Géronto-technologies et prévention des chutes Lille, Congrès APHJPA 8 juin 2012 Matthieu DEBRAY Gériatre Annecy [email protected] Conflit d’intérêt • Orateur pour un laboratoire pharmaceutique : non • Prise en charge par un laboratoire pharmaceutique de la participation à un congrès national ou international : oui Novartis, Lundbeck, Esai • Consultant : non • Investigateur principal d’un essai de l’industrie pharmaceutique : non • Parts sociales ou actions : non Transition démographique Population jeune Population vieille Maladies aiguës Maladies chroniques Modèle infectieux Modèle fonctionnel Soins épisodiques et de courte durée Soins continus et de longue durée Hospitalo-centrique Domestico-centrique Avec l’aimable autorisation du Pr R Hebert Soins à domicile Intégration des services Septembre 1969 : Le premier réseau « ARPANET » : 4 ordinateurs, 50 kbit/s l'UCLA -Stanford Research Institute-Université de Santa Barbara-université de l'Utah à Salt Lake City La première expérience réalisée racontée par le professeur Kleinrock de l'UCLA: Connexion entre l'ordinateur de la SRI depuis celui de l'UCLA en tapant LOGIN : Nous avons appelé les gens de SRI par téléphone. Nous avons alors tapé L puis demandé au téléphone "Vous voyez le L ?" La réponse vint alors : "Oui, nous voyons le L" Nous avons alors tapé O puis redemandé au téléphone "Vous voyez le O ?" "Oui, nous voyons le O" Nous avons alors tapé G et tout le système a crashé !!! 1977, le succès Atari 2600 : console de jeux: 20 millions d'exemplaires ! Révolution digitale : ce qui était inenvisageable il y a 10 ans est réalité : ex: connexion internet chez une personne âgée. Enjeu actuel: vieillir chez soi en bonne santé Les accidents de la vie courante: la chute en première ligne Les accidents: 20 000 décès par an admission aux urgences de 4,5 millions de personnes. Les accidents se déroulent : • à domicile (25%) • en maison de retraite (9%) • sur la voie publique (5,1%) 9.000 décès de personnes âgées à la suite d’une chute 50% des plus de 85 ans vivant à domicile chutent une ou plusieurs fois par an 78% des chutes surviennent à domicile et la nuit. Vivre chez soi • Si l’immense majorité des Aînés souhaite vivre en logement autonome, l’habitat constitue pour eux le premier lieu du risque : risque d’isolement, d’accidents domestiques, d’abus de confiance… • Les évènements déclencheurs d’une décision d’entrée en institution : - la chute - l’errance - la vulnérabilité face aux démarcheurs - l’isolement et par conséquent la perte de liens sociaux Rapport « Vivre chez soi » Enquête CRAM Midi-Pyrénées Les techniques – Accéléromètre, géolocalisation par triangulation, caméra (traitement d’image plus ou moins intrusif), ultrason, capteurs d’environnement, biocapteurs – systèmes embarqués ou non: collés sur vêtements, patch, ceinture… – Monocapteur – Multicapteur en réseau – Aspect logiciel : traitement des données, algorithme – Interopérabilité: système ouvert, technologie standard partagée par tous – Système d’alarme intégrée au dispositif ou non suivant besoin Classement des familles de système TASDA Grenoble « BIVACS » Technique: Téléassistance • • La grand-mère des techniques : 30 ans d’âge La technique pour l’autonomie à domicile la plus répandue et la plus fiable – bouton poussoir – équipement au domicile facilitant l’appel des secours Un opérateur mobilise les moyens si nécessaire 98% des appels ne sont pas urgents. àdéveloppement: bien répondre au besoin, mise en place de label (norme AFNOR..), financement dans le plan d’aide APA Obstacle: technique jugée stigmatisante « trop visible » rappel permanent de la vulnérabilité Peur de ne pas dormir Compliance Technique: détection de chute système donnant l’alarme en cas de problème - Capteur de son - Capteur d’environnement (sol, température, porte..) - Accéléromètre - Bio-capteurs - Etc.. Des milliers de modèles de montre développées Obstacle: Réduction de coût: nécessite un large marché d’utilisateurs Sensibilité/spécificité Fiabilité de la détection: problème éthique et juridique à Détections Chutes « dures » plus que chutes « molles » de l’accéléromètre seul vers les systèmes multicapteurs: analyse d’une situation Technique: Détection des situations à risques Obstacle: système donnant l’alarme en cas de situation inhabituelle - Caméra: Analyse de scène+/-prise de contrôle à distance d’un opérateur - Capteur de son - Capteur d’environnement (sol, température, porte..) - Accéléromètre - Bio-capteurs Ethique: détermination d’un schéma fonctionnel habituel détection de « situations anormales » Fiabilité de la détection: problème éthique et juridique: sensibilité-spécificité Multicapteur pour analyse d’une situation àVidéo-vigilance àExpérience en établissement PÉROU Le Sentier lumineux renaît de ses cendres Profitant du soutien des narcotrafiquants, le mouvement de guérilla connaît une seconde jeunesse. Bien équipé, il résiste à l’armée, qui multiplie les opérations pour l’éradiquer. Technique: prévention de chute Par adaptation du logement: àDomotique à habitat Chemins lumineux: soit intégré dans le bâti soit « plug and play »: minuterie, grande surface, bon marché Simple détection mouvement -minuterie Paramétrable: chemin habituel: aller aux WC la nuit Obstacle: Intégration à des programmes neufs Travaux dans un bâti ancien : problème d’intégration (vétusté de l’installation électrique-coût-locataire/propriétaire) à à à maisons de bricolage dont castorama Intervox Legrand* Etibox Life Chemin lumineux inclus dans expérimentations à IDA (Rennes) à ESOPPE (Corrèze) Utilisateurs Alzheimer et Technologies Enquête ALICE (Alzheimer, Information, Communication, Ethique) • Besoins, souhaits, craintes des aidants familiaux vis-à-vis des nouvelles technologies • Questionnaire auto-administré : – 1458 familles de patients atteints de maladie d’Alzheimer – région parisienne • 270 familles répondantes Alice Cette technologie vous serait-elle utile? Modérément ou beaucoup (%) Visioconférence lien social Système de géolocalisation pour assistance rapide en cas d'errance Visioconférenceprivée mobile format poche pour surveillance à distance du patient Détecteur de chute en bracelet ou ceinture Reconnaissance vocale automatique d'appel d'alerte Détecteur de chute collé à la peau Système permettant une mesure des AVQ et de la fonction Vidéo surveillance par un centre à distance Système évaluant la capacité du patient pour les transferts lit-fauteuil Système évaluant la capacité du patient à se déplacer d'une pièce à l'autre Robot animal familier dédié au divertissement et pour diminuer l'anxiété, l'agitation du patient Détecteur de chute implanté sous la peau Système donnant des conseils écrits pour cuisiner Système donnant oralement des conseils pour cuisiner 64,90 64,50 64,00 58,80 56,50 53,00 52,60 51,50 49,80 39,70 32,10 22,50 21,60 17,40 Alice Cette technologie vous serait-elle utile? Modérément ou beaucoup (%) Visioconférence lien social Système de géolocalisation pour assistance rapide en cas d'errance Visioconférenceprivée mobile format poche pour surveillance à distance du patient Détecteur de chute en bracelet ou ceinture Reconnaissance vocale automatique d'appel d'alerte Détecteur de chute collé à la peau Système permettant une mesure des AVQ et de la fonction Vidéo surveillance par un centre à distance Système évaluant la capacité du patient pour les transferts lit-fauteuil Système évaluant la capacité du patient à se déplacer d'une pièce à l'autre Robot animal familier dédié au divertissement et pour diminuer l'anxiété, l'agitation du patient Détecteur de chute implanté sous la peau Système donnant des conseils écrits pour cuisiner Système donnant oralement des conseils pour cuisiner 64,90 64,50 64,00 58,80 56,50 53,00 52,60 51,50 49,80 39,70 32,10 22,50 21,60 17,40 Les utilisateurs • Utilisateurs potentiels sont peu en demande de technologie L’utilisateur potentiel ? Prévention • Manque de connaissance, d’information sur les TIC GIR 5 – 6: prévention ++ Plus jeune • Le risque « chute » est mal compris par l’utilisateur à Impact de la chute sur l’autonomie est mal connu (peur de chute, réduction sortie, dépendance..) à Information insuffisante par les professionnels sur les chutes et leurs conséquences à Dédramatiser l’information: slogans, spot TV: sortir du domaine médical qui fait peur « Vivre chez soi, c’est sortir de chez soi! » Les professionnels de la géronto Les professionnels de la géronto • dans l'expectative : – On en entend parler – Pas de réel intérêt – Un manque de clarté du côté de l'offre gérontechnologique – La géronto techno « : « c’est de la recherche! » • EHPAD et USLD: – Une demande technologique formulée autour des difficultés liées à la démence, pas spécifiquement la chute (errance) » V Rialle Les industriels Les industriels • • • Intéressés par le marché potentiel Disposent de solutions, simples, bon marchés Recherchent un modèle économique pour vendre des solutions • Quel « prescripteur » ? Angleterre: le médecin pivot de la prescription des aides à domicile Enjeux: sortir la technologie du sanitaire qui fait trop peur pour les usagers • Comment associer domotique et téléassistance ? (projet corrézien) • Equipement des logements: – neufs et possible en rénovation Freins culturels: équipement en téléassistance, gradient Nord-Sud européen Angleterre : 2 millions de personnes équipées France 350 à 400.000 5% des plus de 65 ans équipés en Europe 16 à 18 % en Angleterre, 14% en Scandinavie Freins techniques: chute « molle » et chute « dure » Des solutions commencent à démontrer une diminution du risque de chute fiabilité de la détection de chute systèmes multicapteurs Freins liés au financement: débat avorté du 5 ème risque utilisateur n’est pas près à payer l’assistance les CG ne peuvent être les seuls financeurs Le bénéfice est aussi sanitaire Freins éthiques: dépôt de bilan des premiers bracelets avec accéléromètre: fiabilité insuffisante de détection de chute Quelques expériences Vigilio: le patch http://www.vigilio.eu/products-3-13.html étude clinique multicentrique équipée/non équipée Suivi de 100 personnes âgées isolées, à risque de chute AP-HP, Hôpitaux gériatrique, CG Esssone, hôpitaux gériatriques, SAMU, réseau gériatrique période de 4 mois évaluer les performances du Vigi’Fall™ Validation clinique en milieu hospitalier gériatrique: - patients hospitalisés à Broca (Paris) après une chute - Vigi’Fall™ utilisé de manière complète avec capteur corporel accélérométrique, détecteurs infrarouges et levée de doute a montré des résultats particulièrement probants, avec un niveau de spécificité de 99,5 % Bloch F, Gautier V, Noury N, Lundy JE, Poujaud J, Claessens YE, Rigaud AS. Ann Phys Rehabil. Med. 2011 LINK-Care: système de vidéovigilance En établissement: • Branchement la nuit • Détection des sorties pas des entrées • Contrôle à distance en cas d’alerte • Alarme transmise au personnel Acceptabilité: Semble bonne pour le personnel/proches Système perçu comme rassurant pour le professionnel Validation: ? le retour d’un site EHPAD (26 chambres équipées) Faux positifs semblent très nombreux 15 à 20 alarmes par nuit 1 à 2 chutes Une chute non détectée en un an Un échange de lit entre résident Limites: Ethique: consentement de l’usager Intrusif: Filtre par EDAO des alertes Comité d’éthique pluriprofessionel si nécessité de visualiser un film Coût pour un particulier (200 euros /mois pour la nuit) « IDA » àIDA : Innovation Domicile Autonomie • Rennes Métropole; 2007-2010 • Expérimentation qualitative: 7 personnes équipées • Evaluation portée par l’ASSAD • Evaluation (grilles spécifiques) Mise en place de nouvelles technologies favorisant le MAD et le travail des intervenants à domicile . • Financement CG, bailleurs sociaux • Perspectives: – Une partie de ces technologies va être déployée sur 1200 logements en 6 ans. -Aménagement locaux : barre, douche/baignoire… - Sécurisation entrée -Code - diffusé aux professionnels - système de transmission des info - chemin lumineux - téléalarme Véra Briand, adjointe au maire, déléguée aux personnes âgées, a reçu le 2 février 2010 le label "Bien VieillirVivre ensemble" des mains de la secrétaire d'Etat en charge des Aînés, Nora Berra. 34 autres villes de France ont aussi reçu ce label. Il s'agit de villes qui se sont engagées dans un plan d'actions de cinq ans pour répondre aux enjeux liés à la place des aînés dans les villes et créer des structures adaptées dans les domaines des transports, de l'habitat, de l'urbanisme, du logement, des prestations de service et du renforcement du lien social. A Rennes, l'accent est mis sur le logement, avec des mesures pour permettre aux personnes âgées de vivre dans un cadre de vie adapté à leurs besoins. Prévention de la chute: la référence corrézienne? Le programme ESOPPE ESOPPE association AUTONOM’LAB : Intègre l’ensemble des acteurs du monde médical, médicosocial, chercheurs, entreprises, usagers et collectivités • Les acteurs: • Conseil général 19: Corrèze Téléassistance Assistance (CTA) • Fondation Caisse d’Epargne pour la solidarité • Evaluation: CHU de Limoges, T Dantoine • Télé-assistance dans un souci de proximité/convivialité/maintien du lien social ESOPPE: la qualité de l’évaluation • Evaluation technologique – Initiale et secondaire; – Sociologique: adéquation besoin de l’usager et l’application du produit (adhésion, acceptation..) • Evaluation clinique et de l’autonomie • Evaluation du coût de développement 104 personnes âgées 96 témoins appariés de plus de 65 ans GIR non équipés 3 et plus équipées Esoppe: résultats • Clinique • Moins de chute: les équipés chutent 1.6 fois moins (50%--30.9%) • Des chutes moins grave; les chutes des équipés sont 2.6 moins hospitalisées (9.6%--25%) • Socio-environnementale: taux d’acceptabilité domotique: 97,4 % • Etude médicoéconomique – 6 personnes équipées pour éviter une hospitalisation secondaire à une chute – Diminution du besoin d’aide à domicile dans le groupe équipé alors que le Temps de retour sur investissement 1 an et 7 mois Cout annuel de la DTA (pour 4500 personnes): 1693.5 € besoin augmente dans le groupe non équipé la première année et 693.5 € les années suivantes Coût moyen d’une hospitalisation pour chute (hors coûts de suivi thérapeutique, d’institutionnalisation, et coût supporté par la famille): 8000 € Haute –Savoie plateforme d’appel commune: pompier samu-15 ambulanciers de garde samu social téléalarme Géolocalisation: programme estima Détection chute: en projet CNR Santé à domicile et autonomie • • Mis en place par le ministère de l’industrie 2009 Réseau national d’innovation et d’expertise regroupant l’ensemble des acteurs à Comment mettre en lien la réalité de la population et les besoins industriels • La vocation du CNR – Créer et promouvoir de nouveaux usages des technologies (TIC) et des services associés dans la prise en charge de la santé et de la dépendance au domicile afin de : • Améliorer la qualité de vie des citoyens et des patients. • Faciliter l’émergence d’organisations plus efficientes. • Développer la compétitivité de la filière économique des TIC. Grenoble: Technopole Alpes Santé à domicile et Autonomie (TASDA) • • • • • • • • créée le 4 décembre 2009, labellisé « Centre Expert en Evaluation » par le CNR- Santé) en janvier 2011 Objet: développement de la filière « santé à domicile et autonomie » en Rhône-Alpes. En lien avec la démarche du CNR Le Technopole permettra la démonstration « grandeur nature » de nouvelles technologies et de nouveaux services favorisant la santé à domicile et l’autonomie. Collaboration entre les acteurs de la santé, les acteurs de l’innovation, les collectivités locales et les utilisateurs : - Il facilitera l’identification des besoins et le développement de nouvelles technologies répondant à la demande réelle des usagers - Il évaluera le service rendu de ces technologies - Il contribuera à en définir les normes pour une diffusion la plus large possible Thématiques prioritaires telles que : - Sur le plan technologique : • Les technologies de la communication favorisant l’échange d’informations entre la personne et son environnement • Les technologies de la domotique • Les dispositifs de rappel de tâches et de stimulation – Sur le plan pathologique : • La maladie d’Alzheimer • La maladie de Parkinson • L’épilepsie Démarche « BiVACS » «Bien vivre son autonomie chez soi» • Une réflexion et une action partagées sur les réponses technologiques adaptées au «bien vivre à domicile». • Une analyse des besoins et des conditions de mise en œuvre de solutions technologiques (numériques, électroniques, etc.) pour le soutien à domicile, dans le but de : – tester, évaluer des solutions grâce à une vitrine technologique – informer, accompagner et faciliter les choix des utilisateurs et des aidants dans la sélection de solutions technologiques adaptées à leurs attentes – contribuer à développer la filière économique des solutions de soutien à domicile (adapter les offres de solution, faire comprendre les besoins, aider à segmenter le marché, trouver des modes de financement des solutions, etc.) • BiVACS propose ainsi la mise en place d’échanges et de rencontres entre les personnes en perte d’autonomie, les professionnels (de la santé, du médicosocial, du social et de l’industrie) et les aidants familiaux, l’objectif étant de rapprocher «la demande de santé et d’autonomie à domicile» de «l’offre technologique», en complément des aides humaines, pour améliorer la qualité de vie, d’une part, et encourager le développement économique, d’autre part. Programme BIVACS BIVAC S Le BAS-RHIN Strasbourg : appartement présenté porte de Versailles cette année partages de données entre professionnels entre systèmes de télégestions/facturation Languedoc-Roussillon % Toulouse • E-santé et services à domicile • labellisé conjointement par les pôles de compétitivité Aerospace Valley et Cancer-Bio-Santé • Né des besoins exprimés par les industriels d’être accompagnés sur le marché de la e-santé – – – • • besoin d’un vocabulaire commun aux mondes médical et industriel de connaissances sur le potentiel de développement du secteur d’accompagnement des industriels dans leurs relations avec les institutionnels de la santé… platinnEs : – un guichet unique proposant un portefeuille d’experts reconnus et de sites d’essais dans des secteurs de pointe afin d’accélérer le développement de technologies e-santé et leur accès au marché – – – décryptage du marché de la e-santé pour les entreprises analyse des modèles économiques pertinents accès aux financeurs de la santé et des services à domicile Accompagnement de projets de développement – Aide au montage de dossiers et à la recherche de financement pour les entreprises Conclusions-Perspectives • INTEGRATION – En prévention secondaire: EGS: Evaluation des besoins individualisés • Intégrer la technologie aux autres propositions « classique » de plan d’aide – En amont: le prééquipement • logements adaptés aux handicaps futurs – cloisons mobiles, anticipation des poses de rail, barres, passage fauteuil, douche italienne… • Adaptabilité pour répondre aux spécificités de la personne • Coût: « négligeable » si anticipé lors de la construction (7 à 8000 euros/ logement) • Labellisation – Exemple programme ecocité : Grenoble: reconstruction de 10% de logement équipés Conclusions-Perspectives • INTEGRATION – +++interopérabilité/ approche plus globale de la part des entreprises : quel protocole dominant – Des technologies en articulation avec une plateforme médico-sociale – Un bouquet de service : • ensemble de techno disponible selon les besoins • Couplage avec téléalarme actuelle pour l’urgence • lien avec une plateforme médicale si nécessaire (maladie chronique, télé-santé) à un co-financement incontournable à Ne pas financer que le R&D mais y associer un financement global à La relance du débat sur le 5ème risque incontournable à À l’heure où des caisses se retirent du financement des GIR 5 « La réflexion proposée s’appuie sur le constat récurrent • d’une importante distance entre ce que l’on pourrait faire avec nos moyens technologiques pour aider la prise en soins de malades chroniques (Alzheimer notamment), et ce que l’on fait réellement, c’est à dire très peu. • Elle en appelle à un véritable « saut culturel» pour prendre en compte les risques et craintes liés aux usages de diverses technologies, telles les craintes de déshumanisation de la relation, de remplacement de personnes par des robots, d’atteinte à la dignité de la personne, etc., qui expliquent en partie cette distance. » Ref: V Rialle LA REVUE FRANCOPHONE DE GÉRIATRIE ET DE GÉRONTOLOGIE • JUIN 2009 • TOME XVI • N°156 Remerciements • Bruno CHARAT: CNR Santé • Jean-Michel HERVOUET et Dominique CLUZEAU, groupe Hager • Vincent RIALLE, Ph.D; Maître de conférences-PH; CHU de Grenoble/AGIM ; • Véronique CHIRIE, TASDA, Faculté de Médecine, Grenoble • Patricia SASSE, directrice EHPAD, Rilleux-la-Pape • Sophie GRAVIOU, ASSAD du pays de Rennes • Pascal COUTURIER • Nicole VIDAL • Camille PETIT Bibliographie • 1) Rialle V, Ollivet C, Guigui C, Herve C. What do family caregivers of Alzheimer's disease patients desire in smart home technologies? Contrasted results of a wide survey. Methods Inf Med. 2008;47(1):63-9. 2) Rialle V. Technologie et maladie d'Alzheimer. Soins Gérontologie. 2008(74):26-8. 3) Rialle V, Ollivet C. Nouvelles technologies de l'information et de la communication: Quelle place peuvent-elles avoir face à la maladie ? Comment les mettre au service des malades et des familles ? In: Hirsch E, Ollivet C, editors. Repenser ensemble la maladie d'Alzheimer. Paris: Vuibert; 2007. p. 100-6. 4) Rialle V, Rumeau P, Cornet G, Franco A. Les gérontechnologies : au cœur de l’innovation hospitalière et médico-sociale. Techniques Hospitalières. 2007(703):53-8. (c'est le fichier "rialle VI corrections", qui est non terminal; je n'ai pas retrouvé la version définitive) 5) Rialle V. La géolocalisation de malades de type Alzheimer : entre urgence sociosanitaire et dilemme sociétal. NPG Neurologie-Psychiatrie-Gériatrie. 2009;9:101-5. 6) Rialle V. Quelques enjeux de l’éthique évaluative en gérontechnologie. Revue Francophone de Gériatrie et de Gérontologie 2009;16(156):262-66. 7) A télécharger sur : www.ageplus74.cg74.fr/index.php/les-projets/geron-tic-74 Rialle V, editor. Etude ESTIMA : Evaluation socio-sanitaire de technologies de l’information pour la géolocalisation de malades de type Alzheimer ; Phase 2 : Expérimentations et analyses. Rapport final (138 pages): CHU de Grenoble et Laboratoire AGIM, 2011. 8) Rialle V, Ollivet C, Brissonneau C, Leard F, Barth I, Extra J, Sablier J. Géolocalisation et prévention de la disparition de malades : premiers résultats de l’étude ESTIMA. Soins Gerontologie 2012;93:28-31. 9) V Rialle. La maladie d'Alzheimer et la technologie : état des lieux et dynamique d'une relation complexe. Gérontologie et Société. 2012 (sous presse) 10) http://www.vigilio.eu/company-10-35.html 11) AXA: http://www.sante.axaprevention.fr/index.php?id=550&tx_ttnews 12) Gérontotechno.net: http://www.gerontechnologie.net/detection-de-la-chute-des-personnes-agees 13) www.protec-chute.com 14) LANCEMENT DU PROGRAMME DE MISE EN SECURITE DU DOMICILE DES PERSONNES AGEES; Laurent WAUQUIEZ Secrétaire d’État chargé de l’Emploi; Hervé NOVELLI Secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des Petites et Moyennes Entreprises, du Tourisme, des Services et de la Consommation; Bercy, le 28 septembre 2010 15) Detecting Falls in a Supportive Home Environment; Florian Dorn; Computer Vision Lab; Institute of Computer Aided Automation; Vienna University of Technology; September 15, 2011 16) Expérimentation de domotique et téléassistance avancée chez des personnes âgées en perte d’autonomie sur le département de la Corrèze « Projet Esoppe » (juin 2009 – octobre 2010) coordonnée par le Pr Thierry Dantoine (CHU Limoges), avec les contributions de MM. Vincent Rialle (Laboratoire TIMC-IMAG Grenoble) et Alain Roquejoffre (sociologue, Institut Régional de Formation aux Fonctions Educatives) Bienvenue Annecy 30 et 31 mai 2013 Echanges d’informations et hôpital de jour. Aspects éthique, déontologique, juridique, technique: L’hôpital de jour au sein de la filière gérontologique de territoire