Prospectus en date du 25 janvier 2013 Prospectus d'admission aux négociations sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris d'obligations d'un montant de 100.000.000 € portant intérêt au taux de 2,75 % l'an émises le 30 janvier 2013 et venant à échéance le 30 janvier 2020 ______________________ Prix d'émission : 100 % ______________________ Ce document constitue un prospectus (le "Prospectus") au sens de l'article 5.3 de la directive CE/2003/71 du Parlement Européen et du Conseil en date du 4 novembre 2003, telle que modifiée notamment par la directive UE/2010/73 en date du 24 novembre 2010. Les obligations émises dans le cadre de l'emprunt obligataire de Groupe Adeo SA (l'"Emetteur" ou le "Groupe Adeo") d'un montant nominal total de 100.000.000 € portant intérêt au taux de 2,75 % l'an et venant à échéance le 30 janvier 2020 (les "Obligations") seront émises le 30 janvier 2013 (la "Date d'Emission") au prix d'émission de 100 %. Les Obligations porteront intérêt à compter de la Date d'Emission (incluse) au taux de 2,75 % l'an, payable annuellement à terme échu le 30 janvier de chaque année, et pour la première fois le 30 janvier 2014 pour la période courant de la Date d'Emission (incluse) au 30 janvier 2014 (exclu). A moins qu'elles n'aient été préalablement remboursées ou rachetées et annulées, conformément aux modalités des Obligations, les Obligations seront remboursées à leur valeur nominale le 30 janvier 2020 (la "Date d'Echéance"). Les Obligations pourront, et dans certaines hypothèses devront, être remboursées avant la Date d'Echéance, en totalité ou en partie, à leur valeur nominale, majorée le cas échéant des intérêts courus, dans les conditions décrites aux Articles 5.2, 7 et 9 des modalités des Obligations. Par ailleurs, l'Emetteur pourra rembourser en totalité, et non en partie seulement, les Obligations en circulation, à tout moment avant la Date d'Echéance, à leur Montant de Remboursement Volontaire, dans les conditions décrites à l'Article 5.3 des modalités des Obligations. Les Obligations seront émises sous forme de titres au porteur dématérialisés d'une valeur nominale de 100.000 € chacune. La propriété des Obligations sera établie par une inscription en compte, conformément aux articles L.211-3 et suivants du Code monétaire et financier. Aucun document matérialisant la propriété des Obligations (y compris des certificats représentatifs prévus à l'article R.211-7 du Code monétaire et financier) ne sera remis en représentation des Obligations. Une fois émises, les Obligations seront inscrites en compte à la Date d'Emission dans les livres d'Euroclear France qui créditera les comptes des Teneurs de Compte. "Teneur de Compte" désigne tout intermédiaire autorisé à détenir, directement ou indirectement, des comptes-titres pour le compte de ses clients auprès d'Euroclear France, Clearstream Banking, société anonyme, Luxembourg et Euroclear Bank S.A./N.V. Les Obligations ont fait l'objet d'une demande d'admission aux négociations sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris ("Euronext Paris") à compter du 30 janvier 2013. Euronext Paris est un marché réglementé au sens de la directive CE/2004/39 telle que modifiée. Ni les Obligations, ni l'Emetteur ne font l'objet d'une notation. Des exemplaires du présent Prospectus seront disponibles pour consultation et pourront être obtenus, sans frais, (i) au siège social de l'Emetteur (rue Sadi Carnot – CS 00001 - 59790 Ronchin – France) et (ii) sur les sites internet d'Euronext (https://bonds.nyx.com) et de l'Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org). Se reporter à la section "Facteurs de Risques" pour une description de certains facteurs devant être pris en compte par des investisseurs potentiels avant tout investissement dans les Obligations. En application des articles L.412-1 et L.621-8 du Code monétaire et financier et de son règlement général, notamment de ses articles 211-1 à 216-1, l'Autorité des marchés financiers (l'"AMF") a apposé le visa numéro n°13-020 en date du 25 janvier 2013 sur le présent Prospectus. Ce Prospectus a été établi par l'Emetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Le visa, conformément aux dispositions de l'article L.621-8-1-I du Code monétaire et financier, a été attribué après que l'AMF a vérifié "si le document est complet et compréhensible, et si les informations qu'il contient sont cohérentes". Il n'implique ni approbation de l'opportunité de l'opération ni authentification par l'AMF des éléments comptables et financiers présentés. Chef de File CM-CIC Securities Le présent Prospectus contient toutes les informations utiles pour permettre aux investisseurs potentiels d'évaluer en connaissance de cause le patrimoine, la situation financière, les résultats et les perspectives de l'Emetteur ainsi que les droits attachés aux Obligations. L'Emetteur assume la responsabilité qui en découle. L'Emetteur atteste que, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, les informations contenues dans le présent Prospectus sont conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée. CM-CIC Securities (le "Chef de File") n'a pas vérifié les informations contenues dans le présent Prospectus. Le Chef de File ne fait aucune déclaration expresse ou implicite et n'accepte aucune responsabilité quant à l'exactitude ou au caractère exhaustif de toute information contenue dans le présent Prospectus. Le présent Prospectus et toute autre information fournie dans le cadre de l'offre des Obligations ne constituent ni une offre ni une invitation par ou pour le compte de l'Emetteur ou du Chef de File à souscrire ou à acquérir l'une quelconque des Obligations. Nul n'est, ni n'a été, autorisé par l'Emetteur ou le Chef de File à transmettre des informations ou à faire des déclarations autres que celles contenues dans le présent Prospectus et si de telles informations ou déclarations ont été transmises ou faites, elles ne sauraient être considérées comme ayant été autorisées par l'Emetteur ou le Chef de File. En aucune circonstance la remise du présent Prospectus ou une quelconque vente d'Obligations ne peut impliquer (i) qu'il n'y ait pas eu de changement dans la situation de l'Emetteur ou de l'Emetteur et de ses filiales (ensemble, le "Groupe") depuis la date du présent Prospectus ou (ii) que les déclarations et informations qu'il contient soient exactes à toute date postérieure à celle à laquelle elles ont été faites ou fournies. Le présent Prospectus et tout document d'information relatif à l'Emetteur ou aux Obligations ne sont pas supposés constituer des éléments permettant une quelconque estimation de la situation financière de l'Emetteur et/ou du Groupe ou une quelconque évaluation des Obligations et ne doivent pas être considérés comme une recommandation d'achat des Obligations formulée par l'Emetteur ou le Chef de File à l'attention des destinataires du présent Prospectus. Chaque investisseur potentiel devra juger par lui-même de la pertinence des informations contenues dans le présent Prospectus et fonder sa décision d'achat d'Obligations sur les recherches qu'il jugera nécessaires. Le Chef de File ne s'engage pas à examiner la situation financière ou la situation générale de l'Emetteur et/ou du Groupe pendant la durée de l'emprunt, ni à faire part à un quelconque investisseur ou investisseur potentiel des informations qu'il serait amené à connaître à ce sujet. Les investisseurs doivent en particulier procéder à leur propre analyse et leur propre évaluation de toutes les considérations liées à un investissement dans les Obligations et des risques liés à l'Emetteur, à son activité, à sa situation financière, au Groupe et aux Obligations émises et doivent consulter leurs propres conseillers financiers ou juridiques quant aux risques découlant d'un investissement dans les Obligations et quant à la pertinence d'un tel investissement au regard de leur situation personnelle. Les investisseurs potentiels sont invités à lire attentivement la section intitulée "Facteurs de risques" du présent Prospectus avant de décider d'investir dans les Obligations. Dans certains pays, la diffusion du présent Prospectus et l'offre ou la vente des Obligations peuvent faire l'objet de restrictions légales ou réglementaires. Ni l'Emetteur, ni le Chef de File ne garantissent que le présent Prospectus sera distribué conformément à la loi, ou que les Obligations seront offertes conformément à la loi, dans le respect de tout enregistrement applicable ou de toute autre exigence qu'aurait une juridiction, ou en vertu d'une exemption qui y serait applicable, et ils ne sauraient être responsables d'avoir facilité une telle distribution ou une telle offre. En particulier, ni l'Emetteur, ni le Chef de File n'ont entrepris d'action visant à permettre l'offre au public des Obligations ou la distribution du présent Prospectus dans une juridiction qui exigerait une action en ce sens. En conséquence, les Obligations ne pourront être offertes ou vendues, directement ou indirectement, et ni le présent Prospectus, ni aucun autre document d'offre ne pourra être distribué ou publié dans une juridiction, si ce n'est en conformité avec toute loi ou réglementation applicable. Les personnes qui viendraient à se trouver en possession du présent Prospectus sont invitées à se renseigner sur lesdites restrictions et à les respecter. Une description de certaines de ces restrictions d'offre et de vente des Obligations et de distribution du présent Prospectus et de tout autre document promotionnel relatif aux Obligations figure à la section "Souscription et Vente" du présent Prospectus. Les Obligations n'ont pas fait et ne feront pas l'objet d'un enregistrement en vertu de la loi américaine sur les valeurs mobilières de 1933 telle que modifiée (la "Loi Américaine sur les Valeurs Mobilières"). Au regard de la législation américaine, et sous réserve de certaines exceptions, les Obligations ne peuvent être offertes ou vendues aux Etats-Unis d'Amérique ou à des ressortissants américains ("U.S. Persons", tel que ce terme est défini par la réglementation S de la Loi Américaine sur les Valeurs Mobilières) ou pour le compte ou au bénéfice de tels ressortissants américains. Dans le présent Prospectus, toute référence à "€", "EURO", "EUR" ou à "euro" désigne la devise ayant cours légal dans les Etats membres de l'Union Européenne ayant adopté la monnaie unique introduite conformément au Traité instituant la Communauté Economique Européenne. 2 TABLE DES MATIERES RESPONSABILITE DU PROSPECTUS ....................................................................................................................... 4 FACTEURS DE RISQUES .............................................................................................................................................. 5 MODALITES DES OBLIGATIONS ............................................................................................................................ 15 DESCRIPTION DE L'EMETTEUR............................................................................................................................. 23 DEVELOPPEMENTS RECENTS .............................................................................................................................. 117 FISCALITE ................................................................................................................................................................... 118 SOUSCRIPTION ET VENTE ..................................................................................................................................... 120 INFORMATIONS GENERALES ............................................................................................................................... 121 3 RESPONSABILITE DU PROSPECTUS 1. Personne responsable des informations contenues dans le Prospectus Groupe Adeo SA dûment représenté par Damien Deleplanque, Directeur général Rue Sadi Carnot – CS 00001 59790 Ronchin France 2. Déclaration de la personne responsable des informations contenues dans le Prospectus J'atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent Prospectus sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d'omission de nature à en altérer la portée. Ronchin, le 25 janvier 2013 Groupe Adeo SA dûment représenté par Damien Deleplanque, Directeur général 4 FACTEURS DE RISQUES L'Emetteur considère que les facteurs de risques décrits ci-après sont importants pour prendre une décision d'investissement concernant les Obligations et/ou peuvent altérer sa capacité à remplir les engagements que lui imposent les Obligations à l'égard des investisseurs. Ces risques sont aléatoires et l'Emetteur n'est pas en mesure de se prononcer sur l'éventuelle survenance de ces risques. Les paragraphes ci-après présentent les principaux facteurs de risques liés à l'Emetteur et aux Obligations que l'Emetteur considère, à la date du présent Prospectus, significatifs pour les Obligations. Ces facteurs de risques ne sont cependant pas exhaustifs. D'autres risques, non connus de l'Emetteur ou non déterminants à cette date, peuvent avoir un impact significatif sur un investissement dans les Obligations. Les risques décrits peuvent se combiner et être liés les uns aux autres. Préalablement à toute décision d'investissement concernant les Obligations, les investisseurs potentiels sont invités à examiner avec attention l'ensemble des informations contenues dans le présent Prospectus, et notamment les facteurs de risques détaillés ci-après. En particulier, les investisseurs potentiels, souscripteurs et Porteurs doivent procéder à leur propre analyse et leur propre évaluation de toutes les considérations liées à un investissement dans les Obligations et des risques liés à l'Emetteur, à son activité, à sa situation financière, au Groupe et aux Obligations. Ils sont par ailleurs invités à consulter leurs propres conseillers financiers ou juridiques quant aux risques découlant d'un investissement dans les Obligations et quant à la pertinence d'un tel investissement au regard de leur situation personnelle. L'Emetteur considère que les Obligations doivent uniquement être souscrites ou acquises par des investisseurs qui sont des établissements financiers ou d'autres investisseurs professionnels qui sont en position de mesurer les risques spécifiques qu'implique un investissement dans les Obligations ou qui agissent sur les conseils d'établissements financiers. L'ordre de présentation des facteurs de risques ci-après n'est pas une indication de leur probabilité de survenance. Les termes définis dans la section "Modalités des Obligations" du présent Prospectus auront le même sens lorsqu'ils sont utilisés ci-après. 1. Risques liés à l'Emetteur et au Groupe 1.1. Risques liés aux secteurs d'activités du Groupe 1.1.1. Risques d'interruption d'activité Groupe Adeo, comme toute entreprise, est susceptible de subir une interruption d'activité qui peut être due, entre autres, aux évènements suivants : une catastrophe naturelle comme une tornade, une inondation, un blizzard, un tremblement de terre, un incendie ; un accident ; un sabotage ; une interruption de l'alimentation en courant ou en énergie ; une panne de secteur dans les communications, les transports, la sécurité ou les services publics ; une catastrophe environnementale causée soit par la pollution, soit par le déversement de matières dangereuses ; une attaque cybernétique ou le piratage informatique. Une telle interruption d'activité aurait des conséquences négatives majeures sur les résultats du Groupe. 1.1.2. Risques liés à la notoriété du Groupe Les marques-enseignes du Groupe sont un actif essentiel particulièrement sensible à toute allégation externe. En effet, en tant qu'enseigne connue et reconnue sur la plupart de ses marchés, le Groupe est exposé à des critiques de toute nature et de toute origine, fondées ou non, de bonne ou de mauvaise foi, pouvant porter atteinte à son image et sa réputation. Le Groupe est ainsi susceptible d'être confronté à une publicité négative pouvant résulter d'une situation de risque, voire d'une simple allégation, concernant ses activités ou ses produits. Ce type de critiques pourrait avoir des effets négatifs sur les ventes, sur les relations avec les partenaires et les fournisseurs du Groupe, sur sa capacité à recruter et donc, sur les résultats et les perspectives de développement du Groupe. 5 1.1.3. Risques liés à la volatilité des prix et à la disponibilité des matières premières La disponibilité et le coût des matières premières nécessaires à la fabrication de produits de bricolage, de construction, de décoration ou à l'emballage des produits, en particulier les plastiques et le carton, et à leur transport (pétrole) ou aux énergies autres (gaz, électricité) influent directement sur le prix des produits vendus par les sociétés du Groupe. Les variations dans l'offre et la demande au niveau mondial ou régional, les conditions climatiques, les contrôles étatiques, l'évolution de la réglementation et des événements géopolitiques pourraient avoir un effet significatif sur le prix et la disponibilité de ces matières premières, ce qui pourrait avoir un effet négatif sur les résultats du Groupe. Une augmentation éventuelle de leurs prix pourrait soit être répercutée et entraîner une chute des ventes des produits concernés et donc un effet négatif sur les résultats du Groupe soit ne pas être répercutée, en totalité ou en partie, sur le prix de vente des produits du Groupe et pourrait avoir un effet négatif important sur la marge du Groupe et ses résultats. 1.1.4. Risques liés à la concurrence Le Groupe exerce ses activités sur des marchés fortement concurrentiels, où interviennent de grands groupes internationaux et de nombreux acteurs locaux de diverses tailles, certains sont en compétition directe avec les sociétés du Groupe sur le marché du bricolage en général, d'autres, plus specialisés, sur certaines catégories de produits seulement. La plupart des marchés sur lesquels le Groupe est présent ont une concurrence particulièrement intense, notamment sur les prix. Les actions mises en œuvre par les concurrents du Groupe ainsi que les actions menées par le Groupe pour maintenir ou améliorer sa compétitivité et sa réputation sur ses marchés pourraient l'amener à baisser ses prix pour défendre ses parts de marché, ce qui pourrait avoir un impact négatif significatif sur les résultats du Groupe. 1.1.5. Risques liés aux conditions climatiques et à la saisonnalité Les activités du Groupe sont soumises à des variations saisonnières, les ventes étant particulièrement importantes durant les mois d'été. Tout facteur entraînant une activité moins importante pendant cette période pourrait avoir un impact négatif significatif ponctuel sur l'activité et les résultats. Par ailleurs, et de façon plus spécifique, certains produits du Groupe connaissent des cycles de consommation saisonniers différents avec un pic de consommation différé (ex : chauffages) que les variations climatiques sont susceptibles d'affecter. 1.1.6. Risques liés à la conjoncture économique dans les pays constituant les principaux marchés du Groupe Les ventes du Groupe dépendent de la conjoncture économique sur ses principaux marchés. Dans les périodes de ralentissement économique qui peuvent toucher certains pays, le Groupe peut être confronté à une contraction des achats des consommateurs dont le pouvoir d'achat aurait diminué et à une évolution des modes de consommation due à la conjoncture économique. Ces évolutions sont susceptibles d'avoir des effets négatifs sur les activités du Groupe et ses résultats. 1.1.7. Risques liés à l'environnement économique et géopolitique Le Groupe n'a aucun contrôle sur les évolutions des taux d'inflation, d'intérêts et de change et leur contrôle ou sur tout autre facteur économique externe affectant son activité tel que le pouvoir d'achat des consommateurs ou le taux de chômage des pays dans lesquels il exerce ses activités. De la même façon, les changements politiques, légaux ou réglementaires sont incontrôlables par le Groupe. Les activités du Groupe et son personnel sont succeptibles d'être impactés par les effets de l'instabilité économique, politique ou sociale pouvant frapper certains pays où le Groupe est présent. De surcroit, certains pays dans lesquels le Groupe est présent disposent d'une réglementation peu élaborée et/ou peu protectrice des intérêts étrangers, souvent très instable au gré d'intérêts particuliers locaux puissants. Certains d'entre eux maintiennent des contrôles des changes ou des contrôles sur le rapatriement des bénéfices et des capitaux investis, fixent des taxes et autres redevances et instaurent des restrictions, parfois rétroactives, à l'activité des groupes internationaux. Une partie des activités du Groupe est exposée aux risques et incertitudes liées aux activités commerciales dans des pays pouvant connaître ou ayant connu des périodes d'instabilité économique ou politique notamment. Toute période d'instabilité politique ou économique dans un pays où le Groupe est implanté ou toute mesure économique ou politique du type de celles décrites ci-dessus qui pourrait être mise en oeuvre dans certains pays, pourrait avoir un impact négatif sur les activités du Groupe. 6 1.1.8. Risques liés aux conséquences de restructurations Groupe Adeo se doit d'anticiper les évolutions du marché et de la concurrence, notamment en termes d'organisation, d'emploi et de compétences et, si nécessaire, de se séparer d'activités engendrant des pertes. Cela peut se traduire par des décisions difficiles en matière d'emploi (fermeture de site, plan de restructuration avec suppression de postes...) qui peuvent être mal comprises et mal acceptées tant par les salariés que par les parties prenantes locales (partenaires et élus locaux, pouvoirs publics...). Ces décisions pourraient affecter les relations du Groupe avec les salariés, déboucher sur des conflits sociaux, donner lieu à des arrêts de travail, des grèves, des perturbations avec un impact financier et des effets négatifs sur l'image, les activités du Groupe et ses résultats. 1.2. Risques environnementaux 1.2.1. Risques liés aux réglementations environnementales Les pays dans lesquels le Groupe exerce ses activités ont de nombreuses réglementations en matière environnementale qui évoluent de manière constante mais vers toujours plus de complexité et de sévérité. Le Groupe cherche à respecter l'ensemble des réglementations qui lui sont applicables. Cependant, pour cette raison, le Groupe ne peut garantir qu'il sera toujours en conformité avec ces réglementations. Par ailleurs, la mise en conformité des activités du Groupe avec de nouvelles réglementations peut s'avérer coûteuse, voire limiter la capacité du Groupe à mener ou développer ses activités. 1.2.2. Autres risques environnementaux Les principaux autres risques en matière environnementale sont liés au stockage de produits dangereux dans ses magasins ou entrepôts, à la pollution éventuelle des sols du fait de Groupe Adeo ou des propriétaires ou utilisateurs antérieurs des terrains concernés (tel que décrit au paragraphe 1.3.1 ci-après). En cas de mise en cause de la responsabilité environnementale du Groupe, du fait d'accident ou de pollution importante, les résultats et la réputation du Groupe pourraient être négativement affectés. 1.3. Risques opérationnels propres à l'activité et à l'organisation du Groupe 1.3.1. Risques liés aux biens immobiliers Le Groupe est propriétaire de la plus grande partie de ses biens immobiliers qu'il s'agisse de magasins, sièges sociaux ou terrains. Certains biens immobiliers font cependant l'objet de crédit-baux pour des raisons de financement. Ces biens ont été construits à différentes époques et, pour certains d'entre eux, sur des terrains ayant précédemment fait l'objet d'un usage industriel par des tiers. En ce sens, il est possible que ces usages antérieurs, ou (de façon limitée) l'usage fait par le Groupe aient engendré une pollution ou une contamination des sites dont le Groupe pourrait être rendu responsable. Une action en ce sens pourrait avoir des conséquences négatives sur la réputation et l'activité de Groupe Adeo. De plus, dans certains pays dont le cadastre est récent ou dont les propriétés ont fait l'objet de réquisition, le Groupe peut être amené à faire face à des actions en revendications de tiers qui peuvent altérer son image et/ou affecter ses résultats. Par ailleurs, la capacité du Groupe à acquérir les biens immobiliers nécessaires à son développement dépend de leur disponibilité dans les pays concernés, de leur prix et de leur adéquation aux concepts de Groupe Adeo. L'impossibilité pour le Groupe de trouver des sites correspondants à son cahier des charges à des conditions acceptables pourrait entraîner un ralentissement de son développement dans certains pays. Bien qu'étant majoritairement propriétaire, le Groupe reste soumis aux aléas normaux de la location sur ses autres sites et notamment : le non-renouvellement des baux ou le renouvellement à des conditions significativement différentes des conditions initiales et ceci, notamment, dans des pays n'apportant pas aux locataires le même type de protection que la législation française en particulier lorsque le propriétaire bailleur est une institution ou une autorité administrative. Ces facteurs pourraient avoir un impact négatif significatif sur les charges ou obligations du Groupe et, par conséquent, sur ses résultats. 1.3.2. Risques liés à la commercialisation des produits et services Certaines enseignes du Groupe disposent de réseaux franchisés ce qui entraîne un risque de crédit sur ces réseaux qui pourrait avoir des effets négatifs sur les résultats des enseignes concernées et donc, potentiellement, sur les résultats du Groupe. Certaines enseignes proposent à leurs clients des services de pose des produits. Lorsque ces services se font en soustraitance, en cas de défaillance des sous-traitants en charge de la pose, des sinistres peuvent se produire. L'image du Groupe et ses résultats peuvent en être négativement affectés. 7 1.3.3. Risques liés aux achats Si certains fournisseurs n'étaient pas en mesure de mettre à la disposition du Groupe les quantités et qualités spécifiées de produits ou biens dont celui-ci a besoin dans les conditions prévues, les activités du Groupe et ses résultats pourraient être significativement affectés. Il est à noter cependant que la grande autonomie des sociétés du Groupe dans leur référencement produit entraîne des achats majoritairement faits par des acheteurs locaux et tend donc à limiter ce risque. Par ailleurs, en tant que distributeur spécialisé dans le domaine du bricolage et de la décoration, le Groupe Adeo se doit de référencer et présenter à la vente des produits de marque à forte notoriété sur le plan national et/ou international ayant un fort pouvoir d'attraction auprès des consommateurs. Toute déterioration des relations avec ces fournisseurs de produits à forte notoriété ou tout changement de stratégie desdits fournisseurs (incluant notamment le déréférencement de Groupe Adeo) pourraient significativement affecter les résultats du Groupe. 1.3.4. Risques liés à la position du Groupe sur certains marchés Le Groupe occupe des positions de leader local sur certains de ses marchés. Il est dès lors susceptible d'être mis en cause par des tiers alléguant un abus de position dominante. De telles allégations pourraient affecter la notoriété du Groupe, et éventuellement déboucher sur des procédures judiciaires, voire sur des sanctions éventuelles. Ceci serait susceptible d'avoir des effets négatifs sur les activités du Groupe, sa politique commerciale et constituer un frein à son expansion. 1.3.5. Risques liés aux opérations de croissance externe Acquisitions La stratégie du Groupe est d'occuper des positions de leader sur chacun des marchés sur lesquels il est présent. Dans un contexte économique de concentration continue de la distribution sur certains de ses marchés, le Groupe peut être amené à envisager une croissance externe par le biais de co-entreprises ou d'acquisitions. Les acquisitions sont susceptibles d'avoir un impact négatif sur les activités et les résultats du Groupe si celui-ci ne réussit pas à intégrer les sociétés acquises, mettre en place les ressources nécessaires et/ou si les synergies et les économies escomptées ne sont pas totalement réalisées. Les acquisitions importantes peuvent donner lieu, durant la phase d'intégration, à l'existence de risques liés aux organisations et pratiques historiques. Partenariats Les relations avec les partenaires du Groupe dans certaines entités sont régies par des contrats ou documents qui peuvent prévoir que certaines décisions soient prises avec l'accord de ces partenaires. Ces restrictions peuvent rendre difficile la mise en oeuvre de la stratégie du Groupe dans ces entités, ce qui est susceptible d'avoir un effet négatif sur les activités du Groupe. Plus généralement, les difficultés de tous ordres rencontrées avec les partenaires de coentreprises pourraient avoir des effets négatifs sur les activités et les résultats du Groupe. En outre, certains accords signés avec des partenaires peuvent prévoir des clauses d'options d'achat ou de vente, par le Groupe ou par le partenaire, de leur participation. 1.3.6. Risques liés à une évolution défavorable des prévisions d'activité et à son impact sur les tests de dépréciation d'actifs (Impairment) Dans le cadre de l'allocation de prix d'acquisition de groupes ou de sociétés acquises, un montant significatif peut être alloué aux écarts d'acquisition ainsi qu'à certaines marques acquises et dont la durée de vie estimée est indéterminée. Les écarts d'acquisition et les marques à durée de vie indéterminée ne sont pas amortis. Ils font l'objet d'un test de dépréciation au minimum une fois par an et lorsque des événements ou des circonstances indiquent qu'une réduction de valeur est susceptible d'être intervenue. Une évolution défavorable des prévisions d'activité et des hypothèses utilisées pour la projection de flux de trésorerie lors des tests de dépréciation, pourrait se traduire par la constatation de pertes de valeur. Ces pertes pourraient alors avoir des impacts significatifs sur les résultats du Groupe. 1.3.7. Autres risques liés à la santé et à la sécurité Si certains produits du Groupe étaient présumés nocifs à court terme ou long terme ou s'ils l'étaient effectivement, les activités du Groupe, ses résultats et son image, pourraient être affectés. Des procédures de gestion de crise sont mises en œuvre dans de telles circonstances. 8 Par ailleurs, le Groupe doit également faire face aux risques liés à la sécurité des consommateurs et des employés dans les magasins. Ceux-ci peuvent être victimes de blessures de gravité diverses dont la responsabilité peut incomber au magasin. Quel que soit le responsable, l'occurrence de ces accidents peut avoir des conséquences négatives importantes sur l'image du Groupe et par conséquent sur ses résultats. 1.3.8. Risques liés aux marques propres Le Groupe distribue des produits à marque propre et peut, de ce fait, être considéré comme producteur/fabricant, responsable de la mise sur le marché. A cet effet, des cahiers des charges ont été élaborés. Néanmoins, le risque lié aux produits demeure et la responsabilité du Groupe peut être engagée à la fois sur le respect des normes de qualité et de conformité mais également sur le respect des obligations légales telles que DEEE (Déchets des Equipements Electriques et Electronique), ROHS (Restriction Of Hazardous Substances), REACH (Registration, Evaluation & Authorisation of Chemicals), Eco-Emballage en vigueur sur ses différents marché. 1.3.9. Risques liés à l'innovation et au goût des consommateurs Les activités du Groupe sont soumises à l'évolution du goût, à la sensibilité des consommateurs et à leur mode de consommation (multi-canal). Si le Groupe ne parvenait pas à anticiper, identifier et interpréter les évolutions des goûts et des habitudes des consommateurs, ses ventes et ses résultats pourraient en être négativement affectés. 1.3.10. Risques liés aux ressources humaines La disponibilité, la qualité et l'engagement des collaborateurs du Groupe Adeo jouent un rôle essentiel dans la réussite du Groupe. Si l'attractivité du Groupe pour attirer et retenir les personnes disposant des compétences et talents nécessaires devait diminuer, l'atteinte des objectifs du Groupe Adeo pourrait en être affectée et cela pourrait avoir un impact négatif sur ses résultats. 1.3.11. Risques liés aux systèmes d'information Le Groupe dépend de systèmes d'information communs à toutes ses sociétés lui permettant de remonter des informations chiffrées sur lesquelles s'appuient ses décisions opérationnelles. Le Groupe est donc fortement dépendant de l'efficacité, de la fiabilité et de la sécurité de ses équipements informatiques, et systèmes d'information et de protection des données ainsi que de ceux des tiers. Toute défaillance des infrastructures, applications ou réseaux de communication de données, toute panne liée à un défaut de sécurisation des data-centers (centres de gestion de données) ou des réseaux, de même que toute perte de données, accidentelle ou intentionnelle, et toute utilisation de données par des tiers, pourraient bloquer ou ralentir la production ou les ventes, retarder ou biaiser certaines prises de décision et, plus généralement, avoir un impact négatif sur les activités du Groupe et ses résultats. De la même façon, toute défaillance des systèmes d'informations d'un partenaire du Groupe (ex : fournisseur de produits, prestataire logistique) pourrait avoir un impact négatif significatif sur l'activité du Groupe. Le Groupe a mis en place des procédures de gestion de crise adaptées mais celles-ci peuvent s'avérer insuffisantes en cas d'interruption d'activité due à une défaillance majeure des systèmes. 1.3.12. Risques liés aux assurances La couverture d'assurance du Groupe pourrait ne pas être suffisante et/ou le Groupe pourrait ne pas être en mesure de renouveler les programmes d'assurance dans des conditions acceptables, ce qui serait susceptible d'avoir un impact négatif sur la situation financière du Groupe. 1.4. Risques juridiques 1.4.1. Risques liés aux réglementations En tant qu'acteur international de la distribution, le Groupe est soumis à de nombreuses lois et réglementations mises en place par de nombreuses autorités et organisations nationales et internationales, notamment en matière de gouvernement d'entreprise, de fiscalité et droits de douane, de droit du travail, d'hygiène, de sécurité des personnes et des produits, de protection des consommateurs et de l'environnement (tel que décrit au paragraphe 1.2.1. ci-dessus) et de droit de la concurrence. De façon plus spécifique, le Groupe est soumis aux législations et réglementations régissant l'exploitation d'établissements ouverts au public. L'ouverture et l'agrandissement de ses magasins est par ailleurs également soumis à de nombreuses procédures d'autorisations administratives en France comme à l'international. Tout changement de ces lois et réglementations, toute décision d'une autorité au titre de ces lois et réglementations pourraient avoir un impact significatif sur les activités du Groupe, augmenter ses coûts, réduire la demande des consommateurs et seraient susceptibles de donner lieu à des litiges. 9 1.4.2. Risques liés à la propriété intellectuelle Le Groupe est propriétaire, dans le monde entier, de marques, dessins et modèles, droits d'auteur et noms de domaine. L'étendue territoriale de la protection dépend de l'importance des produits et activités concernés : la protection tend à être mondiale pour les produits à vocation internationale, régionale ou locale pour les autres. Le Groupe est également propriétaire de brevets, licences ainsi que d'un important savoir-faire. Enfin, le Groupe a mis en place des accords de licence avec ses filiales et les partenaires qui utilisent ces droits de propriété intellectuelle. La propriété intellectuelle représente une part substantielle du patrimoine du Groupe. L'Emetteur ne peut garantir que des tiers ne tenteront pas de détourner ses droits de propriété intellectuelle. En outre, les mesures de protection des droits de propriété intellectuelle auxquelles le Groupe pourrait avoir recours ne sont pas homogènes selon les pays. Le degré de protection peut être différent, de même que la mise en oeuvre de la stratégie de défense du Groupe. Si le Groupe ne réussit pas à protéger ses droits de propriété intellectuelle contre de telles violations ou détournements, ses résultats et sa croissance pourraient s'en trouver négativement affectés, de même que sa réputation. En outre, certains collaborateurs ont accès à des documents confidentiels dans le cadre de leur travail. La perte ou la diffusion d'informations sensibles et/ou confidentielles pourrait porter préjudice aux intérêts du Groupe et à son image, et également avoir un impact négatif sur ses résultats. 1.5. Risques de marché 1.5.1. Risque de change Les activités du Groupe dans le monde sont réalisées par des filiales importatrices de certains produits. Par conséquent, le Groupe est exposé au risque de change sur les opérations commerciales. Dans le cadre de son activité de financement, le Groupe est amené à gérer des financements et de la trésorerie multidevises. De par sa diversification géographique, le Groupe est exposé au risque de conversion sur la valeur de ses actifs. Le bilan et le compte de résultat sont sensibles aux variations des taux de change lors de la consolidation des comptes de ses filiales étrangères opérant en dehors de la zone euro. 1.5.2. Risque de financement et de liquidité Le Groupe peut être amené à augmenter son endettement pour financer ses investissements ou pour gérer son cycle de trésorerie. Son objectif reste de maintenir cet endettement à un niveau lui permettant de conserver de la flexibilité dans ses sources de financement. Le risque de liquidité du Groupe est induit principalement, d'une part, par l'échéance de ses dettes donnant lieu au paiement d'intérêts (dette bancaire…) et par les flux de paiement sur les instruments dérivés. D'une manière générale, le Groupe pourrait, dans un contexte de crise financière mondiale, ne pas être en mesure d'accéder aux financements ou refinancements nécessaires sur les marchés du crédit ou des capitaux, ou d'y accéder à des conditions satisfaisantes, ce qui serait susceptible d'avoir un impact négatif sur sa situation financière. 1.5.3. Risque de taux d'intérêt Le Groupe est exposé à un risque de taux d'intérêt sur ses passifs financiers comme sur ses liquidités. En effet, par le biais de son endettement portant intérêt, le Groupe est exposé aux fluctuations des taux d'intérêt qui ont un impact sur le montant de ses charges financières. Ce risque est cependant limité par la politique de couverture de risque de taux d'intérêt mise en place par le Groupe. 1.5.4. Risque de contrepartie Le Groupe est exposé au risque de contrepartie, notamment bancaire, dans le cadre de sa gestion financière. En effet, dans le cadre de ses activités, le Groupe a comme contrepartie des institutions financières, notamment pour gérer sa trésorerie et les risques liés au taux de change et aux taux d'intérêt. Le non-respect par ces contreparties de l'un ou plusieurs de leurs engagements pourrait avoir des conséquences négatives sur la situation financière du Groupe. 1.6. Litiges Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités. Par ailleurs, le Groupe est sujet à divers litiges ou contentieux dont plusieurs procédures en cours sur l'ouverture du dimanche en région parisienne. Le Groupe estime qu'ils n'auront pas d'incidence significative sur sa 10 situation financière, son activité et/ou son résultat. Le principal litige en cours à ce sujet est décrit dans le paragraphe 1.9 de la partie "Description de l'Emetteur" du Prospectus. Par ailleurs, celles-ci font également l'objet de contrôles fiscaux dont certains peuvent donner lieu à redressement. Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) vis à vis d'un tiers, résultant d'un événement passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable, et dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d'avantages économiques pour le Groupe, sans contrepartie au moins équivalente. Les provisions font l'objet d'une actualisation lorsque l'impact de l'actualisation est significatif. 2. Risques liés aux Obligations 2.1 Un investissement dans les Obligations peut ne pas être adapté à tous les investisseurs Chaque investisseur potentiel doit déterminer, sur la base de son propre examen et avec l'intervention de tout conseiller qu'il pourra juger utile selon les circonstances, l'opportunité d'un investissement dans les Obligations au regard de sa situation personnelle. En particulier, chaque investisseur potentiel devrait : (i) avoir une connaissance et une expérience des transactions sur les marchés de capitaux et des obligations ainsi qu'une connaissance des risques liés à un investissement dans les Obligations ; (ii) prendre sa décision après une étude approfondie des informations contenues dans le Prospectus et des informations d'ordre général relatives aux Obligations ; (iii) avoir accès à, et savoir manier, des outils d'analyse appropriés pour évaluer, à la lumière de sa situation personnelle et de sa sensibilité au risque, un investissement dans les Obligations et l'effet que celles-ci pourraient avoir sur l'ensemble de son portefeuille d'investissement ; (iv) disposer de ressources financières et de liquidités suffisantes pour supporter les risques inhérents à l'acquisition d'Obligations ; et (v) être capable d'évaluer (seul ou avec l'assistance d'un conseiller financier) les évolutions possibles de l'économie, des taux d'intérêt ou de tout autre facteur (notamment juridique, fiscal ou connexe à un investissement dans les Obligations) qui pourrait affecter son investissement et sa capacité à faire face aux risques encourus. En outre, certains investisseurs potentiels sont soumis à une réglementation stricte en matière d'investissements. Ces investisseurs potentiels devront consulter leur conseil juridique afin de déterminer si la loi les autorise à investir dans les Obligations, si l'investissement dans les Obligations est compatible avec leurs autres emprunts et si d'autres restrictions d'achat des Obligations leur sont applicables. 2.2 Risques généraux relatifs aux Obligations Les Obligations peuvent être remboursées par anticipation ou rachetées par l'Emetteur Un investissement dans les Obligations devrait essentiellement être envisagé en vue de la détention des Obligations jusqu'à leur date d'échéance. L'Emetteur se réserve le droit de procéder à des rachats d'Obligations à quelque prix que ce soit, en bourse ou hors bourse, conformément à la réglementation applicable. Ces opérations étant sans incidence sur le calendrier normal de remboursement des Obligations restant en circulation, elles réduisent cependant le rendement des Obligations qui pourraient être remboursées par anticipation, ce rendement étant inférieur au rendement des Obligations remboursées à maturité. Dans l'hypothèse où l'Emetteur serait obligé de payer des montants additionnels au regard des Obligations du fait d'une retenue telle que prévue à l'Article 7 des modalités des Obligations, l'Emetteur pourra et, dans certaines circonstances, devra, rembourser toutes les Obligations en circulation conformément aux dispositions de cet Article. Par ailleurs, l'Emetteur pourra rembourser en totalité, et non en partie seulement, les Obligations en circulation, à tout moment avant la Date d'Echéance, à leur Montant de Remboursement Volontaire, dans les conditions décrites à l'Article 5.3 des modalités des Obligations. Les Obligations peuvent faire l'objet d'un remboursement anticipé au gré des Porteurs en cas de changement de contrôle En cas de changement de contrôle de l'Emetteur (tel que décrit plus amplement à l'Article 5.2 des modalités des Obligations), tout Porteur pourra, à son gré, demander le remboursement anticipé de tout ou partie des Obligations qu'il détient à leur valeur nominale majorée de tous intérêts courus. Les Obligations pour lesquelles un tel droit de remboursement n'est pas exercé pourront manquer de liquidité. Par ailleurs, les investisseurs demandant le remboursement de leurs Obligations pourront ne pas être en mesure de réinvestir les fonds reçus au titre de ce 11 remboursement anticipé à un niveau de rendement équivalent à celui des Obligations remboursées. Les Obligations n'empêchent pas l'Emetteur de contracter d'autres dettes, y compris des dettes qui viendraient au même rang que les Obligations ou à un rang supérieur Les modalités des Obligations contiennent un engagement de maintien de l'emprunt à son rang qui interdit à l'Emetteur et ses Filiales Principales (telles que définies à l'Article 3 des modalités des Obligations) dans certaines circonstances d'accorder des sûretés sur leurs actifs, sous réserve de certaines exceptions. Sous réserve de l'engagement de maintien de l'emprunt à son rang, l'Emetteur et ses filiales peuvent contracter des dettes additionnelles significatives qui pourraient venir au même rang que les Obligations ou à un rang supérieur. Bien que cet engagement soit significatif, il est soumis à un nombre important d'exceptions et les dettes contractées dans le respect de cet engagement peuvent être substantielles. Si l'Emetteur contracte des dettes additionnelles significatives venant au même rang que les Obligations, cela augmentera le nombre de créanciers susceptibles de venir en concours avec les Porteurs lors d'un partage proportionnel dans le cadre d'une procédure d'insolvabilité, de faillite ou de toute autre procédure similaire. Si l'Emetteur ou ses filiales contractent des dettes additionnelles significatives venant à un rang supérieur aux Obligations du fait de l'octroi de sûretés permises, cela pourra augmenter le risque pesant sur les Porteurs. Risque de Crédit Les Porteurs (tels que définis dans les modalités des Obligations) sont exposés au risque de crédit de l'Emetteur. Par risque de crédit on entend le risque que l'Emetteur soit incapable de remplir ses obligations financières au titre des Obligations ou soit contraint de rembourser la totalité des Obligations par anticipation au cas où surviendrait un cas d'exigibilité anticipée, entraînant de fait une perte pour l'investisseur. Modification des modalités des Obligations Les Porteurs seront automatiquement groupés en une Masse (telle que définie à l'Article 11 des modalités des Obligations) pour la défense de leurs intérêts communs et pourront se réunir en assemblée générale. Les modalités des Obligations permettent qu'une majorité définie de Porteurs puissent, dans certains cas, lier l'ensemble des Porteurs, y compris ceux qui n'auraient pas participé ou voté à l'assemblée générale ou ceux qui auraient voté dans un sens contraire au vote de la majorité. L'assemblée générale des Porteurs peut en outre délibérer sur toute proposition tendant à la modification des modalités des Obligations, et notamment sur toute proposition de compromis d'arbitrage ou de règlement transactionnel sur des droits litigieux ou ayant fait l'objet de décisions judiciaires. Modification du droit en vigueur Les modalités des Obligations sont régies par le droit français en vigueur à la date du présent Prospectus. Aucune assurance ne peut être donnée quant aux conséquences d'une décision judiciaire ou administrative ou d'une modification de la législation ou de la règlementation française (ou de l'interprétation généralement donnée à celle-ci) postérieure à la date du présent Prospectus. Fiscalité Les acquéreurs et les vendeurs potentiels d'Obligations doivent tenir compte du fait qu'ils pourraient devoir payer des impôts ou autres taxes ou droits selon la loi ou les pratiques en vigueur dans les pays où les Obligations seront transférées ou dans d'autres juridictions. Dans certaines juridictions, aucune position officielle des autorités fiscales ni aucune décision de justice n'est disponible s'agissant de titres financiers tels que les Obligations. Les investisseurs potentiels sont invités à ne pas se fonder sur les informations fiscales contenues dans le présent Prospectus mais à demander conseil à leur propre conseiller fiscal au regard de leur situation personnelle en ce qui concerne l'acquisition, la vente et le remboursement des Obligations. Seuls ces conseils sont en mesure de correctement prendre en considération la situation spécifique d'un investisseur potentiel. Ces considérations relatives à l'investissement doivent être lues conjointement avec les informations contenues à la section "Fiscalité" du présent Prospectus. Loi française sur les entreprises en difficulté Les Porteurs seront automatiquement groupés pour la défense de leurs intérêts communs en une Masse (telle que définie à l'Article 11 des modalités des Obligations). Toutefois, en vertu de la loi française sur les entreprises en difficulté, les créanciers titulaires d'obligations sont automatiquement groupés en une assemblée unique d'obligataires (l'"Assemblée") pour la défense de leurs intérêts communs pour toute procédure de sauvegarde, procédure de sauvegarde financière accélérée ou procédure de redressement judiciaire qui serait ouverte en France concernant l'Emetteur. 12 L'Assemblée rassemble les créanciers titulaires de toutes les obligations émises par l'Emetteur (en ce compris les Obligations) que ces obligations aient été émises dans le cadre d'un programme ou non et indépendamment de la loi applicable au contrat d'émission. L'Assemblée délibère sur le projet de plan de sauvegarde, le projet de plan de sauvegarde accélérée ou le projet de plan de redressement envisagé pour l'Emetteur et peut ainsi accepter : une augmentation des charges des créanciers titulaires d'obligations (en ce compris les Porteurs) par l'accord de délais de paiement et/ou un abandon total ou partiel des créances obligataires ; l'établissement d'un traitement inégal entre les créanciers titulaires d'obligations (en ce compris les Porteurs) tel que requis par les circonstances ; et/ou la conversion des créances (en ce compris les Obligations) en titres donnant ou pouvant donner accès au capital. Les décisions de l'Assemblée seront prises à la majorité des deux tiers (2/3) (calculés en proportion du montant des créances obligataires détenues par les porteurs ayant exprimé leur vote lors de cette Assemblée). Aucun quorum n'est exigé pour que l'Assemblée se tienne. En de telles circonstances, les stipulations relatives à la représentation des Porteurs décrites dans les modalités des Obligations du présent Prospectus ne seront pas applicables dans la mesure où elles sont en contradiction avec des dispositions obligatoires de la loi sur les entreprises en difficulté applicables. Directive de l'Union Européenne sur l'imposition des revenus tirés de l'épargne La directive relative à l'imposition des revenus tirés de l'épargne (CE/2003/48) adoptée par le Conseil de l'Union Européenne le 3 juin 2003 (la "Directive") impose à chaque Etat Membre de fournir aux autorités fiscales d'un autre Etat membre des informations détaillées sur tout paiement d'intérêts ou revenus similaires au sens de la Directive effectué par un agent payeur relevant de sa juridiction à ou, dans certaines circonstances, attribué au profit immédiat d'un bénéficiaire effectif (au sens de la Directive), résident de cet autre Etat membre. Cependant, durant une période de transition, le Luxembourg et l'Autriche appliquent, en lieu et place de l'échange d'informations précité, une retenue à la source sur tout paiement d'intérêt au sens de la Directive, sauf si le bénéficiaire des intérêts versés opte pour l'échange d'informations. Le taux de cette retenue à la source est de 35 % depuis le 1er juillet 2011, et ce jusqu'à la fin de la période de transition. La Commission Européenne a proposé certaines modifications à la Directive qui peuvent, si elles sont transposées, modifier ou élargir le champ d'application de certaines exigences décrites ci-dessus. Si un paiement devait être effectué ou collecté au sein d'un Etat Membre qui a opté pour le système de retenue à la source et si un montant d'impôt, ou au titre d'un impôt, était retenu, ni l'Emetteur, ni aucun Agent Payeur, ni aucune autre personne ne serait obligé de payer des montants additionnels afférents aux Obligations du fait de l'imposition de cette retenue ou ce prélèvement à la source. 2.3 Risques généraux relatifs au marché Valeur de marché des Obligations La valeur des Obligations dépend de facteurs interdépendants, y compris de la qualité de crédit de l'Emetteur, de facteurs économiques, financiers ou politiques, en France ou ailleurs, ou encore de facteurs affectant les marchés de capitaux en général et le marché sur lequel les Obligations sont admises aux négociations, tels que les taux d'intérêt. Le prix auquel un Porteur pourra céder les Obligations pourra être substantiellement inférieur, le cas échéant, au prix d'émission ou au prix d'achat payé par le Porteur. Si la qualité de crédit de l'Emetteur se dégrade, la valeur des Obligations pourrait également baisser et les Porteurs cédant leurs Obligations avant la date d'échéance pourraient perdre tout ou partie de leur investissement. Risque lié à l'absence de liquidité des Obligations sur le marché secondaire Une fois émises, les Obligations pourraient ne pas faire l'objet d'un marché de négociation établi et un tel marché pourrait ne jamais se développer. Si un marché se développe, il pourrait ne pas être liquide. Par conséquent, les Porteurs pourraient ne pas être capables de vendre leurs Obligations facilement ou à des prix qui leur procureraient un rendement comparable à des investissements similaires bénéficiant d'un marché secondaire développé. L'absence de liquidité pourrait avoir un effet défavorable sur la valeur de marché des Obligations. Risques de change Le paiement des intérêts et le remboursement du principal se feront en euros ce qui peut présenter des risques si les activités financières d'un Porteur sont essentiellement dans une autre devise. Il existe un risque que les taux de change 13 varient significativement (notamment en cas de dévaluation de l'euro et de réévaluation de la devise du Porteur) et que les autorités du pays de l'investisseur modifient leur contrôle des changes. Le Porteur concerné pourrait alors recevoir un montant d'intérêt ou de remboursement inférieur à ce qu'il avait prévu. L'appréciation de la devise du Porteur relativement à l'euro aurait également pour conséquence de diminuer l'équivalent de la valeur de marché des Obligations dans la devise du Porteur. Taux d'intérêt Les Obligations portant intérêt à taux fixe, les investisseurs doivent être conscients que des variations substantielles des taux de marché pourraient avoir des conséquences négatives sur la valeur des Obligations, notamment en cas de cession avant leur échéance. En effet, l'évolution des taux d'intérêt peut affecter défavorablement la valeur des Obligations car, en règle générale, les prix des Obligations à taux fixe augmentent lorsque les taux d'intérêt baissent et diminuent lorsque les taux d'intérêt augmentent. Notation L'absence de notation des Obligations et de l'Emetteur ne permet pas d'évaluer la capacité de l'Emetteur à faire face à ses obligations de paiement et de remboursement du capital et de paiement des intérêts au titre des Obligations. Il appartient aux investisseurs de procéder à cette évaluation sur la base de l'expertise de leurs propres conseils. 14 MODALITES DES OBLIGATIONS Les modalités des Obligations (les "Modalités") sont les suivantes : L'émission de l'emprunt obligataire d'un montant nominal total de 100.000.000 € portant intérêt au taux de 2,75 % l'an et venant à échéance le 30 janvier 2020 (les "Obligations") par Groupe Adeo SA (l'"Emetteur") a été décidée par Monsieur Damien Deleplanque, Directeur général de l'Emetteur, agissant après autorisation préalable du Conseil d'administration de l'Emetteur en date du 19 décembre 2012 approuvant le principe d'une émission obligataire. Un contrat de service financier relatif aux Obligations (le "Contrat de Service Financier") sera conclu le 30 janvier 2013 entre l'Emetteur et CM-CIC Securities, en qualité d'agent financier, d'agent de calcul et d'agent payeur (l'"Agent Financier", l'"Agent de Calcul" et l'"Agent Payeur", ces termes comprenant, lorsque le contexte s'y prête, tout autre agent financier, agent de calcul ou agent payeur susceptible d'être désigné ultérieurement). Un exemplaire du Contrat de Service Financier sera disponible et pourra être examiné sur demande à l'établissement désigné de l'Agent Financier. Certaines stipulations des présentes Modalités résument les stipulations détaillées du Contrat de Service Financier auxquelles elles sont soumises et s'entendent sous réserve de ces stipulations. Toute référence dans les présentes Modalités aux "Porteurs" renvoie aux porteurs d'Obligations. Toute référence dans les présentes Modalités à des "Articles" renvoie aux articles numérotés ci-après. 1. Forme, valeur nominale et propriété Les Obligations seront émises sous forme de titres au porteur dématérialisés d'une valeur nominale de 100.000 € chacune. La propriété des Obligations sera établie par une inscription en compte, conformément aux articles L.211-3 et suivants du Code monétaire et financier. Aucun document matérialisant la propriété des Obligations (y compris des certificats représentatifs prévus à l'article R.211-7 du Code monétaire et financier) ne sera remis en représentation des Obligations. Une fois émises, les Obligations seront inscrites en compte dans les livres d'Euroclear France ("Euroclear France") qui créditera les comptes des Teneurs de Compte. Pour les besoins des présentes, "Teneur de Compte" désigne tout intermédiaire autorisé à détenir, directement ou indirectement, des comptes-titres pour le compte de ses clients auprès d'Euroclear France, Clearstream Banking, société anonyme, Luxembourg ("Clearstream, Luxembourg") et Euroclear Bank S.A./N.V. ("Euroclear"). La propriété des Obligations sera établie par l'inscription en compte dans les livres des Teneurs de Comptes et la cession des Obligations ne pourra être effectuée que par inscription dans ces livres. 2. Rang des Obligations Les Obligations constituent des engagements directs, inconditionnels, non subordonnés et (sous réserve de l'Article 3) non assortis de sûretés de l'Emetteur venant au même rang entre elles et (sous réserve des dispositions impératives du droit français) au même rang que tous les autres engagements non subordonnés et non assortis de sûretés, présents ou futurs, de l'Emetteur. 3. Maintien de l'emprunt à son rang Aussi longtemps que des Obligations seront en circulation, l'Emetteur s'interdit de conférer ou permettre que subsiste, et fera en sorte que chaque Filiale Principale (telle que définie ci-après) s'interdise de conférer ou permettre que subsiste, une quelconque Sûreté (telle que définie ci-après) sur l'un quelconque de ses actifs sans en faire bénéficier pari passu les Obligations, en consentant les mêmes sûretés et le même rang aux Obligations. Aussi longtemps que des Obligations seront en circulation, l'Emetteur s'interdit (et fera en sorte que chaque Filiale Principale s'interdise) de : (a) céder, transférer ou disposer de l'un quelconque de ses actifs lorsque selon les termes de cette cession, transfert ou disposition, cet actif est, ou est susceptible d'être, loué ou racheté par l'Emetteur ou tout autre membre du Groupe (tel que défini ci-après) ; (b) céder, transférer ou disposer de l'une quelconque de ses créances avec recours ; (c) conclure un accord au titre duquel une somme d'argent, un compte bancaire ou tout autre compte peut faire l'objet d'une affectation spéciale, d'une fusion ou d'une compensation ; ou (d) conclure tout autre accord de préférence ayant un effet similaire, dès lors que l'accord est conclu ou que l'opération est effectuée principalement en vue de contracter un Endettement Financier (tel que défini ci-après) ou de financer l'acquisition d'un actif. 15 Les paragraphes ci-dessus ne s'appliquent pas : (a) à toute Sûreté se substituant à une Sûreté existante ou à toute autre Sûreté autorisée conformément au présent Article 3 si, dans chaque cas, le montant en principal de l'Endettement Financier garanti par cette Sûreté (y compris en cas de refinancement) n'est pas augmenté ; (b) à tout accord de netting ou de compensation conclu par un membre du Groupe dans le cours normal des opérations conclues avec ses banquiers, portant sur la compensation de ses soldes débiteurs et créditeurs (y compris au titre de tout accord de cash-pooling) ; (c) à tout privilège légal né dans le cadre des affaires courantes ; (d) à toute Sûreté créée dans le cadre d'une, ou constituée par une, opération de sale and lease-back conclue par un membre du Groupe ; (e) à toute Sûreté créée dans le cadre d'une, ou constituée par une, cession de créances des Filiales Principales dès lors que le montant total des créances (dont les lieux de paiement sont principalement situés au Brésil) faisant l'objet de cette Sûreté ne dépasse à aucun moment 400.000.000 € (quatre cent millions d'euros) (ou son équivalent dans toute autre devise) ; (f) à toute Sûreté accordée au titre, ou dans le cadre, d'un Accord de Gestion Commune de Trésorerie (tel que défini ci-après) (y compris toute Sûreté sur des prêts et/ou des dépôts accordés par un Membre de Gestion Commune de Trésorerie à ou avec un autre Membre de Gestion Commune de Trésorerie au titre des Accords de Gestion Commune de Trésorerie) ; (g) à toute Sûreté née au titre de procédures judiciaires faisant l'objet d'une contestation de bonne foi ; (h) à toute Sûreté née au titre d'impôts ou de charges sociales impayés faisant l'objet d'une contestation de bonne foi ; (i) à toute Sûreté grevant ou affectant un actif d'une société devenue une Filiale Principale après la Date d'Emission (telle que définie à l'Article 4), lorsque cette Sûreté a été accordée avant la date à laquelle cette société est devenue une Filiale Principale, dès lors que : (i) la Sûreté n'a pas été consentie dans la perspective de l'acquisition de cette société ou du fait que cette société devienne une Filiale Principale ; (ii) le montant principal garanti n'a pas été augmenté dans la perspective de, ou depuis, l'acquisition de cette société, ou du fait que cette société devienne une Filiale Principale ou depuis qu'elle est devenue une Filiale Principale ; (j) à toute Sûreté grevant une somme d'argent ou des valeurs mobilières garantissant l'exécution par tout membre du Groupe de ses engagements au titre de tout bond, lettre de crédit ou garantie émis par ce membre du Groupe dans le cadre d'enchères, d'un appel d'offre ou d'une offre à laquelle il participe dans le cadre de ses affaires courantes ; (k) à toute Sûreté créée dans le cadre de la cession d'un actif et grevant le produit de la cession lorsque ce produit ne dépasse pas le prix de cession et qu'il doit être gardé en séquestre pour une période limitée afin de protéger les droits de l'acquéreur résultant de garanties et/ou d'indemnités accordées à l'acquéreur dans le cadre de cette cession ; (l) à toute Sûreté accordée à un membre du Groupe en garantie d'un financement intra-groupe octroyé par ce membre du Groupe ; (m) à toute Sûreté garantissant un endettement dont le montant en principal (ajouté au montant en principal de tout autre endettement garanti par une Sûreté consentie par tout membre du Groupe en dehors des cas prévus aux paragraphes (a) à (l) ci-dessus) n'excède à aucun moment un montant égal à 20 % de l'actif total du Groupe, tel qu'il ressort des états financiers de l'Emetteur (ou son équivalent dans toute autre devise). Pour les besoins des présentes modalités : "Accord de Gestion Commune de Trésorerie" désigne tous accords entre Membres de la Gestion Commune de Trésorerie en vertu duquel un Membre de la Gestion Commune de Trésorerie peut consentir des prêts à court terme à l'Emetteur et/ou effectuer des dépôts auprès de l'Emetteur en vue de réaliser des investissements à court terme, et en vertu duquel l'Emetteur peut accorder des prêts à court terme à un autre Membre de la Gestion Commune de Trésorerie et/ou effectuer des dépôts auprès d'un autre Membre de la Gestion Commune de Trésorerie afin de permettre à cet autre Membre de la Gestion Commune de Trésorerie de financer (directement ou indirectement) ses besoins généraux, dans chaque cas conformément aux lois et réglements applicables. 16 "EBITDA" désigne (en relation avec le Groupe et sur une base consolidée) pour toute Période Concernée, la contribution aux revenus avant impôts, intérêts, dépréciation et amortissement, tel qu'il apparaît dans les états financiers consolidés de l'Emetteur, conformément aux Normes IFRS. "Endettement Financier" désigne, sans double comptabilisation, tout endettement relatif à : (a) des sommes empruntées ; (b) des fonds mobilisés grâce à l'acceptation par un tiers de lettre de crédit, crédit documentaire, ou tout instrument équivalent sous une forme dématérialisée ; (c) des fonds mobilisés grâce à l'émission de billets à ordre, obligations, bons de caisse, billets de trésorerie ou autres titres de créance similaires ; (d) des engagements au titre d'un contrat de location ou de crédit-bail retraités en dette dans le bilan consolidé, selon les Principes Comptables Applicables ; (e) l'escompte ou l'affacturage de créances (sauf si ces opérations sont sans recours) ; (f) des fonds levés au titre de toute autre opération (y compris toute vente ou achat à terme) ayant l'effet économique d'un emprunt conformément aux Normes IFRS ; (g) des opérations sur produits dérivés conclues afin de couvrir le risque, ou de tirer profit, d'une fluctuation des taux ou des prix (étant précisé que, pour calculer la valeur de toute opération sur produits dérivés, seule sa valeur de marché sera retenue) ; (h) une obligation de remboursement en qualité de donneur d'ordre à raison d'un cautionnement, d'une garantie, d'une lettre de crédit standby ou documentaire ou de tout autre engagement par signature émis par une banque ou une institution financière ; et (i) un engagement de garantie personnelle portant sur l'un des types d'endettement énumérés aux paragraphes (a) à (h) ci-dessus. "Exercice" désigne la période comptable annuelle du Groupe se terminant le, ou environ le, 31 décembre de chaque année. "Filiale" désigne une société contrôlée par une autre au sens de l'article L.233-3 du Code de commerce. "Filiales Principales" désigne toute Filiale opérationnelle de l'Emetteur (i) dont la contribution à l'EBITDA (calculé sur la même base que dans les comptes consolidés) représente plus de 10% de l'EBITDA de l'Emetteur, (ii) dont le chiffre d'affaires représente plus de 10% du chiffre d'affaires consolidé de l'Emetteur, ou (iii) dont la valeur des actifs bruts représente plus de 10% de la valeur des actifs bruts consolidés de l'Emetteur (dans chaque cas, sur la base des comptes consolidés annuels et en excluant les opérations intra-groupe). "Groupe" désigne l'Emetteur et ses Filiales à un moment donné. "Groupe Adeo Customers" désigne l'Emetteur et certaines de ses Filiales. "Membre de la Gestion Commune de Trésorerie" désigne tout membre de Groupe Adeo Customers qui est partie aux Accords de Gestion Commune de Trésorerie. "Normes IFRS" désigne les normes comptables internationales au sens du règlement CE/1606/2002 sur les normes IAS, pour les comptes auxquels elles sont applicables. "Période Concernée" désigne chaque période d'une durée de douze mois se terminant le dernier jour de l'Exercice. "Principes Comptables Applicables" désigne les principes comptables généralement acceptés en France, y compris les Normes IFRS. "Sûreté" désigne toute hypothèque, gage, nantissement, privilège ou toute autre sûreté garantissant les obligations d'une personne ainsi que toute autre convention ou accord ayant un effet substantiellement similaire. 4. Intérêts Les Obligations portent intérêt du 30 janvier 2013 (inclus) (la "Date d'Emission") au 30 janvier 2020 (exclu) (la "Date d'Echéance") au taux de 2,75 % l'an, payable annuellement à terme échu le 30 janvier de chaque année (chacune une "Date de Paiement d'Intérêt"). Le premier paiement d'intérêt sera effectué le 30 janvier 2014 pour la période courant de la Date d'Emission (incluse) au 30 janvier 2014 (exclu). Chaque Obligation cessera de porter intérêt à compter de sa date de remboursement, à moins que le paiement du principal ne soit indûment refusé ou retenu, auquel cas l'Obligation concernée continuera de porter intérêt au taux de 17 2,75 % l'an (tant avant qu'après le prononcé du jugement) jusqu'à la date (exclue) à laquelle toutes les sommes dues au titre de l'Obligation concernée sont reçues par ou pour le compte du Porteur concerné. Le montant des intérêts dû au titre de chaque Obligation sera calculé par référence à la valeur cumulée détenue par chaque Porteur, le montant d'un tel paiement étant arrondi à la deuxième (2 ème) décimale la plus proche (les demis étant arrondis à la décimale supérieure). Les intérêts, s'ils sont calculés sur une période inférieure à un an, seront calculés sur une base exact/exact pour chaque période, soit sur la base du nombre réel de jours écoulés pendant la période d'intérêt concernée divisé par 365 (ou 366 si un 29 février est inclus dans cette période d'intérêt), le résultat étant arrondi à la deuxième (2ème) décimale la plus proche (les demis étant arrondis à la décimale supérieure). 5. Remboursement et rachat Les Obligations ne peuvent être remboursées que selon les dispositions du présent Article 5 ou des Articles 7 ou 9 ciaprès. 5.1 Remboursement final A moins que celles-ci n'aient été préalablement intégralement remboursées ou rachetées et annulées conformément au présent Article 5 ou aux Articles 7 ou 9 ci-après, les Obligations seront remboursées en totalité à leur valeur nominale à la Date d'Echéance. 5.2 Remboursement anticipé au gré des Porteurs en cas de Changement de Contrôle En cas de Changement de Contrôle (tel que défini ci-après), tout Porteur pourra, à son gré, demander le remboursement anticipé de tout ou partie des Obligations qu'il détient, à leur valeur nominale majorée des intérêts courus depuis la dernière Date de Paiement d'Intérêts (incluse) (ou, le cas échéant, depuis la Date d'Emission (incluse)) jusqu'à la date fixée pour le remboursement anticipé (exclue) (la "Date de Remboursement Anticipé"). Si un Changement de Contrôle survient, l'Emetteur devra en informer les Porteurs par avis (l'"Avis de Changement de Contrôle") dans les conditions prévues à l'Article 10 ci-après, au plus tard dans les trente (30) jours calendaires suivant le Changement de Contrôle effectif. L'Avis de Changement de Contrôle rappellera aux Porteurs la faculté qui leur est offerte de demander le remboursement anticipé de tout ou partie de leurs Obligations et indiquera (i) la Date de Remboursement Anticipé, laquelle devra être comprise entre le vingtcinquième (25 ) et le trentième (30 ) Jour Ouvré suivant la date de publication de l'Avis de Changement de Contrôle et (ii) la période, d'au moins quinze (15) Jours Ouvrés à compter de la date de publication de l'Avis de Changement de Contrôle, au cours de laquelle les demandes de remboursement anticipé des Obligations et les Obligations correspondantes devront parvenir à l'Agent Financier. ème ème Pour obtenir le remboursement anticipé de leurs Obligations, les Porteurs devront en faire la demande par écrit auprès de l'Agent Financier au moyen d'une demande de remboursement anticipé dûment signée dont le modèle pourra être obtenu auprès de l'Agent Financier (la "Demande de Remboursement Anticipé"). Toute Demande de Remboursement Anticipé sera irrévocable à compter de sa réception par l'Agent Financier. Les Demandes de Remboursement Anticipé devront parvenir à l'Agent Financier et les Obligations correspondantes devront être transférées à l'Agent Financier par l'intermédiaire de son Teneur de Compte au plus tard le cinquième (5 ) Jour Ouvré précédant la Date de Remboursement Anticipé. ème La date de la Demande de Remboursement Anticipé correspondra au Jour Ouvré au cours duquel la dernière des conditions (a) et (b) ci-après est réalisée, au plus tard à 17h00 (heure de Paris) ou le Jour Ouvré suivant si elle est réalisée après 17h00 (heure de Paris) : (a) l'Agent Financier aura reçu la Demande de Remboursement Anticipé transmise par l'intermédiaire financier dans les livres duquel les Obligations sont inscrites en compte ; (b) les Obligations auront été transférées à l'Agent Financier par le Teneur de Compte. Pour les besoins du présent Article, "Changement de Contrôle" signifie le fait pour la famille Mulliez de cesser de détenir, directement ou indirectement, au moins 50,1% du capital et des droits de vote de l'Emetteur, avant ou après prise en compte de toute dilution potentielle. Dans les présentes Modalités, "Jour Ouvré" signifie un jour (autre que le samedi ou le dimanche) où les banques et marchés de change sont ouverts à Paris et qui est un jour où le Système TARGET, ou tout autre système qui lui succèderait, fonctionne. 18 5.3 Remboursement volontaire au gré de l'Emetteur L'Emetteur pourra, à la condition d'en informer les Porteurs, conformément à l'Article 10, et l'Agent Payeur et l'Agent de Calcul au plus tôt trente (30) jours calendaires et au plus tard quinze (15) jours calendaires avant (étant précisé que ces avis seront irrévocables et devront préciser la date fixée pour le remboursement (la "Date de Remboursement Volontaire")), rembourser en totalité, et non en partie seulement, les Obligations restant en circulation à tout moment avant la Date d'Echéance, à leur Montant de Remboursement Volontaire. A la Date de Calcul, l'Agent de Calcul déterminera le Taux de Remboursement Volontaire applicable à la Date de Remboursement Volontaire et calculera le Montant de Remboursement Volontaire et, dès que possible et au plus tard le Jour Ouvré suivant immédiatement la Date de Calcul, en informera l'Emetteur et l'Agent Payeur. La détermination de tout taux ou montant et la réalisation de chaque détermination ou calcul par l'Agent de Calcul sera (en l'absence d'erreur manifeste) définitive et liera toutes les parties. L'Agent de Calcul devra agir en tant qu'expert indépendant et non en tant qu'agent à l'égard de l'Emetteur et des Porteurs. Pour les besoins du présent Article : "Date de Calcul" signifie le troisième (3e) Jour Ouvré précédant la Date de Remboursement Volontaire. "Marge de Remboursement Volontaire" signifie +0,50 % l'an. "Montant de Remboursement Volontaire" signifie le plus élevé des montants suivants : (i) la valeur nominale des Obligations majorée des intérêts courus jusqu'à la Date de Remboursement Volontaire (exclue) et (ii) telle que déterminée par l'Agent de Calcul, la somme des valeurs actuelles des Paiements Prévus Restant Dus en principal et en intérêts au titre des Obligations actualisées jusqu'à la Date de Remboursement Volontaire sur une base annuelle (décompte du nombre exact de jours écoulés divisé par 365 ou 366 en cas d'année bissextile) sur la base d'un taux d'actualisation égal au Taux de Remboursement Volontaire. "Paiements Prévus Restant Dus" signifie, pour chaque Obligation, les paiements prévus de principal et d'intérêts qui seraient dus après la Date de Remboursement Volontaire ; il est précisé que si la Date de Remboursement Volontaire n'est pas une date de paiement d'intérêts au titre des Obligations, le montant du prochain paiement d'intérêts prévu sera diminué du montant d'intérêts courus à la Date de Remboursement Volontaire. "Taux de Référence " signifie, pour la Date de Remboursement Volontaire, le taux annuel équivalent au rendement à l'échéance des obligations de l'Etat allemand (Bundesanleihe) ("Bund") portant intérêt au taux de 3,25 % l'an et venant à échéance le 4 janvier 2020, tel que déterminé à la Date de Calcul. Si le Bund choisi comme référence n'est plus en circulation, un Titre Similaire sera choisi par l'Agent de Calcul, après consultation préalable de l'Emetteur. "Taux de Remboursement Volontaire" signifie la somme du Taux de Référence et de la Marge de Remboursement Volontaire. "Titre Similaire" signifie une ou plusieurs obligations de référence émises par le gouverment allemand ayant une maturité comparable à la maturité restante des Obligations jusqu'à la Date d'Echéance, qui seront utilisées, au moment de la sélection et conformément aux pratiques financières habituelles, pour déterminer les conditions financières de nouvelles émissions par des sociétés de titres de créance de maturité comparable jusqu'à la Date d'Echéance. 5.4 Rachats L'Emetteur pourra à tout moment procéder à des rachats d'Obligations, à quelque prix que ce soit, en bourse ou hors bourse (y compris par le biais d'offres publiques), conformément aux lois et règlements en vigueur. Toutes les Obligations rachetées par ou pour le compte de l'Emetteur pourront, au gré de l'Emetteur, être conservées ou annulées conformément aux lois et règlements applicables. 5.5 Remboursement anticipé pour raisons fiscales Les Obligations pourront et, dans certains cas, devront être remboursées avant la Date d'Echéance dans le cas où interviendrait un changement de régime fiscal, dans les conditions visées à l'Article 7 ci-après. 5.6 Annulation Les Obligations rachetées pour annulation conformément à l'Article 5.4 ci-dessus seront annulées par transfert sur un compte conformément aux règles et procédures d'Euroclear France. Les Obligations ainsi annulées ne pourront être réémises ou revendues et l'Emetteur sera libéré de toute obligation relative à ces Titres. 19 6. Paiements 6.1 Méthode de paiement Le paiement du principal et des intérêts dus au titre des Obligations sera effectué en euros par crédit ou transfert sur un compte libellé en euros (ou tout autre compte sur lequel des crédits ou transferts peuvent être effectués en euros) indiqué par le bénéficiaire dans une ville où les banques ont accès au système de transfert européen express automatisé de règlements bruts en temps réel utilisant une plateforme unique et partagée (TARGET2) (le "Système TARGET") ou à tout autre système qui lui succéderait. Ces paiements devront être faits au bénéfice des Porteurs chez les Teneurs de Compte (y compris Euroclear France, Euroclear et Clearstream, Luxembourg). Les paiements seront effectués sous réserve de l'application de toutes lois ou réglementations fiscales ou autres, sans préjudice des dispositions de l'Article 7 ci-après. Les Porteurs ne supporteront ni commission ni frais au titre de ces paiements. 6.2 Paiements les jours ouvrés Si la date de paiement d'une somme en principal ou en intérêts afférente à une Obligation n'est pas un Jour Ouvré, le Porteur n'aura alors droit au paiement de cette somme que le premier (1er) Jour Ouvré suivant et n'aura droit à aucun intérêt ou autre montant supplémentaire en raison de ce délai. 6.3 Agent Financier, Agent de Calcul et Agent Payeur L'Agent Financier, l'Agent de Calcul et l'Agent Payeur initial et leur établissement désigné sont les suivants : CM-CIC Securities 6, avenue de Provence 75441 Paris Cedex 9 France L'Emetteur se réserve le droit de modifier ou de résilier à tout moment le mandat de l'Agent Financier, de l'Agent de Calcul et de l'Agent Payeur et/ou de désigner un autre Agent Financier, Agent de Calcul ou Agent Payeur ou des Agents Payeurs supplémentaires à la condition d'en informer les Porteurs au plus tôt quarante-cinq (45) jours calendaires et au plus tard trente (30) jours calendaires avant, conformément à l'Article 10 ci-après et sous réserve qu'il y ait en permanence (i) un Agent Financier disposant d'un établissement dans une ville d'un Etat membre de l'Union Européenne, (ii) une banque d'investissement de premier plan intervenant sur le marché et agissant en qualité d'Agent de Calcul et (iii) tant que les Obligations seront admises aux négociations sur le marché réglementé de NYSE Euronext à Paris ("Euronext Paris"), un Agent Payeur disposant d'un établissement dans une ville d'un Etat membre de l'Union Européenne et assurant le service financier en France. Tout changement d'Agent Financier, d'Agent de Calcul ou d'Agent Payeur sera porté à la connaissance des Porteurs conformément aux stipulations de l'Article 10 ci-après. 7. Fiscalité (a) Tous les paiements en principal et intérêts afférents aux Obligations effectués par ou pour le compte de l'Emetteur seront effectués sans aucune retenue à la source ou prélèvement au titre de tout impôt ou taxe de toute nature, imposés, levés ou recouvrés par ou pour le compte de la France, ou de l'une de ses autorités ayant le pouvoir de lever l'impôt, à moins que cette retenue à la source ou ce prélèvement ne soit impérativement prescrit par la loi. (b) Si le paiement d'intérêts ou le remboursement du principal dû au titre de l'une quelconque des Obligations est soumis, en vertu de la législation française, à un prélèvement ou à une retenue à la source au titre d'un quelconque impôt, droit ou taxe français, présent ou futur, l'Emetteur s'engage à payer, dans la mesure permise par la loi, des montants supplémentaires de sorte que les Porteurs reçoivent, nonobstant la déduction dudit prélèvement ou de ladite retenue, l'intégralité des sommes qui leur auraient été dues au titre des Obligations, étant précisé toutefois que si l'obligation d'effectuer ces paiements supplémentaires résulte d'un changement de la législation française ou d'un changement dans l'application ou l'interprétation de la législation française intervenant postérieurement à la Date d'Emission, et si cette obligation ne peut être évitée par des mesures raisonnables de l'Emetteur, l'Emetteur pourra rembourser à tout moment par anticipation, mais au plus tôt trente (30) jours calendaires avant la date de prise d'effet du changement, la totalité des Obligations alors en circulation, au pair majoré des intérêts courus jusqu'à la date fixée pour le remboursement. Les stipulations du premier paragraphe du (b) ci-dessus ne s'appliquent pas : 20 8. (i) lorsque les paiements d'intérêts et/ou de principal à verser au Porteur au titre des Obligations sont soumis à imposition du fait des liens entretenus par ledit Porteur avec la France autres que la seule détention des Obligations, et notamment du fait (x) que le Porteur a également la qualité d'actionnaire de l'Emetteur et (y) que le taux des intérêts qui lui sont versés excède le taux maximum des intérêts déductibles versés par un emprunteur français à ses actionnaires, tel que fixé à l'article 39 1 3° du Code général des impôts ; ou (ii) lorsque le prélèvement ou la retenue à la source est du(e) au titre d'un montant payé à une personne physique et doit être effectué conformément à la Directive du Conseil Européen CE/2003/48 en date du 3 juin 2003 ou à toute autre directive de l'Union Européenne mettant en œuvre les conclusions dégagées par le Conseil ECOFIN lors de sa délibération des 26 et 27 novembre 2000 sur l'imposition des revenus de l'épargne ou conformément à toute loi mettant en œuvre cette directive, s'y conformant, ou adoptée dans le but de s'y conformer. (c) Si l'Emetteur est tenu d'effectuer des paiements supplémentaires conformément aux stipulations du paragraphe (b) ci-dessus et que le paiement de tels montants est ou deviendrait prohibé par la législation française, et si l'obligation d'effectuer de tels paiements supplémentaires ne peut être évitée par des mesures raisonnables de la part de l'Emetteur, l'Emetteur sera alors tenu d'effectuer le remboursement de la totalité des Obligations restant en circulation, au pair majoré des intérêts courus jusqu'à la date fixée pour le remboursement, au plus tôt trente (30) jours calendaires avant la date de prise d'effet du changement visé au paragraphe (b) ci-dessus et au plus tard à la date à laquelle les paiements supplémentaires auraient dû être versés. (d) En cas de remboursement effectué conformément aux stipulations du paragraphe (b) ci-dessus, l'Emetteur publiera ou fera publier un avis de remboursement, conformément aux stipulations de l'Article 10 ciaprès, au plus tôt soixante (60) jours calendaires et au plus tard trente (30) jours calendaires avant la date fixée pour le remboursement. En cas de remboursement effectué conformément aux stipulations du paragraphe (c) ci-dessus, l'Emetteur publiera ou fera publier un avis de remboursement, dans les mêmes conditions, au plus tôt soixante (60) jours calendaires et au plus tard sept (7) jours calendaires avant la date fixée pour le remboursement. Prescription Toutes actions contre l'Emetteur en vue du paiement du principal ou des intérêts dus au titre des Obligations seront prescrites à compter d'un délai de dix (10) ans (pour le principal) et cinq (5) ans (pour les intérêts) à partir de leur date d'exigibilité respective. 9. Cas d'exigibilité anticipée Chaque Porteur, sur notification écrite adressée par lettre recommandée avec accusé de réception à l'Emetteur (copie à l'Agent Financier) avant qu'il n'ait été remédié au manquement considéré, rendre immédiatement exigible le remboursement de la totalité, et non d'une partie seulement, des Obligations qu'il détient à leur valeur nominale majorée des intérêts courus jusqu'à la date effective de remboursement : (a) en cas de défaut de paiement de tout montant, en principal ou intérêt, dû par l'Emetteur au titre de toute Obligation depuis plus de quinze (15) jours calendaires à compter de la date d'exigibilité de ce paiement ; ou (b) en cas de manquement par l'Emetteur à toute autre stipulation des Modalités, s'il n'est pas remédié à ce manquement dans un délai de trente (30) jours calendaires à compter de la réception par l'Emetteur de la notification écrite dudit manquement ; ou (c) (i) en cas de défaut de paiement au titre de tout endettement financier, existant ou futur, de l'Emetteur ou d'une Filiale Principale autre que les Obligations excédant, individuellement ou cumulativement, quarante cinq millions d'euros (45.000.000 €) (ou son équivalent en toute autre devise) lorsque celui-ci est dû et exigible, le cas échéant à l'expiration de tout délai de grâce applicable, ou (ii) en cas de mise en jeu d'une ou plusieurs sûretés grevant des actifs de l'Emetteur ou d'une Filiale Principale ayant, individuellement ou cumulativement, une valeur totale excédant vingt cinq millions d'euros (25.000.000 €) (ou son équivalent en toute autre devise), sauf dans le cas où cette mise en jeu présenterait un caractère fantaisiste, ferait l'objet d'une contestation de bonne foi par l'Emetteur et serait rejetée dans les quinze (15) jours calendaires suivant la mise en jeu ; ou (d) au cas où l'Emetteur ou une Filiale Principale entre dans une procédure de conciliation avec ses créanciers, conclut un accord amiable avec ses créanciers dans le cadre des dispositions du Livre VI du Code de commerce, fait l'objet d'une procédure de sauvegarde, de sauvegarde financière accélérée, de liquidation judiciaire ou de liquidation volontaire, dans la mesure permise par la loi, est soumis à toute autre procédure similaire, ou un jugement est rendu pour la cession totale de l'entreprise de l'Emetteur ou d'une Filiale Principale ; ou 21 (e) en cas de dissolution, liquidation, fusion, scission ou absorption de l'Emetteur ou d'une Filiale Principale avant le remboursement intégral des Obligations, sauf (i) dans le cas d'une dissolution, liquidation, fusion, scission ou absorption au terme de laquelle l'intégralité des engagements de l'Emetteur ou de la Filiale Principale au titre des Obligations est transférée à la personne morale qui lui succède et (ii) dans le cas d'une fusion, scission ou absorption d'une Filiale Principale par l'Emetteur ou par une autre Filiale Principale. 10. Avis Tout avis aux Porteurs sera valablement donné s'il a été délivré par l'intermédiaire d'Euroclear France, d'Euroclear ou de Clearstream, Luxembourg, tant que les Obligations seront admises aux opérations de ces systèmes de compensation, et, tant que les Obligations seront admises aux négociations sur Euronext Paris et que les règles applicables à ce marché l'exigent, sur le site internet d'Euronext Paris (https://bonds.nyx.com). Tout avis aux Porteurs sera réputé avoir été donné à la date de cette publication ou, en cas de plusieurs publications, à la date de première publication. 11. Représentation des Porteurs Conformément aux articles L.228-46 et suivants du Code de commerce, les Porteurs seront automatiquement groupés en une masse (ci-après la "Masse") pour la défense de leurs intérêts communs. La Masse sera régie par les dispositions précitées du Code de commerce. La Masse aura une personnalité juridique distincte et agira en partie par l'intermédiaire d'un représentant (le "Représentant") et en partie par l'intermédaire d'une assemblée générale de Porteurs. Conformément aux dispositions de l'article R.228-71 du Code de commerce, chaque Porteur justifiera du droit de participer aux assemblées générales de Porteurs par l'inscription en compte, à son nom, de ses Obligations dans les livres du Teneur de Compte concerné à minuit (heure de Paris) le troisième (3e) Jour Ouvré précédant la date fixée pour ladite assemblée générale. Le représentant de la Masse (le "Représentant") est CM-CIC Securities, 6 avenue de Provence – 75009 Paris – France, représenté par Monsieur Philippe Cassagnes, Directeur général adjoint. Le Représentant recevra une rémunération de 300 euros par an au titre de l'exercice de ses fonctions. Tous les Porteurs intéressés pourront à tout moment obtenir communication du nom et de l'adresse du Représentant au siège social de l'Emetteur et aux guichets de tout Agent Payeur. 12. Emission d'obligations assimilables L'Emetteur aura la faculté d'émettre, sans l'accord des Porteurs, d'autres obligations assimilables aux Obligations à condition que ces obligations confèrent des droits identiques à tous égards à ceux des Obligations (ou à tous égards à l'exception du prix d'émission et du premier paiement d'intérêt y afférent) et que les modalités de ces obligations prévoient une telle assimilation avec les Obligations. Dans ce cas, les porteurs des obligations assimilables et les Porteurs seront regroupés en une seule masse. Dans les présentes Modalités, les références aux Obligations comprennent toutes autres obligations émises conformément au présent Article et assimilées aux Obligations. 13. Droit applicable et tribunaux compétents Les Obligations sont régies par le droit français. Tout différend se rapportant directement ou indirectement aux Obligations sera soumis aux tribunaux compétents du ressort de la Cour d'Appel de Paris. 22 DESCRIPTION DE L'EMETTEUR 1. Histoire et évolution de Groupe Adeo 1.1. Raison sociale et nom commercial de Groupe Adeo L'Emetteur a pour raison sociale et nom commercial " Groupe Adeo ". 1.2. Lieu et numéro d'enregistrement Groupe Adeo est immatriculé au Registre du Commerce et des Sociétés de Lille sous le numéro 358 200 913. 1.3. Date de constitution et durée de vie de l'Emetteur, lorsqu'elle n'est pas indéterminée Groupe Adeo a été constitué le 13 mars 1998. Sa date d'expiration est le 30 avril 2047, sauf si ce terme est prolongé ou si la société est dissoute auparavant. L'historique de Groupe Adeo est le suivant : 1923 : Adolphe Leroy, et son épouse, Rose Merlin, revendent les surplus américains restés en France après la guerre. La société, créée dans le Pas de Calais a pour objet social "Au Stock Américain". 1960 : "Au stock américain" devient "Leroy Merlin" 1979 -1981 : L'entreprise est reprise par l'Association Familiale Mulliez 1981 à 2007 : Le concept Leroy Merlin s'internationalise et Leroy Merlin devient un Groupe d'entreprises autonomes appelé Groupe Adeo en 2007 Sous l'enseigne Leroy Merlin : 1989 : ouverture du premier magasin en Espagne. 1996 : ouverture des premiers magasins en Pologne et en Italie. 1998 : ouverture du premier magasin au Brésil, prés de Sao Paulo. 2003 : lancement de Leroy Merlin Portugal. 2004-2005 : lancement de Leroy Merlin Grèce, et ouverture des premiers magasins Leroy Merlin en Chine et en Russie. 2006 : premier magasin en Grèce 2010 : premier magasin en Ukraine 2011 : premier magasin en Chypre 2011 : premier magasin en Roumanie 1.4. Siège social et forme juridique de l'Emetteur, législation régissant ses activités, pays d'origine, l'adresse et numéro de téléphone de son siège statutaire (ou de son principal lieu d'activité, s'il est différent de son siège statutaire) Groupe Adeo est une société anonyme de droit français à conseil d'administration. Son siège social est situé rue Sadi Carnot – CS 00001, 59790 Ronchin. Le numéro de téléphone de son siège social est le (33) 3 59 31 53 00. 1.5. Aperçu des activités 1.5.1. Principales activités Groupe Adeo a principalement une activité de holding détenant des sociétés intervenant sur le marché mondial de l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie. Le Groupe est un acteur majeur sur le marché mondial de l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie. Il est implanté dans 13 pays : le Brésil, la Chine, Chypre, l'Espagne, la France, la Grèce, l'Italie, la Pologne, le Portugal, la Roumanie, la Russie, la Turquie et l'Ukraine. Il regroupe 66 000 collaborateurs au sein de plus de 500 magasins intégrés dans le monde. Son activité est structurée comme suit en six familles qui répondent chacune aux besoins et attentes des clients. (1) Les multispécialistes : Leroy Merlin Les magasins Leroy Merlin sont des grandes surfaces de bricolage (de 6 500 m2 en moyenne et jusqu'à 17 000 m2), implantées à proximité des grandes agglomérations. 23 Leur offre est composée, en libre-service et en vente assistée, de gammes de produits au meilleur prix pour aménager entièrement son habitat : bricolage, construction, jardinage, décoration, cuisine, sanitaire et rangement (de 35 000 à 60 000 références, et entre 1000 et 2000 fournisseurs selon les pays). De nombreux services sont également proposés pour faciliter les achats, la mise en œuvre et le suivi des clients de l'enseigne (parmi lesquels des devis gratuits, la location de véhicule, le service après-vente...). Certains magasins proposent également un service de pose en partenariat avec un réseau d'artisans locaux référencés par l'enseigne, des cours de bricolage et des librairies spécialisées. Implantée au Brésil, en Chine, à Chypre, en Espagne, en France, en Grèce, en Italie, en Pologne, au Portugal, en Roumanie, en Russie en Turquie et en Ukraine, l'enseigne Leroy Merlin regroupe 319 magasins. (2) Les enseignes de proximité : Aki, Bricocenter et Weldom Leur ambition est de simplifier la vie de leurs clients par une proximité géographique, par des gammes composées de produits indispensables et qui vont à l'essentiel, par la compétence et la polyvalence des équipes insérées localement. Sur des surfaces de 1000 à 4000 m2, les magasins Aki (Espagne et Portugal), Bricocenter (Italie), Weldom (France) sont proches et pratiques. Ils offrent un service facile et rapide pour la maison et le jardin. Aki compte aujourd'hui 62 points de vente et emploie plus de 2500 personnes. Bricocenter compte 66 points de vente intégrés et emploie plus de 2000 personnes. L'enseigne fédère également 35 magasins franchisés. Weldom compte 19 magasins intégrés, emploie 469 personnes et 236 magasins franchisés. (3) Les magasins-dépôts : Bricoman En périphérie des villes, les magasins-dépôts Bricoman (en France, en Italie et en Pologne) et Bricomart (en Espagne) apportent une réponse rapide et économique aux besoins de construction et de rénovation de la maison. Sur une surface moyenne de 6500 m2, l'enseigne pratique des prix bas permanents sur des gammes couvrant les besoins standards de gros œuvre, second œuvre, aménagement et finition. L'enseigne compte aujourd'hui 44 points de vente et emploie plus de 3300 personnes. (4) Des "pros" pour les "pros" : Dompro Dompro est un réseau présent en France de 119 points de vente spécialisés dans les fournitures industrielles, la quincaillerie et l'outillage pour les professionnels. (5) 1001 façons de faire bouger la maison : Zodio Zodio, qui a ouvert son premier magasin fin 2007, propose sur 3000 m2 30 000 références pour l'équipement, l'accessoirisation et la décoration de la maison. Il offre également des cours de cuisine et de décoration et met à disposition une librairie et un espace gourmand dans ses 5 magasins en France. (6) L'installateur de solutions durables : Kbane Kbane propose dans 2 magasins en France des services, des solutions et des produits pour rendre la maison plus saine, plus économe et plus respectueuse de l'environnement. Les ventes globales du marché du bricolage dans le monde ont atteint environ 377 milliards d'euros en 2010. L'Amérique du nord et l'Europe représentent à elles seules 93% du marché du bricolage pour seulement 23% de la population mondiale. Les marchés de bricolage de ces deux continents représentent 350 milliards d'euros. 24 A la 4ème place mondiale et à la 2ème place au niveau européen, les entreprises du Groupe ont réalisé en 2011, un chiffre d'affaires TTC de 14,1 milliards d'euros, soit une croissance de l'ordre de 11% et emploient plus de 66 000 collaborateurs. Source : site internet des concurrents 1.6. Organigramme 25 1.7. Organes d'administration et de direction Groupe Adeo est doté d'un conseil d'administration comportant huit membres. La direction générale est assumée par quatre directeurs, parmi lesquels un directeur général et trois directeurs généraux délégués. Membres du Conseil d'administration : Michel VICENS Christophe DUBRULLE Daniel MALOUF Nicolas ROUCOU Thierry MULLIEZ Antoine GROLIN Olivier MOTTE AUSSPAR, représenté par Vincent DELVOYE Directeurs généraux délégués : Frank LELY. Adresse professionnelle : rue Sadi Carnot – CS 00001, 59790 Ronchin Pascal DELFOSSE. Adresse professionnelle : rue Sadi Carnot – CS 00001, 59790 Ronchin Régis DEGELCKE. Adresse professionnelle : rue Sadi Carnot – CS 00001, 59790 Ronchin Directeur général : Damien DELEPLANQUE. Adresse professionnelle : rue Sadi Carnot – CS 00001, 59790 Ronchin Président du Conseil d'administration : Christophe DUBRULLE. Adresse professionnelle : rue Sadi Carnot – CS 00001, 59790 Ronchin A la date du présent Prospectus, à la connaissance de l'Emetteur, il n'y a pas de conflits d'intérêts potentiels entre les devoirs, à l'égard de l'Emetteur, des membres du conseil d'administration et leurs intérêts privés et/ou autres devoirs. 1.8. Principaux actionnaires L'actionnaire principal de Groupe Adeo est la société SAS Le Brico, qui détient plus de 63% du capital et des droits de vote de Groupe Adeo et qui est elle-même contrôlée, directement ou indirectement par la famille Mulliez. 1.9. Litiges Groupe Adeo est opposé à la société Bricorama dans le cadre d'un litige portant sur les ouvertures de magasins Leroy Merlin le dimanche. Le tribunal de commerce, dans son ordonnance en date du 11 décembre 2012, a considéré qu'il n'y avait pas lieu à référé sur l'ensemble des demandes et a renvoyé la cause à l'audience publique pour la désignation d'un juge rapporteur. 26 27 28 29 30 EXERCICE CLOS LE 31 DECEMBRE 2010 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AUX NORMES IFRS ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE ETAT CONSOLIDE DU RESULTAT GLOBAL ETAT CONSOLIDE DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS 31 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AUX NORMES IFRS ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE En milliers d'Euros Notes 31.12.2010 31.12.2009 Actif non courant Autres immobilisations incorporelles (12) 133 111 112 371 Goodwill (11) 383 998 369 273 4 093 737 3 755 941 53 709 52 358 91 84 Immobilisations corporelles Immeubles de placement (13) et (15) (14) Participations dans les entreprises associées Autres actifs non courants (17) 26 219 44 281 Actifs financiers non courants (18) 65 481 41 610 Impôts différés (8) 3 130 2 247 4 759 476 4 378 165 Total Actif non courant Actif courant Stocks et en cours (19) 1 969 896 1 749 789 Clients et autres débiteurs (20) 1 004 678 857 493 3 307 10 439 Créances d'impôt Autres actifs courants (17) 54 452 46 483 Actifs financiers courants (18) 39 213 33 809 (21) et (27) 641 077 548 573 3 712 623 3 246 586 6 063 30 882 8 478 162 7 655 633 Trésorerie et équivalents de trésorerie Total Actif courant Actifs et groupes d'actifs destinés à être cédés Total ACTIF (16) 32 ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE 31.12.2010 31.12.2009 23 415 23 415 508 092 508 092 Réserves consolidées 2 297 350 1 925 048 Résultat de l'exercice 543 890 477 358 Capitaux propres part du Groupe 3 372 747 2 933 912 Participations ne donnant pas le contrôle 29 125 21 330 3 401 871 2 955 242 (23) et (24) 102 043 86 328 Passifs financiers non courants (26) 905 951 955 534 Autres passifs non courants (28) 7 271 7 144 Impôts différés (8) 294 620 290 056 1 309 884 1 339 062 (23) et (24) 46 003 39 821 Passifs financiers courants (26) 123 188 165 080 Dettes fournisseurs et autres créditeurs (29) 2 924 081 2 516 674 39 181 57 904 633 955 581 850 3 766 407 3 361 329 0 0 5 076 291 4 700 391 8 478 162 7 655 633 En milliers d'Euros Notes Capital Primes liées au capital Total CAPITAUX PROPRES (22) Passif non courant Provisions non courantes Total Passif non courant Passif courant Provisions courantes Dettes d'impôt Autres passifs courants (28) Total Passif courant Passifs destinés à être cédés Total PASSIF Total du PASSIF et des CAPITAUX PROPRES (16) 33 COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE 31.12.2010 31.12.2009 Chiffre d'affaires Marchandises Prestations de services Autres produits de l'activité 10 702 736 207 315 48 253 9 391 263 177 687 33 020 Produits des activités ordinaires 10 958 303 9 601 970 -6 766 533 -5 908 238 4 191 770 3 693 732 -1 799 928 -145 088 -1 133 815 -239 344 -1 574 070 -132 107 -990 796 -214 743 873 595 782 015 -10 728 -8 870 862 867 773 145 -40 466 6 760 -39 209 -13 533 Résultat financier -33 706 -52 742 Résultat avant impôt 829 161 720 403 -284 231 -244 928 -519 -166 544 411 475 309 520 -2 049 543 890 477 358 37.2 32.7 En milliers d'Euros Coût des ventes Notes (5) Marge Commerciale Charges de personnel Loyers externes immobiliers Autres frais Dotations aux amortissements (5) (5) (5) EBIT COURANT Autres produits et charges opérationnels (6) EBIT Coût de l'endettement financier net Autres produits et charges financiers Charges et produits d'impôt (7) (7) (8) Quote part du résultat net des entreprises associées RÉSULTAT NET TOTAL Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT NET part du Groupe Résultat net part du Groupe par action de base et dilué (en euros ) (9) 34 ETAT CONSOLIDE DU RESULTAT GLOBAL En milliers d'Euros Ecarts de conversion Variation de juste valeur des instruments financiers : Gains/pertes sur les couvertures de flux de trésorerie Effet d'impôt sur les produits et charges directement reconnus en capitaux propres Autres éléments du résultat global (27) 31.12.2010 31.12.2009 43 981 42 212 - 4 295 1 479 41 165 - 2 054 707 40 865 Résultat de la période 544 411 475 309 Total des produits et charges comptabilisés au titre de la période Dont Part du Groupe Attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 585 575 516 174 582 220 3 356 514 543 1 631 ETAT CONSOLIDE DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES Primes d'émission Capital Actions propres En milliers d'Euros Valeur au 01.01.2009 23 332 503 439 Réserves et Résultats Consolidés 2 004 898 2 526 658 37 185 37 185 477 358 3 680 -2 049 40 865 475 309 37 185 514 543 1 631 516 174 9 728 -12 540 -80 062 661 7 609 0 -12 987 17 338 -12 540 -80 062 -12 326 7 098 2 933 912 21 330 2 955 242 38 329 38 329 543 890 2 835 520 41 165 544 411 38 329 582 220 3 356 585 575 -726 353 8 574 0 -476 726 -4 384 8 574 -3 957 -140 484 953 -3 957 -140 008 -726 1 306 2 812 683 45 054 3 372 747 29 125 3 401 871 3372747 29126 3401872 477 358 Valeur au 31.12.2009 9 645 -12 540 23 415 508 092 -80 062 5 654 -12 540 Autres éléments du résultat global Résultat de la période Total Produits et charges comptabilisées Valeur au 31.12.2010 2 407 847 543 890 543 890 Augmentation de Capital Opérations sur actions propres Distribution de dividendes Variation de périmètre Autres mouvements (*) -3 957 -140 008 23 415 (*) part du Groupe : paiement en action (*) part minos : engagement de rachat des minoritaires 508 092 508092.783 -16 497 Capitaux Propres Totaux 25 076 Total Produits et charges comptabilisées -4 993 Participations ne donnant pas le contrôle 2 501 582 477 358 83 Capitaux Propres part du Groupe -30 087 Produits et charges comptabilisées directement en Capitaux Propres Résultat de la période Augmentation de Capital Opérations sur actions propres Distribution de dividendes Autres mouvements Imputations directe en Capitaux propres -3 078 35 TABLEAU CONSOLIDE DE FLUX DE TRESORERIE En milliers d'Euros Notes Résultat net total consolidé (9) 31.12.2010 31.12.2009 544 411 475 309 519 264 236 767 5 349 284 231 41 014 953 166 257 819 12 674 3 734 244 928 39 898 990 1 141 479 1 035 517 -279 137 -41 725 -257 061 -33 916 Capacité d'autofinancement APRES coût de l'endettement financier net et impôt 820 617 744 540 Incidence de la variation des stocks et en cours Incidence de la variation des clients et autres débiteurs Incidence de la variation des fournisseurs et autres créditeurs -193 922 -115 441 372 368 -48 228 -105 070 126 886 63 005 -26 412 883 622 718 128 -40 847 0 -503 280 1 -517 093 9 433 -17 650 -8 474 16 204 -1 473 16 272 -501 162 -15 432 -18 127 -3 019 17 661 -174 10 314 -543 628 -1 013 217 Ajustements : – du résultat des mises en équivalence – des amortissements et provisions – des profits / pertes de réévaluation (juste valeur) – des résultats de cession et des pertes et profits de dilution – de la charge (produit) d'impôt – du coût de l'endettement financier net – charges et produits calculés liés aux paiements en actions (8) Capacité d'autofinancement (avant coût de l'endettement financier net et impôt) Impôts versés Intérêts financiers nets versés (8) Incidence de la variation du BFR Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Incidence des regroupements d'entreprises (entrée) Incidence des variations de périmètre (sortie) Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles Variation de la dette fournisseur IMMO Acquisition d'actifs financiers Variation des prêts et avances consentis Cession d'immobilisations corporelles et incorporelles Variation de la Créance IMMO Cession d'actifs financiers Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement Augmentation de capital Cession (acquisition) nette d'actions propres Emission d'emprunts Remboursement d'emprunts Dividendes payés aux actionnaires du groupe Dividendes payés aux minoritaires Autres flux liés aux opérations de financement (22) Flux de trésorerie liés aux activités de financement Incidence de la variation des taux de change Incidence des reclassements en trésorerie Variation de la trésorerie Trésorerie d'ouverture Trésorerie de clôture Variation de la trésorerie (21) 8 574 17 338 -1 163 58 140 -169 959 -140 008 -476 1 805 -12 540 678 684 -205 028 -80 062 0 -23 213 -243 088 375 179 1 387 3 553 3 377 0 101 846 83 467 496 595 598 441 413 127 496 595 101 846 83 467 36 ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES Note 1 Description synthétique du Groupe ..................................................................................................................... 38 Note 2 Règles et méthodes comptables .......................................................................................................................... 38 Note 3 Faits marquants et principales variations de périmètre ....................................................................................... 51 Note 4 Secteurs opérationnels ......................................................................................................................................... 52 Note 5 Informations sur l'EBIT courant ......................................................................................................................... 52 Note 6 Autres produits et charges opérationnels ............................................................................................................ 53 Note 7 Résultat financier ................................................................................................................................................ 53 Note 8 Impôts ................................................................................................................................................................. 53 Note 9 Résultat par action ............................................................................................................................................... 54 Note 10 Regroupements d'entreprises ............................................................................................................................. 55 Note 11 Goodwill ............................................................................................................................................................ 55 Note 12 Autres immobilisations incorporelles................................................................................................................ 56 Note 13 Immobilisations corporelles .............................................................................................................................. 57 Note 14 Immeubles de placement ................................................................................................................................... 58 Note 15 Location financement et location simple .......................................................................................................... 59 Note 16 Actifs et passifs destinés à être cédés ................................................................................................................ 60 Note 17 Autres actifs ...................................................................................................................................................... 60 Note 18 Actifs financiers ................................................................................................................................................ 60 Note 19 Stocks ................................................................................................................................................................ 61 Note 20 Clients et autres débiteurs ................................................................................................................................. 61 Note 21 Trésorerie et équivalents de trésorerie .............................................................................................................. 62 Note 22 Capitaux propres ............................................................................................................................................... 62 Note 23 Provisions .......................................................................................................................................................... 62 Note 24 Avantages au personnel .................................................................................................................................... 63 Note 25 Paiement en actions ........................................................................................................................................... 64 Note 26 Passifs financiers ............................................................................................................................................... 66 Note 27 Instruments financiers ....................................................................................................................................... 67 Note 28 Autres passifs .................................................................................................................................................... 70 Note 29 Dettes fournisseurs et autres créditeurs ............................................................................................................. 70 Note 30 Transactions avec les parties liées ..................................................................................................................... 71 Note 31 Evènements postérieurs à la clôture .................................................................................................................. 71 Note 32 Engagements hors bilan .................................................................................................................................... 71 Note 33 Passifs éventuels ............................................................................................................................................... 72 Note 34 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 ............................................................................................. 72 37 Note 1 Description synthétique du Groupe La société Groupe Adeo est une société anonyme domiciliée en France, dont le siège social est situé à Lezennes (59). Elle est la mère du Groupe Adeo, ci-après dénommé " le Groupe ". Le Groupe participe à l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie partout dans le monde. Les différentes enseignes du Groupe apportent des réponses complémentaires à tous les besoins des clients. Les magasins Leroy Merlin sont implantés à proximité des grandes agglomérations. Ce sont des grandes surfaces de bricolage (9 000 m² en moyenne) en libre service et vente assistée. Leroy Merlin est implanté dans diverses zones géographiques (France, Espagne, Portugal, Pologne, Italie, Russie, Chine, Brésil, Grèce, Turquie et Ukraine). Le Groupe possède aussi des enseignes de moyennes surfaces (Bricocenter, Aki, Weldom). Celles-ci sont implantées en périphérie ou en cœur de ville. Bricoman est l'enseigne discount du Groupe, présente en France, en Espagne, en Pologne et en Italie. Le Groupe Adeo est consolidé dans un ensemble plus grand, la société de droit français Lebrico. Les états financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2010 ont été arrêtés par le conseil d'administration en date du 22 mars 2011. Note 2 Règles et méthodes comptables 2.1 Déclaration de conformité En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe Adeo sont établis conformément aux normes comptables internationales (IAS et IFRS) publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB), aux interprétations du Comité permanent d'interprétation (Standing Interpretations Committee – SIC) et du Comité d'interprétation des normes d'informations financières internationales (International Financial Reporting Interpretations Committee – IFRIC), adoptées par l'Union Européenne et rendues obligatoires à la clôture des comptes. 2.2 Base de préparation des états financiers Les états financiers consolidés sont présentés en milliers d'euros, monnaie de présentation du Groupe. Les tableaux comportent des données arrondies individuellement. Les calculs arithmétiques effectués sur la base des éléments arrondis peuvent présenter des divergences avec les agrégats ou sous-totaux affichés. Les méthodes comptables exposées ci-après ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte, ou à l'exception des nouvelles normes et interprétations décrites ci-dessous. 2.2.1 Nouvelles normes et interprétations applicables ou appliquées à compter du 1 er janvier 2010 Les révisions de normes, nouvelles normes et interprétations suivantes sont d'application obligatoire pour l'exercice 2010 : - IAS 27 révisée – Etats financiers consolidés et individuels ; - IFRS 3 révisée – Regroupements d'entreprises ; - Amendement IAS 39 – Eléments éligibles à la couverture ; - Amendement IFRS 2 – Transactions intragroupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie ; - Amendement IFRS 5 – Programme de cession partielle de titres d'une filiale impliquant la perte du contrôle exclusif (inclus dans les améliorations annuelles 2006-2008) ; - Améliorations annuelles des normes IFRS 2007-2009 ; - IFRIC 12 – Accords de concession de services ; - IFRIC 15 – Contrats de construction de biens immobiliers ; 38 - IFRIC 16 – Couvertures d'un investissement net dans une activité à l'étranger ; IFRIC 17 – Distribution d'actifs non monétaires aux propriétaires ; IFRIC 18 – Transferts d'actifs provenant de clients. Ces nouveaux textes publiés par l'IASB n'ont pas eu d'incidence significative sur les comptes du Groupe. L'application spécifique des normes IAS 27 révisée et IFRS 3 révisée est présentée en Note 2.3.1. 2.2.2 Nouvelles normes et interprétations d'application ultérieure, adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2010 Les révisions de normes, nouvelles normes et interprétations suivantes ont été adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2010 et sont d'application obligatoire postérieurement au 31 décembre 2010 : - IAS 24 – Informations relatives aux parties liées ; - Amendement IAS 32 – Classement des émissions de droits ; - Amendement IFRIC 14 – Paiements anticipés des exigences de financement minimal ; - IFRIC 19 – Extinction de passifs financiers au moyen d'instruments de capitaux propres. Le Groupe n'a appliqué aucune de ces nouvelles normes ou interprétations par anticipation. L'application de ces nouveaux textes n'aura pas d'incidence significative dans les comptes consolidés du Groupe à leur date d'application. 2.2.3 Nouvelles normes et interprétations d'application ultérieure, non encore adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2010 Les normes et interprétations suivantes, publiées par l'IASB, n'ont pas encore été adoptées par l'Union Européenne. Elles feront l'objet d'une analyse ultérieure : - IFRS 9 – Instruments financiers : classification et évaluation ; - Améliorations annuelles des normes IFRS 2008-2010 ; - Amendements IFRS 7 – Informations à fournir Transferts d'actifs financiers. 2.3 Descriptif des changements introduits par l'application des nouvelles normes 2.3.1 Normes IAS 27 révisée et IFRS 3 révisée Ces normes, publiées en janvier 2008, s'appliquent, sauf exceptions, de manière prospective aux transactions réalisées à compter du 1er janvier 2010. IFRS 3 révisée – Regroupements d'entreprises introduit des modifications dans la comptabilisation des regroupements d'entreprises qui affectent l'évaluation des participations ne donnant pas le contrôle, la comptabilisation des coûts liés à une acquisition, les principes de comptabilisation et d'évaluation des éléments variables du prix d'acquisition, et les regroupements d'entreprises réalisés par étapes. L'amendement à IAS 27 – Etats financiers individuels et consolidés requiert que les variations du pourcentage d'intérêt d'une société mère dans une filiale sans perte de contrôle soient comptabilisées comme des transactions portant sur des capitaux propres. Par conséquent, ces opérations ne donnent plus lieu à la comptabilisation d'un goodwill ni d'un effet sur le résultat de la période. Par ailleurs, l'amendement modifie la comptabilisation des pertes encourues par une filiale ainsi que la perte de contrôle d'une filiale. Ainsi, les regroupements antérieurs au 1er janvier 2010 restent comptabilisés selon les principes comptables retenus lors de l'élaboration des états financiers au 31 décembre 2009 et n'ont donc pas été affectés par l'application de ces nouvelles normes. Aucune opération significative visée par ces normes n'a été réalisée au cours de l'exercice 2010. La nouvelle norme IAS 27 révisée – Etats financiers individuels et consolidés a induit un amendement de la norme IAS 7 – Etat des flux de trésorerie applicable de manière rétrospective : les flux de trésorerie provenant de l'obtention ou de la perte de contrôle dans une filiale sont affectés aux flux nets de trésorerie des activités d'investissements alors que les flux de trésorerie provenant de variations de parts d'intérêts dans une filiale intégrée globalement, qui n'aboutissent pas à une perte de contrôle (cette notion englobant les augmentations de parts d'intérêts) sont intégrés dans les flux nets de trésorerie liés aux activités de financement. 39 Cet amendement n'a pas eu d'impact sur la présentation du tableau de flux de trésorerie de l'exercice 2010. Concernant les engagements de rachat de titres aux actionnaires minoritaires d'entreprises contrôlées, la norme IAS 27 révisée, applicable dans les comptes consolidés à partir du 1 er janvier 2010, précise le traitement comptable des transactions avec les participations ne donnant pas le contrôle. Comme autorisé par l'Autorité des Marchés Financiers, le Groupe a décidé de maintenir le traitement comptable antérieur pour tous les engagements de rachat consentis avant le 1er janvier 2010 (méthode du goodwill en cours). Il n'y a eu aucun nouvel engagement de rachat de titres consentis à des actionnaires minoritaires à compter du 1 er janvier 2010. 2.3.2 Amendement IAS 17 – Contrats de location inclus dans les améliorations annuelles 2007-2009 Les contrats de location portant sur des ensembles immobiliers comprenant un terrain et une construction doivent être décomposés en un contrat de location de terrain et un contrat de construction. Le contrat de location terrain était généralement classé en location simple compte tenu de la durée de vie indéterminée du terrain. La précision sur la durée de vie indéterminée d'un terrain a été supprimée du texte de la norme amendée. L'amendement de la norme IAS 17 – Contrats de location est applicable depuis le 1e janvier 2010. Une étude a été menée pour identifier les impacts potentiels sur les comptes consolidés du Groupe. A ce jour, aucun impact significatif n'a été relevé et aucun contrat de location de terrain n'a été requalifié en location financement. Notons cependant que les droits d'utilisation des terrains en Pologne sur une durée de 99 ans sont présentés depuis le 1 e janvier 2010 en immobilisations biens propres et sont amortis : ces contrats étaient comptabilisés auparavant pour leur valeur nette en charges constatées d'avance. 2.4 Utilisation d'estimation La préparation des états financiers consolidés requiert, de la part de la Direction, l'utilisation de jugements, d'estimations et d'hypothèses susceptibles d'avoir une incidence sur les montants d'actifs, passifs, produits et charges figurant dans les comptes, ainsi que sur les informations données dans certaines notes de l'annexe. Les hypothèses ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourront s'écarter des estimations. Le Groupe revoit régulièrement ses estimations et appréciations de manière à prendre en compte l'évolution des circonstances sur lesquelles elles étaient fondées. Dans le cadre de l'établissement des états financiers consolidés, les jugements significatifs exercés par la Direction pour appliquer les méthodes comptables du Groupe et les principales estimations portent notamment sur les éléments suivants : - la dépréciation des stocks et des créances douteuses ; - les provisions pour risques et les engagements de retraite ; - les dépréciations des immobilisations incorporelles, corporelles et des goodwills ; - les engagements de rachat de titres de minoritaires - la juste valeur des immeubles de placement communiquée en annexe. 2.5 Méthodes de consolidation Les filiales, les co-entreprises et les entreprises associées placées sous le contrôle direct ou indirect de la société mère ou sur lesquelles cette dernière exerce un contrôle, un co-contrôle ou une influence notable, sont retenues dans le périmètre de consolidation. Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Groupe. Le contrôle est le pouvoir de diriger, directement ou indirectement, les politiques financières et opérationnelles de l'entreprise de manière à obtenir des avantages des activités de celles-ci. Le contrôle est généralement présumé exister si le Groupe détient plus de la moitié des droits de vote de l'entreprise contrôlée. Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu'à la date où le contrôle cesse d'exister. Les filiales, quelque soit le pourcentage de détention, sont consolidées dans le bilan du Groupe selon la méthode de l'intégration globale. 40 Les co-entreprises sont les sociétés dont le Groupe a un contrôle conjoint : c'est-à-dire qu'il partage le contrôle des activités économiques de la société en vertu d'un accord contractuel. Les co-entreprises sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de mise en équivalence. Les entreprises associées sont celles dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les politiques financières et opérationnelles, mais dont il n'a pas le contrôle. Les entreprises associées sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence. 2.6 Regroupement d'entreprises Lors d'une entrée dans le périmètre de consolidation, les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables de l'entité acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation en IFRS sont comptabilisés à la juste valeur déterminée à la date d'acquisition, à l'exception des actifs détenus en vue de la vente qui sont comptabilisés à la juste valeur nette des coûts de sortie. Seuls les passifs identifiables satisfaisant aux critères de reconnaissance d'un passif chez la société acquise sont comptabilisés lors du regroupement. Les ajustements de valeurs des actifs et passifs relatifs à des acquisitions comptabilisées sur une base provisoire sont comptabilisés comme des ajustements rétrospectifs du goodwill s'ils interviennent dans la période de douze mois à compter de la date d'acquisition. Au-delà de ce délai, les effets sont constatés directement en résultat sauf s'ils correspondent à des corrections d'erreurs. Enfin, les participations ne donnant pas le contrôle représentent une quote-part de la juste valeur des actifs nets acquis. Depuis le 1e janvier 2010 et l'application de la norme IAS 27 révisée – Etats financiers individuels et consolidés, en cas d'acquisition d'intérêts complémentaires dans une filiale consolidée par intégration globale, la différence entre le prix payé et la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle acquis telle qu'elle ressort des comptes consolidés du Groupe avant l'acquisition, est comptabilisée en variation des capitaux propres attribuables au Groupe, sans réévaluation des actifs et passifs acquis. Avant cette date, la différence était comptabilisée en goodwill. Il en est de même des cessions sans perte de contrôle. 2.7 Date de clôture Les comptes consolidés sont arrêtés au 31 décembre, sur la base des comptes individuels arrêtés à la même date et retraités pour être en conformité avec les principes comptables retenus par le groupe. 2.8 Conversion des états financiers des filiales et des transactions libellées en devises Les états financiers des sociétés du Groupe dont la monnaie fonctionnelle est différente de celle de la société mère sont convertis selon la méthode du cours de clôture : - Les actifs et passifs, y compris le goodwill et les ajustements relatifs à la détermination de la juste valeur en consolidation sont convertis en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture des comptes ; - Les produits et charges sont convertis en euros au cours de change moyen de la période. Les écarts de conversion qui en découlent sont portés au poste " écart de conversion " inclus directement dans les capitaux propres. Les transactions en devises sont converties en euros en appliquant le cours de change en vigueur à la date de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture, les différences de change qui en résultent étant comptabilisées au compte de résultat en produit ou en perte de change. Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à la date de la transaction. Les principaux cours de change utilisés sont les suivants : 41 2010 DEV/EUR BRL CNY PLN RON RUB TRY UAH Clôture Real brésilien Yuan Zloty Leu Roumain Rouble Nouvelle Livre turque Hryvnia 0.4509176 0.1133530 0.2515723 0.2346316 0.0244978 0.4832319 0.0945793 Moyen 0.4283680 0.1113524 0.2503150 0.2374982 0.0248275 0.5006717 0.0949496 2009 Clôture 0.3982000 0.1016780 0.2436350 0.2360550 0.0231730 0.4641020 0.0873450 Moyen 0.3609220 0.1050710 0.2309550 0.2358690 0.0226560 0.4293700 0.0920520 2.9 Comptes réciproques Les soldes et les transactions intra-groupes ainsi que les profits latents résultant de transactions intra-groupe sont éliminés dans le cadre de la préparation des états financiers consolidés. 2.10 Immobilisations incorporelles La comptabilisation d'une immobilisation incorporelle suppose : - Un caractère identifiable ; - Le contrôle d'une ressource ; - L'existence d'avantages économiques futurs. Les immobilisations incorporelles acquises par voie de regroupement d'entreprise et ne répondant pas à ces critères sont comptabilisées en goodwill. Goodwill A la date d'acquisition, le goodwill est évalué comme étant l'excédent de (a) par rapport à (b) ci-dessous: a) le total de i) la contrepartie transférée, évaluée selon IFRS 3 révisée – Regroupements d'entreprises, qui impose généralement le recours à la juste valeur à la date d'acquisition ; ii) le montant d'une participation ne donnant pas le contrôle dans l'entreprise acquise et, iii) dans un regroupement d'entreprises réalisé par étapes, la juste valeur à la date d'acquisition de la participation précédemment détenue par l'acquéreur dans l'entreprise acquise. b) le solde net des montants, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris. Les goodwills ne sont pas amortis. Ils font l'objet de tests de dépréciation chaque année ou plus fréquemment quand des évènements ou des changements de circonstances indiquent qu'il existe des indicateurs de perte de valeur. Toute dépréciation constatée est irréversible. Les modalités des tests de dépréciation retenues par le Groupe sont décrites au paragraphe “Dépréciation des actifs” ci-après. Les goodwills négatifs sont comptabilisés directement dans le résultat de l'exercice d'acquisition. Autres Immobilisations incorporelles Les actifs incorporels acquis séparément par le Groupe sont comptabilisés à leur coût d'acquisition, ou à la juste valeur pour ceux acquis par voie de regroupement d'entreprise, diminué du cumul des éventuels amortissements et pertes de valeur. Ils sont principalement constitués de logiciels acquis, de coûts de développement des logiciels utilisés en interne et de droits au bail. Les marques créées et développées en interne ne sont pas comptabilisées au bilan. Les immobilisations incorporelles, font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée d'utilité prévue pour chaque catégorie de biens. Nature des biens Logiciels Marques acquises : Droits au bail : Durée d'amortissement 5 à 10 ans non amortissables non amortissables 42 Les actifs incorporels à durée de vie indéterminée (marques acquises et droits au bail) ne sont pas amortis mais font l'objet d'un test de dépréciation systématique annuel ou lorsqu'il existe un indice de perte de valeur. 2.11 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées au coût d'acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. Les frais d'acquisition d'immobilisations sont incorporés au coût d'acquisition de ces immobilisations pour leur montant brut d'impôts. Les dépenses ultérieures sont comptabilisées à l'actif si elles satisfont aux critères de reconnaissance de l'IAS 16 – Immobilisations corporelles. Suite à l'application depuis le 1er janvier 2009 de l'IAS 23 révisée – Coûts d'emprunt, les coûts d'emprunt directement rattachables aux immobilisations et encourus au cours de l'exercice sont incorporés à la valeur de l'immobilisation. Les immobilisations corporelles, à l'exception des terrains (non amortissables), font l'objet d'un amortissement, dès que l'actif est prêt à être mis en service, sur la durée attendue d'utilisation pour chaque catégorie de biens. Nature des biens Terrains Constructions (gros œuvres) Etanchéité toiture Autres aménagements extérieurs Aménagements intérieurs (sauf carrelage d'intérieur Matériel informatique Autres immobilisations Durée d'amortissement non amortissables 30 ans 12 ans 10 à 20 ans 10 à 20 ans 30 ans) 4 ans 4 à 15 ans Lorsqu'une immobilisation corporelle a des composantes significatives ayant des durées d'utilité différentes, ces dernières sont amorties séparément. Le mode d'amortissement, les valeurs résiduelles et les durées d'utilité sont revus au minimum à chaque fin de période annuelle. 2.12 Immeubles de placement Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu par un propriétaire pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux. Les immeubles de placement sont comptabilisés et évalués conformément aux dispositions de la norme IAS 40 – Immeubles de placement. Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. Les immeubles de placement sont inscrits sur une ligne spécifique à l'actif du bilan. La juste valeur est par ailleurs donnée dans l'Annexe. Les modes et durées d'amortissement sont identiques à ceux qui sont utilisés pour les immobilisations corporelles. 2.13 Location financement et location simple Les contrats de location sont comptabilisés en application de la norme IAS 17 – Contrats de location, qui distinguent les contrats de location-financement des contrats de location simple, et en application de l'interprétation IFRIC 4 – Déterminer si un accord contient un contrat de location, qui précise les circonstances dans lesquelles les contrats qui ne revêtent pas la forme juridique d'un contrat de location doivent néanmoins être comptabilisés comme tels, conformément à l'IAS 17 – Contrats de location. Un contrat de location est qualifié de location-financement quand il a pour effet de transférer au preneur la majeure partie des risques et avantages inhérents à la propriété des actifs loués, que la propriété des biens soit transférée ou non en fin de contrat. Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu'un contrat de location financement. Les biens ainsi financés dans le cadre de contrats de location financement sont inscrits, dès le commencement du contrat, en immobilisations corporelles au plus faible de la juste valeur des biens loués et de la valeur actualisée des 43 paiements minimaux à venir au titre de la location avec inscription en contrepartie d'un emprunt inscrit en passif financier. L'amendement de la norme IAS 17 – Contrats de location inclus dans les améliorations annuelles et applicable depuis le 1e janvier 2010 conduit à analyser les location de terrain non plus comme une location simple de manière systématique mais comme un contrat de location à part entière. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés comme une charge de la période au cours duquel ils sont encourus. 2.14 Dépréciation des actifs La norme IAS 36 – Dépréciation des actifs définit les procédures qu'une entreprise doit appliquer pour s'assurer que la valeur nette comptable de ses actifs n'excède pas leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur nette des coûts de cession et la valeur d'utilité. La juste valeur nette des coûts de sortie est le montant qui peut être obtenu de la vente d'un actif lors d'une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué des coûts de sortie. La valeur d'utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de l'utilisation continue d'un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité. La valeur d'utilité est déterminée à partir des flux de trésorerie estimés sur la base des plans ou budgets établis sur 5 ans maximum, les flux étant au-delà extrapolés jusque 10 ans, par application d'un taux de croissance constant (taux de l'inflation), et actualisés en retenant des taux du marché à long terme avant impôt qui reflètent les estimations du marché de la valeur temps de l'argent et les risques spécifiques des actifs. Les taux d'actualisation utilisés varient de 8.5 % à 12 % en fonction des risques spécifiques pays. En dehors des goodwills et des immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie qui doivent faire l'objet de tests de dépréciation annuels systématiques, la valeur recouvrable d'un actif est estimée chaque fois qu'il existe un indice montrant que cet actif a pu perdre de sa valeur. Pour la réalisation de ces tests, les actifs sont regroupés en Unités Génératrices de Trésorerie (UGT). L'Unité Génératrice de Trésorerie est le plus petit groupe d'actifs qui inclut l'actif et dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie largement indépendantes de celles générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs. L'UGT retenue par le Groupe est le magasin. Une perte de valeur est comptabilisée dès que la valeur comptable des actifs de l'UGT excède la valeur recouvrable calculée. Les pertes de valeur sont affectées prioritairement au goodwill. Elles sont comptabilisées en charges dans les " Autres produits et charges opérationnels ". Une perte de valeur comptabilisée les années précédentes est reprise si, et seulement si, il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l'actif. Cependant, la valeur comptable d'un actif augmentée d'une reprise de perte de valeur ne peut excéder la valeur comptable qui aurait été déterminée, si aucune perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif. Une perte de valeur comptabilisée sur un goodwill n'est jamais reprise. 2.15 Actifs (ou groupe d'actifs) détenus en vue d'être cédés En application d'IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, les actifs ou groupes d'actifs significatifs destinés à être cédés (autres que les cessions courantes) font l'objet d'une présentation sur une ligne distincte du bilan à l'actif et au passif sans retraitement des périodes antérieures et sont évalués au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. Ils sont classés comme des actifs détenus en vue de la vente si leur valeur comptable sera recouvrée principalement par le biais d'une transaction de vente plutôt que par une utilisation continue. Cette condition est considérée comme remplie uniquement lorsque la vente est hautement probable et que l'actif ou le groupe destiné à être cédé est disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel. La direction doit être engagée dans un plan de vente, qui devrait se traduire, sur le plan comptable, par la conclusion d'une vente dans un délai d'un an à compter de la date de cette classification. 44 Dans le compte de résultat consolidé du dernier exercice clos et de la période antérieure présentée, le résultat provenant des activités abandonnées est présenté séparément du résultat des activités poursuivies, après ce dernier, net d'impôt, ce même si le Groupe demeure détenir une part minoritaire dans la filiale après la vente. Le profit ou la perte net (te) en résultant est présenté(e) sur une ligne distincte du compte de résultat. Les immobilisations corporelles et incorporelles, une fois classées comme détenues en vue de la vente, ne sont plus amorties ni dépréciées. 2.16 Actifs financiers Les actifs (et passifs) financiers sont traités et présentés dans les états financiers conformément aux dispositions des normes IAS 32 – Instruments financiers : Présentation, IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation et IFRS 7 – Instruments financiers : informations à fournir. Les actifs financiers sont classés en quatre catégories selon leur nature et l'intention de détention : - les actifs détenus jusqu'à l'échéance, - les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat, - les prêts et créances, - les actifs disponibles à la vente. A l'exception des actifs évalués à la juste valeur par résultat, tous les actifs financiers sont initialement comptabilisés au coût qui correspond à la juste valeur du prix payé augmenté des coûts d'acquisition. Prêts et créances Cette catégorie comprend principalement les créances rattachées à des participations non consolidées, les dépôts de garantie, les charges constatées d'avance, les autres prêts et les autres créances. Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode de taux d'intérêt effectif. Les prêts et créances à long terme non rémunérés ou rémunérés à un taux inférieur à celui du marché sont, lorsque les sommes sont significatives, actualisés. Les dépréciations éventuelles sont enregistrées en résultat. Les créances clients sont reconnues et comptabilisées pour le montant initial de la facture, déduction faite des provisions pour dépréciations des montants non recouvrables. Les créances clients sont maintenues à l'actif du bilan tant que l'ensemble des risques et avantages qui leur sont associés ne sont pas transférés à un tiers. Actifs évalués à la juste valeur par résultat Ils représentent les actifs détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire les actifs acquis par l'entreprise dans l'objectif de les céder à court terme. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont constitués dans le Groupe de parts d'OPCVM de trésorerie. Ils sont évalués à leur valeur de marché. Cette valeur est déterminée sur la base de la dernière cotation communiquée par la banque. Toute variation de cette juste valeur est constatée en résultat. Actifs détenus jusqu'à l'échéance Il s'agit exclusivement des titres à revenu fixe acquis avec l'intention de les conserver jusqu'à leur échéance. Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode de taux d'intérêt effectif. Le coût amorti est calculé en prenant en compte toute décote ou prime lors de l'acquisition, sur la période allant de l'acquisition à l'échéance de remboursement. Les profits et pertes sont reconnus en résultat lorsque les actifs sont décomptabilisés ou lorsqu'ils perdent de la valeur, ainsi qu'au travers de processus d'amortissement. Le Groupe dispose à ce jour d'obligations correspondant à ce type d'actif et aucune dépréciation n'a été constatée. 45 Actifs financiers disponibles à la vente Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées dans les éléments du résultat global jusqu'à ce que l'actif soit vendu ou jusqu'à ce qu'il soit démontré que l'actif a perdu de la valeur de façon prolongée et significative. Dans ces cas, la perte cumulée est comptabilisée en résultat. Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de capitaux propres, la dépréciation est définitive. Les variations ultérieures positives de juste valeur sont comptabilisées directement en capitaux propres. Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de dette, toute appréciation ultérieure est comptabilisée en résultat à hauteur de la dépréciation antérieurement constatée en résultat. La juste valeur correspond pour les titres côtés aux derniers cours de bourse. Pour les titres non cotés, elle est déterminée en fonction de la quote-part du Groupe dans l'actif net de la société, de la valeur de rendement, des perspectives de rentabilité ou de la valeur d'expert. Si la juste valeur n'est pas déterminable de façon fiable, les titres sont comptabilisés à leur coût d'achat. En cas d'indication objective de dépréciation durable, une perte de valeur irréversible est constatée en résultat. Cette catégorie comprend les titres de participation dans des sociétés non consolidées. Décomptabilisation Un actif financier est décomptabilisé dans les deux cas suivants : - les droits contractuels aux flux de trésorerie de l'actif ont expiré ; - ou ces droits contractuels ont été transférés à un tiers et ce transfert répond à certaines conditions. Si le cédant a transféré la quasi-totalité des risques et avantages, l'actif est décomptabilisé pour sa totalité. Si le cédant a conservé la quasi-totalité des risques et avantages, l'actif reste comptabilisé au bilan pour sa totalité. Dans le Groupe, les effets non échus, escomptés auprès des organismes bancaires, sont recomptabilisés, l'obligation de transférer la quasi-totalité des risques et avantages n'étant pas respectées. Un passif associé est comptabilisé. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les fonds en caisse et les comptes courants bancaires ne faisant l'objet d'aucune restriction. Ils incluent également des actifs financiers de gestion de trésorerie à court terme (moins de trois mois), aisément convertibles en liquidités et non soumis à des risques significatifs de variation de valeur. Étant mobilisables ou cessibles à tout moment, ils sont valorisés à leur juste valeur. Les variations de valeur sont comptabilisées en résultat. 2.17 Passifs financiers Les passifs financiers sont classés en deux catégories et comprennent : - les emprunts au coût amorti, - des passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. Passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les passifs financiers sont essentiellement constitués d'emprunts bancaires, de découverts bancaires et des emprunts de location financement. Les emprunts portant des intérêts sont comptabilisés au coût qui correspond à la juste valeur du montant reçu diminuée des coûts de transaction directement imputables. Ils sont, par la suite, comptabilisés au coût amorti avec un amortissement linéaire des frais d'émission, dans la mesure où un étalement linéaire des frais n'a pas d'impact significatif par comparaison avec un étalement actuariel. Les dettes de location financement sont comptabilisées au coût historique amorti. Les emprunts et les dettes financières doivent être classés en tant que passif courant sauf si l'entité dispose d'un droit inconditionnel de différer le règlement du passif pour au moins douze mois à compter de la date de clôture. 46 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Le Groupe utilise des instruments financiers fermes ou optionnels qualifiés de dérivés dans le cadre de l'application de l'IAS 39 – Instruments financiers Comptabilisation et évaluation et destinés à couvrir les expositions du Groupe aux risques de marché (change et taux). Les instruments dérivés sont évalués et comptabilisés à la juste valeur. Les valeurs de marché sont déterminées à partir des valorisations communiquées par les experts extérieurs et indépendants. Les variations de juste valeur de ces instruments sont toujours enregistrées en résultat, sauf dans le cas de relations de couverture de flux futurs de trésorerie. Le Groupe utilise la possibilité offerte par la norme IAS 39 – Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation d'appliquer la comptabilité de couverture à la majorité des instruments dérivés éligibles à la comptabilité de couverture. La comptabilisation en instruments de couverture permet de réduire la volatilité du résultat liée à la variation de valeur des dérivés concernés. La comptabilité de couverture est applicable si la relation de couverture est clairement définie et documentée à sa date de mise en place et l'efficacité de la couverture est démontrée dès son origine et tant qu'elle perdure. Il existe trois modèles de comptabilité de couverture d'après la norme IAS 39 – Instruments financiers Comptabilisation et évaluation : la couverture de juste valeur, la couverture de flux futurs de trésorerie et la couverture d'un investissement net à l'étranger. Le Groupe n'utilise pas la couverture d'investissement net à l'étranger. Pour les instruments dérivés documentés comme des couvertures de flux futurs de trésorerie hautement probables, les variations de valeur du dérivé sont portées en réserves recyclables à hauteur de la part efficace. Ces réserves sont recyclées en résultat en même temps que la transaction. Les variations de valeur de la partie estimée inefficace sont comptabilisées, quant à elles, en résultat. Pour les instruments dérivés documentés comme des couvertures d'éléments d'actifs ou passifs enregistrés au bilan (couverture de juste valeur), la comptabilité de couverture permet l'enregistrement en résultat de la variation de juste valeur du dérivé. Celle-ci est compensée par l'impact en résultat de la variation de l'élément couvert inscrit au bilan, au titre du risque couvert. Ces deux évaluations se compensent au sein des mêmes rubriques au compte de résultat et se neutralisent parfaitement si la couverture est totalement efficace. Lorsqu'un instrument financier dérivé n'a pas été (ou n'est plus) qualifié de couverture, ses variations de juste valeur successives sont comptabilisés directement en résultat de la période, au sein de la rubrique " Autres produits et charges financiers ". 2.18 Juste valeur des instruments financiers L'amendement à IFRS 7 – Instruments financiers : informations à fournir introduit une hiérarchie à trois niveaux sur les évaluations à la juste valeur. La hiérarchie est la suivante : - l'instrument est coté sur un marché actif (niveau 1) ; - l'évaluation fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données observables, directement (prix) ou indirectement (dérivés du prix) (niveau 2) ; - au moins une composante significative de la juste valeur s'appuie sur des données non observables (niveau 3). La juste valeur des instruments financiers négociés sur des marchés actifs est basée sur les cotations au jour de clôture du bilan. Un marché est considéré comme actif si les cotations sont aisément et régulièrement disponibles d'une bourse, de négociants, de courtiers, d'un évaluateur ou d'une agence de réglementation et que ces cotations sont basées sur des transactions régulières. Ces instruments sont classés en niveau 1. La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur un marché actif (par exemple, les dérivés de gré à gré) est déterminée à l'aide de techniques d'évaluation. Ces différentes méthodes maximisent l'utilisation de données de marché observables, si disponibles, et se fondent peu sur les estimations propres du Groupe. Si tous les éléments requis au calcul de la juste valeur de l'instrument sont observables, cet instrument est classé en niveau 2. Si un ou plusieurs des principaux éléments de calcul ne sont pas basés sur des données de marché observables, l'instrument est classé en niveau 3. 47 2.19 Stocks Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette probable de réalisation. La méthode de valorisation utilisée dans le Groupe est le FIFO – premier entré, premier sorti. Les stocks comprennent tous les coûts d'achat, coûts de transformation et autres coûts externes encourus pour amener les stocks sur leur lieu de vente et dans l'état où ils se trouvent. Ainsi, les frais logistiques encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent ainsi que les avantages obtenus des fournisseurs comptabilisés en coût d'achat des marchandises vendues sont pris en compte pour la valorisation des stocks consolidés. Les stocks sont dépréciés si leur valeur nette de réalisation est inférieure à leur coût de revient. 2.20 Actions propres Tous les titres d'autocontrôle détenus par le Groupe sont enregistrés à leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Les profits ou pertes nets d'impôt de la cession éventuelle des actions d'autocontrôle sont imputés directement en capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins-values de cession n'affectent pas le résultat net de l'exercice. 2.21 Paiements fondés sur des actions Des options d'achat ou de souscriptions d'actions Groupe Adeo et des actions gratuites de certaines filiales sont accordées aux dirigeants et à certains salariés du Groupe. L'avantage accordé au titre des plans de stock-options, évalués à la juste valeur au moment de l'attribution de l'option, constitue un complément de rémunération. La norme IFRS 2 – Paiement fondé sur des actions a posé le principe de la comptabilisation d'une charge lorsque la société attribue à ses salariés des options d'achat ou de souscription d'actions. Le montant de cette charge est déterminé de la manière suivante : - détermination d'une valeur sous-jacente de l'option à la date d'octroi décorrélée de toute condition prévue au plan d'options par l'application d'un modèle d'évaluation ; - application d'un coefficient de probabilité à la valeur sous-jacente en fonction des conditions spécifiques. Pour les plans antérieurs à 2008, la contrepartie de la charge vient en accroissement des capitaux propres dans la mesure où le dénouement de ces options se fait par livraison d'actions. Pour les plans postérieurs à cette date, la contrepartie de la charge est constatée en dettes dans la mesure où Groupe Adeo s'engage à racheter les actions. Dans les deux cas, la charge est étalée sur la période au cours de laquelle les membres du personnel acquièrent les droits de manière définitive. La valeur du sous-jacent a été retenue en incluant l'impact des dividendes versés. La juste valeur de l'option est la valeur d'un call déterminée par l'application du modèle binomial sur la base des éléments suivants : - durée de l'option (fixée par le plan d'options) ; - prix d'exercice de l'option ; - taux d'intérêt (le taux retenu est celui des OAT 4 ans) ; - valorisation du titre au moment de l'attribution ; - volatilité du marché sectoriel (en l'absence de cotation du sous-jacent). S'agissant des plans d'attribution gratuite d'actions de certaines filiales, l'avantage accordé est comptabilisée en charge à la juste valeur au moment de l'attribution en fonction des caractéristiques des plans, des données de marché lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence à l'issue de la période d'acquisition des droits. La charge est constatée sur la période d'acquisition en fonction de la réalisation des conditions des plans. 2.22 Engagements d'achats donnés Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Le prix d'exercice de ces opérations peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie. Par ailleurs, ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie. 48 Le traitement comptable pour les engagements de rachat donnés postérieurement au 1 e janvier 2010 compte tenu de l'application d'IAS 27 révisée – Etats financiers consolidés et individuels est d'enregistrer une dette financière au titre des engagements d'achat accordés aux actionnaires minoritaires des entités concernées pour la valeur actuelle du prix d'exercice en contrepartie d'une diminution des participations ne donnant pas le contrôle et pour le solde en capitaux propres. Le traitement comptable retenu par le Groupe pour les engagements d'achats donnés avant le 31 décembre 2009 a été maintenue : conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 32, le Groupe enregistre une dette financière au titre des engagements d'achat accordés aux actionnaires minoritaires des entités concernées pour la valeur actuelle du prix d'exercice. La contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des participations ne donnant pas le contrôle et pour le solde en goodwill. Il subsiste dans le Groupe des engagements non valorisables et/ou non significatifs (compte tenu notamment de leur échéance à long terme), il a été décidé de ne pas les constater au bilan des comptes consolidés du Groupe. 2.23 Provisions Engagements de retraite et assimilés Conformément à la norme IAS 19 – Avantages au personnel le Groupe recense et enregistre l'ensemble des avantages accordés au personnel. Ainsi, le Groupe participe selon les lois et usages de chaque pays à la constitution des retraites de son personnel. Les engagements du Groupe résultent essentiellement de régimes à prestations définies et sont déterminés selon la méthode des unités de crédit projetées. Des évaluations, réalisées par des actuaires externes, ont lieu chaque année. Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les caractéristiques propres à chaque société (taux de turnover, progression de salaire) et selon les conditions économiques prévalant dans le pays dans lequel le régime est situé (taux d'actualisation, inflation). Ces régimes peuvent être soit financés, leurs actifs étant alors gérés séparément et indépendamment de ceux du Groupe, soit non financés. Pour les régimes à prestations définies financés, la valeur inscrite au bilan au titre des engagements de retraite correspond à la différence entre la valeur actualisée des prestations futures et les fonds d'actifs investis en valeur de marché, destinés à les couvrir. Pour ces régimes, un excédent d'actifs ne peut être comptabilisé au bilan que dans la mesure où il représente des avantages économiques futurs qui sont effectivement disponibles pour le Groupe. Si un tel excédent d'actifs n'est pas disponible ou ne représente pas d'avantages économiques futurs, le montant de l'actif comptabilisé au bilan est plafonné. Les écarts actuariels qui résultent de modifications d'hypothèses ou d'écarts d'expérience (différences entre les hypothèses actuarielles retenues et la réalité constatée) sont reconnus directement en résultat. Certains avantages sont également fournis par des régimes à cotisations définies qui se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Le Groupe n'a pas d'obligation d'effectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées à un fonds, si ce dernier n'a pas suffisamment d'actifs pour servir les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures. Pour ces régimes, les cotisations sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. Autres provisions Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) vis à vis d'un tiers, résultant d'un événement passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable, et dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d'avantages économiques pour le Groupe, sans contrepartie au moins équivalente. Les provisions font l'objet d'une actualisation lorsque l'impact de l'actualisation est significatif. Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles résultant d'événements passés dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance d'événements futurs incertains qui ne sont pas sous le contrôle de l'entité ou à des 49 obligations actuelles pour lesquelles une sortie de ressources n'est pas probable. Ils ne sont pas comptabilisés mais font l'objet d'une information en annexe. 2.24 Produits des activités ordinaires Les produits des activités ordinaires sont comptabilisés lorsque les risques et avantages inhérents à la propriété des biens sont transférés à l'acheteur. Ces produits sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, qui tient compte notamment des remises commerciales ou rabais consentis par le Groupe, des éléments de financement pouvant être inclus dans la transaction (différé de paiement, crédit sans intérêt, …). 2.25 Impôts sur le résultat L'impôt sur le résultat comprend les impôts sur les bénéfices exigibles ou différés y compris les ajustements d'impôts sur exercices antérieurs. L'impôt, qu'il soit exigible ou différé, est directement reconnu en capitaux propres lorsqu'il se rattache à un élément qui a été comptabilisé en capitaux propres à l'origine. Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable pour toutes différences temporelles entre la base fiscale et la base comptable consolidée des actifs et passifs (analyse bilantielle) respectivement déductibles et imposables, à l'exception des goodwills non déductibles fiscalement et des différences temporelles liées à des participations dans des filiales dans la mesure où elles ne s'inverseront pas dans un avenir prévisible. Les actifs et passifs d'impôts différés sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé sur la base des taux d'impôts qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture par les réglementations fiscales. L'effet de tout changement de taux d'imposition est comptabilisé en résultat à l'exception de changements relatifs à des éléments comptabilisés directement en capitaux propres à l'origine. L'activation des impôts différés est limitée à ceux dont la récupération est fortement probable au cours de l'exercice suivant ou à moyen terme, compte tenu de perspectives bénéficiaires. Conformément à IAS 12 – Impôts sur le résultat, les actifs et passifs d'impôts différés ne sont pas actualisés. 2.26 Résultat par action Le Groupe présente un résultat de base par action et un résultat par action dilué, identique au résultat de base, car le Groupe n'a pas émis d'instruments dilutifs significatifs. Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net – Part du Groupe de l'exercice par le nombre moyen pondéré d'actions composant le capital en circulation pendant l'exercice. Le nombre moyen d'actions en circulation au cours de l'exercice est le nombre d'actions en circulation au début de l'exercice, ajusté du nombre d'actions émises au cours de l'exercice. 2.27 Présentation de l'information financière Définition générale de la juste valeur La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale. Classification des actifs et passifs en courant et non courant Les actifs et passifs sont classés, selon leur nature, en éléments courants ou non courants selon que leur date attendue de recouvrement ou de règlement intervient au cours de son cycle d'exploitation normal, soit dans un délai de douze mois à compter de la date d'arrêté comptable. 50 Les impôts différés sont, quant à eux, toujours présentés en actifs ou passifs non courants. Pour la présentation des états financiers IFRS, les postes d'impôt différé actif et passif sont compensés par entité juridique ou par groupe d'entités juridiques appartenant au même périmètre d'intégration fiscale. Produits des activités ordinaires Le chiffre d'affaires inclut les ventes de marchandises réalisées par les magasins et les entrepôts. Les prestations de services et autres produits des activités ordinaires comprennent essentiellement les diverses prestations facturées par les magasins et les divers produits réalisés de manière accessoire ou dans le cadre d'activités annexes. Marge commerciale Le coût des ventes intègre les achats nets des ristournes et des coopérations commerciales, les variations de stocks nets des provisions pour dépréciation, les escomptes financiers obtenus, les résultats de change sur achats de marchandises et les coûts logistiques. Les coûts logistiques sont les coûts de l'activité logistique gérée ou sous-traitée par le Groupe, frais de stockage, de manutention et de transport. Autres produits et charges opérationnels Les opérations non courantes, de montant significatif et pouvant nuire à la lisibilité de la performance opérationnelle courante, sont classées en " Autres produits et charges opérationnels ". Ce poste inclut notamment les résultats sur cession d'actifs, les dépréciations éventuelles des goodwills, les dépréciations importantes et inhabituelles d'actifs corporels ainsi que les éléments à la fois inhabituels, peu fréquents, significatifs et ne relevant pas de l'exploitation courante. Coût de l'endettement financier net Le coût de l'endettement financier net comprend : - le coût de l'endettement financier brut qui inclut les charges d'intérêts sur découverts, emprunts et dettes financières, et contrats de location financement ; - la rubrique " Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie " qui inclut des produits perçus sur les placements de trésorerie. Autres produits et charges financiers Il s'agit des produits et charges de nature financière qui ne font pas partie du coût de l'endettement financier net. Sont compris notamment dans cette rubrique : les effets d'actualisation, les résultats de change portant sur des éléments exclus de l'endettement financier net et du coût des ventes, les résultats de cession des actifs financiers hors trésorerie, les variations de juste valeur des actifs financiers hors trésorerie et les variations de juste valeur des instruments dérivés qui ne sont pas qualifiés d'instrument de couverture. Impôts sur le résultat La loi de finances 2010 a supprimé l'assujettissement des entités fiscales françaises à la taxe professionnelle à compter de 2010 et l'a remplacée par la Contribution Economique Territoriale (C.E.T) qui comprend deux contributions : la Cotisation Foncière des Entreprises (C.F.E) assise sur les valeurs locatives foncières de la Taxe Professionnelle, et la Cotisation sur la Valeur Ajoutée des Entreprises (C.V.A.E), assise sur la valeur ajoutée résultant des comptes sociaux. Ces nouvelles contributions sont comptabilisées en charges opérationnelles, sans changement par rapport à celui retenu pour la taxe professionnelle. Tableau de flux de trésorerie Le Groupe utilise la méthode indirecte pour la détermination des flux de trésorerie générés par l'activité. Note 3 Faits marquants et principales variations de périmètre Le parc des magasins a augmenté de 21 magasins. Les opérations de regroupement d'entreprises intervenues au cours de l'exercice 2010 ne sont pas significatives. 51 Note 4 Secteurs opérationnels La norme IFRS 8 – Secteurs opérationnels ne s'applique de manière obligatoire qu'aux entités dont les titres de capitaux propres ou d'emprunts sont négociés sur un marché organisé ainsi qu'aux entités dont les titres de capitaux propres ou d'emprunts sont en cours d'émission sur un marché public de valeurs mobilières. Le Groupe, dont les titres ne sont pas négociés sur un marché organisé, a donc décidé de ne pas fournir une information financière sectorielle. Note 5 Informations sur l'EBIT courant Coût des ventes En milliers d'Euros 2010 2009 Achats et autres coûts Variation de stocks et dépréciation - 6 957 919 191 386 - 5 956 466 48 228 Coût des ventes - 6 766 533 - 5 908 238 Charges de personnel En milliers d'Euros 2010 2009 Rémunération du personnel Charges sociales et taxes Intéressement et participation Personnel extérieur à l'entreprise Autres charges et provisions - 1 074 839 405 405 237 824 41 627 40 232 - 967 530 345 905 186 627 30 720 43 289 Charges de personnel - 1 799 928 - 1 574 070 Effectif ETC de base moyen mensuel Nb de personnes fin de mois 2010 2009 55 124 61 982 51 554 57 263 Autres frais En milliers d'Euros 2010 2009 Services extérieurs (1) Impôt et taxes Autres produits et charges d'exploitation (2) - 943 991 128 369 61 455 - 833 056 117 103 40 637 Autres frais - 1 133 815 - 990 796 (1) Principalement des frais de publicité, de déplacement, d'entretiens et réparations et d'honoraires (2) Ce poste comprend essentiellement les dotations et reprises de provisions non reclassées en moins du CA Dotations aux amortissements En milliers d'Euros Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles et incorporelles - biens propres (*) Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles et incorporelles en location financement Dotations aux amortissements 2010 2009 - 221 215 - 196 049 - 18 129 - 18 699 - 239 344 - 214 743 (*) dont 208 910 concernant les immobilisations corporelles en 2010 52 Note 6 Autres produits et charges opérationnels En milliers d'Euros 2010 Pertes de valeurs Reprises sur pertes de valeurs Provisions pour autres risques et charges opérationnels Autres résultats opérationnels PMV de cession des actifs immobilisés Résultat sur cession de participations consolidées - Autres produits et charges opérationnels 2009 - - 693 1 726 522 143 11 079 17 - 10 728 - 10 372 5 966 2 906 1 737 5 649 16 - 8 870 Note 7 Résultat financier Coût de l'endettement financier net En milliers d'Euros 2010 2009 Charges d'intérêts sur opérations de financement après couverture Charges financières leasings Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie Résultat de cession des équivalents de trésorerie - 44 689 2 734 6 875 82 - 39 916 8 654 6 310 3 052 Coût de l'endettement financier net - 40 466 - 39 209 Autres produits et charges financiers En milliers d'Euros 2010 Variation de la juste valeur des instruments financiers dérivés (*) Variation de la juste valeur des actifs et passifs financiers Charges et produits d'actualisation et de désactualisation Gains et pertes de change Dépréciations financières Reprise de dépréciations financières Autres résultats financiers - - Autres produits et charges financiers 2009 5 061 4 566 992 1 872 432 346 3 486 - 6 760 - - 14 645 3 280 2 2 521 673 384 641 13 533 (*) voir Note 27 Note 8 Impôts Analyse de la charge et produit d'impôt En milliers d'Euros 2010 2009 Impôts courants Impôts différés - 279 137 5 094 - 257 061 12 133 Impôts sur les bénéfices - 284 231 - 244 928 Des déficits fiscaux relatifs aux exercices antérieurs et non comptabilisés précédemment, ont permis de réduire la charge d'impôt de 3.9 M€. Preuve d'impôt L'écart entre la charge d'impôt théorique (taux d'impôt en France : 34.43 %) et la charge d'impôt réelle s'explique de la manière suivante. 53 Résultat avant impôt 828 642 Taux d'impôt théorique 2010 34.43% Charge d'impôt théorique -285 300 Charge d'impôt réelle Taux réél d'imposition 34.3% Ecart Différences permanentes (Social) (*) Différences permanentes (Retraitements) Ecarts de taux d'imposition Ecarts liés aux déficits non activés Autres écarts -284 231 1 069 13 733 505 -23 420 4 184 3 931 (*) dont 6 451 K€ pour le contrôle fiscal espagnol Origine des impôts différés actifs et passifs ACTIF PASSIF En milliers d'euros 2010 2009 2010 Décalages temporaires Provisions réglementées Immobilisations et amortissements Locations financement Stocks Autres Reports fiscaux déficitaires activés 16 560 -1 662 -9 862 -485 -2 229 423 385 1 163 -1 389 1 544 -597 1 410 0 115 -74 606 65 241 290 256 36 517 -32 188 9 960 -560 Actifs/Passifs d'impôts différés 3 130 2 247 294 620 2009 NET 2010 2009 -78 614 55 850 287 454 41 225 -27 635 12 943 -1 166 91 166 -66 903 -300 118 -37 002 29 959 -9 537 946 79 777 -57 238 -285 911 -41 822 29 045 -12 943 1 281 290 056 -291 490 -287 810 3 130 294 620 2 247 290 056 -291 490 -287 810 Impôts différés actifs au bilan Impôts différés passifs au bilan Solde net Les impôts différés sont positionnés en Actif ou Passif, en fonction de la position nettée par entité, ou groupe d'entités appartenant au même périmètre d'intégration fiscale, puis détaillés par origine. Variation des actifs et passifs d'impôts différés En milliers d'euros 2010 2009 Situation au 1e Janvier Produit (ou charge) de l'exercice Variations de périmètre Variations constatées en capitaux propres Variations écarts de conversion -287 810 -5 094 -1 406 2 945 -126 -276 958 12 133 -23 156 707 -536 Situation au 31 Décembre -291 490 -287 810 Impôts différés non activés Des actifs d'impôts différés d'un montant de 32 M€ au 31.12.2010 (31.3 M€ au 31.12.2009) relatifs aux déficits fiscaux reportables, aux crédits d'impôts et autres différences temporaires ne sont pas comptabilisés car leur récupération n'est pas jugée probable. Note 9 Résultat par action Le résultat de base par action et le résultat par action dilué sont quasiment identique, car le Groupe n'a pas émis d'instruments dilutifs significatifs (les plans de stocks options représentent plus ou moins 1 % des actions en circulation). Les résultats nets par action sont calculés sur la base du nombre moyen pondéré d'actions en circulation. 54 Calcul du nombre moyen pondéré d'actions 2010 2009 Nombre d'actions en circulation au 1er Janvier Moyenne pondérée des levées d'options Moyenne pondérée des autres augmentations de capital Moyenne pondérée des actions propres acquises 14 599 354 14 583 331 25 403 2 485 -15 295 Nombre pondéré d'actions en circulation 14 601 839 14 593 439 2010 2009 14 601 839 543 890 37.2 14 593 439 477 358 32.7 Calcul des résultats par action Nombre pondéré d'actions en circulation Résultat net - part du Groupe (en K€) par action (en €) Note 10 Regroupements d'entreprises Les acquisitions du Groupe réalisées au cours de la période ne sont pas significatives. Note 11 Goodwill Variation des goodwills En milliers d'Euros Pertes de valeur Valeurs brutes Au 1e janvier 2009 Entrée de périmètre Variation de pourcentage d'intégration Sortie de périmètre Ecart de conversion Autres (*) Au 31 décembre 2009 (*) Reclassements de Fonds commerce 243 386 130 720 475 0 967 12 880 388 428 0 Au 1e janvier 2009 Perte de valeur Variation de pourcentage d'intégration Sortie de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2009 -14 272 -4 939 0 0 57 0 -19 154 0 Au 1e janvier 2010 Entrée de périmètre Variation de pourcentage d'intégration Ecart de conversion Autres (*) Au 31 décembre 2010 388 428 10 251 0 2 848 1 820 403 347 Au 1e janvier 2010 Perte de valeur Variation de pourcentage d'intégration Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 -19 154 0 0 -196 2 -19 348 (*) "Puts" minoritaires Valeurs nettes En milliers d'Euros Au 1e janvier 2009 Au 31 décembre 2009 Au 31 décembre 2010 229 114 369 273 383 998 Valeurs nettes par zone géographique En milliers d'Euros Au 31 décembre 2009 Europe Autres 369 273 346 729 22 544 Au 31 décembre 2010 Europe Autres 383 998 348 708 35 291 55 Les autres prises de participation du Groupe dans des filiales consolidées n'ont pas d'impact significatif sur les états financiers consolidés. Il n'y a pas de goodwill rattaché aux actifs destinés à être cédés. Les pertes de valeur constatées au cours de l'exercice ont été évaluées par application de l'approche décrite en Note 2.14 " Dépréciation des actifs ". Des tests de sensibilité ont été effectués (simulation à la baisse de 10 % des cash flows futurs attendus par UGT et augmentation du WACC de 0.5 %). Une démarche complémentaire a été mise en œuvre au 31.12.2010 afin de s'assurer qu'aucun risque nouveau depuis le dernier test réalisé au 30.06.2010 n'était apparu. Aucun risque significatif n'a été identifié et aucune provision complémentaire pour pertes de valeur individuellement significative n'a été comptabilisée. Note 12 Autres immobilisations incorporelles Variation de la valeur brute des immobilisations incorporelles En milliers d'Euros Autres incorporelles et Logiciels aquis et créés en cours TOTAL Valeur brute Au 1e janvier 2009 Acquisitions Développements internes Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2009 79 875 3 084 2 816 -18 1 224 171 -4 042 83 111 82 815 6 655 Au 1e janvier 2010 Acquisitions Développements internes Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 83 111 15 255 6 271 -768 0 427 -9 910 94 385 97 623 4 928 -659 288 -164 8 687 97 623 -568 0 587 14 360 116 930 162 691 9 739 2 816 -677 1 512 7 4 645 180 733 180 733 20 184 6 271 -1 336 0 1 014 4 450 211 315 Variations des amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles En milliers d'Euros Autres incorporelles et Logiciels aquis et créés en cours TOTAL Amortissements et dépréciations Au 1e janvier 2009 Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de pertes de valeur Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2009 -9 184 -1 537 -1 870 95 3 0 -25 102 -12 417 -49 094 -9 062 -1 1 634 -8 5 1 580 -55 946 -58 278 -10 599 -1 871 95 637 -8 -20 1 682 -68 362 Au 1e janvier 2010 Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de pertes de valeur Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 -12 399 -1 837 0 82 319 0 -23 1 821 -12 037 -55 964 -10 468 -2 0 445 0 -187 10 -66 167 -68 362 -12 305 -2 82 764 0 -211 1 831 -78 204 56 Variation de la valeur nette des immobilisations incorporelles En milliers d'Euros Au 1e janvier 2009 Au 31 décembre 2009 Au 31 décembre 2010 104 413 112 371 133 111 Note 13 Immobilisations corporelles Variation de la valeur brute des immobilisations corporelles Terrains, Matériels et autres Constructions et Immobilisations Agencements en milliers d'euros Immobilisations Corporelles en cours TOTAL Valeur brute Au 1e janvier 2009 Acquisitions Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2009 1 686 677 116 030 -29 508 207 380 21 173 73 399 2 075 151 2 013 590 109 189 -37 490 312 953 23 825 136 325 2 558 393 258 640 270 822 -194 278 483 -260 765 269 264 3 958 907 496 041 -67 192 520 611 45 482 -51 041 4 902 808 Au 1e janvier 2010 Acquisitions Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 2 075 151 138 260 -24 425 15 307 23 065 92 136 2 319 495 2 558 393 77 160 -31 405 10 997 32 471 127 261 2 774 877 269 264 279 074 -7 636 56 4 791 -204 133 341 417 4 902 808 494 494 -63 466 26 361 60 327 15 264 5 435 788 Variation des amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles en milliers d'euros Terrains, Matériels et autres Constructions et Immobilisations Agencements Immobilisations Corporelles en cours TOTAL Amortissements et Dépréciations Au 1e janvier 2009 Dotations aux amortissements Pertes de valeurs Reprises de pertes de valeurs Cessions et mises au rebus Variation de périmètre Ecarts de conversion Autres Au 31 décembre 2009 -553 627 -113 194 -3 925 4 370 14 386 -4 274 -4 615 -3 733 -664 612 -417 937 -90 242 -1 183 1 554 29 520 3 227 -6 141 -1 052 -482 254 - -971 564 -203 436 -5 108 5 923 43 906 -1 047 -10 755 -4 784 -1 146 867 Au 1e janvier 2010 Dotations aux amortissements Pertes de valeurs Reprise de pertes de valeurs Cessions et mises au rebus Variation de périmètre Ecarts de conversion Autres Au 31 décembre 2010 -664 612 -126 593 -161 1 460 6 850 -7 850 -5 593 -2 047 -798 547 -482 254 -99 237 -530 184 32 326 9 155 -5 104 1 955 -543 505 - -1 146 867 -225 831 -691 1 644 39 177 1 305 -10 697 -91 -1 342 052 - Les pertes de valeur constatées au cours de l'exercice ont été évaluées par application de l'approche décrite en Note 2.14 " Dépréciation des actifs ". Individuellement, ces pertes de valeur ne sont pas significatives par UGT. 57 Valeur comptable nette en milliers d'euros Au 1e janvier 2009 Au 31 décembre 2009 Au 31 décembre 2010 Terrains, Matériels et autres Constructions et Immobilisations Agencements 1 133 050 1 410 539 1 520 948 Immobilisations Corporelles en cours 1 595 653 2 076 139 2 231 372 TOTAL 258 640 269 264 341 417 2 987 343 3 755 941 4 093 737 Nature d'origine des immobilisations corporelles nettes en milliers d'euros Biens Propres Au 1e janvier 2009 Au 31 décembre 2009 Au 31 décembre 2010 Leasings 2 652 733 3 378 375 3 718 145 Total 334 610 377 566 375 592 2 987 343 3 755 941 4 093 737 Valeurs nettes des immobilisations corporelles en leasing Constructions et Matériels et autres Agencements Immobilisations en milliers d'euros Au 31 décembre 2009 Au 31 décembre 2010 349 088 360 475 Immobilisations Corporelles en cours 25 465 7 696 3 013 7 422 TOTAL 377 566 375 592 Note 14 Immeubles de placement En milliers d'Euros Au 1e janvier 2009 Acquisitions Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de perte de valeur Cessions et mises au rebut Variations de périmètre Ecarts de conversion Reclassements Amortissements et dépréciations Valeurs brutes 23 721 -6 052 116 Valeurs nettes 17 669 116 -817 0 -12 28 434 105 8 114 -817 0 0 2 0 -8 -1 246 -10 28 434 98 6 868 Au 31 décembre 2009 60 478 -8 120 52 358 Au 1e janvier 2010 60 478 -8 120 52 358 Acquisitions Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de perte de valeur Cessions et mises au rebut Variations de périmètre Ecarts de conversion Reclassements Au 31 décembre 2010 0 -3 660 0 291 5 905 -1 208 0 0 1 201 0 -6 -1 172 63 014 -9 305 0 -1 208 0 -2 458 0 285 4 733 53 709 Les engagements relatifs aux immeubles de placement sont donnés en Note 15. En 2010, un nouvel actif a été comptabilisé en tant qu'immeuble de placement, du fait de leur location à l'extérieur du Groupe, conformément à la Note 2. Les immeubles de placement ont généré en 2010 des produits locatifs pour 2.2 M€ et des charges opérationnelles directes pour 1.1 M€. La partie des immeubles de placement n'ayant généré aucun produit locatif s'élève à 29.9 M€. 58 Au 31 décembre 2010, les immeubles de placement présentent une juste valeur estimée à 63 M€. Cette évaluation a été obtenue par des évaluations internes. Celles-ci ont consisté soit à appliquer aux loyers nets annualisés générés (pour les immeubles de placement ayant un revenu locatif) un taux de capitalisation en fonction du pays, de l'emplacement et de la taille des immeubles concernés, soit par détermination d'une valeur de remplacement. La juste valeur retenue est la plus faible des deux. Note 15 Location financement et location simple Location financement preneur Le groupe a des contrats de location financement portant sur des ensembles immobiliers et mobiliers. Les données concernant les paiements futurs sont les suivantes : En milliers d'Euros En tant que Preneur CLÔTURE N+1 N+2 à N+5 > N+5 Location Financement & Crédit Bail- Paiements minimaux futurs 235 018 46 318 134 564 Location Financement & Crédit Bail - Valeur actualisée des Paiements minimaux futurs 223 548 46 252 128 960 48 335 - - - Location Financement & Crédit Bail - Revenus minimaux futurs de sous location à recevoir. Location Financement & Crédit Bail - Paiements minimaux acquittés lors de l'exercice 0 54 137 -48 742 Location Financement & Crédit Bail - paiements conditionnels acquittés lors de l'exercice 0 Location Financement & Crédit Bail - Revenus de sous location reçus 0 Le loyer précisé ci-dessus acquitté au cours de l'exercice correspond à la charge réelle de l'année. La part conditionnelle du loyer n'est pas significative. Location financement bailleur En milliers d'Euros En tant que Bailleur TOTAL N+1 N+2 à N+5 > N+5 Location Simple - Bailleur - Revenus minimaux futurs à recevoir 34 475 975 14 500 19 000 Location Simple - Bailleur -Valeur actualisée des revenus minimaux futurs à recevoir 33 155 973 13 913 18 269 Location Simple -Bailleur - Revenus minimaux perçus lors de l'exercice 975 Location Simple -Bailleur - Revenus conditionnels perçus lors de l'exercice 0 Location simple preneur En milliers d'Euros En tant que Preneur TOTAL Location Simple - paiments minimaux futurs 1 529 825 Location Simple - Revenus minimaux futurs de sous location à recevoir. Location Simple - Paiements minimaux acquittés lors de l'exercice Location Simple - Paiements conditionnels acquittés lors de l'exercice N+1 177 069 N+2 à N+5 530 427 > N+5 846 160 2 504 -180 599 -290 Location Simple - Revenus de sous location reçus Location simple bailleur En milliers d'Euros En tant que Bailleur TOTAL Location Simple - Bailleur - Revenus minimaux futurs à recevoir 6 603 Location Simple -Bailleur - Revenus minimaux perçus lors de l'exercice 2 623 N+1 1 859 N+2 à N+5 3 424 > N+5 1 320 Location Simple -Bailleur - Revenus conditionnels perçus lors de l'exercice Opérations de cession-bail Au cours de l'exercice, le Groupe a procédé à trois opérations de cessions-bails pour 49 M€ en valeur nette, sans impact sur le résultat. 59 Note 16 Actifs et passifs destinés à être cédés En milliers d'Euros Valeurs Nettes Au 1e janvier 2009 Reclassement Ecart de change Au 31 décembre 2009 Reclassement (*) Ecart de change Au 31 décembre 2010 (*) Dont -28.3 M€ reclassés en créances financières 4 726 26 156 0 30 882 -24 819 0 6 063 Les actifs destinés à être cédés correspondent à cinq magasins. La finalisation de la transaction interviendra dans un délai maximum de 12 mois. Les conséquences comptables sont les suivantes : - Reclassement des actifs détenus en vue d'être cédés pour 3.4 M€ (sans impact sur le résultat de l'année), - Il n'y a pas de passifs associés à ces actifs. Note 17 Autres actifs Composition des autres actifs non courants En milliers d'Euros 2010 Créances à plus de 1 an Charges constatées d'avance > 1 an 14 274 11 946 10 266 34 015 2009 Autres actifs non courants 26 219 44 281 Composition des autres actifs courants En milliers d'Euros 2010 2009 Charges constatées d'avance Créances diverses 54 433 18 46 056 427 Autres actifs courants 54 452 46 483 Les charges constatées d'avance comprennent essentiellement des loyers payés d'avance. Note 18 Actifs financiers Composition des actifs financiers non courants En milliers d'Euros 2010 2009 Placements détenus jusqu'à échéance Actifs financiers disponibles à la vente (*) Prêts et créances financières (**) 880 1 273 63 327 4 820 1 342 35 448 Actifs financiers non courants 65 481 41 610 (*) essentiellement les titres de participation de sociétés non consolidées non cotées (**) essentiellement les dépôts et cautionnements versés Aucune perte de valeur significative n'a été constatée au cours de l'exercice sur les investissements disponibles à la vente. 60 Composition des actifs financiers courants En milliers d'Euros 2010 2009 Prêts et créances financières Autres actifs financiers courants Instruments financiers dérivés 6 093 31 324 1 796 5 697 27 385 727 Actifs financiers courants 39 213 33 809 2010 2009 Note 19 Stocks En milliers d'Euros Stocks de marchandises en valeur brute Dépréciation stocks de marchandises - Valeur nette des stocks de marchandises 1 997 803 27 907 - 1 969 896 1 790 129 40 339 1 749 789 Note 20 Clients et autres débiteurs Composition des créances et autres débiteurs En milliers d'Euros 2010 2009 Créances clients Dépréciation des créances clients - 270 746 10 075 - 235 171 10 886 Autres debiteurs Dépréciation Autres debiteurs - 783 090 39 082 - 667 886 34 677 Total Clients et autres débiteurs 1 004 678 857 493 Les créances clients comprennent les créances dues par nos clients magasins, les effets escomptés non échus du Groupe, ainsi que les créances sur nos affiliés/franchisés. Les autres débiteurs comprennent les diverses créances à recevoir notamment des fournisseurs au titre des ristournes de fin d'année et des coopérations commerciales. Au 31 décembre 2010, le montant net des créances échues s'élève à 31 M€ et la part des créances nettes échues de plus de 90 jours représente 5 % du montant total des créances commerciales. Ne présentant pas de risque de non recouvrement, ces créances ne font pas l'objet de provision pour dépréciation complémentaire. Dépréciations des créances et autres débiteurs En milliers d'Euros Dépréciation des Créances clients Au 1e janvier Dotations Reprises Autres mouvements Au 31 décembre Dépréciation des Autres débiteurs Au 1e janvier Dotations Reprises Autres mouvements Au 31 décembre 2010 - - - 10 886 6 060 5 512 1 359 10 075 34 677 8 184 5 223 1 445 39 082 2009 - - 20 8 498 5 355 7 763 10 886 35 000 5 450 9 400 3 627 34 677 Les conditions de constitution des provisions sont détaillées en Note 2. 61 Note 21 Trésorerie et équivalents de trésorerie 2010 2009 OPCVM et autres placements Disponibilités 400 402 240 675 165 171 383 401 Trésorerie et équivalents de trésorerie 641 077 548 573 En milliers d'Euros Concours bancaires courants - Trésorerie nette 42 636 - 598 441 51 978 496 595 La trésorerie des sociétés intégrées globalement est entièrement disponible pour le Groupe. Note 22 Capitaux propres Capital social et primes liées au capital Au 31 décembre 2010, le capital est composé de 14 635 174 actions ordinaires et représentant un capital de 23 416 278 euros. La prime liée au capital s'élève à 507 599 652 euros. Evolution du nombre d'actions Nombre d'actions Emises et entièrement payées au 1/01/2010 Augmentation de capital Emises et entièrement payées au 31/12/2010 Actions autorisées non encore émise Valeur au pair 14 635 174 14 635 174 1.60 € Actions propres En 2010, 35 369 actions sont auto-détenues. En 2009, le Groupe avait acquis 35 820 actions propres. Ces actions sont affectées à la couverture des plans d'options d'achats d'actions pour le management du Groupe. Dividendes Proposés Le conseil d'administration proposera comme distribution relative à l'exercice 2010 un dividende brut de 163 M€ correspondant à 11.16 € par action. Le dividende distribué au titre de l'exercice 2009 était de 9.59 € par action, soit 140 M€. L'affectation du résultat 2010 n'est pas comptabilisée dans les états financiers au 31 décembre 2010. Gestion du capital Au 31 décembre 2010, le capital de Groupe Adeo est détenu par la société Lebrico et par les salariés du Groupe. Occasionnellement, le Groupe achète ses propres actions : ces actions sont acquises en vue de mettre en œuvre tout plan d'options d'achat d'actions aux salariés et mandataires sociaux. Note 23 Provisions En milliers d'Euros Provisions pour litiges Provisions pour ouvertures le dimanche Prov. pour litiges prud'hommaux Provisions pour retours clients Provisions pour garantie à servir Provisions pour pertes sur contrats Autres provisions pour risques Provisions pour retraites Autres avantages à long terme Provisions pour restructurations Autres provisions pour impôts et taxes Autres Provisions pour charges Total Provisions Dont Part non courante Dont Part courante Ouverture 31.12.2009 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées ou reconstituées Reclassement Conversion Clôture 31.12.2010 40 474 12 550 5 588 4 328 114 0 9 794 25 137 10 246 2 117 25 789 18 517 11 075 2 816 3 429 21 19 127 1 550 0 100 5 135 4 308 -4 310 0 -899 -170 -114 0 -1 625 -1 348 0 -213 -80 -4 147 -4 200 -1 850 -555 -3 165 0 0 -44 0 0 -134 0 100 0 0 -219 0 0 0 0 -3 549 0 0 6 650 -6 393 402 0 196 78 0 0 0 3 0 0 -149 535 50 883 21 775 6 928 4 500 21 19 8 251 21 793 10 0 13 674 20 192 126 149 47 096 -12 906 -9 849 -3 510 1 066 148 046 86 328 39 821 24 028 23 068 -8 791 -4 115 -2 940 -6 908 2 808 -6 318 610 455 102 043 46 003 62 Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités (dont des contentieux avec les administrations). Les charges susceptibles d'être estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts, ont fait l'objet d'une comptabilisation de provisions pour risques et charges. Au 31.12.2010, les dotations aux provisions significatives concernent des litiges commerciaux, juridiques, des contentieux fiscaux en cours. Les reprises de provisions s'expliquent essentiellement par des dénouements de litiges et des contentieux fiscaux antérieurs. Note 24 Avantages au personnel Selon les règles et pratiques propres à chaque pays, le personnel du Groupe bénéficie d'avantages à long terme ou postérieurs à l'emploi. L'engagement sur ces avantages à long terme s'élèvent à 53.7 M€ au 31 décembre 2010 (contre 46.8 M€ au 31 décembre 2009) et correspond aux avantages postérieurs à l'emploi (les autres avantages à long terme étant non significatifs au sein du Groupe). Ces avantages prennent soit la forme de régimes à cotisations définies soit la forme de régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Les cotisations à ces régimes sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. Elles s'élèvent à 10.8 M€ en 2010 et 7.9 M€ en 2009 pour le Groupe. Ce régime libère le Groupe de ses obligations envers les bénéficiaires. Régimes à prestations définies Pour les régimes principaux, une évaluation actuarielle est effectuée tous les ans par des experts indépendants. Les régimes à prestations définies concernent principalement les indemnités de fin de carrière en France et les indemnités de rupture légale en Italie pour la part correspondant à l'ancien régime (TFR). Hypothèses actuarielles Les informations suivantes données pour 2009 concernent uniquement les activités poursuivies en 2010. Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour l'estimation des obligations ci-dessus sont les suivantes (ce sont des moyennes pondérées par la valeur totale de l'engagement des deux régimes français et italien) : 2010 2009 Taux d'actualisation (%) 2.38% Taux d'inflation attendu sur le long terme (%) 0.60% Taux de progression des salaires attendu sur le long terme (%) 1.96% Taux de revalorisation des rentes attendu sur le long terme (%) 1.96% Rendement attendu sur les actifs du régime (%) 2.38% (*) Moyenne pondérée par la valeur totale de l'engagement des deux régimes français et italiens 4.75% 1.49% 3.15% 3.15% 4.75% Information sur les avantages postérieurs à l'emploi à prestation définie L'évolution de la valeur actuelle de l'obligation au titre des régimes à prestations définies est la suivante : Variation de la valeur des engagements Valeur totale des engagements (DBO) en début de période Coût des services rendus Coût de l'actualisation (Gains) ou Pertes actuarielles Prestations payées Variation de périmètre : Acquisitions / Cessions Autres (écarts de conversion) Valeur totale des engagements (DBO) en fin de période : (A) 2010 - 46 790 1 920 1 296 5 823 1 618 495 53 716 2009 - 35 316 1 791 1 669 286 1 617 9 919 2 46 790 63 L'évolution de la juste valeur des actifs des régimes à prestations définies est la suivante : Variation des actifs de couverture 2010 Juste valeur des actifs de couverture en début de période Produits financiers sur les actifs de couverture Cotisations versées par l'Employeur Prestations payées par le fonds Autres (écarts de conversion) Juste valeur des actifs de couverture en fin de période : (B) 2009 23 176 694 8 098 427 409 31 922 - 19 925 924 2 603 276 23 176 - Les actifs de couverture permettent de couvrir une partie des engagements des régimes à prestations définies. Aussi, le rapprochement des données du bilan avec l'obligation actuarielle des plans à prestations définies se présente comme suit : Couverture financière 2010 Situation du régime (A) - (B) Gains ou (Pertes) actuariels non reconnus Coût des services passés non reconnu Ajustement lié au plafonnement de l'actif Provision / (Actif) au bilan 21 794 21 794 Charge comptabilisée au compte de résultat 2009 1 920 1 296 694 5 823 - Charge comptabilisée au cours de l'exercice 1 791 1 669 925 286 - - 8 345 Variation du passif net comptabilisé au bilan Répartition des obligations Valeur actualisée des obligations non financées Valeur actualisée des obligations financées Juste valeur des actifs Déficit / (excédent) Ecarts actuariels non reconnus Passif net reconnu au bilan 23 613 23 613 2010 Coût des services rendus Coût de l'actualisation Rendement attendu des actifs du régime Amortissement des (Gains) ou Pertes actuariels Amortissement du Coût des services passés Profit/Perte actuariel comptabilisé au cours de l'exercice Provision / (Actif) en début de période Charge comptabilisée au cours de l'exercice Cotisations versées par l'employeur Prestations directement payées par l'employeur Variation de périmètre : Acquisitions / Cessions Autres (écarts de conversion) Provision / (Actif) en fin de période 2009 2 249 2010 - - 23 613 8 345 8 098 1 192 875 21 793 21 793 31 513 31 513 21 793 21 793 2009 - - 15 391 2 249 2 603 1 340 9 919 3 23 613 23 613 23 176 23 176 23 613 23 613 Note 25 Paiement en actions En contrepartie des services rendus, la société Groupe Adeo a octroyé à certains membres du personnel des plans d'options d'achat ou de souscription d'actions et deux plans d'attribution gratuite d'actions de deux filiales. La contrepartie de la charge est constatée en capitaux propres pour les plans d'options d'achat ou de souscription d'actions antérieurs à 2008, ainsi que les plans d'attribution gratuite d'actions, et en dettes pour les plans d'achat ou de souscription d'actions accordés depuis 2008 en raison de l'existence depuis cette date un engagement de rachat par le Groupe, comptabilisé en dettes. 64 Plans d'options d'achat ou de souscription d'actions attribués par Groupe Adeo Caractéristique des plans d'options émis par la société - les options sont indisponibles pendant une période de quatre ans à compter de la date d'attribution ; - elles sont exerçables sur une période allant du 1er au 27 juillet, du 23 septembre au 15 octobre ou du 19 décembre au 31 décembre l'année de l'échéance du plan ; - les conditions attachées à l'exercice des options sont une présence effective et continue au sein de la société émettrice ou de l'une de ses filiales. Toute suspension de contrat intervenant pour toute autre raison que la maladie ou la maternité emporte caducité des droits à options (et toute autre condition spécifique à la société émettrice) ; - le prix d'exercice se comprend comme un prix coupon détaché. La levée des options intervient dans tous les cas après le détachement du coupon ; - les titres souscrits par les bénéficiaires d'options sont l'objet d'une inscription au registre des mouvements de titres de la société Groupe Adeo. Évolution du nombre d'options et du prix d'exercice moyen pondéré sur les périodes 2009 et 2010 2010 Nombre d'options Options en début d’exercice Options émises durant l’exercice Options exercées durant l’exercice Options annulées ou perdues Options échues Options en fin d’exercice Fourchette de prix Options exerçables en fin d’exercice - 133 156 37 533 34 270 2 464 133 955 2009 Prix d'exercice moyen pondéré Nombre d'options 298.32 EUR 389.15 EUR 225.76 EUR 279.88 EUR 342.67 EUR 225.76 / 389.15 159 219 31 265 51 400 5 928 133 156 Prix d'exercice moyen pondéré 249.72 EUR 350.08 EUR 187.32 EUR 228.30 EUR 298.32 EUR 187.32 / 350.08 - - Paramètres de calcul de la juste valeur des différents plans d'options existants Juste valeur des options Prix de l'action lors de l'attribution (prix d'exercice) Durée de vie de l'option Dividende attendu Taux d'intérêt sans risque 2010 99.67 EUR 389.15 EUR 4 ans 0.00 EUR 1.45% 2009 101.84 EUR 350.08 EUR 4 ans 0.00 EUR 2.20% 2008 88.44 EUR 345.09 EUR 4 ans 0.00 EUR 4.77% 2007 66.59 EUR 283.74 EUR 4 ans 0.00 EUR 4.54% La volatilité utilisée dans la valorisation des plans d'options est constituée à l'aide des volatilités d'un panier d'entreprises du même secteur. Elle est 39 %. Impact sur le compte de résultat (charges de personnel) L'impact annuel par plan est inférieur à 1 M€. L'impact total des plans comptabilisé est de 3 M€ en 2010 et de 1.8 M€ en 2009. Plans d'attribution gratuite d'actions de filiales attribués par Groupe Adeo Caractéristiques des plans d'attribution gratuite - Les dates de mise en place des plans sont le 27 mai 2009 et le 8 juin 2010 - Les dates d'attribution sont le 28 mai 2013 et le 9 juin 2014, soit après une période de 4 ans. Des conditions de performances sont attachées aux plans d'attribution gratuite d'actions. Paramètres de calcul de la juste valeur des plans d'attribution gratuite existants En l'absence de valorisation des entreprises à la date d'attribution des plans, il a été retenu la valeur nominale des actions des sociétés concernées. Lors de la première valorisation établie par le collège d'experts indépendants deux ans après la date d'attribution de chaque plan, il sera procédé à une réévaluation de la juste valeur. 65 Plan attribué Plan attribué en 2010 en 2009 Filiale B Filiale A 11.09 EUR 9.42 EUR 11.09 EUR 9.42 EUR 39.00% 78.68% 4 ans 4 ans 0.00 EUR 0.00 EUR 1.45% 2.16% Juste valeur des actions Prix de l'action Volatilité attendue Durée de vie résiduelle de l'attribution Dividendes attendus Taux d'intérêt sans risque Evolution du nombre d'actions gratuites sur 2010 Nombre d'actions Actions gratuites au 1e janvier 2009 Actions gratuites attribuées durant l’exercice 2009 Actions gratuites annulées ou perdues Actions gratuites au 31 décembre 2009 Actions gratuites attribuées durant l’exercice 2010 Actions gratuites annulées ou perdues Actions gratuites au 31 décembre 2010 Filiale B 29 300 29 300 Filiale A 45 600 45 600 45 600 Impact sur le compte de résultat (charges de personnel) L'impact par plan est inférieur à 0.2 M€. L'impact total des plans comptabilisé est de 0.2 M€ en 2010 et de 0.1 M€ en 2009. Note 26 Passifs financiers Passifs financiers non courants par échéances 2010 En milliers d'Euros De un à cinq ans 2009 A plus de cinq ans TOTAL TOTAL Emprunts et dettes financières auprès des éts de crédit Dettes de leasings Autres dettes financières Dettes liées aux puts minoritaires Instruments financiers dérivés 672 243 124 369 3 571 13 859 7 772 10 000 55 789 131 18 217 0 682 243 180 159 3 702 32 076 7 772 739 078 186 229 1 362 26 026 2 839 Passifs financiers non courants 821 814 84 137 905 951 955 534 Passifs financiers courants En milliers d'Euros Emprunts et dettes financiers auprès des éts. de crédit Dettes de leasings < 1an Autres dettes financières (*) Instruments financiers dérivés Concours bancaires courants (**) Passifs financiers courants 2010 2009 7 981 57 340 14 883 347 42 636 55 085 40 073 13 112 4 832 51 978 123 188 165 080 (*) essentiellement composés de la recomptabilisation des EENE (**) essentiellement composés des banques créditrices 66 Caractéristiques des principaux emprunts auprès des établissements financiers Société emprunteuse Montant Initial Taux d'intérêt nominal Devise Type de taux Date d'émission Date d'échéance LEROY MERLIN Inw estycje 250 M PLN Zloty WIBOR 1M + 0.15 % Variable novembre 2005 LM Vostok 875 M RUB Rouble 8.23% fixe février 2008 échelonnée de 2009 à 2010 février 2011 700 M RUB Rouble 8.45% fixe février 2008 525 M RUB Rouble 9.85% fixe 875 M RUB Rouble 10.50% 600 M RUB Rouble 106 M RUB 2010 2009 en millions d'euros néant 37 néant 21 20 février 2011 néant 17 16 mai 2008 mai 2011 néant 13 12 fixe juillet 2008 juillet 2011 néant 21 20 30.75% fixe mars 2009 septembre 2011 néant 15 14 Rouble 10.87% fixe avril 2010 février 2013 Amortissable 3 250 M RUB Rouble 10.75% fixe mai 2010 Amortissable 6 70 M € Euro Euribor 3 mois + 1,85 % Variable Euro Euribor 3 mois + 0.85 % Variable mars 2013 novembre 2011 décembre 2008 (remboursé par anticipation en nov 2010 novembre 2011 janvier 2009 novembre 2012 Groupe Adeo 150 M € 250 M € 125 M € Société grecque de bricolage LM Société brésilienne de bricolage LM Société brésilienne de bricolage Couverture et Autres informations néant 70 néant 150 150 250 250 décembre 2013 sw ap taux variable / taux fixe 125 125 50 M € Euro Euribor 3 mois + 0.7 % Variable février 2009 janvier 2014 néant 50 50 10 M € Euro Euribor 3 mois + 1.5 % Variable mars 2009 mars 2017 néant 10 10 10 M BRL Réal 10.00% fixe octobre 2007 novembre 2014 néant 4 13 M USD USD 5.67% fixe novembre 2009 mai 2010 4 CCS USD 5.67% en BRL 115% du CDI 11 Il existe d'autres emprunts ou lignes de crédit dont les montants unitaires sont individuellement non significatifs. Lignes bancaires confirmées 2010 En millions d'euros Lignes bancaires confirmées Lignes syndiquées 2009 Taux à moins d'un an à plus d'un an Autorisées Utilisées Autorisées Utilisées Variable Variable 492 418 0 125 910 125 74 0 704 125 76 0 Note 27 Instruments financiers Le Groupe est exposé, au cours de l'exercice normal de son activité, à des risques de taux d'intérêt, de change, de crédit et de liquidité. Il détient des instruments dérivés, principalement des swaps de taux et des achats à terme. Ces instruments ont pour objectif la gestion du risque de taux et de change liés aux activités et au financement du Groupe. Aucun instrument dérivé n'est souscrit à des fins de spéculation. Composition des instruments financiers dérivés ACTIF En milliers d'Euros Dérivés de taux Couverture de flux de trésorerie Dérivés non qualifiés Total des dérivés de taux Dérivés de change Couverture de flux de trésorerie Dérivés non qualifiés Total des dérivés de change Variation des instruments financiers dérivés 2010 - 406 1 390 1 796 PASSIF 2009 - 727 727 2010 NET 2009 2010 2009 7 772 46 7 818 2 839 2 692 5 532 - 7 772 46 - 7 818 - 2 839 - 2 692 - 5 532 301 301 1 684 456 2 140 406 1 088 1 495 - 1 684 271 - 1 413 En milliers d'euros 2010 2009 Comptabilisé en résultat Variation de juste valeur des instruments dérivés (hors couverture) 3 609 Variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitaux propres 2 084 Part inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie - 632 -12 177 - 2 587 119 Comptabilisé en capitaux propres Ecarts de conversion sur les intruments dérivés Part efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie Juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférés en résultat - 4 642 2 587 - 145 - 2 210 - 2 084 67 Risque de change Couverture de flux de trésorerie Le Groupe est exposé au risque de change sur les achats effectués dans une devise différente de sa monnaie fonctionnelle. Dans le cadre de la gestion du risque de change, le Groupe a recours à des achats à terme de devises pour les achats de marchandises effectuées en dollars américains dans la zone euro. La politique du Groupe consiste à couvrir la quasitotalité des budgets d'achats par des dérivés ayant les mêmes échéances que les approvisionnements budgétés (ces échéances sont à moins de un an). La juste valeur nette de ces instruments inscrits au bilan est de 0.4 M€ au 31 décembre 2010 (-1.7 M€ au 31 décembre 2009). Analyse de la sensibilité au risque de change L'exposition nette du Groupe, basée sur les montants notionnels après prise en compte des couvertures, se concentre sur le dollar américain. Cette analyse de sensibilité est réalisée en supposant que les variables hors cours de change (en particulier les taux d'intérêt) sont constantes. Les cours de change retenus pour le dollar américain s'établissait au 31 décembre 2010 à 1 euro pour 1.3362 dollars. Une augmentation de 10 % du taux de change EUR/USD engendrerait, hors impôt différés et sur la base de notre exposition nette au 31.12.2010, une diminution des capitaux propres de -13 M€ et une augmentation du résultat de 5.8 M€. Une diminution de 10 % du taux de change EUR/USD engendrerait, hors impôt différés et sur la base de notre exposition nette au 31.12.2010, une augmentation des capitaux propres de 16 M€ et une diminution du résultat de -3.5 M€. Risque de taux d'intérêt L'utilisation d'instruments dérivés de taux d'intérêt a pour seul objet de réduire l'exposition du Groupe à l'évolution des taux d'intérêt sur sa dette. L'intervention sur les marchés dérivés n'est effectuée que dans un objectif strict de couverture. Couverture de flux futurs de trésorerie (cash flow hedge) Les opérations de taux qualifiées de couverture de flux futurs de trésorerie correspondent à des opérations de swaps où le Groupe est payeur d'un taux fixe et receveur d'un taux variable. L'objectif de ces couvertures est de fixer le niveau de taux d'intérêt pour une partie de la dette prévisionnelle émise à taux variable et donc de sécuriser les résultats financiers futurs (N+1 à N+3 maximum) en limitant la volatilité possible. Les flux contractuels liés aux swaps de taux qualifiés de couverture de flux de trésorerie sont payés de façon simultanée aux flux contractuels des emprunts à taux variables. L'euro est la seule devise de ces opérations au 31 décembre 2010. La juste valeur nette de ces instruments inscrits au bilan est de -7.8 M€ au 31 décembre 2010 (-2.8 M€ au 31 décembre 2009). Analyse de la sensibilité au risque de taux L'analyse de sensibilité sur les flux de trésorerie pour les instruments à taux variables a été déterminée en tenant compte de l'ensemble des flux variables des instruments non dérivés et des instruments dérivés. L'analyse est préparée en supposant que le montant de dettes financières et de dérivés au 31 décembre reste constant sur une année. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change, sont supposées rester constantes. Une translation à la hausse de la courbe des taux d'intérêts de 100 bp sur l'ensemble des devises engendrerait, sur la base de la position financière au 31 décembre 2010, un impact non significatif du coût de l'endettement et une augmentation des capitaux propres de 7.5 M€ (hors impôts différés). Elle représentait une augmentation du coût de l'endettement de 2.6 M€ au 31 décembre 2009 et une augmentation des capitaux propres de 10.7 M€ (hors impôts différés). Une translation à la baisse de la courbe des taux d'intérêts de 100 bp sur l'ensemble des devises engendrerait, sur la base de la position financière au 31 décembre 2010, un impact non significatif du coût de l'endettement et une diminution des capitaux propres de -7.8 M€ (hors impôts différés). Elle représentait une diminution du coût de l'endettement de +2.6 M€ au 31 décembre 2009 et une diminution des capitaux propres de -11.2 M€ (hors impôts différés). 68 Gestion du risque client (risque de contrepartie lié aux créances clients) La politique du Groupe est de vérifier la santé financière de tous les clients qui souhaitent obtenir des conditions de paiement à crédit. De plus, les soldes clients font l'objet d'un suivi régulier et sont couverts par un contrat d'assurance pour les créances franchisés. Les créances clients et autres créances correspondent majoritairement à des créances vis-à-vis des franchisés, les participations publicitaires et coopérations commerciales des fournisseurs ainsi que les charges constatées d'avance. Ces opérations ne présentent pas de risques significatifs. Par conséquent, l'exposition du Groupe aux créances irrécouvrables n'est pas significative. L'encours des créances commerciales et de l'activité de crédit dont l'échéance est dépassée a été analysé en Note 20. Risque de crédit (risque de contrepartie lié aux activités de placement) Le Groupe est exposé au risque de crédit sur le placement de ses excédents de trésorerie et au travers de l'utilisation d'instruments financiers dérivés. Le risque de crédit correspond à la perte que le Groupe pourrait supporter en cas de défaillance des contreparties à leurs obligations contractuelles. Dans le cas des instruments financiers, ce risque correspond à la juste valeur positive. Le risque de crédit lié aux opérations avec des banques ou des institutions financières est géré par la Trésorerie du Groupe en fonction de la politique du Groupe. En vue de délimiter le cadre d'exposition aux risques, les contreparties doivent toujours respecter les types de produits définis par le Groupe et une notation minimale de A+ / A1 chez Standard & Poors, de A1 / P1 chez Moody's et de A+ / F1 chez Fitch (note Long Terme / note Court Terme). L'exposition maximale du Groupe au risque de contreparties correspond aux montants présentés Note 21, hors juste valeur des valeurs mobilières de placement. Risque de liquidité Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque celles-ci arriveront à échéance. L'approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s'assurer, dans la mesure du possible, qu'il disposera toujours des liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu'ils arriveront à échéance dans des conditions normales, sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation du Groupe. La politique du Groupe est de disposer en permanence de financement à moyen et long terme suffisants pour financer ses investissements opérationnels et couvrir une marge de sécurité. Précisions relatives aux risques d'exigibilité des dettes financières Aucune dette financière n'incorpore un engagement ou une clause de défaut lié à la baisse de la notation du Groupe. À la date de clôture, les covenants relatifs aux principales dettes groupes qui sont portés par la maison mère sont un ratio de levier financier ajusté (Endettement net consolidé ajusté / EBITDA consolidé ajusté) et un ratio de couverture des intérêts ajustés (EBITDA consolidé ajusté / intérêts débiteurs nets consolidés ajustés). Risque sur actions Le Groupe ne détient pas de participations non consolidées ou de titres de placement négociables sur un marché réglementé. 69 Juste valeur des instruments financiers (hors dérivés) 2010 En millions d'Euros Valeur de marché 2009 Valeur comptable Valeur de marché Valeur comptable Valeurs de marché des actifs et passifs évalués à la juste valeur Autres actifs financiers courants Valeurs mobilières de placement 31.3 400.4 29.2 399.9 27.4 165.2 27.0 164.8 Valeurs de marché des actifs et passifs évalués au coût amorti Dépôts et cautionnements Créances clients Passifs financiers non courants 34.2 260.7 908.5 36.1 262.1 911.3 34.3 224.3 955.5 36.4 225.7 959.7 Les modalités de détermination des justes valeurs par nature des actifs ou passifs financiers comptabilisés à la juste valeur sont les suivantes : - La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont mis à leur juste valeur sur la base des évaluations faites par les banques (niveau 2) ou constatées sur les marchés (niveau 1). - Les instruments financiers dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluation usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent des paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux) et la qualité de contrepartie. Ces évaluations à la juste valeur sont généralement de niveau 2. - Les passifs financiers relatifs aux puts minoritaires sont déterminés en appliquant les formules de calcul du contrat et sont, le cas échéant, actualisés. Ces évaluations sont généralement de niveau 3. Les autres actifs ou passifs sont évalués au coût amorti. Note 28 Autres passifs Autres passifs non courants En milliers d'Euros 2010 2009 Produits constatés d'avance > 1 an Autres passifs non courants 1 092 6 179 1 399 5 745 Autres passifs non courants 7 271 7 144 Les autres passifs non courants se composent essentiellement de dettes fournisseurs sur immobilisations et participation des salariés. La juste valeur des autres passifs non courants n'est pas significativement différente de la valeur comptable. Autres passifs courants En milliers d'Euros 2010 2009 Dettes sociales et fiscales (*) Autres dettes Produits constatés d'avance < 1 an 526 675 86 559 20 721 488 416 76 155 17 278 Autres passif courants 633 955 581 850 (*) Ce poste se compose essentiellement des dettes à moins d'un an dues au personnel, aux organismes sociaux et à l'Etat. Note 29 Dettes fournisseurs et autres créditeurs En milliers d'euros Dettes Dettes Dettes Autres fournisseurs marchandises fournisseurs immobilisations fournisseurs frais généraux dettes Total Dettes fournisseurs et autres dettes 2010 2009 2 484 570 55 572 290 166 93 773 2 127 044 44 877 282 546 62 206 2 924 081 2 516 673 70 Ces dettes fournisseurs sont à moins d'un an. Note 30 Transactions avec les parties liées Transactions avec l'entité mère du groupe En 2010, aucune transaction significative n'est intervenue avec l'entité mère du Groupe, la société Lebrico, hormis le versement du dividende (cf. Note 22). Rémunérations des dirigeants En 2010, la rémunération totale versée aux mandataires sociaux du groupe et de sa filiale " services " s'élève à 3 129 120 €. Parallèlement, des stocks options ont été attribués en 2010 à ces mêmes mandataires sociaux pour une valeur totale de 2 499 900 €. Autres parties liées Les transactions avec les autres entités définies comme parties liées sont négligeables. Note 31 Evènements postérieurs à la clôture Le seul évènement significatif qui est intervenu postérieurement à la clôture du 31 décembre 2010 concerne un incendie survenu le 17 janvier 2011 dans un magasin sous enseigne Leroy Merlin en Espagne (Majadahonda dans la banlieue de Madrid). Rien sur cet évènement n'a été comptabilisé en 2010. Note 32 Engagements hors bilan Engagements reçus En milliers d'Euros 2010 2009 Avals et cautions (reçus) Achats à terme de devises (reçus) Autres engagements reçus 91 579 288 128 27 026 100 559 211 774 6 878 Total Engagements reçus non comptabilisés 406 733 319 212 Le Groupe dispose d'une garantie de passif sur Kingfisher suite au rachat de Castorama Italie équivalente à un maximum de 15 % du prix d'achat et jusqu'à la date de prescription en matière fiscale. Engagements donnés (provisoire) En milliers d'Euros 2010 2009 Avals et cautions (donnés) 173 578 Montant des Immobilisations données en nantissement de dettes 7 571 Achats à terme de devises (donnés) 288 128 Engagement de prêt (donnés) 0 Engagement contractuel d'acquisition d'immobilisations corporelles (donnés) 268 027 Autres engagements donnés 23 413 247 159 0 211 774 327 121 169 32 334 Total Engagements donnés non comptabilisés 612 762 760 717 Le volume d'heures correspondant au Droit Individuel à la Formation non encore utilisés par le personnel en France ne donne pas lieu à provision au bilan. Au 31 décembre 2010, ce nombre s'élève à 1 685 943 heures pour tout le groupe. 71 Note 33 Passifs éventuels A la connaissance du Groupe, il n'existe pas de fait exceptionnel ou litige susceptible d'affecter de manière significative l'activité, les résultats, le patrimoine ou la situation financière du Groupe et/ou de ses filiales qui n'ait fait l'objet de provisions estimées nécessaires à la clôture de l'exercice. Aucun litige, pris individuellement, n'est significatif à l'échelle du Groupe. Note 34 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 Société consolidée par intégration globale au 31 décembre 2010 SOCIETES Belgique Bricolage Investissements Benelux Pourcentage d'intérêt retenu en consolidation 100 Bresil Leroy Merlin Brésil 90.00 Chine Leroy Merlin Buildings & Materials China Leroy Merlin Consulting Delbois trading 88.33 100 100 Chypre SCB DIY Company Limited 60.00 France Groupe Adeo Adeo Services Leroy Merlin France L'Immobilière LM France SCI Portes de Ronchin SCI Les Rochers Seine Investissements SAS SAS Lutèce Invest Immo Frankreich Bastel 1 GmbH Frankreich Bastel 2 GmbH Leroy Merlin GSB Brico 8 SCI les Jardins du Roi SCI du Moulin de Cage Lionheart IDILINK Bricoman L'Immobilière Bricoman France MSB OBI (BR4) SCI Immo Loire OBI 1 (BR5) BricoCavaillon (ex Brico6) Immo Brico 04 Weldom SA SAS Dompro Bricofit SAS Molveaux Objets & Cie K Bane Bricofinances Yole Gecalux Achadis Hexagone Brico XI Brico XII Brico XIII Brico XIV Brico XV Ilexia I Ilexia II 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 99.00 100 90.00 97.50 70.00 100 70.00 100 96.47 98.73 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 SOCIETES Espagne Leroy Merlin Espagne S.L.U. Immobilière Leroy Merlin S.L.U. Leroy Merlin SA Aki Bricolaje Bricoman Espagne Pourcentage d'intérêt retenu en consolidation 100 100 100 100 100 Grèce Société grecque de bricolage 60.00 Italie Société Italienne de Bricolage Bricocenter Leroy Merlin Italie Leroy Merlin Uno Leroy Merlin Real Estate Bricoman Italie 100 100 100 100 100 100 Pays-Bas Kampen BV 100 Pologne Leroy Merlin Poslka Leroy Merlin Inwestyczje Leroy Merlin Inwestyczje 2 Bricoman Pologne Liburnia Centrum Ltd Liburnia Plus Sp z.o. 100 100 100 100 100 100 Portugal Bricolage SA LM Portugal Bricogal Bricodis Brimogal Brimoilhas Société Immobilière Portugal Leroy Merlin 100 100 100 100 100 100 Roumanie Leroy Merlin Bricolaj S.R.L 100 Russie Leroy Merlin Vostok Start Invest Russie Fial Zolotoy Vek Investcom Sanglye Draycott 100 100 100 100 100 100 100 Turquie Adeo Maya Yapi Marketleri Ukraine Leroy Merlin Ukraine Solteks Bricolage Ukraine 60.00 100 100 100 72 Société consolidée mise en équivalence au 31 décembre 2010 SOCIETE P1G Pourcentage d'intérêt retenu en consolidation 17.99 73 74 75 76 COMPTES CONSOLIDES au 31 DECEMBRE 2011 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AUX NORMES IFRS ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE ETAT CONSOLIDE DU RESULTAT GLOBAL ETAT CONSOLIDE DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES TABLEAU CONSOLIDE DE FLUX DE TRESORERIE ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 77 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES AUX NORMES IFRS ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE En milliers d'Euros Notes 31.12.2011 31.12.2010 Actif non courant Autres immobilisations incorporelles (11) 130 486 133 111 Goodwill (10) 357 436 383 998 4 513 251 4 093 737 48 144 53 709 972 91 Immobilisations corporelles Immeubles de placement (12) et (14) (13) Participations dans les entreprises associées Autres actifs non courants (16) 25 962 26 219 Actifs financiers non courants (17) 72 475 65 481 Impôts différés (7) 10 307 3 130 5 159 033 4 759 476 2 301 466 1 969 896 760 583 858 226 522 3 307 (2.27) et (16) 179 353 200 903 (17) 65 449 39 213 (20) et (26) 265 504 641 077 3 572 876 3 712 623 4 068 6 063 8 735 977 8 478 162 Total Actif non courant Actif courant Stocks et en cours Clients et autres débiteurs (18) (2.27) et (19) Créances d'impôt Autres actifs courants Actifs financiers courants Trésorerie et équivalents de trésorerie Total Actif courant Actifs et groupes d'actifs destinés à être cédés Total ACTIF (15) 78 ETAT CONSOLIDE DE LA SITUATION FINANCIERE 31.12.2011 31.12.2010 23 415 23 415 508 092 508 092 Réserves consolidées 2 603 770 2 297 350 Résultat de l'exercice 580 318 543 890 Capitaux propres part du Groupe 3 715 594 3 372 747 Participations ne donnant pas le contrôle 34 501 29 125 3 750 095 3 401 871 (22) et (23) 86 159 102 043 Passifs financiers non courants (25) 407 158 905 951 Autres passifs non courants (27) 8 711 7 271 Impôts différés (7) 311 233 294 620 813 262 1 309 884 (22) et (23) 17 009 46 003 Passifs financiers courants (25) 582 369 123 188 Dettes fournisseurs et autres créditeurs (28) 2 870 042 2 924 081 41 462 39 181 661 739 633 955 4 172 621 3 766 407 0 0 4 985 882 5 076 291 8 735 977 8 478 162 En milliers d'Euros Notes Capital Primes liées au capital Total CAPITAUX PROPRES (21) Passif non courant Provisions non courantes Total Passif non courant Passif courant Provisions courantes Dettes d'impôt Autres passifs courants (27) Total Passif courant Passifs destinés à être cédés Total PASSIF Total du PASSIF et des CAPITAUX PROPRES (15) 79 COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE 31.12.2011 31.12.2010 Chiffre d'affaires Marchandises Prestations de services Autres produits de l'activité 11 744 315 225 729 36 038 10 702 736 207 315 48 253 Produits des activités ordinaires 12 006 082 10 958 303 -7 490 713 -6 766 533 4 515 369 4 191 770 -1 931 555 -162 343 -1 199 853 -260 347 -1 799 928 -145 088 -1 133 815 -239 344 961 271 873 595 21 607 -50 449 21 428 -32 156 EBIT 932 429 862 867 Produits de trésorerie et d'équivalents de trésorerie Coût de l'endettement financier brut Coût de l'endettement financier net (6) 7 062 -60 019 -52 957 6 010 -46 476 -40 466 Autres produits financiers Autres charges financières (6) (6) 29 994 -17 225 22 435 -15 675 Résultat financier -40 188 -33 706 Résultat avant impôt 892 241 829 161 -314 994 -284 231 -222 -519 577 025 544 411 -3 293 520 580 318 543 890 39.8 37.2 En milliers d'Euros Coût des ventes Notes (4) Marge Commerciale Charges de personnel Loyers externes immobiliers Autres frais Dotations aux amortissements (4) (4) (4) EBIT COURANT Autres produits opérationnels Autres charges opérationnelles Charges et produits d'impôt (5) (5) (7) Quote part du résultat net des entreprises associées RÉSULTAT NET TOTAL Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle RÉSULTAT NET part du Groupe Résultat net part du Groupe par action de base et dilué (en euros ) (8) 80 ETAT CONSOLIDE DU RESULTAT GLOBAL En milliers d'Euros 31.12.2011 Ecarts de conversion Variation de juste valeur des instruments financiers : Gains/pertes sur les couvertures de flux de trésorerie Effet d'impôt sur les produits et charges directement reconnus en capitaux propres Autres éléments du résultat global - 68 525 - 18 229 6 276 56 572 (26) 31.12.2010 43 981 - 4 295 1 479 41 165 Résultat de la période 577 025 544 411 Total des produits et charges comptabilisés au titre de la période Dont Part du Groupe Attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 520 453 585 575 526 446 5 993 582 220 3 356 - ETAT CONSOLIDE DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES Capital Primes d'émission Actions propres En milliers d'Euros Valeur au 01.01.2010 23 415 508 092 -12 540 Réserves et Résultats Consolidés 2 407 847 2 955 242 38 329 38 329 543 890 2 835 520 41 165 544 411 38 329 582 220 3 356 585 575 8 574 953 -476 726 -4 384 8 574 -3 957 -140 484 -726 353 -3 957 -140 008 -726 1 305 2 812 682 45 054 3 372 746 29 125 3 401 871 -53 872 -53 872 580 318 -2 700 -3 293 -56 572 577 025 -53 872 526 446 -5 993 520 453 10 323 209 -681 475 1 252 10 323 -20 430 -163 614 -475 30 -20 430 -162 934 -475 239 3 230 276 -9 263 3 715 593 34 501 3 750 094 3715594 34502 3750096 543 890 -3 957 -140 008 508 092 -16 497 Autres éléments du résultat global Résultat de la période 580 318 Total Produits et charges comptabilisées 580 318 Augmentation de Capital Opérations sur actions propres Distribution de dividendes Variation de périmètre Autres mouvements (*) Valeur au 31.12.2011 -20 430 -162 934 23 415 (*) part du Groupe : paiement en action (*) part minos : engagement de rachat des minoritaires 508 092 508092.783 -36 927 Capitaux Propres Totaux 21 330 Total Produits et charges comptabilisées 23 415 Participations ne donnant pas le contrôle 2 933 912 543 890 Valeur au 31.12.2010 Capitaux Propres part du Groupe 7 098 Produits et charges comptabilisées directement en Capitaux Propres Résultat de la période Augmentation de Capital Opérations sur actions propres Distribution de dividendes Variation de périmètre Autres mouvements Imputations directe en Capitaux propres -3 079 1 491 81 TABLEAU CONSOLIDE DE FLUX DE TRESORERIE En milliers d'Euros Notes Résultat net total consolidé (8) 31.12.2011 31.12.2010 577 025 544 411 222 262 915 6 582 6 676 314 994 53 402 209 519 264 236 767 5 349 284 231 41 014 953 1 222 025 1 141 479 -310 910 -55 256 -279 137 -41 725 Capacité d'autofinancement APRES coût de l'endettement financier net et impôt 855 859 820 617 Incidence de la variation des stocks et en cours Incidence de la variation des clients et autres débiteurs Incidence de la variation des fournisseurs et autres créditeurs -363 018 62 678 9 333 -193 922 -115 441 372 368 Incidence de la variation du BFR -291 007 63 005 Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles 564 851 883 622 -35 312 2 -40 847 0 -711 068 5 475 -19 856 365 9 287 722 18 295 -517 093 9 433 -17 650 -8 474 16 204 -1 473 16 272 -732 086 -543 628 Ajustements : – du résultat des mises en équivalence – des amortissements et provisions – des profits / pertes de réévaluation (juste valeur) – des résultats de cession et des pertes et profits de dilution – de la charge (produit) d'impôt – du coût de l'endettement financier net – charges et produits calculés liés aux paiements en actions (7) Capacité d'autofinancement (avant coût de l'endettement financier net et impôt) Impôts versés Intérêts financiers nets versés (7) Incidence des variations de périmètre (entrée) Incidence des variations de périmètre (sortie) Acquisition d'immobilisations corporelles et incorporelles Variation de la dette fournisseur immo Acquisition d'actifs financiers Variation des prêts et avances consentis Cession d'immobilisations corporelles et incorporelles Variation de la Créance immo Cession d'actifs financiers Flux de trésorerie liés aux activités d'investissement Augmentation de capital Cession (acquisition) nette d'actions propres Emission d'emprunts Remboursement d'emprunts Dividendes payés aux actionnaires du groupe Dividendes payés aux minoritaires Autres flux liés aux opérations de financement (21) Flux de trésorerie liés aux activités de financement Incidence de la variation des taux de change Incidence des reclassements en trésorerie Variation de la trésorerie Trésorerie d'ouverture Trésorerie de clôture Variation de la trésorerie (20) 8 927 8 574 -7 451 155 866 -294 753 -1 163 58 140 -169 959 -162 934 -681 5 642 -140 008 -476 1 805 -295 382 -243 088 61 -754 1 387 3 553 -463 310 101 846 598 441 135 130 496 595 598 441 -463 310 101 846 82 ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES Note 1 Description synthétique du Groupe .................................................................................................................... 84 Note 2 Règles et méthodes comptables ......................................................................................................................... 84 Note 3 Faits marquants et principales variations de périmètre ...................................................................................... 94 Note 4 Informations sur l'EBIT courant......................................................................................................................... 95 Note 5 Autres produits et charges opérationnels ........................................................................................................... 96 Note 6 Résultat financier ............................................................................................................................................... 96 Note 7 Impôts ................................................................................................................................................................ 97 Note 8 Résultat par action .............................................................................................................................................. 98 Note 9 Regroupements d'entreprises............................................................................................................................... 98 Note 10 Goodwill ............................................................................................................................................................ 99 Note 11 Autres immobilisations incorporelles................................................................................................................. 99 Note 12 Immobilisations corporelles ............................................................................................................................. 100 Note 13 Immeubles de placement .................................................................................................................................. 102 Note 14 Location financement et location simple ......................................................................................................... 102 Note 15 Actifs et passifs destinés à être cédés ............................................................................................................... 103 Note 16 Autres actifs ..................................................................................................................................................... 103 Note 17 Actifs financiers ............................................................................................................................................... 104 Note 18 Stocks ............................................................................................................................................................... 104 Note 19 Clients et autres débiteurs ................................................................................................................................ 105 Note 20 Trésorerie et équivalents de trésorerie ............................................................................................................. 105 Note 21 Capitaux propres .............................................................................................................................................. 106 Note 22 Provisions ......................................................................................................................................................... 106 Note 23 Avantages au personnel ................................................................................................................................... 107 Note 24 Paiement en actions .......................................................................................................................................... 108 Note 25 Passifs financiers .............................................................................................................................................. 110 Note 26 Instruments financiers ...................................................................................................................................... 111 Note 27 Autres passifs ................................................................................................................................................... 113 Note 28 Dettes fournisseurs et autres créditeurs ............................................................................................................ 114 Note 29 Transactions avec les parties liées .................................................................................................................... 114 Note 30 Evènements postérieurs à la clôture ................................................................................................................. 114 Note 31 Engagements hors bilan ................................................................................................................................... 114 Note 32 Passifs éventuels .............................................................................................................................................. 115 Note 33 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011 ............................................................................................ 115 83 Note 1 Description synthétique du Groupe La société Groupe Adeo est une société anonyme domiciliée en France, dont le siège social est situé à Ronchin (59). Elle est la mère du Groupe Adeo, ci-après dénommé " le Groupe ". Le Groupe participe à l'amélioration de l'habitat et du cadre de vie partout dans le monde. Les différentes enseignes du Groupe apportent des réponses complémentaires à tous les besoins des clients. Les magasins Leroy Merlin sont implantés à proximité des grandes agglomérations. Ce sont des grandes surfaces de bricolage (9 000 m² en moyenne) en libre service et vente assistée. Leroy Merlin est implanté dans diverses zones géographiques (France, Espagne, Portugal, Pologne, Italie, Russie, Chine, Brésil, Grèce, Turquie, Roumanie et Ukraine). Le Groupe possède aussi des enseignes de proximité (Bricocenter, Aki, Weldom). Celles-ci sont implantées en périphérie ou en cœur de ville. Bricoman est l'enseigne discount du Groupe, présente en France, en Espagne, en Pologne et en Italie. Le Groupe Adeo est consolidé dans un ensemble plus grand, la société de droit français Lebrico. Les états financiers consolidés du Groupe au 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le conseil d'administration en date du 18 avril 2012. Note 2 Règles et méthodes comptables 2.1 Déclaration de conformité En application du règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002, les états financiers consolidés du Groupe Adeo sont établis conformément aux normes comptables internationales (IAS et IFRS) publiées par l'International Accounting Standards Board (IASB), aux interprétations du Comité permanent d'interprétation (Standing Interpretations Committee – SIC) et du Comité d'interprétation des normes d'informations financières internationales (International Financial Reporting Interpretations Committee – IFRIC), adoptées par l'Union Européenne et rendues obligatoires à la clôture des comptes. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne à l'adresse suivante (http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm). 2.2 Base de préparation des états financiers Les états financiers consolidés sont présentés en milliers d'euros, monnaie de présentation du Groupe. Les tableaux comportent des données arrondies individuellement. Les calculs arithmétiques effectués sur la base des éléments arrondis peuvent présenter des divergences avec les agrégats ou sous totaux affichés. Les méthodes comptables exposées ci-après ont été appliquées d'une façon permanente à l'ensemble des périodes présentées dans les états financiers consolidés, après prise en compte, ou à l'exception des nouvelles normes et interprétations décrites ci-dessous. 2.2.1 Nouvelles normes et interprétations applicables ou appliquées à compter du 1 er janvier 2011 Le Groupe a appliqué les nouvelles normes, amendements de normes et interprétations suivantes à compter de l'exercice 2011 : - IAS 24 révisée – Informations relatives aux parties liées ; - IFRIC 19 – Extinction de passifs financiers au moyen d'instruments de capitaux propres ; - Amendement IAS 32 – Classement des émissions de droits ; - Amendement IFRIC 14 – Paiements anticipés des exigences de financement minimal ; - Améliorations annuelles des normes IFRS 2008-2010. Ces nouveaux textes n'ont pas eu d'impact significatif sur les états financiers. 2.2.2 Nouvelles normes et interprétations d'application ultérieure, adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2011 La modification de la norme suivante a été adoptée par l'Union Européenne au 31 décembre 2011 et est d'application obligatoire postérieurement au 31 décembre 2011 : - Amendements IFRS 7 – Informations à fournir - Transferts d'actifs financiers. 84 Le Groupe n'a pas appliqué cette nouvelle norme par anticipation. L'application de ce nouveau texte n'aura pas d'incidence significative dans les comptes consolidés du Groupe à leur date d'application. 2.2.3 Nouvelles normes et interprétations d'application ultérieure, non encore adoptées par l'Union Européenne au 31 décembre 2011 Les normes et interprétations suivantes, publiées par l'IASB, n'ont pas encore été adoptées par l'Union Européenne. Elles feront l'objet d'une analyse ultérieure : - IFRS 9 – Instruments financiers : classification et évaluation ; - Compléments IFRS 9 – Instruments financiers : option à la juste valeur pour les passifs financiers ; - IFRS 10 – Etats financiers consolidés ; - IFRS 11 – Partenariats ; - IFRS 12 – Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités ; - IFRS 13 – Evaluation à la juste valeur ; - Amendements IAS 1 – Présentation des postes des autres éléments du résultat global (OCI) ; - Amendements IAS 12 – Impôts différés : Recouvrements des actifs sous-jacents ; - Amendements IAS 19 – Régimes à prestations définies ; - Amendement IAS 27 – Etats financiers individuels ; - Amendement IAS 28 – Participations dans les entreprises associées et co-entreprises ; - Amendement IAS 32 – Compensations des actifs et passifs financiers ; - Amendement IFRS 7 – Informations à fournir - Compensations des actifs et passifs ; - IFRIC 20 – Frais de découverture engagé pendant la phase de production d'une mine à ciel ouvert. Le Groupe n'a appliqué aucune de ces nouvelles normes ou interprétations par anticipation et procèdera à l'appréciation des impacts consécutifs à la première application de ces nouveaux textes. 2.3 Utilisation d'estimation La préparation des états financiers consolidés requiert, de la part de la Direction du Groupe l'exercice d'un jugement, d'effectuer des estimations et de formuler des hypothèses qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments d'actifs et de passifs, de produits et de charges ainsi que les informations données dans les notes annexes. Dans le cadre de l'établissement des états financiers consolidés, les jugements significatifs exercés par la Direction pour appliquer les méthodes comptables du Groupe et les principales estimations portent notamment sur les éléments suivants : - la dépréciation des stocks (§ 2.17) et des créances douteuses (§ 2.15); - les provisions pour risques et les engagements de retraite (§ 2.21) ; - les dépréciations des actifs non courants et goodwill (§ 2.12). Ces estimations partent d'une hypothèse de continuité d'exploitation et sont établies en fonction de l'expérience passée et d'autres facteurs considérés comme raisonnables au vu des circonstances et des informations disponibles lors de leur établissement. Les estimations peuvent être révisées si les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées évoluent ou du fait de nouvelles informations. Les hypothèses ayant par nature un caractère incertain, les réalisations pourraient s'écarter des estimations. 2.4 Périmètres et méthodes de consolidation Les filiales, les co-entreprises et les entreprises associées placées sous le contrôle direct ou indirect de la société mère ou sur lesquelles cette dernière exerce un contrôle, un co-contrôle ou une influence notable, sont retenues dans le périmètre de consolidation. Les filiales sont des entreprises contrôlées par le Groupe. Le contrôle est le pouvoir de diriger, directement ou indirectement, les politiques financières et opérationnelles de l'entreprise de manière à obtenir des avantages des activités de celles-ci. Le contrôle est généralement présumé exister si le Groupe détient plus de la moitié des droits de vote de l'entreprise contrôlée. Les états financiers des filiales sont inclus dans les états financiers consolidés à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu'à la date où le contrôle cesse d'exister. Les filiales, quelque soit le pourcentage de détention, sont consolidées dans le bilan du Groupe selon la méthode de l'intégration globale. Les entreprises associées sont celles dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur les politiques financières et opérationnelles, mais dont il n'a pas le contrôle. Les entreprises associées sont comptabilisées dans le bilan consolidé selon la méthode de la mise en équivalence. 85 2.5 Regroupement d'entreprises En application de IFRS 3 révisée – Regroupements d'entreprises, l'ensemble des éléments identifiables de l'actif acquis, du passif et du passif éventuel pris en charge est évalué et comptabilisé à la juste valeur à la date de prise de contrôle. La contrepartie transférée (prix d'acquisition) est évaluée à la juste valeur des actifs remis, capitaux propres émis et passifs encourus à la date de l'échange. Les coûts directement liés aux regroupements d'entreprises sont enregistrés en charges de la période. Tout excédent de la contrepartie transférée sur la quote-part du Groupe dans la juste valeur des actifs et des passifs identifiables de l'entité acquise donne lieu à la comptabilisation d'un goodwill. À la date de prise de contrôle et pour chaque regroupement, le Groupe a la possibilité d'opter soit pour un goodwill partiel (se limitant à la quote-part acquise par le Groupe), soit pour un goodwill complet. Dans ce dernier cas, les participations ne donnant pas le contrôle (antérieurement appelées " intérêts minoritaires ") sont évaluées à la juste valeur et le Groupe comptabilise un goodwill sur l'intégralité des actifs et passifs identifiables. Le goodwill est déterminé à la date de prise de contrôle de l'entité acquise et ne fait l'objet d'aucun ajustement ultérieur au-delà de la période d'évaluation (d'une durée maximum de 12 mois à compter de la date d'acquisition). Les variations ultérieures des parts d'intérêts dans une filiale qui n'aboutissent pas à une perte de contrôle sont comptabilisées directement dans les capitaux propres du Groupe. L'acquisition ultérieure d'intérêts minoritaires ne donne pas lieu à constatation d'un goodwill complémentaire. Le Groupe enregistre la différence entre le coût d'acquisition et la valeur comptable des intérêts minoritaires en variation des capitaux propres. En cas d'acquisition par étapes, la quote-part antérieurement détenue par le Groupe est réévaluée à sa juste valeur. L'écart entre la juste valeur et la valeur nette comptable de la participation est enregistré en compte de résultat. Lors de la perte de contrôle d'une filiale, la quote-part éventuellement conservée par le Groupe est réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. 2.6 Date de clôture Les comptes consolidés sont arrêtés au 31 décembre, sur la base des comptes individuels arrêtés à la même date et retraités pour être en conformité avec les principes comptables retenus par le groupe. 2.7 Opérations en devises Conversion des états financiers des entreprises étrangères Le Groupe n'ayant pas de filiales exerçant leur activité dans des économies en hyperinflation, les états financiers de l'ensemble des entreprises étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l'euro (monnaie de l'environnement économique principal dans lequel opère le Groupe) sont convertis selon la méthode du cours de clôture : - Les actifs et passifs, y compris le goodwill et les ajustements relatifs à la détermination de la juste valeur en consolidation sont convertis en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture des comptes ; - Les produits et charges sont convertis en euros au cours de change moyen de la période. Les écarts de conversion qui en découlent sont portés au poste " écart de conversion " inclus directement dans les capitaux propres. Comptabilisation des opérations en devises Les transactions libellées en devises sont converties en euros en appliquant le cours de change en vigueur à la date de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture, les différences de change qui en résultent étant comptabilisées au compte de résultat en produit ou en perte de change. Les actifs et passifs non monétaires libellés en devises étrangères sont comptabilisés au cours historique en vigueur à la date de la transaction. 2.8 Immobilisations incorporelles La comptabilisation d'une immobilisation incorporelle suppose : - Un caractère identifiable ; - Le contrôle d'une ressource ; - L'existence d'avantages économiques futurs. Les immobilisations incorporelles acquises par voie de regroupement d'entreprise et ne répondant pas à ces critères sont comptabilisées en goodwill conformément à la note 2.5. Goodwill A la date d'acquisition, le goodwill est évalué comme étant l'excédent de (a) par rapport à (b) ci-dessous: 86 a) le total de i) la contrepartie transférée, évaluée selon IFRS 3 révisée – Regroupements d'entreprises, qui impose généralement le recours à la juste valeur à la date d'acquisition ; ii) le montant d'une participation ne donnant pas le contrôle dans l'entreprise acquise et, iii) dans un regroupement d'entreprises réalisé par étapes, la juste valeur à la date d'acquisition de la participation précédemment détenue par l'acquéreur dans l'entreprise acquise. b) le solde net des montants, à la date d'acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris. Les goodwills ne sont pas amortis. Ils font l'objet de tests de dépréciation chaque année ou plus fréquemment quand des évènements ou des changements de circonstances indiquent qu'il existe des indicateurs de perte de valeur. Toute dépréciation constatée est irréversible. Les modalités des tests de dépréciation retenues par le Groupe sont décrites au paragraphe 2.12 Dépréciation des actifs. Les goodwills négatifs sont comptabilisés directement dans le résultat de l'exercice d'acquisition. Autres Immobilisations incorporelles Les actifs incorporels acquis séparément par le Groupe sont comptabilisés à leur coût d'acquisition, ou à la juste valeur pour ceux acquis par voie de regroupement d'entreprise, diminué du cumul des éventuels amortissements et pertes de valeur. Ils sont principalement constitués de logiciels acquis, de coûts de développement des logiciels utilisés en interne et de droits au bail. Les marques créées et développées en interne ne sont pas comptabilisées au bilan. Les immobilisations incorporelles, font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée d'utilité prévue pour chaque catégorie de biens. Nature des biens Logiciels Marques acquises Droits au bail Durée d'amortissement 5 à 10 ans durée de vie indéfinie durée de vie indéfinie Les actifs incorporels à durée de vie indéterminée (marques acquises et droits au bail) ne sont pas amortis mais font l'objet d'un test de dépréciation systématique annuel ou lorsqu'il existe un indice de perte de valeur. 2.9 Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées au coût d'acquisition diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. Les frais d'acquisition d'immobilisations sont incorporés au coût d'acquisition de ces immobilisations pour leur montant brut d'impôts. Les dépenses ultérieures sont comptabilisées à l'actif si elles satisfont aux critères de reconnaissance de l'IAS 16 – Immobilisations corporelles. Les coûts d'emprunt directement rattachables aux immobilisations et encourus au cours de l'exercice sont incorporés à la valeur de l'immobilisation s'ils sont significatifs. La période minimale retenue pour la qualification de l'actif est de douze mois. Les immobilisations corporelles, à l'exception des terrains (non amortissables), font l'objet d'un amortissement, dès que l'actif est prêt à être mis en service, sur la durée attendue d'utilisation pour chaque catégorie de biens. Nature des biens Terrains Constructions (gros œuvres) Etanchéité toiture Autres aménagements extérieurs Aménagements intérieurs (sauf carrelage d'intérieur Matériel informatique Autres immobilisations Durée d'amortissement non amortissables 30 ans 12 ans 10 à 20 ans 10 à 20 ans 30 ans) 4 ans 4 à 15 ans Lorsqu'une immobilisation corporelle a des composantes significatives ayant des durées d'utilité différentes, ces dernières sont amorties séparément. Le mode d'amortissement, les valeurs résiduelles et les durées d'utilité sont revus au minimum à chaque fin de période annuelle. 87 2.10 Immeubles de placement Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu par un propriétaire pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux. Les immeubles de placement sont comptabilisés et évalués conformément aux dispositions de la norme IAS 40 – Immeubles de placement. Après leur comptabilisation initiale, ils sont évalués au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur éventuelles. Les immeubles de placement sont inscrits sur une ligne spécifique à l'actif du bilan. La juste valeur est par ailleurs donnée dans l'Annexe. Les modes et durées d'amortissement sont identiques à ceux qui sont utilisés pour les immobilisations corporelles. 2.11 Location financement et location simple Les contrats de location sont comptabilisés en application de la norme IAS 17 – Contrats de location, qui distinguent les contrats de location-financement des contrats de location simple, et en application de l'interprétation IFRIC 4 – Déterminer si un accord contient un contrat de location, qui précise les circonstances dans lesquelles les contrats qui ne revêtent pas la forme juridique d'un contrat de location doivent néanmoins être comptabilisés comme tels, conformément à l'IAS 17 – Contrats de location. Un contrat de location est qualifié de location-financement quand il a pour effet de transférer au preneur la majeure partie des risques et avantages inhérents à la propriété des actifs loués, que la propriété des biens soit transférée ou non en fin de contrat. Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu'un contrat de location financement. Les biens ainsi financés dans le cadre de contrats de location financement sont inscrits, dès le commencement du contrat, en immobilisations corporelles au plus faible de la juste valeur des biens loués et de la valeur actualisée des paiements minimaux à venir au titre de la location avec inscription en contrepartie d'un emprunt inscrit en passif financier. Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés comme une charge de la période au cours de laquelle ils sont encourus. 2.12 Dépréciation des actifs La norme IAS 36 – Dépréciation des actifs définit les procédures qu'une entreprise doit appliquer pour s'assurer que la valeur nette comptable de ses actifs n'excède pas leur valeur recouvrable. La valeur recouvrable d'un actif est la valeur la plus élevée entre la juste valeur nette des coûts de cession et la valeur d'utilité. La juste valeur nette des coûts de sortie est le montant qui peut être obtenu de la vente d'un actif lors d'une transaction dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes, diminué des coûts de sortie. La valeur d'utilité est la valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de l'utilisation continue d'un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d'utilité. La valeur d'utilité est déterminée à partir des flux de trésorerie estimés sur la base des plans ou budgets établis sur 5 ans maximum, les flux étant au-delà extrapolés jusque 10 ans, par application d'un taux de croissance constant (taux de l'inflation), et actualisés en retenant des taux du marché à long terme avant impôt qui reflètent les estimations du marché de la valeur temps de l'argent et les risques spécifiques des actifs. En dehors des goodwills et des immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie qui doivent faire l'objet de tests de dépréciation annuels systématiques, la valeur recouvrable d'un actif est estimée chaque fois qu'il existe un indice montrant que cet actif a pu perdre de sa valeur (baisse du chiffre d'affaires, baisse des cash-flows, dégradation du niveau de rentabilité). Pour la réalisation de ces tests, les actifs sont regroupés en Unités Génératrices de Trésorerie (UGT). L'Unité Génératrice de Trésorerie est le plus petit groupe d'actifs qui inclut l'actif et dont l'utilisation continue génère des entrées de trésorerie largement indépendantes de celles générées par d'autres actifs ou groupes d'actifs. L'UGT retenue par le Groupe est le magasin. Une perte de valeur est comptabilisée dès que la valeur comptable des actifs de l'UGT excède la valeur recouvrable calculée. Les pertes de valeur sont affectées prioritairement au goodwill. Elles sont comptabilisées en charges dans les " Autres produits et charges opérationnels ". Une perte de valeur comptabilisée les années précédentes est reprise si, et seulement si, il y a eu un changement dans les estimations utilisées pour déterminer la valeur recouvrable de l'actif. Cependant, la valeur comptable d'un actif augmentée d'une reprise de perte de valeur ne peut excéder la valeur comptable qui aurait été déterminée, si aucune 88 perte de valeur n'avait été comptabilisée pour cet actif. Une perte de valeur comptabilisée sur un goodwill n'est jamais reprise. 2.13 Actifs (ou groupe d'actifs) détenus en vue d'être cédés En application d'IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées, les actifs ou groupes d'actifs significatifs destinés à être cédés (autres que les cessions courantes) font l'objet d'une présentation sur une ligne distincte du bilan à l'actif et au passif sans retraitement des périodes antérieures et sont évalués au montant le plus faible entre leur valeur nette comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. Les actifs non courants présentés au bilan comme détenus pour la vente ne sont plus amortis à compter de cette présentation. Un actif sera classé en " Actif destiné à être cédé " seulement si la vente est hautement probable dans un horizon maximal d'un an, si l'actif est disponible en vue d'une vente immédiate dans son état actuel et si un plan de vente de l'actif a été engagé par la Direction. Une activité abandonnée est une composante de l'activité du Groupe qui représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte. Une activité est considérée comme abandonnée quand les critères de classification comme activité destinée à être cédée ont été satisfaits ou lorsque le Groupe a cédé l'activité. Sur l'ensemble des périodes publiées, les activités cédées sont présentées sur une seule ligne du compte de résultat comprenant leur résultat net après impôt jusqu'à la date de cession et le résultat de cession après impôt. 2.14 Instruments financiers Juste valeur des instruments financiers Les évaluations à la juste valeur sont détaillées par niveau selon la hiérarchie de juste valeur suivante : - l'instrument est coté sur un marché actif (niveau 1) ; - l'évaluation fait appel à des techniques de valorisation s'appuyant sur des données observables, directement (prix) ou indirectement (dérivés du prix) (niveau 2) ; - au moins une composante significative de la juste valeur s'appuie sur des données non observables (niveau 3). La juste valeur des instruments financiers négociés sur des marchés actifs est basée sur les cotations au jour de clôture du bilan. Un marché est considéré comme actif si les cotations sont aisément et régulièrement disponibles d'une bourse, de négociants, de courtiers, d'un évaluateur ou d'une agence de réglementation et que ces cotations sont basées sur des transactions régulières. Ces instruments sont classés en niveau 1. La juste valeur des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur un marché actif (par exemple, les dérivés de gré à gré) est déterminée à l'aide de techniques d'évaluation. Ces différentes méthodes maximisent l'utilisation de données de marché observables, si disponibles, et se fondent peu sur les estimations propres du Groupe. Si tous les éléments requis au calcul de la juste valeur de l'instrument sont observables, cet instrument est classé en niveau 2. Si un ou plusieurs des principaux éléments de calcul ne sont pas basés sur des données de marché observables, l'instrument est classé en niveau 3. Evaluation et comptabilisation des instruments dérivés Le Groupe utilise des instruments financiers fermes ou optionnels qualifiés de dérivés dans le cadre de l'application de l'IAS 39 – Instruments financiers Comptabilisation et évaluation et destinés à couvrir les expositions du Groupe aux risques de marché (change et taux). Les instruments dérivés sont évalués et comptabilisés à la juste valeur. Les valeurs de marché sont déterminées à partir des valorisations communiquées par les experts extérieurs et indépendants. Les variations de juste valeur de ces instruments sont toujours enregistrées en résultat, sauf dans le cas de relations de couverture de flux futurs de trésorerie. Le Groupe utilise la possibilité offerte par la norme IAS 39 – Instruments financiers : Comptabilisation et évaluation d'appliquer la comptabilité de couverture à la majorité des instruments dérivés éligibles à la comptabilité de couverture. La comptabilisation en instruments de couverture permet de réduire la volatilité du résultat liée à la variation de valeur des dérivés concernés. La comptabilité de couverture est applicable si la relation de couverture est clairement définie et documentée à sa date de mise en place et l'efficacité de la couverture est démontrée dès son origine et tant qu'elle perdure. Il existe trois modèles de comptabilité de couverture d'après la norme IAS 39 – Instruments financiers Comptabilisation et évaluation : la couverture de juste valeur, la couverture de flux futurs de trésorerie et la couverture d'un investissement net à l'étranger. Le Groupe n'utilise pas la couverture d'investissement net à l'étranger. Pour les instruments dérivés documentés comme des couvertures de flux futurs de trésorerie hautement probables, les variations de valeur du dérivé sont portées en réserves recyclables à hauteur de la part efficace. Ces réserves sont 89 recyclées en résultat en même temps que la transaction. Les variations de valeur de la partie estimée inefficace sont comptabilisées, quant à elles, en résultat dans le poste " Autres produits et charges financiers ". Pour les instruments dérivés documentés comme des couvertures d'éléments d'actifs ou passifs enregistrés au bilan (couverture de juste valeur), la comptabilité de couverture permet l'enregistrement en résultat de la variation de juste valeur du dérivé. Celle-ci est compensée par l'impact en résultat de la variation de l'élément couvert inscrit au bilan, au titre du risque couvert. Ces deux évaluations se compensent au sein des mêmes rubriques au compte de résultat et se neutralisent parfaitement si la couverture est totalement efficace. Lorsqu'un instrument financier dérivé n'a pas été (ou n'est plus) qualifié de couverture, ses variations de juste valeur successives sont comptabilisés directement en résultat de la période, au sein de la rubrique " Autres produits et charges financiers ". 2.15 Actifs financiers Les actifs (et passifs) financiers sont traités et présentés dans les états financiers conformément aux dispositions des normes IAS 32 – Instruments financiers : Présentation, IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation et IFRS 7 – Instruments financiers : informations à fournir. Les actifs financiers sont classés en quatre catégories selon leur nature et l'intention de détention : - les actifs détenus jusqu'à l'échéance, - les actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat, - les prêts et créances, - les actifs disponibles à la vente. A l'exception des actifs évalués à la juste valeur par résultat, tous les actifs financiers sont initialement comptabilisés au coût qui correspond à la juste valeur du prix payé augmenté des coûts d'acquisition. Actifs détenus jusqu'à l'échéance Il s'agit exclusivement des titres à revenu fixe acquis avec l'intention de les conserver jusqu'à leur échéance. Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode de taux d'intérêt effectif. Le coût amorti est calculé en prenant en compte toute décote ou prime lors de l'acquisition, sur la période allant de l'acquisition à l'échéance de remboursement. Les profits et pertes sont reconnus en résultat lorsque les actifs sont décomptabilisés ou lorsqu'ils perdent de la valeur, ainsi qu'au travers de processus d'amortissement. Le Groupe n'a aucun actif significatif classé dans cette catégorie. Actifs évalués à la juste valeur par résultat Ils représentent les actifs détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire les actifs acquis par l'entreprise dans l'objectif de les céder à court terme. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Les actifs financiers détenus à des fins de transaction dans le Groupe sont constitués de parts d'OPCVM de trésorerie. Ils sont évalués à leur valeur de marché. Cette valeur est déterminée sur la base de la dernière cotation communiquée par la banque. Toute variation de cette juste valeur est constatée en résultat. Prêts et créances Ils représentent les actifs financiers, émis ou acquis par le Groupe, qui sont la contrepartie directe d'argent, de biens ou de services à un débiteur (participations non consolidées, les dépôts de garantie). Ils sont évalués au coût amorti en utilisant la méthode de taux d'intérêt effectif. Les prêts et créances à long terme non rémunérés ou rémunérés à un taux inférieur à celui du marché sont, lorsque les sommes sont significatives, actualisés. Les dépréciations éventuelles sont enregistrées en résultat. Les créances clients sont reconnues et comptabilisées pour le montant initial de la facture, déduction faite des provisions pour dépréciations des montants non recouvrables. Les montants non recouvrables sont estimés au cas par cas. Les créances clients sont maintenues à l'actif du bilan tant que l'ensemble des risques et avantages qui leur sont associés ne sont pas transférés à un tiers. Actifs financiers disponibles à la vente Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées dans les éléments du résultat global jusqu'à ce que l'actif soit vendu ou jusqu'à ce qu'il soit démontré que l'actif a perdu de la valeur de façon prolongée et significative. Dans ces cas, la perte cumulée est comptabilisée en résultat. Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de capitaux propres, la dépréciation est définitive. Les variations ultérieures positives de juste valeur sont comptabilisées directement en capitaux propres. 90 Lorsque l'actif disponible à la vente est un instrument de dette, toute appréciation ultérieure est comptabilisée en résultat à hauteur de la dépréciation antérieurement constatée en résultat. Cette catégorie comprend les titres de participation dans des sociétés non consolidées. Décomptabilisation Un actif financier est décomptabilisé dans les deux cas suivants : - les droits contractuels aux flux de trésorerie de l'actif ont expiré ; - ou ces droits contractuels ont été transférés à un tiers et ce transfert répond à certaines conditions. Si le cédant a transféré la quasi-totalité des risques et avantages, l'actif est décomptabilisé pour sa totalité. Si le cédant a conservé la quasi-totalité des risques et avantages, l'actif reste comptabilisé au bilan pour sa totalité. Dans le Groupe, les effets non échus, escomptés auprès des organismes bancaires, sont recomptabilisés, l'obligation de transférer la quasi-totalité des risques et avantages n'étant pas respectées. Un passif associé est comptabilisé. Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les fonds en caisse et les comptes courants bancaires ne faisant l'objet d'aucune restriction. Ils incluent également des actifs financiers de gestion de trésorerie à court terme (moins de trois mois), aisément convertibles en liquidités et non soumis à des risques significatifs de variation de valeur. Étant mobilisables ou cessibles à tout moment, ils sont valorisés à leur juste valeur. Les variations de valeur sont comptabilisées en résultat. 2.16 Passifs financiers Les passifs financiers sont classés en deux catégories et comprennent : - les emprunts au coût amorti, - des passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat. Passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les passifs financiers sont essentiellement constitués d'emprunts bancaires, de découverts bancaires et des emprunts de location financement. Les emprunts portant des intérêts sont comptabilisés au coût qui correspond à la juste valeur du montant reçu diminuée des coûts de transaction directement imputables. Ils sont, par la suite, comptabilisés au coût amorti avec un amortissement linéaire des frais d'émission, dans la mesure où un étalement linéaire des frais n'a pas d'impact significatif par comparaison avec un étalement actuariel. Les dettes de location financement sont comptabilisées au coût historique amorti. Les emprunts et les dettes financières doivent être classés en tant que passif courant sauf si l'entité dispose d'un droit inconditionnel de différer le règlement du passif pour au moins douze mois à compter de la date de clôture. Passifs financiers à la juste valeur par résultat Ils représentent les passifs détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire les passifs qui répondent à une intention de réalisation à court terme. Ils sont évalués à la juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées par le compte de résultat. 2.17 Stocks Les stocks sont évalués au plus faible de leur coût et de leur valeur nette probable de réalisation. La méthode de valorisation utilisée dans le Groupe est le FIFO – premier entré, premier sorti. Les stocks sont dépréciés si leur valeur nette de réalisation est inférieure à leur coût de revient. Leur coût de revient est net de ristournes de fin d'année et coopérations commerciales, et incorpore les frais logistiques encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent (frais de manutention et de stockage en entrepôt directement imputables à l'acquisition des marchandises ainsi que les frais de transport jusqu'à l'entrée dans les magasins). 2.18 Actions propres Tous les titres d'autocontrôle détenus par le Groupe sont enregistrés à leur coût d'acquisition en diminution des capitaux propres. Les profits ou pertes nets d'impôt de la cession éventuelle des actions d'autocontrôle sont imputés directement en capitaux propres, de sorte que les éventuelles plus ou moins-values de cession n'affectent pas le résultat net de l'exercice. 91 2.19 Paiements fondés sur des actions La norme IFRS 2 – Paiement fondé sur des actions a posé le principe de la comptabilisation d'une charge lorsque la société attribue à ses salariés des options d'achat d'actions. La contrepartie de la charge de personnel est constatée en dettes dans la mesure où Groupe Adeo s'engage à racheter les actions. La charge est étalée sur la période au cours de laquelle les membres du personnel acquièrent les droits. Le montant de cette charge est déterminé de la manière suivante : - détermination de la juste valeur des options à la date de clôture par l'application d'un modèle d'évaluation (décorrélée de toute condition prévue au plan d'options) ; - application d'un coefficient de probabilité en fonction des conditions spécifiques de présence. La juste valeur des options correspond à la juste valeur des services rendus par les bénéficiaires (dirigeants ou salariés du Groupe). Elle est équivalente à la valeur d'un call déterminée par l'application du modèle binomial sur la base des éléments suivants : - durée de l'option (fixée par le plan d'options) ; - prix d'exercice de l'option ; - taux d'intérêt (le taux retenu est celui des OAT 4 ans) ; - valorisation du titre à la date de clôture ; - volatilité du marché sectoriel (en l'absence de cotation du sous-jacent). La valeur du sous-jacent a été retenue en incluant l'impact des dividendes versés. S'agissant des plans d'attribution gratuite d'actions de certaines filiales, l'avantage accordé est comptabilisé en charge à la juste valeur au moment de l'attribution en fonction des caractéristiques des plans, des données de marché lors de l'attribution et d'une hypothèse de présence à l'issue de la période d'acquisition des droits. La charge est étalée sur la durée des plans. 2.20 Engagements d'achats donnés Le Groupe a consenti aux actionnaires minoritaires de certaines de ses filiales consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Le prix d'exercice de ces opérations peut être fixe ou établi selon une formule de calcul prédéfinie. Les " puts à prix fixes " sont comptabilisés en passifs financiers pour leurs valeurs actualisées et les " puts à prix variables " pour leurs justes valeurs. Par ailleurs, ces opérations peuvent être exercées à tout moment ou à une date définie. Conformément à la norme IAS 32 – Instruments financiers : Présentation, les engagements d'achat donnés relatifs aux filiales consolidées par intégration globale sont comptabilisés en " Passifs financiers ". La norme d'IAS 27 révisée – Etats financiers consolidés et individuels, appliquée dans les comptes consolidés depuis le 1e janvier 2010, précise que le traitement comptable des acquisitions complémentaires de titres dans les sociétés. Le Groupe a décidé d'appliquer deux méthodes de comptabilisation différentes de ces options de ventes, selon que les options ont été émises avant ou après la date de première application de la version révisée de la norme. Engagement de rachat émis à partir du 1e janvier 2010 En application de la norme IAS 27 révisée, les transactions réalisées avec les actionnaires minoritaires, lorsqu'elles ne modifient pas la nature du contrôle exercé par le Groupe, doivent être portées directement en capitaux propres. Dès lors, l'incidence des engagements de rachat de titres émis après la date de première application doit également figurer en capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un passif financier au titre des engagements d'achat accordés aux actionnaires minoritaires pour la valeur actuelle du prix d'exercice. Les participations ne donnant pas le contrôle sont reclassées dans ce passif financier. La différence entre la dette au titre des engagements de rachat et la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle est comptabilisée en réduction des capitaux propres. Lors des arrêtés suivants, ce passif fait l'objet d'une nouvelle évaluation et les variations constatées sont alors portées en capitaux propres. Engagements de rachat émis antérieurement au 1 e janvier 2010 : méthode du goodwill en cours Les engagements d'achat accordés aux actionnaires minoritaires lors d'un regroupement d'entreprises (ou en cas de création d'une nouvelle activité) avant le 1e janvier 2010 sont comptabilisés conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 32. Une dette financière est comptabilisée pour la valeur actuelle du prix d'exercice. Les participations ne donnant pas le contrôle sont reclassées dans ce passif financier. La différence entre la dette au titre des engagements de rachat et la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle est comptabilisée en goodwill. Lors des arrêtés suivants, ce passif fait l'objet d'une nouvelle évaluation et les variations constatées sont alors portées en goodwill. L'effet de l'actualisation est constaté en résultat. 92 Il subsiste dans le Groupe des engagements non valorisables et/ou non significatifs (compte tenu notamment de leur échéance à long terme), il a été décidé de ne pas les constater au bilan des comptes consolidés du Groupe. 2.21 Provisions Engagements de retraite et assimilés Conformément à la norme IAS 19 – Avantages au personnel le Groupe recense et enregistre l'ensemble des avantages accordés au personnel. Ainsi, le Groupe participe selon les lois et usages de chaque pays à la constitution des retraites de son personnel. Les engagements du Groupe résultent essentiellement de régimes à prestations définies et sont déterminés selon la méthode des unités de crédit projetées. Des évaluations, réalisées par des actuaires externes, ont lieu chaque année. Les hypothèses actuarielles utilisées pour déterminer les engagements varient selon les caractéristiques propres à chaque société (taux de turnover, progression de salaire) et selon les conditions économiques prévalant dans le pays dans lequel le régime est situé (taux d'actualisation, inflation). Ces régimes peuvent être soit financés, leurs actifs étant alors gérés séparément et indépendamment de ceux du Groupe, soit non financés. Pour les régimes à prestations définies financés, la valeur inscrite au bilan au titre des engagements de retraite correspond à la différence entre la valeur actualisée des prestations futures et les fonds d'actifs investis en valeur de marché, destinés à les couvrir. Pour ces régimes, un excédent d'actifs ne peut être comptabilisé au bilan que dans la mesure où il représente des avantages économiques futurs qui sont effectivement disponibles pour le Groupe. Si un tel excédent d'actifs n'est pas disponible ou ne représente pas d'avantages économiques futurs, le montant de l'actif comptabilisé au bilan est plafonné. Les écarts actuariels qui résultent de modifications d'hypothèses ou d'écarts d'expérience (différences entre les hypothèses actuarielles retenues et la réalité constatée) sont reconnus directement en résultat. Certains avantages sont également fournis par des régimes à cotisations définies qui se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Le Groupe n'a pas d'obligation d'effectuer des versements supplémentaires en sus des cotisations déjà versées à un fonds, si ce dernier n'a pas suffisamment d'actifs pour servir les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant la période en cours et les périodes antérieures. Pour ces régimes, les cotisations sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. Autres provisions Une provision est comptabilisée lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) vis à vis d'un tiers, résultant d'un événement passé, dont le montant peut être estimé de manière fiable, et dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources représentative d'avantages économiques pour le Groupe, sans contrepartie au moins équivalente. Les provisions font l'objet d'une actualisation lorsque l'impact de l'actualisation est significatif. Les passifs éventuels correspondent à des obligations potentielles résultant d'événements passés dont l'existence ne sera confirmée que par la survenance d'événements futurs incertains qui ne sont pas sous le contrôle de l'entité ou à des obligations actuelles pour lesquelles une sortie de ressources n'est pas probable. Ils ne sont pas comptabilisés mais font l'objet d'une information en annexe. 2.22 Impôts sur le résultat L'impôt sur le résultat comprend les impôts sur les bénéfices exigibles ou différés y compris les ajustements d'impôts sur exercices antérieurs. L'impôt, qu'il soit exigible ou différé, est directement reconnu en capitaux propres lorsqu'il se rattache à un élément qui a été comptabilisé en capitaux propres à l'origine. Des impôts différés sont comptabilisés afin de constater l'impôt sur l'ensemble des différences temporelles entre la base fiscale des actifs et passifs et leur base comptable, à l'exception des goodwills non déductibles fiscalement et des différences temporelles liées à des participations dans des filiales dans la mesure où elles ne s'inverseront pas dans un avenir prévisible. Les actifs et passifs d'impôts différés sont évalués aux taux d'impôt dont l'application est attendue sur l'exercice au cours duquel l'actif sera réalisé ou le passif réglé sur la base des taux d'impôts qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture, selon la méthode du report variable. L'effet de tout changement de taux d'imposition est comptabilisé en résultat à l'exception de changements relatifs à des éléments comptabilisés directement en capitaux propres à l'origine. 93 Les impôts différés actifs et passifs sont compensés lorsqu'un droit juridique exécutoire de compensation existe et lorsqu'ils relèvent de la même autorité fiscale. L'activation des impôts différés est limitée à ceux dont la récupération est fortement probable au cours de l'exercice suivant ou à moyen terme, compte tenu de perspectives bénéficiaires. Conformément à IAS 12 – Impôts sur le résultat, les actifs et passifs d'impôts différés ne sont pas actualisés. 2.23 Résultat par action Le Groupe présente un résultat de base par action et un résultat par action dilué, identique au résultat de base, car le Groupe n'a pas émis d'instruments dilutifs significatifs. Le résultat de base par action est calculé en divisant le résultat net – Part du Groupe de l'exercice par le nombre moyen pondéré d'actions composant le capital en circulation pendant l'exercice diminué des titres auto-détenus. Le nombre moyen d'actions en circulation au cours de l'exercice est le nombre d'actions en circulation au début de l'exercice, ajusté du nombre d'actions émises au cours de l'exercice. 2.24 Produits des activités ordinaires Le chiffre d'affaires inclut les ventes de marchandises réalisées par les magasins et les entrepôts. Les prestations de services et autres produits des activités ordinaires comprennent essentiellement les diverses prestations facturées par les magasins et les divers produits réalisés de manière accessoire ou dans le cadre d'activités annexes. Les produits des activités ordinaires sont comptabilisés lorsque les risques et avantages inhérents à la propriété des biens sont transférés à l'acheteur. Ces produits sont évalués à la juste valeur de la contrepartie reçue ou à recevoir, qui tient compte notamment des remises commerciales ou rabais consentis par le Groupe, des éléments de financement pouvant être inclus dans la transaction (différé de paiement, crédit sans intérêt, …). 2.25 Marge commerciale Le coût des ventes intègre les achats nets des ristournes et des coopérations commerciales, les variations de stocks nets des provisions pour dépréciation, les escomptes financiers obtenus, les résultats de change sur achats de marchandises et les coûts logistiques. Les coûts logistiques sont les coûts de l'activité logistique gérée ou sous-traitée par le Groupe, frais de stockage, de manutention et de transport. 2.26 Autres produits et charges opérationnels Les opérations non courantes, de montant significatif et pouvant nuire à la lisibilité de la performance opérationnelle courante, sont classées en " Autres produits et charges opérationnels ". Ce poste inclut notamment les résultats sur cession d'actifs, les dépréciations éventuelles des goodwills, les dépréciations importantes et inhabituelles d'actifs corporels ainsi que les éléments à la fois inhabituels, peu fréquents, significatifs et ne relevant pas de l'exploitation courante. 2.27 Présentation de l'information financière Définition générale de la juste valeur La juste valeur est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale. Classification des actifs et passifs en courant et non courant Les actifs et passifs sont classés, selon leur nature, en éléments courants ou non courants selon que leur date attendue de recouvrement ou de règlement intervient au cours de son cycle d'exploitation normal, soit dans un délai de douze mois à compter de la date d'arrêté comptable. Les impôts différés sont, quant à eux, toujours présentés en actifs ou passifs non courants. Modifications apportées à la présentation des comptes antérieurement publiés : reclassification des créances fiscales et sociales Le Groupe a décidé de retenir une définition plus restrictive de la rubrique " clients et autres débiteurs " présentée en " Actif courant " dans les états financiers publiés. En conséquence, les créances fiscales et sociales ont été reclassées et sont dorénavant présentées dans les " Autres actifs courants ". Note 3 Faits marquants et principales variations de périmètre Le parc des magasins a augmenté de 25 magasins. 94 En janvier 2011, un incendie a détruit le magasin GSB de Majadahonda (Espagne). Les pertes résultant de la destruction totale ou partielle d'un certain nombre d'actifs (principalement stocks et immobilisations corporelles) ainsi que les pertes d'exploitation ont été couvertes totalement par les assurances du Groupe. Compte tenu notamment d'un décalage entre le produit d'indemnité d'assurance comptabilisé sur l'exercice et les charges que la filiale supportera au cours des périodes suivantes, l'impact est positif de l'ordre de 4M€ sur l'EBIT courant du Groupe au 31 décembre 2011. Les opérations de regroupement d'entreprises intervenues au cours de l'exercice 2011 ne sont pas significatives. Note 4 Informations sur l'EBIT courant Coût des ventes En milliers d'Euros 2011 2010 Achats et autres coûts Variation de stocks et dépréciation - 7 844 343 353 630 - 6 957 919 191 386 Coût des ventes - 7 490 713 - 6 766 533 Charges de personnel En milliers d'Euros 2011 2010 Rémunération du personnel Charges sociales et taxes Intéressement et participation Personnel extérieur à l'entreprise Autres charges et provisions - 1 183 322 - 445 009 - 220 494 48 892 33 838 - 1 074 839 - 405 405 - 237 824 41 627 40 232 Charges de personnel - 1 931 555 - 1 799 928 2011 2010 58 609 65 920 55 124 61 982 2011 2010 Services extérieurs (1) Impôt et taxes Autres produits et charges d'exploitation (2) - 1 064 939 - 148 727 13 813 - 943 991 - 128 369 61 455 Autres frais - 1 199 853 - 1 133 815 Effectif ETC de base moyen mensuel Nb de personnes fin de mois Autres frais En milliers d'Euros (1) Principalement des frais de publicité, de déplacement, d'entretiens et réparations et d'honoraires (2) Ce poste comprend essentiellement les dotations et reprises de provisions non reclassées en moins du CA Dotations aux amortissements En milliers d'Euros 2011 Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles - 244 569 et incorporelles - biens propres (*) Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles 15 778 et incorporelles en location financement Dotations aux amortissements - 260 347 2010 - 221 067 - 18 278 - 239 344 (*) dont 226 282 concernant les immobilisations corporelles en 2011 95 Note 5 Autres produits et charges opérationnels Autres produits opérationnels En milliers d'Euros Reprises sur pertes de valeurs Reprise de provisions pour risques et charges opérationnels Autres produits opérationnels Prix de cession des actifs immobilisés cédés Produits sur cessions de participations consolidées Autres produits opérationnels 2011 2010 979 3 392 7 922 9 287 30 1 726 637 2 862 16 204 - 21 610 21 428 2011 2010 Autres charges opérationnelles En milliers d'Euros Dotations sur pertes de valeurs sur immobilisations Dotations sur pertes de valeurs sur goodwills Dotation de provisions pour risques et charges opérationnels Autres charges opérationnelles Valeur nette des actifs immobilisés cédés Charges sur cessions de participations consolidées - 11 873 8 485 1 081 5 959 23 017 37 - 693 1 159 3 005 27 282 17 Autres charges opérationnelles - 50 452 - 32 156 Note 6 Résultat financier Coût de l'endettement financier net En milliers d'Euros 2011 2010 Charges d'intérêts sur opérations de financement après couverture Charges financières leasings - 58 950 2 014 - 44 689 2 734 Coût de l'endettement financier brut 60 965 - 47 423 - Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie Résultat de cession des équivalents de trésorerie 7 740 268 6 875 82 Produits de trésorerie et équivalents de trésorerie 8 008 6 957 2011 2010 Variation de la juste valeur des instruments financiers dérivés Variation de la juste valeur des actifs et passifs financiers Produits d'actualisation et de désactualisation Gains de change Reprise de dépréciations financières Autres Produits financiers 5 838 1 457 2 633 13 491 280 6 295 776 1 937 2 471 13 442 346 3 463 Autres produits financiers 29 994 22 435 2011 2010 Autres produits financiers En milliers d'Euros Autres charges financières En milliers d'Euros Variation de la juste valeur des instruments financiers dérivés Variation de la juste valeur des actifs et passifs financiers Charges d'actualisation et de désactualisation Pertes de change Dépréciations financières Autres Charges financières - 100 115 1 746 10 937 322 4 004 - Autres charges financières - 17 225 - - 2 649 1 478 11 570 432 454 15 675 96 Note 7 Impôts Analyse de la charge nette d'impôt En milliers d'Euros 2011 2010 Impôts courants Impôts différés - 310 910 4 083 - 279 113 5 094 Impôts sur les bénéfices - - 314 994 284 207 Des déficits fiscaux relatifs aux exercices antérieurs et non comptabilisés précédemment, ont permis de réduire la charge d'impôt de 1.7 M€. Analyse entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impot théorique L'écart entre la charge d'impôt théorique (taux d'impôt en France : 36.10 %) et la charge d'impôt réelle s'explique de la manière suivante. En milliers d'Euros 2011 Résultat avant impôt 892 019 Charge d'impôt théorique Taux théorique d'impôt (taux courant français) -32 763 9 782 11 265 -2 143 2 379 627 5 420 -1 590 Taux réél d'imposition 828 642 -322 018 -285 300 36.10% 34.43% Ecarts de taux sur sociétés étrangères Réduction d'impôt, crédit d'impôt et impôts à taux réduits Pertes fiscales de l'exercice non activés Autres effets des déficits antérieurs Charges non fiscalisées (Goodwill) Rappels d'impôts exigibles sur exercices antérieurs Différences permanentes Autres écarts Charge d'impôt réelle 2010 -24 387 6 256 8 615 -4 431 6 452 6 533 -107 -314 994 -284 231 35.31% 34.30% Origine des impôts différés actifs et passifs En milliers d'euros ACTIF 2011 2010 PASSIF 2011 2010 Décalages temporaires Provisions réglementées Immobilisations et amortissements Locations financement Stocks Autres Reports fiscaux déficitaires activés 20 386 -1 877 -7 911 -2 543 559 563 1 130 16 560 -1 662 -9 862 -485 -2 229 423 385 -83 860 70 538 284 394 44 319 -14 846 10 231 -170 Actifs/Passifs d'impôts différés 10 307 3 130 310 606 NET 2011 2010 -74 597 65 241 290 247 36 517 -32 188 9 960 -560 104 246 -72 415 -292 304 -46 863 15 405 -9 668 1 300 91 157 -66 903 -300 109 -37 002 29 959 -9 537 946 294 620 -300 299 -291 490 10 307 310 606 3 130 294 620 Solde net -300 299 (*) le poste "Impôts différés" du bilan inclut aussi les provisions pour redressements fiscaux. -291 490 Impôts différés actifs au bilan Impôts différés passifs au bilan (*) Les impôts différés sont positionnés en Actif ou Passif, en fonction de la position nettée par entité, ou groupe d'entités appartenant au même périmètre d'intégration fiscale, puis détaillés par origine. 97 Variation des actifs et passifs d'impôts différés En milliers d'euros Produit Variations Variations Variations Au bilan en (ou charge) de en capitaux Ecarts de Au bilan en 2010 de l'exercice périmètre propres conversion 2011 Décalages temporaires Provisions réglementées Immobilisations et amortissements Locations financement Stocks Autres Reports fiscaux déficitaires activés 91 157 -66 903 -300 109 -37 002 29 959 -9 537 946 13 441 -5 512 6 891 -10 057 -14 736 6 149 368 0 0 1 211 0 0 0 0 0 0 0 0 0 -6 276 0 -352 0 -297 196 182 -3 -14 104 246 -72 415 -292 304 -46 863 15 405 -9 668 1 300 Actifs/Passifs d'impôts différés -291 490 -3 456 1 211 -6 276 -287 -300 299 Impôts différés non activés Des actifs d'impôts différés d'un montant de 28 M€ au 31.12.2011 (32 M€ au 31.12.2010) relatifs aux déficits fiscaux reportables, aux crédits d'impôts et autres différences temporaires ne sont pas comptabilisés car leur récupération n'est pas jugée probable. En milliers d'euros 2011 Échéance 2012 Échéance entre 2013 et 2016 Échéance au-delà de 2017 Indéfiniment reportable ou sans échéance 1 187 9 204 1 533 15 951 Impôts différés non activés 27 875 Note 8 Résultat par action Le résultat de base par action et le résultat par action dilué sont quasiment identique, car le Groupe n'a pas émis d'instruments dilutifs significatifs (les plans de stocks options représentent plus ou moins 1 % des actions en circulation). Les résultats nets par action sont calculés sur la base du nombre moyen pondéré d'actions en circulation. Calcul du nombre moyen pondéré d'actions 2011 2010 Nombre d'actions en circulation au 1er Janvier Moyenne pondérée des levées d'options Moyenne pondérée des autres augmentations de capital Moyenne pondérée des actions propres acquises 14 599 805 14 599 354 -6 334 2 485 Nombre pondéré d'actions en circulation 14 593 471 14 601 839 2011 2010 14 593 471 580 318 39,8 14 601 839 543 890 37,2 Calcul des résultats par action Nombre pondéré d'actions en circulation Résultat net - part du Groupe (en K€) par action (en €) Note 9 Regroupements d'entreprises Les acquisitions du Groupe réalisées au cours de la période ne sont pas significatives. 98 Note 10 Goodwill Variation des goodwills En milliers d'Euros Valeurs brutes Pertes de valeur Au 1e janvier 2010 Entrée de périmètre Variation de pourcentage d'intégration Sortie de périmètre Ecart de conversion Autres (*) Au 31 décembre 2010 (*) Reclassements de Fonds commerce 388 428 10 251 0 -2 2 848 1 820 403 347 -2 Au 1e janvier 2010 Perte de valeur Variation de pourcentage d'intégration Sortie de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 -19 154 0 0 2 -196 2 -19 348 2 Au 1e janvier 2011 Entrée de périmètre Variation de pourcentage d'intégration Ecart de conversion Autres (**) Au 31 décembre 2011 403 347 0 0 -1 095 -16 827 385 424 Au 1e janvier 2011 Perte de valeur Variation de pourcentage d'intégration Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2011 -19 348 -8 485 0 -155 0 -27 988 (*) "Puts" minoritaires (**) "Puts" minoritaires et requalifications des acquisitions 2010 en Asset deal Valeurs nettes En milliers d'Euros Au 1e janvier 2010 Au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2011 369 273 383 998 357 436 Valeurs nettes par zone géographique En milliers d'Euros Au 31 décembre 2010 Europe Autres 383 998 348 708 35 291 Au 31 décembre 2011 Europe Autres 357 436 333 794 23 642 Il n'y a pas de goodwill rattaché aux actifs destinés à être cédés. Les pertes de valeur constatées au cours de l'exercice ont été évaluées par application de l'approche décrite en paragraphe " 2.12 Dépréciation des actifs ". Cette démarche est réalisée au 30 juin et une démarche complémentaire sur des sites sensibles identifiés avec actualisation en fonction du risque spécifique pays a été mise en œuvre au 31.12.2011 qui a entrainé la dépréciation de goodwills pour un montant de -8.5 M€. Les taux d'actualisation utilisés varient de 8.5 % à 16.1 % en fonction des risques spécifiques pays. Note 11 Autres immobilisations incorporelles Variation de la valeur brute des immobilisations incorporelles En milliers d'Euros Valeur brute Autres Logiciels aquis incorporelles et créés et en cours Au 1e janvier 2010 Acquisitions Développements internes Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 83 111 15 255 6 271 -768 0 427 -9 910 94 385 Au 1e janvier 2011 Acquisitions Développements internes Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2011 94 385 6 801 12 112 -1 193 -195 -1 579 -12 360 97 972 97 623 4 928 -568 0 587 14 360 116 930 116 930 7 888 -2 141 -16 375 11 959 134 994 TOTAL 180 733 20 184 6 271 -1 336 0 1 014 4 450 211 315 211 315 14 689 12 112 -3 334 -211 -1 205 -401 232 965 99 Variations des amortissements et dépréciations des immobilisations incorporelles En milliers d'Euros Amortissements et dépréciations Autres Logiciels aquis incorporelles et créés et en cours TOTAL Au 1e janvier 2010 Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de pertes de valeur Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 -12 399 -1 837 0 82 319 0 -23 1 821 -12 037 -55 964 -10 468 -2 0 445 0 -187 10 -66 167 -68 362 -12 305 -2 82 764 0 -211 1 831 -78 204 Au 1e janvier 2011 Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de pertes de valeur Cessions et mises au rebut Variation de périmètre Ecart de conversion Au 31 décembre 2011 -12 037 -2 022 -7 398 0 375 0 151 -20 931 -66 167 -16 649 0 1 1 134 16 116 -81 549 -78 204 -18 671 -7 398 1 1 509 16 267 -102 479 Variation de la valeur nette des immobilisations incorporelles En milliers d'Euros Au 1e janvier 2010 Au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2011 112 371 133 111 130 486 Note 12 Immobilisations corporelles Variation de la valeur brute des immobilisations corporelles en milliers d'euros Terrains, Matériels et autres Constructions et Immobilisations Agencements Immobilisations Corporelles en cours TOTAL Valeur brute Au 1e janvier 2010 Acquisitions Cessions et mises au rebut Variation de périmètre (*) Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2010 2 075 151 138 260 -24 425 15 307 23 065 92 136 2 319 495 2 558 393 77 160 -31 405 10 997 32 471 127 261 2 774 877 269 264 279 074 -7 636 56 4 791 -204 133 341 417 4 902 808 494 494 -63 466 26 361 60 327 15 264 5 435 788 Au 1e janvier 2011 Acquisitions Cessions et mises au rebut Variation de périmètre (*) Ecart de conversion Autres Au 31 décembre 2011 (*) Asset deal 2 319 495 143 475 -27 758 54 934 -38 300 146 807 2 598 652 2 774 877 119 445 -28 217 -12 619 -41 858 251 286 3 062 913 341 417 421 259 -3 023 18 116 -7 381 -384 481 385 907 5 435 788 684 178 -58 998 60 431 -87 538 13 612 6 047 473 100 Variation des amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles en milliers d'euros Terrains, Matériels et autres Constructions et Immobilisations Agencements Immobilisations Corporelles en cours TOTAL Amortissements et Dépréciations Au 1e janvier 2010 Dotations aux amortissements Pertes de valeurs Reprises de pertes de valeurs Cessions et mises au rebus Variation de périmètre (*) Ecarts de conversion Autres Au 31 décembre 2010 -664 612 -126 593 -161 1 460 6 850 -7 850 -5 593 -2 047 -798 547 -482 254 -99 237 -530 184 32 326 9 155 -5 104 1 955 -543 505 - -1 146 867 -225 831 -691 1 644 39 177 1 305 -10 697 -91 -1 342 052 Au 1e janvier 2011 Dotations aux amortissements Pertes de valeurs Reprise de pertes de valeurs Cessions et mises au rebus Variation de périmètre (*) Ecarts de conversion Autres Au 31 décembre 2011 (*) Asset deal -798 547 -133 339 -4 258 944 12 427 -957 8 846 -3 485 -918 369 -543 505 -107 188 -203 34 25 189 2 736 7 531 -449 -615 853 - -1 342 052 -240 526 -4 461 978 37 617 1 780 16 377 -3 934 -1 534 222 - Les pertes de valeur constatées au cours de l'exercice ont été évaluées par application de l'approche décrite en paragraphe " 2.12 Dépréciation des actifs ". Individuellement, ces pertes de valeur ne sont pas significatives par UGT. Valeur comptable nette en milliers d'euros Au 1e janvier 2010 Au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2011 Terrains, Matériels et autres Constructions et Immobilisations Agencements 1 410 539 1 520 948 1 680 283 Immobilisations Corporelles en cours 2 076 139 2 231 372 2 447 060 269 264 341 417 385 907 TOTAL 3 755 941 4 093 737 4 513 251 Nature d'origine des immobilisations corporelles nettes en milliers d'euros Au 1e janvier 2010 Au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2011 Biens Propres 3 378 376 3 718 144 4 154 526 Leasings Total 377 566 375 592 358 725 3 755 942 4 093 736 4 513 251 Valeurs nettes des immobilisations corporelles en leasing en milliers d'euros Au 31 décembre 2010 Au 31 décembre 2011 Constructions et Matériels et autres Agencements Immobilisations 360 475 352 292 7 696 5 563 Immobilisations Corporelles en cours 7 422 870 TOTAL 375 592 358 725 101 Note 13 Immeubles de placement En milliers d'Euros Au 1e janvier 2010 Acquisitions Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de perte de valeur Cessions et mises au rebut Variations de périmètre Ecarts de conversion Reclassements Amortissements et dépréciations Valeurs brutes 60 478 Valeurs nettes -8 120 52 358 0 0 -1 208 0 -3 660 0 291 5 905 -1 208 0 0 1 201 0 -6 -1 172 Au 31 décembre 2010 63 014 -9 305 53 709 Au 1e janvier 2011 63 014 -9 305 53 709 Acquisitions Dotations aux amortissements Pertes de valeur Reprises de perte de valeur Cessions et mises au rebut Variations de périmètre Ecarts de conversion Reclassements Au 31 décembre 2011 -2 458 0 285 4 733 74 74 -998 0 -12 0 -1 005 -5 276 -998 0 0 12 0 73 1 567 0 0 -932 -3 709 56 796 -8 652 48 144 Les engagements relatifs aux immeubles de placement sont donnés en Note 14. En 2011, deux magasins ont repris en exploitation propre une partie des terrains qu'ils louaient en tant que bailleur. De ce fait, ces deux immeubles de placement ont été reclassés en immobilisations classiques. Les immeubles de placement ont généré en 2011 des produits locatifs pour 2.3 M€ et des charges opérationnelles directes pour 1.2 M€. La partie des immeubles de placement n'ayant généré aucun produit locatif s'élève à 29.9 M€. Au 31 décembre 2011, les immeubles de placement présentent une juste valeur estimée à 56.7 M€. Cette évaluation a été obtenue par des évaluations internes. Celles-ci ont consisté soit à appliquer aux loyers nets annualisés générés (pour les immeubles de placement ayant un revenu locatif) un taux de capitalisation en fonction du pays, de l'emplacement et de la taille des immeubles concernés, soit par détermination d'une valeur de remplacement. La juste valeur retenue est la plus faible des deux. Note 14 Location financement et location simple Location financement preneur Le groupe a des contrats de location financement portant sur des ensembles immobiliers et mobiliers. Les données concernant les paiements futurs sont les suivantes : En milliers d'Euros En tant que Preneur CLÔTURE N+1 N+2 à N+5 Location Financement & Crédit Bail- Paiements minimaux futurs 233 998 43 251 119 045 Location Financement & Crédit Bail - Valeur actualisée des Paiements minimaux futurs 222 680 43 165 115 972 Location Financement & Crédit Bail - Revenus minimaux futurs de sous location à recevoir. Location Financement & Crédit Bail - Paiements minimaux acquittés lors de l'exercice 0 - - > N+5 71 703 63 543 - -50 329 Location Financement & Crédit Bail - paiements conditionnels acquittés lors de l'exercice 0 Location Financement & Crédit Bail - Revenus de sous location reçus 0 Le loyer précisé ci-dessus acquitté au cours de l'exercice correspond à la charge réelle de l'année. La part conditionnelle du loyer n'est pas significative. 102 Location financement bailleur En milliers d'Euros En tant que Bailleur TOTAL N+1 N+2 à N+5 > N+5 Location Simple - Bailleur - Revenus minimaux futurs à recevoir 34 475 975 14 500 19 000 Location Simple - Bailleur -Valeur actualisée des revenus minimaux futurs à recevoir 33 155 973 13 913 18 269 Location Simple -Bailleur - Revenus minimaux perçus lors de l'exercice 975 Location Simple -Bailleur - Revenus conditionnels perçus lors de l'exercice 0 Location simple preneur En milliers d'Euros En tant que Preneur TOTAL Location Simple - paiments minimaux futurs 1 462 307 Location Simple - Revenus minimaux futurs de sous location à recevoir. Location Simple - Paiements minimaux acquittés lors de l'exercice Location Simple - Paiements conditionnels acquittés lors de l'exercice N+1 197 072 N+2 à N+5 575 016 > N+5 690 219 1 980 -210 055 -387 Location Simple - Revenus de sous location reçus Location simple bailleur En milliers d'Euros En tant que Bailleur TOTAL N+1 Location Simple - Bailleur - Revenus minimaux futurs à recevoir 9 740 Location Simple -Bailleur - Revenus minimaux perçus lors de l'exercice 3 598 2 272 N+2 à N+5 5 758 > N+5 1 710 Location Simple -Bailleur - Revenus conditionnels perçus lors de l'exercice Opérations de cession-bail Au cours de l'exercice, le Groupe a procédé à une opération de cession-bail pour 2 M€ en valeur nette, sans impact sur le résultat. Note 15 Actifs et passifs destinés à être cédés En milliers d'Euros Valeurs Nettes Au 1e janvier 2010 Reclassement Ecart de change Au 31 décembre 2010 Reclassement Ecart de change Au 31 décembre 2011 30 882 -24 819 0 6 063 -1 967 -27 4 068 Les actifs destinés à être cédés correspondent à quatre magasins et à une partie de terrain. La finalisation de la transaction interviendra dans un délai maximum de 12 mois. Les variations comptables sont les suivantes : - Nouvel actif détenu en vue d'être cédé pour 1.3 M€ (VNC), - Cessions d'actifs au cours de la période pour -3.2 M€, - Il n'y a pas de passifs associés à ces actifs. Note 16 Autres actifs Composition des autres actifs non courants En milliers d'Euros 2011 2010 Charges constatées d'avance > 1 an Créances diverses > 1 an 10 413 15 549 11 946 14 274 Autres actifs non courants 25 962 26 219 103 Composition des autres actifs courants En milliers d'Euros 2011 Charges constatées d'avance Créances diverses (**) Dépréciation des Créances diverses 2010 60 074 146 257 26 978 - Autres actifs courants (*) voir note 2.27 (**) essentiellement des créances fiscales et sociales - 179 353 2010 publié (*) 54 433 173 707 27 236 54 433 18 - 200 903 54 452 Dépréciations des créances diverses En milliers d'Euros 2011 Dépréciation des Créances diverses Au 1e janvier Dotations Reprises Autres mouvements Au 31 décembre (*) voir note 2.27 - 27 236 183 440 1 26 978 - - 2010 2010 publié (*) 27 492 34 291 0 27 236 - Note 17 Actifs financiers Composition des actifs financiers non courants En milliers d'Euros 2011 2010 Actifs détenus jusqu'à échéance Actifs financiers disponibles à la vente (*) Prêts et créances financières (**) 350 3 898 68 227 880 1 273 63 327 Actifs financiers non courants 72 475 65 481 (*) essentiellement les titres de participation de sociétés non consolidées non cotées (**) essentiellement les dépôts et cautionnements versés Aucune perte de valeur n'a été constatée au cours de l'exercice sur les actifs financiers disponibles à la vente. Composition des actifs financiers courants En milliers d'Euros 2011 2010 Prêts et créances financières Autres actifs financiers courants Instruments financiers dérivés 810 36 951 27 688 6 093 31 324 1 796 Actifs financiers courants 65 449 39 213 Note 18 Stocks En milliers d'Euros Stocks de marchandises en valeur brute Dépréciation stocks de marchandises Valeur nette des stocks de marchandises 2011 - 2 339 330 37 865 2 301 466 2010 - 1 997 803 27 907 1 969 896 104 Note 19 Clients et autres débiteurs Composition des créances et autres débiteurs En milliers d'Euros 2011 2010 2010 publié (*) Créances clients Dépréciation des Créances clients - 253 431 24 306 - 270 746 10 075 - 270 746 10 075 Fournisseurs débiteurs Dépréciation des Fournisseurs debiteurs - 544 372 12 915 - 609 402 11 846 - 783 090 39 082 858 226 1 004 678 Total Clients et autres débiteurs (*) voir note 2.27 760 583 Les créances clients comprennent les créances dues par nos clients magasins, les effets escomptés non échus du Groupe, ainsi que les créances sur nos affiliés/franchisés. Les autres débiteurs comprennent les diverses créances à recevoir notamment des fournisseurs au titre des ristournes de fin d'année et des coopérations commerciales. Dépréciations des créances et autres débiteurs En milliers d'Euros 2011 Dépréciation des Créances clients Au 1e janvier Dotations Reprises Autres mouvements Au 31 décembre - - Dépréciation des Fournisseurs débiteurs Au 1e janvier Dotations Reprises Autres mouvements Au 31 décembre (*) voir note 2.27 - 2010 10 075 19 739 5 475 33 24 306 - 11 846 7 789 7 030 310 12 915 - - - 2010 publié (*) 10 886 6 060 5 512 1 359 10 075 - 7 184 8 149 4 933 1 445 11 846 - - - 10 886 6 060 5 512 1 358 10 075 34 677 8 184 5 223 1 445 39 082 Les créances clients avec retard de paiement (past-due) de plus de 90 jours font l'objet d'une analyse particulière individuelle. Une provision pour dépréciation est comptabilisée lorsqu'il apparaît un risque de non-recouvrement des sommes dues. Les évènements qui se produisent entre la date de clôture et la date d'arrêté des comptes et qui correspondent à des situations qui existaient déjà à la date de clôture de l'exercice sont prises en compte pour l'évaluation de cette provision. Ces informations permettent un meilleur ajustement de la provision. Au 31 décembre 2011, le montant net des créances échues s'élève à 39 M€ et la part des créances nettes échues de plus de 90 jours représente 7 % du montant total des créances commerciales. Ces créances past-due ont été dépréciées à hauteur de 24 M€ après analyse créancier par créancier des risques de non recouvrement. Note 20 Trésorerie et équivalents de trésorerie En milliers d'Euros 2011 2010 OPCVM et autres placements Disponibilités 115 813 149 691 400 402 240 675 Trésorerie et équivalents de trésorerie 265 504 641 077 Concours bancaires courants Trésorerie nette - 130 373 135 130 - 42 636 598 441 La trésorerie des sociétés intégrées globalement est entièrement disponible pour le Groupe puisque ce dernier, malgré la présence de minoritaires, contrôle la politique de distribution. 105 Note 21 Capitaux propres Capital social et primes liées au capital Au 31 décembre 2011, le capital est composé de 14 635 174 actions ordinaires et représentant un capital de 23 416 278 euros. La prime liée au capital s'élève à 507 599 652 euros. Evolution du nombre d'actions Nombre d'actions Emises et entièrement payées au 1/01/2011 Augmentation de capital Emises et entièrement payées au 31/12/2011 Actions autorisées non encore émise Valeur au pair 14 635 174 14 635 174 1,60 € Actions propres En 2011, 47 162 actions sont auto-détenues. En 2010, le Groupe en détenait 35 369. Ces actions sont affectées à la couverture des plans d'options d'achats d'actions. Par ailleurs, Groupe Adeo s'est engagé à racheter, pour 9.7 M€, 21 387 actions propres détenues par des salariés. Dividendes Proposés Le conseil d'administration proposera comme distribution relative à l'exercice 2011 un dividende brut de 200 M€ correspondant à 13.66 € par action. Le dividende distribué au titre de l'exercice 2010 était de 11.16 € par action, soit 163 M€. L'affectation du résultat 2011 n'est pas comptabilisée dans les états financiers au 31 décembre 2011. Gestion du capital Au 31 décembre 2011, le capital de Groupe Adeo est détenu par la société Lebrico et par les salariés du Groupe. Le Groupe est amené à acheter ses propres actions : elles sont acquises en vue de mettre en œuvre les plans d'options d'achat d'actions aux salariés et mandataires sociaux. Note 22 Provisions En milliers d'Euros Provisions pour litiges Provisions pour ouvertures le dimanche Prov. pour litiges prud'hommaux Provisions pour retours clients Provisions pour garantie à servir Provisions pour pertes sur contrats Autres provisions pour risques Provisions pour retraites Autres avantages à long terme Provisions pour restructurations Autres provisions pour impôts et taxes Autres Provisions pour charges Ouverture 31.12.2010 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées ou Reclassement reconstituées Conversion Clôture 31.12.2011 50 883 21 775 6 928 4 500 21 19 8 251 21 793 10 0 13 674 20 192 8 850 0 3 401 4 009 397 5 4 910 1 995 52 102 1 380 7 693 -2 555 0 -1 210 -3 111 0 -14 -6 299 -1 705 0 0 -8 802 -3 625 -24 746 -20 150 -1 308 0 -21 -5 0 0 -55 0 0 -2 050 -438 0 0 -168 0 0 0 -779 0 0 711 -543 -282 0 -152 -80 0 0 0 -15 0 0 -79 -185 31 712 1 625 7 660 5 150 397 5 6 880 21 289 7 102 6 884 21 459 Total Provisions 148 046 32 794 -27 322 -48 334 -1 216 -793 103 168 Dont Part non courante 102 043 25 100 -11 544 -28 048 -748 -636 86 159 46 003 7 694 -15 777 -20 286 -468 -157 17 009 Dont Part courante Les sociétés du Groupe sont engagées dans un certain nombre de procès ou litiges dans le cours normal de leurs activités (dont des contentieux avec les administrations). Les charges susceptibles d'être estimées avec une fiabilité suffisante et jugées probables par les sociétés et leurs experts, ont fait l'objet d'une comptabilisation de provisions pour risques et charges. Au 31.12.2011, les dotations aux provisions significatives concernent des litiges commerciaux, juridiques, des contentieux fiscaux en cours. Les reprises de provisions s'expliquent essentiellement par des dénouements de litiges et des contentieux fiscaux antérieurs. 106 Au cours de l'exercice le Groupe a repris des provisions non utilisées pour 48 M€ suite aux gains auprès des tribunaux ou à l'ajustement des provisions par rapport à l'évolution du risque. Note 23 Avantages au personnel Selon les règles et pratiques propres à chaque pays, le personnel du Groupe bénéficie d'avantages à long terme ou postérieurs à l'emploi. L'engagement sur ces avantages à long terme s'élèvent à 57.8 M€ au 31 décembre 2011 (contre 53.7 M€ au 31 décembre 2010) et correspond aux avantages postérieurs à l'emploi (les autres avantages à long terme étant non significatifs au sein du Groupe). Ces avantages prennent soit la forme de régimes à cotisations définies soit la forme de régimes à prestations définies. Régimes à cotisations définies Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Les cotisations à ces régimes sont inscrites en charges lorsqu'elles sont encourues. Elles s'élèvent à 11 M€ en 2011 et 10.8 M€ en 2010 pour le Groupe. Ce régime libère le Groupe de ses obligations envers les bénéficiaires. Régimes à prestations définies Pour les régimes principaux, une évaluation actuarielle est effectuée tous les ans par des experts indépendants. Les régimes à prestations définies concernent principalement les indemnités de fin de carrière en France et les indemnités de rupture légale en Italie pour la part correspondant à l'ancien régime (TFR). Hypothèses actuarielles Les informations suivantes données pour 2010 concernent uniquement les activités poursuivies en 2011. Les principales hypothèses actuarielles utilisées pour l'estimation des obligations ci-dessus sont les suivantes (ce sont des moyennes pondérées par la valeur totale de l'engagement des deux régimes français et italien) : 2011 Taux d'actualisation (%) Taux d'inflation attendu sur le long terme (%) Taux de progression des salaires attendu sur le long terme (%) Taux de revalorisation des rentes attendu sur le long terme (%) Rendement attendu sur les actifs du régime (%) (*) Moyenne pondérée par la valeur totale de l'engagement des deux régimes français et italiens 2010 4,17% 2,00% 3,20% 3,20% 4,17% 4,20% 1,40% 3,18% 3,18% 4,20% Information sur les avantages postérieurs à l'emploi à prestation définie Evolution de la valeur actuelle de l'obligation au titre des régimes à prestations définies Variation de la valeur des engagements Valeur totale des engagements (DBO) en début de période Coût des services rendus Coût de l'actualisation (Gains) ou Pertes actuarielles Prestations payées Variation de périmètre : Acquisitions / Cessions Autres (y.c. écarts de conversion) Valeur totale des engagements (DBO) en fin de période : (A) 2011 - 53 716 2 501 2 242 3 135 2 561 318 58 714 2010 - 46 790 1 920 1 296 5 823 1 618 495 53 716 Evolution de la juste valeur des actifs des régimes à prestations définies 107 Variation des actifs de couverture Juste valeur des actifs de couverture en début de période Produits financiers sur les actifs de couverture Cotisations versées par l'Employeur Prestations payées par le fonds Autres (y.c. écarts de conversion) Juste valeur des actifs de couverture en fin de période : (B) 2011 31 922 945 5 893 927 409 37 425 - 2010 23 176 694 8 098 427 409 31 922 - Les actifs de couverture permettent de couvrir une partie des engagements des régimes à prestations définies. Aussi, le rapprochement des données du bilan avec l'obligation actuarielle des plans à prestations définies se présente comme suit : Couverture financière 2011 Situation du régime (A) - (B) Gains ou (Pertes) actuariels non reconnus Coût des services passés non reconnu Ajustement lié au plafonnement de l'actif Provision / (Actif) au bilan 21 289 21 289 Charge comptabilisée au compte de résultat Coût des services rendus Coût de l'actualisation Rendement attendu des actifs du régime Amortissement des (Gains) ou Pertes actuariels Amortissement du Coût des services passés Profit/Perte actuariel comptabilisé au cours de l'exercice - 2 501 2 242 945 3 135 2010 - 6 932 Variation du passif net comptabilisé au bilan Répartition des obligations Valeur actualisée des obligations non financées Valeur actualisée des obligations financées Juste valeur des actifs Déficit / (excédent) Ecarts actuariels non reconnus Passif net reconnu au bilan 21 794 21 794 2011 Charge comptabilisée au cours de l'exercice Provision / (Actif) en début de période Charge comptabilisée au cours de l'exercice Cotisations versées par l'employeur Prestations directement payées par l'employeur Variation de périmètre : Acquisitions / Cessions Autres (y.c. écarts de conversion) Provision / (Actif) en fin de période 2010 8 345 2011 - - 21 793 5 708 5 893 1 635 1 316 21 289 21 289 37 425 37 425 21 289 21 289 1 920 1 296 694 5 823 2010 - - 23 613 8 345 8 098 1 192 875 21 793 21 793 31 513 31 513 21 793 21 793 Note 24 Paiement en actions En contrepartie des services rendus, la société Groupe Adeo a octroyé à certains membres du personnel des plans d'options d'achat et des plans d'attribution gratuite d'actions de filiales. La contrepartie de la charge est constatée en capitaux propres pour les plans d'attribution gratuite d'actions et en dettes pour les plans d'achat d'actions en raison de l'existence d'une promesse irrévocable de revente des titres par les bénéficiaires, ce qui génère un engagement de rachat comptabilisé en dettes. Plans d'options d'achat d'actions attribués par Groupe Adeo Caractéristiques des plans d'options émis par la société - La durée d'acquisition des options est de quatre ans à compter de la date d'attribution ; - à l'issue de la période d'acquisition, les options sont exerçables sur une période généralement inférieure à un mois, déterminée lors de l'attribution des options; - les conditions attachées à l'exercice des options sont une présence effective et continue au sein de la société émettrice ou de l'une de ses filiales. Toute suspension de contrat intervenant pour toute autre raison que la 108 - maladie ou la maternité emporte caducité des droits à options (et toute autre condition spécifique à la société émettrice) ; le prix d'exercice se comprend comme un prix coupon détaché. La levée des options intervient dans tous les cas après le détachement du coupon. Évolution du nombre d'options et du prix d'exercice moyen pondéré sur les périodes 2010 et 2011 2011 Prix d'exercice Nombre d'options Options Options Options Options Options Options en début d’exercice émises durant l’exercice exercées durant l’exercice annulées ou perdues échues en fin d’exercice Fourchette de prix Options exerçables en fin d’exercice 133 955 26 631 31 665 9 394 119 527 345.09 / 453.60 2010 Prix d'exercice Nombre d'options moyen pondéré moyen pondéré 342.67 EUR 453.60 EUR 283.74 EUR 336.93 EUR - 133 156 37 533 34 270 2 464 383.45 EUR 133 955 283.74 / 389.15 - 298.32 EUR 389.15 EUR 225.76 EUR 279.88 EUR 342.67 EUR - Paramètres de calcul de la juste valeur des différents plans d'options existants Juste valeur des options Prix de l'action lors de l'attribution (prix d'exercice) Durée de vie résiduelle de l'option Plan émis en 2011 Plan émis en 2010 Plan émis en 2009 Plan émis en 2008 91.09 EUR 453.60 EUR 42 mois 106.18 EUR 389.15 EUR 30 mois 117.91 EUR 350.08 EUR 17 mois 110.00 EUR 345.09 EUR 5 mois Le taux d'intérêt sans risque retenu est de 0.632 %. La volatilité utilisée dans la valorisation des plans d'options est constituée à l'aide des volatilités d'un panier d'entreprises du même secteur ; elle est 32.31 %. Impact sur le compte de résultat (charges de personnel) L'impact total des plans comptabilisé est de 2.8 M€ en 2011 (3 M€ en 2010). Plans d'attribution gratuite d'actions de filiales attribués par Groupe Adeo Caractéristiques des plans d'attribution gratuite Les dates de mise en place des plans sont le 27 mai 2009, le 8 juin 2010 et le 9 juin 2011. Les dates d'attribution sont le 28 mai 2013, le 9 juin 2014 et le 10 juin 2015, soit après une période de 4 ans. Des conditions de performances sont attachées aux plans d'attribution gratuite d'actions. Paramètres de calcul de la juste valeur des plans d'attribution gratuite existants En l'absence de valorisation de la filiale B à la date d'attribution des plans, il a été retenu la valeur nominale des actions de la société concernée. Lors de la première valorisation établie par le collège d'experts indépendants en juin 2012 sur les comptes clos au 31 décembre 2011, il sera procédé à une réévaluation de la juste valeur des plans de cette filiale. Pour la filiale A, la première valorisation établie par le collège d'experts indépendants a eu lieu en juin 2011. Cela a conduit à la réévaluation de la juste valeur du plan d'attribution de cette filiale. Juste valeur des actions Prix de l'action Volatilité attendue Durée de vie résiduelle de l'attribution Dividendes attendus Taux d'intérêt sans risque Plan attribué Plan attribué Plan attribué en 2011 en 2010 en 2009 Filiale B Filiale B Filiale A 11.09 EUR 11.09 EUR 9.42 EUR 11.09 EUR 11.09 EUR 9.42 EUR 39.28% 39.00% 78.68% 41 mois 29 mois 18 mois 0.00 EUR 0.00 EUR 0.00 EUR 0.63% 1.45% 2.16% 109 Evolution du nombre d'actions gratuites sur les périodes 2010 et 2011 Nombre d'actions Actions Actions Actions Actions Actions Actions Actions gratuites gratuites gratuites gratuites gratuites gratuites gratuites au 31 décembre 2009 attribuées durant l’exercice 2010 annulées ou perdues au 31 décembre 2010 attribuées durant l’exercice 2011 annulées ou perdues au 31 décembre 2011 Filiale B Filiale A 29 300 29 300 24 792 54 092 45 600 45 600 45 600 Impact sur le compte de résultat (charges de personnel) L'impact total des plans comptabilisé est de 0.3 M€ en 2011 (0.2 M€ en 2010). Note 25 Passifs financiers Passifs financiers non courants par échéances 2011 En milliers d'Euros De un à cinq ans 2010 A plus de cinq ans TOTAL TOTAL Emprunts et dettes financières auprès des éts de crédit Dettes de leasings Autres dettes financières Dettes liées aux puts minoritaires Instruments financiers dérivés 187 764 110 596 15 968 13 759 0 10 000 58 212 159 10 700 0 197 764 168 808 16 126 24 459 0 682 243 180 159 3 702 32 076 7 772 Passifs financiers non courants 328 087 79 071 407 158 905 951 La variation des dettes sur les engagements d'achat sur minoritaires est essentiellement liée à la variation des hypothèses de cash flows futurs. Passifs financiers courants En milliers d'Euros 2011 2010 Emprunts et dettes financiers auprès des éts. de crédit Dettes de leasings < 1an Autres dettes financières (*) Instruments financiers dérivés Concours bancaires courants (**) 385 248 39 752 20 657 6 338 130 373 7 981 57 340 14 883 347 42 636 Passifs financiers courants 582 369 123 188 (*) essentiellement composés de la recomptabilisation des EENE (**) essentiellement composés des banques créditrices Caractéristiques des principaux emprunts auprès des établissements financiers Société emprunteuse LM Vostok Groupe Adeo Montant Initial Devise Taux d'intérêt nominal Type de taux Date d'émission Couverture et Autres informations 2011 2010 en millions d'euros 875 M RUR Rouble 8.23% fixe février 2008 février 2011 néant 21 700 M RUR Rouble 8.45% fixe février 2008 février 2011 néant 17 525 M RUR Rouble 9.85% fixe mai 2008 mai 2011 néant 13 875 M RUR Rouble 10.50% fixe juillet 2008 juillet 2011 néant 21 600 M RUR Rouble 30.75% fixe mars 2009 septembre 2011 néant 106 M RUR Rouble 10.87% fixe avril 2010 février 2013 Amortissable 2 3 250 M RUR Rouble 10.75% fixe mai 2010 mars 2013 Amortissable 5 6 400 M RUR Rouble 8.92% fixe janvier 2011 février 2013 Amortissable 4 700 M RUR Rouble 9.25% fixe février 2011 janvier 2014 néant 17 900 M RUR Rouble 9.60% fixe février 2011 février 2014 néant 22 200 M RUR Rouble 9.60% fixe février 2011 février 2014 néant 5 300 M RUR Rouble 9.60% fixe mars 2011 mars 2014 néant 7 800 M RUR Rouble 8.20% fixe mai 2011 mai 2014 néant 19 875 M RUR Rouble 8.00% fixe juillet 2011 juillet 2014 néant 21 1 400 M RUR Rouble 8.30% fixe novembre 2011 novembre 2014 néant 34 novembre 2011 néant novembre 2012 250 250 décembre 2013 sw ap taux variable / taux fixe 125 125 150 M € 250 M € Euro Euribor 3 mois + 0.85 % Variable janvier 2009 125 M € Société grecque de bricolage LM Société brésilienne de bricolage Date d'échéance 15 150 50 M € Euro Euribor 3 mois + 0.7 % Variable février 2009 janvier 2014 néant 50 50 10 M € Euro Euribor 3 mois + 1.5 % Variable mars 2009 mars 2017 néant 10 10 10 M BRL Réal 10.00% fixe octobre 2007 novembre 2014 néant 4 4 110 Il existe d'autres emprunts ou lignes de crédit dont les montants unitaires sont individuellement non significatifs. Lignes bancaires confirmées 2011 En millions d'euros Lignes bancaires confirmées Lignes syndiquées Taux Variable Variable à moins d'un an à plus d'un an 248 594 0 125 2010 Autorisées Utilisées Autorisées Utilisées 842 125 113 0 910 125 74 0 Note 26 Instruments financiers Le Groupe est exposé, au cours de l'exercice normal de son activité, à des risques de taux d'intérêt, de change, de crédit et de liquidité. Il détient des instruments dérivés, principalement des swaps de taux et des achats à terme. Ces instruments ont pour objectif la gestion du risque de taux et de change liés aux activités et au financement du Groupe. Aucun instrument dérivé n'est souscrit à des fins de spéculation. Composition des instruments financiers dérivés ACTIF PASSIF En milliers d'Euros 2011 2010 2011 Dérivés de taux Couverture de flux de trésorerie Dérivés non qualifiés Total des dérivés de taux - - 6 338 6 338 Dérivés de change Couverture de flux de trésorerie Dérivés non qualifiés Total des dérivés de change 20 746 6 942 27 688 406 1 390 1 796 - NET 2010 7 772 46 7 818 2011 - 301 301 6 338 6 338 2010 - 20 746 6 942 27 688 7 772 46 7 818 406 1 088 1 495 Variation des instruments financiers dérivés En milliers d'euros Comptabilisé en résultat Variation de juste valeur des instruments dérivés (hors couverture) Variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie sortie des capitaux propres Part inefficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie Comptabilisé en capitaux propres Ecarts de conversion sur les intruments dérivés Part efficace de la variation de juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie Juste valeur des instruments de couverture de flux de trésorerie transférés en résultat 2011 300 10 350 468 2010 - - 139 28 579 - 10 350 - 3 609 2 084 632 - 145 2 210 2 084 Risque de change Couverture de flux de trésorerie Le Groupe est exposé au risque de change sur les achats effectués dans une devise différente de sa monnaie fonctionnelle. Dans le cadre de la gestion du risque de change, le Groupe a recours à des achats à terme de devises pour les achats de marchandises effectuées en dollars américains dans la zone euro. La politique du Groupe consiste à couvrir la quasitotalité des budgets d'achats par des dérivés ayant les mêmes échéances que les approvisionnements budgétés (ces échéances sont à moins de un an). La juste valeur nette de ces instruments inscrits au bilan est de 20.7 M€ au 31 décembre 2011 (0.4 M€ au 31 décembre 2010). Analyse de la sensibilité au risque de change L'exposition nette du Groupe, basée sur les montants notionnels après prise en compte des couvertures, se concentre sur le dollar américain. Cette analyse de sensibilité est réalisée en supposant que les variables hors cours de change (en particulier les taux d'intérêt) sont constantes. Les cours de change retenus pour le dollar américain s'établissait au 31 décembre 2011 à 1 euro pour 1.2939 dollars. Une augmentation de 10 % du taux de change EUR/USD engendrerait, hors impôt différés et sur la base de notre exposition nette au 31.12.2011, une diminution des capitaux propres de -13 M€ et une augmentation du résultat de 2.7 M€. 111 Une diminution de 10 % du taux de change EUR/USD engendrerait, hors impôt différés et sur la base de notre exposition nette au 31.12.2011, une augmentation des capitaux propres de 16 M€ et une diminution du résultat de -0.5 M€. Risque de taux d'intérêt L'utilisation d'instruments dérivés de taux d'intérêt a pour seul objet de réduire l'exposition du Groupe à l'évolution des taux d'intérêt sur sa dette. L'intervention sur les marchés dérivés n'est effectuée que dans un objectif strict de couverture. Couverture de flux futurs de trésorerie (cash flow hedge) Les opérations de taux (opérations de swaps où le Groupe est payeur d'un taux fixe et receveur d'un taux variable) qui étaient qualifiées en couverture de flux futurs de trésorerie en 2010 ont été déqualifiées au 31 décembre 2011. La juste valeur des swaps a été comptabilisée entièrement en résultat à la clôture. La juste valeur nette de ces instruments a été comptabilisé au bilan et en résultat pour -6.3 M€ au 31 décembre 2011 (7.8 M€ en bilan seulement au 31 décembre 2010). Analyse de la sensibilité au risque de taux L'analyse de sensibilité sur les flux de trésorerie pour les instruments à taux variables a été déterminée en tenant compte de l'ensemble des flux variables des instruments non dérivés et des instruments dérivés. L'analyse est préparée en supposant que le montant de dettes financières et de dérivés au 31 décembre reste constant sur une année. Pour les besoins de cette analyse, toutes les autres variables, en particulier les cours de change, sont supposées rester constantes. Une translation à la hausse de la courbe des taux d'intérêts de 100 bp sur l'ensemble des devises engendrerait, sur la base de la position financière au 31 décembre 2011, un produit de 3.8 M€ dans le coût de l'endettement (hors impôts différés) et aucun impact sur les capitaux propres. Elle représentait un impact non significatif du coût de l'endettement et une augmentation des capitaux propres de 7.5 M€ (hors impôts différés) au 31 décembre 2010. Une translation à la baisse de la courbe des taux d'intérêts de 100 bp sur l'ensemble des devises engendrerait, sur la base de la position financière au 31 décembre 2011, une charge de -4.4 M€ dans le coût de l'endettement (hors impôts différés) et aucun impact sur les capitaux propres. Elle représentait un impact non significatif du coût de l'endettement et une diminution des capitaux propres de -7.8 M€ (hors impôts différés) au 31 décembre 2010. Gestion du risque client (risque de contrepartie lié aux créances clients) La politique du Groupe est de vérifier la santé financière de tous les clients qui souhaitent obtenir des conditions de paiement à crédit. De plus, les soldes clients font l'objet d'un suivi régulier. Ils sont en partie couverts par un contrat d'assurance pour les créances franchisés. Les créances clients et autres créances correspondent majoritairement à des créances vis-à-vis des franchisés, les participations publicitaires et coopérations commerciales des fournisseurs ainsi que les charges constatées d'avance. Ces opérations ne présentent pas de risques significatifs. Par conséquent, l'exposition du Groupe aux créances irrécouvrables n'est pas significative. L'encours des créances commerciales et de l'activité de crédit dont l'échéance est dépassée a été analysé en Note 19. Risque de crédit (risque de contrepartie lié aux activités de placement) Le Groupe est exposé au risque de crédit sur le placement de ses excédents de trésorerie et au travers de l'utilisation d'instruments financiers dérivés. Le risque de crédit correspond à la perte que le Groupe pourrait supporter en cas de défaillance des contreparties à leurs obligations contractuelles. Dans le cas des instruments financiers, ce risque correspond à la juste valeur positive. Le risque de crédit lié aux opérations avec des banques ou des institutions financières est géré par la Trésorerie du Groupe en fonction de la politique du Groupe. En vue de délimiter le cadre d'exposition aux risques, les contreparties doivent toujours respecter les types de produits définis par le Groupe et une notation minimale de A-1+ à A-1 (note Court Terme S&P). L'exposition maximale du Groupe au risque de contreparties correspond aux montants présentés Note 20, hors juste valeur des valeurs mobilières de placement. Risque de liquidité 112 Le risque de liquidité correspond au risque que le Groupe éprouve des difficultés à honorer ses dettes lorsque celles-ci arriveront à échéance. L'approche du Groupe pour gérer le risque de liquidité est de s'assurer, dans la mesure du possible, qu'il disposera toujours des liquidités suffisantes pour honorer ses passifs, lorsqu'ils arriveront à échéance dans des conditions normales, sans encourir de pertes inacceptables ou porter atteinte à la réputation du Groupe. La politique du Groupe est de disposer en permanence de financement à moyen et long terme suffisants pour financer ses investissements opérationnels et couvrir une marge de sécurité. Précisions relatives aux risques d'exigibilité des dettes financières Aucune dette financière n'incorpore un engagement ou une clause de défaut lié à la baisse de la notation du Groupe. À la date de clôture, les covenants relatifs aux principales dettes groupes qui sont portés par la maison mère sont un ratio de levier financier ajusté (Endettement net consolidé ajusté / EBITDA consolidé ajusté) et un ratio de couverture des intérêts ajustés (EBITDA consolidé ajusté / intérêts débiteurs nets consolidés ajustés). Risque sur actions Le Groupe ne détient pas de participations non consolidées ou de titres de placement négociables sur un marché réglementé. Juste valeur des instruments financiers (hors dérivés) 2011 Valeur de marché En millions d'Euros 2010 Valeur comptable Valeur de marché Valeur comptable Valeurs de marché des actifs et passifs évalués à la juste valeur Autres actifs financiers courants Valeurs mobilières de placement 37.0 115.8 32.9 115.8 31.3 400.4 29.2 399.9 Valeurs de marché des actifs et passifs évalués au coût amorti Dépôts et cautionnements Créances clients Passifs financiers non courants 38.9 229.1 407.2 40.8 228.1 407.2 34.2 260.7 906.0 36.1 262.1 908.7 Les modalités de détermination des justes valeurs par nature des actifs ou passifs financiers comptabilisés à la juste valeur sont les suivantes : La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont mis à leur juste valeur sur la base des évaluations faites par les banques (niveau 2) ou constatées sur les marchés (niveau 1). Les instruments financiers dérivés font l'objet d'une évaluation (interne ou externe) sur la base des techniques d'évaluation usuelles de ce type d'instruments. Les modèles d'évaluation intègrent des paramètres observables de marché (notamment la courbe des taux) et la qualité de contrepartie. Ces évaluations à la juste valeur sont généralement de niveau 2. Les passifs financiers relatifs aux puts minoritaires sont déterminés en appliquant les formules de calcul du contrat et sont, le cas échéant, actualisés. Ces évaluations sont généralement de niveau 3. Les autres actifs ou passifs sont évalués au coût amorti. Note 27 Autres passifs Autres passifs non courants En milliers d'Euros 2011 2010 Produits constatés d'avance > 1 an Autres passifs non courants 723 7 988 1 092 6 179 Autres passifs non courants 8 711 7 271 Les autres passifs non courants se composent essentiellement de dettes fournisseurs sur immobilisations et participation des salariés. La juste valeur des autres passifs non courants n'est pas significativement différente de la valeur comptable. Autres passifs courants 113 En milliers d'Euros 2011 2010 Dettes sociales et fiscales Autres dettes (*) Produits constatés d'avance < 1 an (**) 511 844 127 717 22 177 526 675 86 559 20 721 Autres passif courants 661 739 633 955 (*) essentiellement composés de la recomptabilisation des EENE (**) Compte de régularisation essentiellement sur le chiffre d'affaires Pose Note 28 Dettes fournisseurs et autres créditeurs En milliers d'euros Dettes Dettes Dettes Autres fournisseurs marchandises fournisseurs immobilisations fournisseurs frais généraux dettes Total Dettes fournisseurs et autres dettes 2011 2010 2 427 749 72 869 269 676 99 748 2 484 570 55 572 290 166 93 773 2 870 042 2 924 081 Ces dettes fournisseurs sont à moins d'un an. Note 29 Transactions avec les parties liées Transactions avec l'entité mère du groupe En 2011, aucune transaction significative n'est intervenue avec l'entité mère du Groupe, la société Lebrico, hormis le versement du dividende (cf. Note 21). Rémunérations des dirigeants En 2011, la rémunération totale versée aux dirigeants du groupe s'élève à 2 937 637 €. Parallèlement, des stocks options ont été attribués en 2011 à ces mêmes mandataires sociaux pour une valeur totale de 600 112 €. Autres parties liées Les transactions avec les autres entités définies comme parties liées sont négligeables. Note 30 Evènements postérieurs à la clôture Groupe Adeo a signé le 31 janvier 2012 un nouvel emprunt de type " Revolving credit facility " à hauteur de 500 M€. Le remboursement du solde de l'ancien crédit syndiqué (375 M€) est intervenu à la date de mise en place du nouveau crédit. L'ensemble des frais induits par la renégociation a été constaté dans le coût de l'endettement financier dès 2011. Note 31 Engagements hors bilan Engagements reçus En milliers d'Euros 2011 2010 Avals et cautions (reçus) Achats à terme de devises (reçus) Autres engagements reçus 80 364 387 572 30 569 91 579 288 128 27 026 Total Engagements reçus non comptabilisés 498 505 406 733 Le Groupe dispose d'une garantie de passif sur Kingfisher suite au rachat de Castorama Italie équivalente à un maximum de 15 % du prix d'achat et jusqu'à la date de prescription en matière fiscale. Engagements donnés 114 En milliers d'Euros 2011 2010 Avals et cautions (donnés) 144 506 Montant des Immobilisations données en nantissement de dettes 12 478 Hypothèques & nantissements (donnés) 2 401 Achats à terme de devises (donnés) 387 572 Engagement contractuel d'acquisition d'immobilisations incorporelles (donnés) 2 001 Engagement contractuel d'acquisition d'immobilisations corporelles (donnés) 264 671 Autres engagements donnés 26 483 173 578 7 571 0 288 128 0 268 027 23 413 Total Engagements donnés non comptabilisés 760 717 840 112 Le volume d'heures correspondant au Droit Individuel à la Formation non encore utilisés par le personnel en France ne donne pas lieu à provision au bilan. Au 31 décembre 2011, ce nombre s'élève à 2.1 millions d'heures pour tout le Groupe. Note 32 Passifs éventuels A la connaissance du Groupe, il n'existe pas de fait exceptionnel ou litige susceptible d'affecter de manière significative l'activité, les résultats, le patrimoine ou la situation financière du Groupe et/ou de ses filiales qui n'ait fait l'objet de provisions estimées nécessaires à la clôture de l'exercice. Aucun litige, pris individuellement, n'est significatif à l'échelle du Groupe. Note 33 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011 Société consolidée par intégration globale au 31 décembre 2011 115 SOCIETES Pourcentage d'intérêt retenu en consolidation Brésil Leroy Merlin Brésil 90.00 Chine Leroy Merlin Buildings & Materials China Leroy Merlin Consulting Delbois trading 93.64 100 100 Chypre SCB DIY Company Limited SOCIETES Pourcentage d'intérêt retenu en consolidation Espagne Leroy Merlin Espagne S.L.U. Immobilière Leroy Merlin S.L.U. Leroy Merlin SA Aki Bricolaje Bricoman Espagne 100 100 100 100 100 Inde Vaastu Multichannels Services Ltd 100 Italie Société Italienne de Bricolage Bricocenter Leroy Merlin Italie Leroy Merlin Uno Leroy Merlin Real Estate Bricoman Italie 100 100 100 100 100 100 Pays-Bas Kampen BV 100 Pologne Leroy Merlin Poslka Leroy Merlin Inwestyczje Leroy Merlin Inwestyczje 2 Bricoman Pologne Liburnia Centrum Ltd Liburnia Plus Sp z.o. 100 100 100 100 100 100 Portugal Bricolage SA LM Portugal Bricogal Bricodis Brimogal Brimoilhas Société Immobilière Portugal Leroy Merlin 100 100 100 100 100 100 Roumanie Leroy Merlin Bricolaj S.R.L 100 Russie Leroy Merlin Vostok Start Invest Russie Fial Zolotoy Vek Investkom Sangliye Draycotte Lazerta Elena Alican Intellek i pravo 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 Ukraine Leroy Merlin Ukraine Solteks Bricolage Ukraine 100 100 100 60.00 Grèce Société grecque de bricolage 60.00 France Groupe Adeo Bricolage Investissements France Adeo Services Leroy Merlin France L'Immobilière LM France SCI Portes de Ronchin SCI Les Rochers Seine Investissements SAS SAS Lutèce Invest Immo Frankreich Bastel 1 GmbH Frankreich Bastel 2 GmbH Leroy Merlin GSB Brico 8 SCI les Jardins du Roi SCI du Moulin de Cage Lionheart IDILINK Bricoman L'Immobilière Bricoman France MSB OBI (BR4) SCI Immo Loire OBI 1 (BR5) BricoCavaillon (ex Brico6) Immo Brico 04 Weldom SA SAS Dompro Bricofit SAS Molveaux Brico Saint Maur Objets & Cie SNC Les jardins du verger K Bane Bricofinances Yole Gecalux Achadis Hexagone Brico XI Brico XIII Brico XIV Brico XV Ilexia I Ilexia II L'iroise d'investissement Cipea 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 99.00 100 90.00 97.50 70.00 100 70.00 100 70.00 96.47 96.47 99.25 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 100 Turquie Adeo Maya Yapi Marketleri 60.00 Société consolidée mise en équivalence au 31 décembre 2011 SOCIETE P1G Pourcentage d'intérêt retenu en consolidation 20.75 116 DEVELOPPEMENTS RECENTS - Au cours de l'année 2012, le Groupe a procédé au rappel de certains appareils de chauffage susceptibles de défaillance ce qui pourrait avoir un effet négatif sur son image dans les pays concernés, donner lieu à d'éventuelles actions judiciaires et affectera son résultat. - Le 30 juin 2012, Groupe Adeo a acquis la société Elbee, qui édite les sites marchands Delamaison.fr et Decoclico.fr. La société, qui emploie 103 salariés, a réalisé en 2011 un chiffre d'affaires de 40 millions d'euros, avec 35 000 références en vente et plus de 350 marques. Le site a accueilli l'an passé environ 3 millions de visiteurs uniques. - Le 20 décembre 2012, l'entrepôt de Valence a été fermé pour cause de fissure sur sa charpente. Cet entrepôt est exploité par le prestataire ID Logistics pour le compte de Leroy Merlin France. Cette fermeture temporaire entraîne de fortes perturbations dans les flux logistiques. - Le 23 septembre 2012, un incendie du centre commercial de Portimao au Portugal s'est propagé au magasin Aki et a occasionné sa destruction totale. - Groupe Adeo a procédé en novembre 2012 à une augmentation de capital d'un montant de 44.792 euros intégralement souscrite par les actionnaires actuels. Au 25 janvier 2013, le montant du capital social s'élève donc à 23.461.070,40 euros. - La conjoncture économique toujours difficile dans les pays d'Europe du Sud où le Groupe est implanté aura un impact défavorable sur la valeur de ses actifs notamment pour les enseignes Aki, Bricocenter et sur son enseigne Leroy Merlin Grèce. 117 FISCALITE Le texte qui suit est une présentation générale limitée à certaines considérations fiscales relatives à l'imposition à la source des revenus tirés des Obligations et est incluse à titre d'information seulement. Cette présentation est fondée sur les lois en vigueur dans l'Union Européenne et en France à la date du présent Prospectus. Elle ne vise pas à décrire exhaustivement les éléments fiscaux à prendre en considération pour se décider à acquérir, posséder ou céder des Obligations. Les investisseurs ou Porteurs sont invités à consulter leur conseiller fiscal sur les conséquences fiscales de toute acquisition, possession ou cession d'Obligations. 1. Directive de l'Union Européenne sur l'imposition des revenus tirés de l'épargne En vertu de la directive relative à l'imposition des revenus tirés de l'épargne (CE/2003/48) adoptée par le Conseil de l'Union Européenne le 3 juin 2003 (la "Directive Epargne"), chaque Etat Membre doit fournir aux autorités fiscales d'un autre Etat Membre des informations détaillées sur tout paiement d'intérêts ou revenus similaires effectué par un agent payeur relevant de sa juridiction à ou, dans certaines circonstances, au profit d'un bénéficiaire effectif (au sens de la Directive Epargne), résident de cet autre Etat membre. Cependant, durant une période de transition, l'Autriche et le Luxembourg appliquent en lieu et place de l'échange d'informations précité, une retenue à la source sur tout paiement d'intérêts au sens de la Directive Epargne, sauf si le bénéficiaire des intérêts versés opte pour l'échange d'informations. Le taux de cette retenue à la source est de 35 % depuis le 1er juillet 2011, et ce jusqu'à la fin de la période de transition (au sens de la Directive Epargne). En outre, depuis le 1er juillet 2005, des pays non européens, ainsi que certains territoires dépendants de, ou associés à, certains Etats Membres, ont accepté d'adopter des mesures similaires (soit la fourniture d'information, soit une retenue à la source provisoire) quant aux paiements effectués par un agent payeur relevant de sa juridiction à ou, dans certaines circonstances, au profit d'un bénéficiaire effectif (au sens de la Directive Epargne), résident d'un Etat membre. En outre, les Etats Membres ont conclu des accords réciproques de fourniture d'informations ou de retenue à la source transitoire avec certains de ces territoires dépendants ou associés quant aux paiements effectués par un agent payeur dans un Etat Membre à ou, dans certaines circonstances, au profit d'un bénéficiaire effectif (au sens de la Directive Epargne), résident de l'un des ces territoires. Le 13 novembre 2008, la Commission Européenne a publié un projet détaillé d'amendements de la Directive Epargne, incluant un nombre de changements suggérés. Le Parlement Européen a approuvé une version amendée de ce projet le 24 avril 2009. Si l'un de ces changements proposés relativement à la Directive Epargne est adopté, l'ampleur des exigences susmentionnées pourrait être modifiée ou élargie. 2. France Retenue à la source Les paiements d'intérêts ou d'autres produits effectués par l'Emetteur au titre des Obligations ne seront pas soumis à la retenue à la source prévue à l'article 125 A III du Code général des impôts sauf si les paiements s'effectuent hors de France dans un Etat ou territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts (un "Etat Non Coopératif"). En application de l'article 125 A III du Code général des impôts, si les paiements au titre des Obligations s'effectuent dans un Etat Non Coopératif, une retenue à la source de 75 % sera applicable (sous réserve de certaines exceptions et des dispositions plus favorables de tout traité de double imposition qui serait applicable). En outre, les intérêts et autres produits versés au titre des Obligations cesseront d'être déductibles du revenu imposable de l'Emetteur s'ils sont payés ou dus à des personnes domiciliées ou établies dans un Etat Non Coopératif ou payés dans un Etat Non Coopératif. Dans certains cas, les intérêts et autres produits non déductibles pourraient être requalifiés en revenus distribués en application des articles 109 et suivants du Code général des impôts, auquel cas ces intérêts et autres produits non déductibles pourraient être soumis à la retenue à la source, aux taux de 30 % ou 75 %, prévue à l'article 119 bis du Code général des impôts, sous réserve d'une disposition plus favorable d'une convention fiscale applicable. Nonobstant ce qui précède, ni la retenue à la source de 75 % prévue à l'article 125 A III du Code général des impôts ni la non-déductibilité ne s'appliqueront à l'émission des Obligations si l'Emetteur démontre que cette émission a principalement un objet et un effet autres que de permettre la localisation des intérêts et autres produits dans un Etat Non Coopératif (l'"Exception"). Conformément au Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts publié le 12 septembre 2012 (BOI-INT-DG-20-5020120912, paragraphe n°990 et BOI-RPPM-RCM-30-10-20-50-20120912, paragraphes n°70 et 80), l'Exception s'applique sans que l'Emetteur ait à apporter la preuve tenant à l'objet et à l'effet de l'émission des obligations, si ces obligations sont : 118 (i) offertes dans le cadre d'une offre au public de titres financiers au sens de l'article L.411-1 du Code monétaire et financier ou d'une offre équivalente réalisée dans un Etat autre qu'un Etat Non Coopératif. Une "offre équivalente" s'entend de celle rendant obligatoire l'enregistrement ou le dépôt d'un document d'information auprès d'une autorité de marché étrangère ; ou (ii) admises aux négociations sur un marché réglementé ou un système multilatéral de négociation d'instruments financiers français ou étranger, sous réserve que ce marché ou système ne soit pas situé dans un Etat Non Coopératif, et que le fonctionnement du marché soit assuré par une entreprise de marché ou un prestataire de service d'investissement ou tout autre organisme similaire étranger, sous réserve que cette entreprise, prestataire ou organisme ne soit pas situé dans un Etat Non Coopératif ; ou (iii) admises, lors de leur émission, aux opérations d'un dépositaire central ou à celles d'un gestionnaire de systèmes de règlement et de livraison d'instruments financiers au sens de l'article L.561-2 du Code monétaire et financier, ou d'un ou plusieurs dépositaires ou gestionnaires similaires étrangers, sous réserve que le dépositaire ou gestionnaire ne soit pas situé dans un Etat Non Coopératif. Les Obligations étant, à compter de la Date d'Emission, admises aux opérations d'un dépositaire central habilité, les paiements d'intérêts ou d'autres produits effectués par ou pour le compte de l'Emetteur au titre des Obligations ne sont pas soumis à une retenue à la source au titre de l'article 125 A III du Code général des impôts. Transposition de la Directive Epargne en France L'article 242 ter du Code général des impôts et les articles 49 I ter à 49 I sexies de l'annexe III au Code général des impôts, transposant en droit français la Directive Epargne, soumet les personnes établies en France et qui assurent le paiement d'intérêts ou revenus similaires à l'obligation de déclarer aux autorités fiscales française certaines informations au titre des revenus payés à des bénéficiaires domiciliés dans un autre Etat membre, comprenant notamment l'identité et l'adresse des bénéficiaires ainsi qu'une liste détaillée des différentes catégories de revenus payés à ces derniers. 119 SOUSCRIPTION ET VENTE En vertu d'un contrat de placement (le "Contrat de Placement") en date du 25 janvier 2013 conclu entre l'Emetteur et CM-CIC Securities (le "Chef de File"), le Chef de File s'est engagé vis-à-vis de l'Emetteur, sous réserve de la réalisation de certaines conditions, à faire souscrire et faire régler, et à défaut à souscrire et régler lui-même, les Obligations à un prix d'émission égal à 100 % de leur montant nominal, diminué d'une commission de placement due par l'Emetteur au Chef de File et du remboursement de certains frais. Le Contrat de Placement autorise, dans certaines circonstances, le Chef de File à résilier le Contrat de Placement. 1. Restrictions générales Aucune mesure n'a été ou ne sera prise dans un quelconque pays ou territoire par l'Emetteur ou par le Chef de File (à sa meilleure connaissance) qui permettrait une offre au public des Obligations, ou la détention ou distribution du présent Prospectus ou de tout autre document promotionnel relatif aux Obligations, dans un pays ou territoire où des mesures sont nécessaires à cet effet. En conséquence, les Obligations ne doivent pas être offertes ou vendues, directement ou indirectement, et ni le présent Prospectus, ni aucun autre document, publicité, ou autre document promotionnel relatif aux Obligations, ne doit être distribué dans ou à partir de, ou publié dans, tout pays ou toute juridiction excepté en conformité avec toute loi et réglementation applicables. 2. France Le Chef de File a déclaré et garanti qu'il n'a pas offert ou vendu ni n'offrira ou ne vendra d'Obligations, directement ou indirectement, au public en France, et qu'il n'a pas distribué ou fait distribuer ni ne distribuera ou ne fera distribuer au public en France le présent Prospectus ou tout autre document d'offre relatif aux Obligations et qu'une telle offre, vente ou distribution n'a été et ne sera faite en France qu' (i) à des personnes fournissant le service d'investissement de gestion de portefeuille pour compte de tiers et/ou (ii) à des investisseurs qualifiés et/ou (iii) à un cercle restreint d'investisseurs, le tout tel que défini, et conformément, aux articles L.411-1, L.411-2, D.411-1 et D.411-4 du Code monétaire et financier. 3. Etats-Unis d'Amérique Les Obligations n'ont pas fait ni ne feront l'objet d'un enregistrement en vertu de la loi américaine sur les valeurs mobilières de 1933 telle que modifiée (la "Loi Américaine sur les Valeurs Mobilières"). Les Obligations ne pourront être offertes ou vendues, directement ou indirectement, sur le territoire des Etats-Unis d'Amérique si ce n'est en conformité avec la réglementation S de la Loi Américaine sur les Valeurs Mobilières (la "Réglementation S"). Les Obligations sont offertes et vendues uniquement en dehors des Etats-Unis d'Amérique et dans le cadre d'opérations extraterritoriales (offshore transactions), conformément à la Réglementation S. Les termes utilisés dans le présent paragraphe ont la signification qui leur est donné dans la Réglementation S. En outre, dans les quarante (40) jours calendaires suivant le début du placement, une offre ou une vente des Obligations aux Etats-Unis d'Amérique par un agent placeur (qu'il participe ou non à l'offre) peut constituer une violation des obligations d'enregistrement au titre de la Loi Américaine sur les Valeurs Mobilières. 4. Royaume Uni Le Chef de File a déclaré et garanti : (a) qu'il n'a distribué, ou n'a fait distribuer, et ne distribuera, ou ne fera distribuer, une quelconque incitation ou invitation à entreprendre des services d'investissement (au sens de la section 21 du Financial Services and Markets Act 2000 ("FSMA")) reçue par lui et relative à l'émission ou à la vente des Obligations que dans des circonstances où la section 21(1) du FSMA ne s'applique pas à l'Emetteur ; et (b) qu'il a respecté, et respectera, toutes les dispositions du FSMA applicables à tout acte en rapport avec les Obligations et effectué par lui au Royaume-Uni, ou à partir du Royaume-Uni ou dans toute autre circonstance impliquant le Royaume-Uni. 120 INFORMATIONS GENERALES 1. Les Obligations ont été admises aux opérations des systèmes de compensation de Clearstream, Luxembourg (42, avenue JF Kennedy, 1855 Luxembourg, Luxembourg), d'Euroclear (boulevard du Roi Albert II, 1210 Bruxelles, Belgique) et d'Euroclear France (66, rue de la Victoire, 75009 Paris, France) sous le code commun 088165128. Le code ISIN des Obligations est FR0011404771. 2. L'émission des Obligations par l'Emetteur a été décidée par Monsieur Damien Deleplanque, Directeur général de l'Emetteur, agissant après autorisation préalable du Conseil d'administration de l'Emetteur en date du 19 décembre 2012 approuvant le principe d'une émission obligataire. 3. Le produit net de l'émission des Obligations est destiné aux besoins généraux de l'Emetteur. 4. Le rendement des Obligations est de 2,75 % par an, tel que calculé à la Date d'Emission sur la base du prix d'émission des Obligations. Il ne constitue pas une indication des rendements futurs. 5. En vue de l'admission des Obligations aux négociations sur Euronext Paris le 30 janvier 2013 et par application des articles L.412-1 et L.621-8 du Code monétaire et financier, le présent Prospectus a été soumis à l'Autorité des marchés financiers et a reçu le visa n°13-020 en date du 25 janvier 2013. 6. Le total des frais relatifs à l'admission aux négociations des Obligations est estimé à un maximum de 4.500 €. 7. Les commissaires aux comptes de l'Emetteur sont Ernst & Young et Autres (14 rue du Vieux Faubourg – 59042 Lille Cedex – France), appartenant à la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Versailles, et Mazars - Acea (28 rue du Carrousel – 59650 Villeneuve d'Ascq – France), appartenant à la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de Douai. Ils ont audité les comptes annuels de l'Emetteur et rendu un rapport d'audit pour chacun des exercices financiers de l'Emetteur clos le 31 décembre 2010 et le 31 décembre 2011. 8. A l'exception de la commission due par l'Emetteur au Chef de File, à la connaissance de l'Emetteur, aucune personne impliquée dans l'émission des Obligations n'a un intérêt significatif dans l'émission. 9. Il n'y a pas eu de changement significatif dans la situation financière ou commerciale de l'Emetteur ou du Groupe depuis le 31 décembre 2011. 10. Il ne s'est produit aucun changement défavorable significatif dans les perspectives de l'Emetteur ou du Groupe depuis le 31 décembre 2011. 11. Durant une période couvrant les douze (12) derniers mois, il n'y a eu aucune procédure gouvernementale, judiciaire, ou arbitrale (y compris toute procédure dont l'Emetteur a connaissance, qui est en suspens ou dont il est menacé) qui pourrait avoir ou a eu dans un passé récent des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de l'Emetteur ou du Groupe, sous réserve des informations relatives aux litiges figurant dans la section "Description de l'Emetteur". 12. L'Emetteur n'a pas conclu de contrat important autre que les contrats conclus dans le cadre normal de ses affaires, qui contiendraient des stipulations qui mettraient à la charge de l'Emetteur une obligation ou un engagement important au regard de la faculté de l'Emetteur à accomplir ses obligations à l'égard des Porteurs au titre des Obligations émises. 13. Aussi longtemps que les Obligations seront en circulation, des copies du présent Prospectus, du Contrat de Service Financier et des statuts de l'Emetteur seront disponibles pour consultation et pourront être obtenus, sans frais, au siège social de l'Emetteur (rue Sadi Carnot – CS 00001 – 59790 Ronchin – France) et à l'établissement désigné de l'Agent Financier aux heures habituelles d'ouverture des bureaux. Le présent Prospectus est disponible sur le site internet d'Euronext (https://bonds.nyx.com) et de l'Autorité des marchés financiers (www.amf-france.org). 121 Emetteur Groupe Adeo SA Rue Sadi Carnot – CS 00001 59790 Ronchin France Chef de File CM-CIC Securities 6, avenue de Provence 75441 Paris Cedex 9 France Commissaires aux comptes de l'Emetteur Ernst & Young et Autres Mazars - Acea 14 rue du Vieux Faubourg 59042 Lille Cedex France 28 rue du Carrousel 59650 Villeneuve d'Ascq France Agent Financier, Agent de Calcul et Agent Payeur CM-CIC Securities 6, avenue de Provence 75441 Paris Cedex 9 France Conseils Juridiques de l'Emetteur du Chef de File Orrick Rambaud Martel CMS Bureau Francis Lefebvre 31, avenue Pierre 1er de Serbie 75782 Paris Cedex 16 France 1-3, villa Emile Bergerat 92522 Neuilly-sur-Seine France 122