise au personnel
Acceptabilité:
Semble bonne pour le
personnel/proches
Système perçu comme rassurant pour
le professionnel
Validation: ?
le retour d’un site EHPAD (26 chambres équipées)
Faux positifs semblent très nombreux
15 à 20 alarmes par nuit 1 à 2 chutes
Une chute non détectée en un an
Un échange de lit entre résident
Limites:
Ethique: consentement de l’usager
Intrusif: Filtre par EDAO des alertes
Comité d’éthique pluriprofessionel si
nécessité de visualiser un film
Coût pour un particulier (200 euros
/mois pour la nuit)
« IDA »
àIDA : Innovation Domicile Autonomie
• Rennes Métropole; 2007-2010
• Expérimentation qualitative: 7 personnes
équipées
• Evaluation portée par l’ASSAD
• Evaluation (grilles spécifiques)
Mise en place de nouvelles technologies
favorisant le MAD et le travail des
intervenants à domicile .
• Financement CG, bailleurs sociaux
• Perspectives:
– Une partie de ces technologies va être
déployée sur 1200 logements en 6 ans.
-Aménagement locaux :
barre, douche/baignoire…
- Sécurisation entrée
-Code
- diffusé aux
professionnels
- système de
transmission des info
- chemin lumineux
- téléalarme
Véra Briand, adjointe au maire, déléguée aux personnes âgées, a reçu le 2 février 2010 le label "Bien VieillirVivre ensemble" des mains de la secrétaire d'Etat en charge des Aînés, Nora Berra. 34 autres villes de France ont
aussi reçu ce label. Il s'agit de villes qui se sont engagées dans un plan d'actions de cinq ans pour répondre aux
enjeux liés à la place des aînés dans les villes et créer des structures adaptées dans les domaines des transports,
de l'habitat, de l'urbanisme, du logement, des prestations de service et du renforcement du lien social.
A Rennes, l'accent est mis sur le logement, avec des mesures pour permettre aux personnes âgées de vivre dans
un cadre de vie adapté à leurs besoins.
Prévention de la chute: la référence
corrézienne?
Le programme ESOPPE
ESOPPE
association AUTONOM’LAB :
Intègre l’ensemble des
acteurs du monde médical,
médicosocial, chercheurs, entreprises,
usagers et collectivités
• Les acteurs:
• Conseil général 19: Corrèze Téléassistance
Assistance (CTA)
• Fondation Caisse d’Epargne pour la solidarité
• Evaluation: CHU de Limoges, T Dantoine
• Télé-assistance dans un souci de
proximité/convivialité/maintien du lien social
ESOPPE: la qualité de l’évaluation
• Evaluation technologique
– Initiale et secondaire;
– Sociologique: adéquation besoin de l’usager
et l’application du produit (adhésion,
acceptation..)
• Evaluation clinique et de
l’autonomie
• Evaluation du coût de
développement
104 personnes âgées 96 témoins appariés
de plus de 65 ans GIR non équipés
3 et plus équipées
Esoppe: résultats
• Clinique
• Moins de chute: les
équipés chutent 1.6 fois
moins (50%--30.9%)
• Des chutes moins grave;
les chutes des équipés
sont 2.6 moins
hospitalisées (9.6%--25%)
• Socio-environnementale:
taux d’acceptabilité
domotique: 97,4 %
• Etude médicoéconomique
– 6 personnes équipées pour
éviter une hospitalisation
secondaire à une chute
– Diminution du besoin
d’aide à domicile dans le
groupe équipé alors que le
Temps de retour sur investissement 1 an et 7 mois
Cout annuel de la DTA (pour 4500 personnes): 1693.5 € besoin augmente dans le
groupe non équipé
la première année et 693.5 € les années suivantes
Coût moyen d’une hospitalisation pour chute (hors
coûts de suivi thérapeutique, d’institutionnalisation, et
coût supporté par la famille): 8000 €
Haute –Savoie
plateforme d’appel
commune:
pompier
samu-15
ambulanciers de garde
samu social
téléalarme
Géolocalisation: programme
estima
Détection chute: en projet
CNR Santé à domicile et
autonomie
•
•
Mis en place par le ministère de l’industrie 2009
Réseau national d’innovation et d’expertise regroupant l’ensemble des
acteurs
à
Comment mettre en lien la réalité de la population et les besoins
industriels
•
La vocation du CNR
– Créer et promouvoir de nouveaux usages des technologies (TIC) et
des services associés dans la prise en charge de la santé et de la
dépendance au domicile afin de :
• Améliorer la qualité de vie des citoyens et des patients.
• Faciliter l’émergence d’organisations plus efficientes.
• Développer la compétitivité de la filière économique des
TIC.
Grenoble: Technopole Alpes Santé à
domicile et Autonomie (TASDA)
•
•
•
•
•
•
•
•
créée le 4 décembre 2009, labellisé « Centre Expert en Evaluation » par le CNR- Santé) en janvier 2011
Objet: développement de la filière « santé à domicile et autonomie » en Rhône-Alpes.
En lien avec la démarche du CNR
Le Technopole permettra la démonstration « grandeur nature » de nouvelles technologies et de nouveaux
services favorisant la santé à domicile et l’autonomie.
Collaboration entre les acteurs de la santé, les acteurs de l’innovation, les collectivités locales et les utilisateurs
:
- Il facilitera l’identification des besoins et le développement de nouvelles technologies répondant à la
demande réelle des usagers
- Il évaluera le service rendu de ces technologies
- Il contribuera à en définir les normes pour une diffusion la plus large possible
Thématiques prioritaires telles que :
- Sur le plan technologique :
• Les technologies de la communication favorisant l’échange d’informations entre la personne et son
environnement
• Les technologies de la domotique
• Les dispositifs de rappel de tâches et de stimulation
– Sur le plan pathologique :
• La maladie d’Alzheimer
• La maladie de Parkinson
• L’épilepsie
Démarche « BiVACS »
«Bien vivre son autonomie chez soi»
• Une réflexion et une action partagées sur les réponses technologiques
adaptées au «bien vivre à domicile».
• Une analyse des besoins et des conditions de mise en œuvre de solutions
technologiques (numériques, électroniques, etc.) pour le soutien à domicile,
dans le but de :
– tester, évaluer des solutions grâce à une vitrine technologique
– informer, accompagner et faciliter les choix des utilisateurs et des aidants dans la
sélection de solutions technologiques adaptées à leurs attentes
– contribuer à développer la filière économique des solutions de soutien à domicile
(adapter les offres de solution, faire comprendre les besoins, aider à segmenter le
marché, trouver des modes de financement des solutions, etc.)
• BiVACS propose ainsi la mise en place d’échanges et de rencontres entre les
personnes en perte d’autonomie, les professionnels (de la santé, du médicosocial, du social et de l’industrie) et les aidants familiaux, l’objectif étant de
rapprocher «la demande de santé et d’autonomie à domicile» de «l’offre
technologique», en complément des aides humaines, pour améliorer la
qualité de vie, d’une part, et encourager le développement économique,
d’autre part.
Programme BIVACS
BIVAC
S
Le BAS-RHIN
Strasbourg :
appartement présenté
porte de Versailles cette
année
partages de données
entre professionnels
entre systèmes de
télégestions/facturation
Languedoc-Roussillon
%
Toulouse
•
E-santé et services à domicile
•
labellisé conjointement par les pôles de compétitivité Aerospace Valley et Cancer-Bio-Santé
•
Né des besoins exprimés par les industriels d’être accompagnés sur le marché de la e-santé
–
–
–
•
•
besoin d’un vocabulaire commun aux mondes médical et industriel
de connaissances sur le potentiel de développement du secteur
d’accompagnement des industriels dans leurs relations avec les institutionnels de la santé…
platinnEs :
–
un guichet unique proposant un portefeuille d’experts reconnus et de sites d’essais dans des secteurs de
pointe afin d’accélérer le développement de technologies e-santé et leur accès au marché
–
–
–
décryptage du marché de la e-santé pour les entreprises
analyse des modèles économiques pertinents
accès aux financeurs de la santé et des services à domicile
Accompagnement de projets de développement
–
Aide au montage de dossiers et à la recherche de financement pour les entreprises
Conclusions-Perspectives
• INTEGRATION
– En prévention secondaire: EGS: Evaluation des besoins individualisés
• Intégrer la technologie aux autres propositions « classique » de plan d’aide
– En amont: le prééquipement
• logements adaptés aux handicaps futurs
– cloisons mobiles, anticipation des poses de rail, barres, passage fauteuil, douche
italienne…
• Adaptabilité pour répondre aux spécificités de la personne
• Coût: « négligeable » si anticipé lors de la construction (7 à 8000 euros/
logement)
• Labellisation
– Exemple
programme ecocité : Grenoble: reconstruction de 10% de logement équipés
Conclusions-Perspectives
• INTEGRATION
– +++interopérabilité/ approche plus globale de la part des entreprises : quel
protocole dominant
– Des technologies en articulation avec une plateforme médico-sociale
– Un bouquet de service :
• ensemble de techno disponible selon les besoins
• Couplage avec téléalarme actuelle pour l’urgence
• lien avec une plateforme médicale si nécessaire (maladie chronique, télé-santé)
à un co-financement incontournable
à Ne pas financer que le R&D mais y associer un financement global
à La relance du débat sur le 5ème risque incontournable
à À l’heure où des caisses se retirent du financement des GIR 5
« La réflexion proposée s’appuie sur le constat récurrent
• d’une importante distance entre ce que l’on pourrait faire avec nos
moyens technologiques pour aider la prise en soins de malades
chroniques (Alzheimer notamment), et ce que l’on fait réellement, c’est à
dire très peu.
• Elle en appelle à un véritable « saut culturel» pour prendre en
compte les risques et craintes liés aux usages de diverses technologies,
telles les craintes de déshumanisation de la relation, de remplacement
de personnes par des robots, d’atteinte à la dignité de la personne, etc.,
qui expliquent en partie cette distance. »
Ref: V Rialle LA REVUE FRANCOPHONE DE GÉRIATRIE ET DE GÉRONTOLOGIE •
JUIN 2009 • TOME XVI • N°156
Remerciements
• Bruno CHARAT: CNR Santé
• Jean-Michel HERVOUET et Dominique CLUZEAU, groupe
Hager
• Vincent RIALLE, Ph.D; Maître de conférences-PH; CHU de Grenoble/AGIM ;
• Véronique CHIRIE, TASDA, Faculté de Médecine, Grenoble
• Patricia SASSE, directrice EHPAD, Rilleux-la-Pape
• Sophie GRAVIOU, ASSAD du pays de Rennes
• Pascal COUTURIER
• Nicole VIDAL
• Camille PETIT
Bibliographie
•
1) Rialle V, Ollivet C, Guigui C, Herve C. What do family caregivers of
Alzheimer's disease patients desire in smart home technologies?
Contrasted results of a wide survey. Methods Inf Med. 2008;47(1):63-9.
2) Rialle V. Technologie et maladie d'Alzheimer. Soins Gérontologie.
2008(74):26-8.
3) Rialle V, Ollivet C. Nouvelles technologies de l'information et de la
communication: Quelle place peuvent-elles avoir face à la maladie ?
Comment les mettre au service des malades et des familles ? In: Hirsch
E, Ollivet C, editors. Repenser ensemble la maladie d'Alzheimer. Paris:
Vuibert; 2007. p. 100-6.
4) Rialle V, Rumeau P, Cornet G, Franco A. Les gérontechnologies : au
cœur de l’innovation hospitalière et médico-sociale. Techniques
Hospitalières. 2007(703):53-8. (c'est le fichier "rialle VI
corrections", qui est non terminal; je n'ai pas retrouvé la version
définitive)
5) Rialle V. La géolocalisation de malades de type Alzheimer : entre
urgence sociosanitaire et dilemme sociétal. NPG
Neurologie-Psychiatrie-Gériatrie. 2009;9:101-5.
6) Rialle V. Quelques enjeux de l’éthique évaluative en gérontechnologie. Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie 2009;16(156):262-66.
7) A télécharger sur : www.ageplus74.cg74.fr/index.php/les-projets/geron-tic-74
Rialle V, editor. Etude ESTIMA : Evaluation socio-sanitaire de technologies de l’information pour la géolocalisation de malades de type Alzheimer ; Phase 2 : Expérimentations et analyses.
Rapport final (138 pages): CHU de Grenoble et Laboratoire AGIM, 2011.
8) Rialle V, Ollivet C, Brissonneau C, Leard F, Barth I, Extra J, Sablier J. Géolocalisation et prévention de la disparition de malades : premiers résultats de l’étude ESTIMA. Soins
Gerontologie 2012;93:28-31.
9) V Rialle. La maladie d'Alzheimer et la technologie : état des lieux et dynamique d'une relation complexe. Gérontologie et Société. 2012 (sous
presse)
10) http://www.vigilio.eu/company-10-35.html
11) AXA: http://www.sante.axaprevention.fr/index.php?id=550&tx_ttnews
12) Gérontotechno.net: http://www.gerontechnologie.net/detection-de-la-chute-des-personnes-agees
13) www.protec-chute.com
14) LANCEMENT DU PROGRAMME DE MISE EN SECURITE DU DOMICILE DES PERSONNES AGEES; Laurent WAUQUIEZ Secrétaire d’État chargé de l’Emploi; Hervé
NOVELLI Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation; Bercy, le 28 septembre 2010
15) Detecting Falls in a Supportive Home Environment; Florian Dorn; Computer Vision Lab; Institute of Computer Aided Automation; Vienna University of Technology; September 15,
2011
16) Expérimentation de domotique et téléassistance avancée chez des personnes âgées en perte d’autonomie sur le département de la Corrèze « Projet Esoppe » (juin 2009 – octobre 2010)
coordonnée par le Pr Thierry Dantoine (CHU Limoges), avec les contributions de MM. Vincent Rialle (Laboratoire TIMC-IMAG Grenoble) et Alain Roquejoffre (sociologue, Institut
Régional de Formation aux Fonctions Educatives)
Bienvenue
Annecy
30 et 31 mai 2013
Echanges d’informations et hôpital de
jour.
Aspects éthique, déontologique,
juridique, technique:
L’hôpital de jour au sein de la filière
gérontologique de territoire
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