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Novembre 2008 Vol.1 No 1
www.vitaliteeconomique.ca
5,95 $ + taxes
Rimouski-Neigette, La Mitis,
La Matapédia et Matane
Histoire à succès
Les Électriciens Pierre Roy
Poste - Publication: Convention 41205032
INTERVIEW Vé
Nathalie Elgrably
PERSONNALITÉ d’affaires
Guy Guérette
PORTRAIT économique
Price
Un employé de
Les Électriciens
Pierre Roy
à l’œuvre.
Galvatech 2000,
PUBLIreportage
votre meilleur allié contre la corrosion
Partout où la rouille fait des ravages, elle entraîne avec elle des coûts importants de remplacement des équipements et des infrastructures.
Heureusement, une entreprise de la région, Galvatech 2000, propose en exclusivité un produit européen de galvanisation à froid efficace.
Le produit en question, Rust-Anode, consiste en un enduit liquide constitué de
zinc pur auquel on a ajouté des agents liants, pour une adhérence totale et parfaite.
« Il a subi avec succès des tests scientifiques indépendants qui ont prouvé hors
de tout doute que les résultats sont équivalents avec la galvanisation à chaud »,
précise Laurier Rioux, directeur général. Ainsi, il devient possible de traiter des
pièces neuves de grande dimension,
chose impensable avec la galvanisation
à chaud.
Il est aussi facile de remettre à neuf des pièces déjà galvanisées à chaud qui
ont fait leur temps, des toitures, des silos, des poutres, des structures de bâtiments,
des camions, remorques, conteneurs, bateaux et même des infrastructures
comme des ponts et viaducs. Les bénéfices sont nombreux, en commençant par
une économie au niveau des coûts et du temps consacrés à l’entretien. De plus,
toute pièce de métal, peu importe sa dimension, peut être traitée sans qu’on
ait à la déplacer.
Déjà, plusieurs clients de partout au Québec et au Nouveau-Brunswick font
confiance à Rust-Anode et à Galvatech 2000. L’entreprise a même breveté un
applicateur-mélangeur autonettoyant qui permet une application rapide et
économique du produit.
L’entreprise de Saint-Léon-le-Grand désire aussi
trouver des applicateurs dans Bas-Saint-Laurent
spécialisés dans la peinture et le nettoyage à l’eau
(haute pression) ou au jet de sable qui aimeraient
offrir le service d’application du Rust-Anode.
2
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SOMMAIRE
Novembre 2008
Territoire desservi
88, rue Saint-Germain Ouest, suite 102
Rimouski (Québec) G5L 4B5
Tél. : 418 734-0888 Téléc. : 418 734-0777
[email protected]
www.vitaliteeconomique.ca
4
ÉDITORIAL
15
HISTOIRE à succès
22
INTERVIEW Vé
27
PERSONNALITÉ d’affaires
32
PORTRAIT économique
Éditeurs
Steeve et Erick Drapeau
Directeur du magazine et des ventes
Steeve Drapeau
Journalistes
Marc Fraser, Marylou Bossé, Steeve Drapeau, Cathy C. Gagnon
Témoins de votre réussite
Les Électriciens Pierre Roy
Nathalie Elgrably
Guy Guérette
Price
Collaborateurs
René Gagnon, Nadia Pelletier
Réviseure
Elisabeth Dionne
Conception et réalisation
Étincelle publicité et marketing
Concepteurs graphiques
Jérémie Bouchard, Jason Albert, Cathy Gagnon,
Stéfany Dubé, Cathy C. Gagnon
5 000
COPIES
GRATUITES
Illustrations
Jason Albert
Impression
Imprimerie Transcontinental, Rimouski
Distribution
Postes Canada
Distribution en kiosque
Messageries de Presse Benjamin inc.
Note importante : les photos prises dans le cadre d’un
reportage, d’un publi-reportage ou d’une publicité ainsi
que le montage d’une annonce publicitaire sont la propriété
exclusive du magazine Vitalité économique. Des frais
s’appliqueront pour toute utilisation à d’autres fins.
Les auteurs sont responsables du contenu des articles;
la direction ne partage pas nécessairement les opinions émises.
L’éditeur n’est pas responsable des représentations ni
des énoncés des annonceurs.
Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec
Poste-publication : Convention 41205032
Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée à :
Magazine Vitalité économique
88, rue Saint-Germain Ouest, suite 102
Rimouski (Québec) G5L 4B5
Merci de recycler ce magazine
après vos multiples lectures !
Vitalité économique, le magazine
3
ÉDITORIAL
Témoins de votre
réussite
Gens d’affaires, entrepreneurs et décideurs des MRC
de Rimouski-Neigette, La Mitis, Matane et La
Matapédia, le magazine Vitalité économique s’installe
chez vous !
Page
après
page,
numéro après numéro,
nous voulons témoigner
du
développement
économique de la région
à travers le dynamisme
des entreprises, qu’elles
soient
grandes
ou
petites.
Les quatre MRC de l’est
du Bas-Saint-Laurent
connaissent depuis quelques années une croissance
économique des plus intéressantes. Sur le terrain,
nous le sentons, et les autres régions perçoivent aussi
le fruit de ces efforts. Mais plus important encore,
l’innovation et la diversification de l’économie
constituent des créneaux que tout un chacun a décidé
d’exploiter au maximum.
Le résultat de ces initiatives ne peut que contribuer
à améliorer la qualité de vie, la santé des entreprises
et l’économie ainsi qu’à donner confiance en
l’avenir.
Vitalité économique se veut un média de proximité
positif et rassembleur, à l’image de votre dynamisme.
Les vedettes du magazine, ce sont les entrepreneurs
et leurs succès, leurs réussites. Ne soyez donc pas
étonnés de vous y retrouver à l’occasion !
Bienvenue dans ces pages !
Erick et Steeve Drapeau, éditeurs
4
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BRÈVES
économiques
Rimouski certifiée 4 As
du développement
durable et concerté
Rimouski, Nicolet et Saint-Eustache
se sont vu décerner la certification de
qualité « Les 4 As du développement
durable et concerté » visant à favoriser la recherche de
l’excellence et la saine émulation entre toutes les municipalités
membres du Réseau Rues principales. Le label de qualité met en
relief les efforts continus et exemplaires en matière de revitalisation
et de développement durable.
Cuisines Polo Bic renaît de ses cendres
Cuisines Polo Bic serait sur le point d’entamer la construction
d’une toute nouvelle usine, un investissement chiffré à deux millions
de dollars. Denis Rioux, cofondateur de l’entreprise agroalimentaire,
envisage du même coup de mettre sur
le marché de nouvelles gammes de
produits plus faibles en gras. Un
incendie a ravagé les installations au
début du mois de septembre. La
direction a décidé d’ériger la nouvelle
construction dans la région, au
printemps 2009.
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André Hallé & Fils prend de l’expansion
L’entreprise d’Amqui, spécialisée dans la vente, la location et
l’entretien de produits récréatifs comme les motoneiges et VTT
Honda et BRP, procède à un agrandissement qui devrait se terminer
vers la fin de 2008. Selon Réal Hallé, l’édifice comptera 4 800 pieds
carrés au rez-de-chaussée, et la même superficie à l’étage (bureaux
et rangement), un investissement de près de 1 M$. L’entreprise est
aussi concessionnaire du Can-Am Spyder, ce véhicule qui connaît un
succès montre depuis sa sortie.
Rimouski pourrait compter sur une troisième glace
Le comité de la 3e glace, présidé par le maire Éric Forest, poursuit
son travail dans le but de doter Rimouski d’une autre patinoire
couverte. La Ville devrait effectuer la demande officielle au
gouvernement vers février 2009 et la construction se ferait soit sur
les terrains du Colisée ou sur ceux du Pavillon. Le projet est évalué
à 12 M$ et l’infrastructure serait en mesure d’accueillir environ
1 200 spectateurs.
BRÈVES
économiques
Sérigraphie de Rimouski
vendu à Gagnon Image
SR Visuel, anciennement Sérigraphie de
Rimouski, vient de changer de propriétaire. C’est
l’entreprise Gagnon Image, dont les actionnaires
sont les frères Dave et Nick Gagnon ainsi que René Bouchard, qui
viennent d’en faire l’acquisition afin de bonifier leur offre de service au
niveau de la broderie et de l’impression sur vêtements.
Camec honorée par l’ACQ
Camec, une entreprise de Saint-Anaclet spécialisée en mécanique du
bâtiment, a remporté en septembre dernier le prestigieux trophée
Construire de l’Association de la construction du Québec. L’ACQ a ainsi
voulu souligner le dynamisme, l’excellence et l’engagement dont a fait
preuve l’entreprise fondée en 1985.
Gotha Immobilier voit le jour
Un nouveau GP à Mont-Joli dès janvier
Un an après s’être porté acquéreur des Galeries Mont-Joli, le Groupe
GP procède actuellement à un agrandissement de ce complexe
commercial en y intégrant un supermarché GP d’une superficie de
40 000 pieds carrés. Le commerce devrait être inauguré en janvier
2009 et créera 25 emplois supplémentaires.
Fort de plus de 40 ans d'expérience dans le monde des affaires dont
20 dans le domaine de l'immobilier, Jacques Côté vient de démarrer
les activités de Gotha Immobilier s.a. sur la rue Pierre-Saindon à
Rimouski. Parmi les services offerts, on note l’achat et la vente de
terrains, immeubles et entreprises, la location, la relocalisation
d’entreprise, le développement de projets immobiliers et même un
service de consultation. Michel Huot, agent immobilier affilié et
Francine Couturier, adjointe administrative, complètent l’équipe.
Vitalité économique, le magazine
7
ACTUALITÉ
économique
Marc Fraser
Fumoir Mouski de Saint-Donat
Une importante
acquisition en vue
Fumoir Mouski consolide sa position sur le marché de la production de produits fumés de qualité, avec l’acquisition
prochaine d’un deuxième fumoir. Cet investissement permettra à l’entreprise de doubler sa production.
À la tête de Fumoir Mouski depuis 1993, Paul
Beaudoin est issu d’une longue tradition de gens de
la mer. Cet ancien pêcheur poursuit donc le
développement de son réseau qui compte aussi deux
poissonneries, à Sainte-Flavie et Mont-Joli.
Fondé en 1988, Fumoir Mouski propose un vaste
éventail de poissons fumés, parmi lesquels on
retrouve les espèces traditionnelles comme le
saumon, la truite et l’esturgeon. L’entreprise se
démarque toutefois avec des spécialités comme
le maquereau et le sébaste. « Nous avons
développé ces produits pour élargir notre offre et
faire découvrir des espèces moins connues aux
amateurs de produits fumés », explique Paul
Beaudoin. Selon lui, l’ajout d’un fumoir devrait
se traduire par la création de nouveaux emplois
au sein de l’entreprise qui compte présentement
trois employés.
Les produits du Fumoir Mouski sont destinés aux
marchés de la restauration et de l’alimentation et
distribués, entre autres, par Distribution Arnaud et
RTD Distributions.
Retour d’Uniprix
Cathy C. Gagnon
au centre-ville de Rimouski
Sous la bannière Uniprix, la pharmacie Grenier, Lavoie, Patry ouvrira ses portes à la mi-novembre à Rimouski. Les trois
pharmaciennes se sont associées en toute confiance au plus gros réseau de pharmaciens indépendants au Québec.
De gauche à droite : les trois propriétaires du nouvel Uniprix,
Alexandra Grenier, Marie-Josée Lavoie et Geneviève Patry.
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Après avoir perdu deux des trois bannières Uniprix sur le territoire de
Rimouski, le groupe Uniprix a contacté Alexandra Grenier pour sonder
son intérêt à devenir propriétaire de sa propre pharmacie. Face à la pénurie
de pharmaciens, elle ne voulait pas entreprendre seule le projet. « J’en ai
donc parlé à mon amie, Geneviève Patry, avec qui je partage la même vision
du métier. Elle a été très enthousiaste », nous assure-t-elle. Liée par les
mêmes idées sur la pratique en pharmacie, Marie-Josée Lavoie s’est jointe
au projet tout dernièrement. Elles désirent se rapprocher de leurs clients et
établir avec eux une relation de confiance. Elles ont de nombreuses
idées originales sortant des sentiers battus qu’elles mettront en place très
bientôt pour leur clientèle. La pharmacie occupera le rez-de-chaussée d’un
tout nouvel immeuble sur la rue de la Cathédrale, ce qui représente une
superficie de 6 900 pi2. Le projet a nécessité un investissement de plus de
2 M$. La pharmacie sera ouverte 76 heures par semaine ; une des trois
propriétaires sera toujours sur place.
ACTUALITÉ
économique
Érick Drapeau
Investissement de 400 000 $ à Rimouski
Transport Morneau
agrandit son entrepôt
La désserte rimouskoise de Transport Morneau inc. vient de compléter un agrandissement
de 3 600 pieds carrés à ses bureaux et à son entrepôt de la rue des Façonniers.
Le bâtiment compte maintenant une superficie totale de plus de 10 000
pieds carrés et les 22 employés peuvent profiter d’un environnement de
travail plus agréable.
Pas moins de 20 portes permettent de recevoir simultanément autant
de camions qui transbordent de la marchandise en transit pour
une distribution locale. « Cet agrandissement a pour but d’offrir
un service encore plus efficace pour nos clients de la région,
explique le directeur de la succursale, René Cyr. Rimouski connaît
une période d’effervescence économique et ça se ressent sur le
terrain. La clientèle veut une livraison plus rapide ! ».
L’entreprise de transport routier
a ouvert la succursale en 1988
avec seulement 3 employés,
dans un quartier qui allait connaître un développement majeur,
celui de la Montée Industrielle-et-Commerciale. « Nous avons été
visionnaires à l’époque en nous y installant. Nous voici donc 20
ans plus tard dans un coin qui bouge ! », conclut René Cyr.
Vitalité économique, le magazine
9
BRÈVES
économiques
Le Pacte rural appuie quatre autres projets
dans la Matapédia
Le conseil des maires de la MRC de la Matapédia a récemment
appuyé les quatre derniers projets de l’année 2008 pour le Pacte
rural matapédien. Ces projets totalisent un investissement de
137 294 $. Les projets acceptés sont : les activités de la fête du
125e de Saint-Damase, la mise en valeur de la Gare patrimoniale
de Sayabec et son développement en centre d’interprétation, la
mise en place de l’Inforoute sur le territoire de la MRC de la
Matapédia, la création d’un répertoire des artistes et artisans de
Sayabec ainsi qu’un calendrier des activités sayabécoises.
Investissements chez Harley Davidson Rimouski
Alain Roy a récemment investi un montant de 75 000 dollars
notamment afin de procéder à l’aménagement de sa boutique
Harley Davidson. On retrouve sur place entre autres manteaux,
souliers et bottes de moto. Une impressionnante collection de
bijoux, des accessoires pour la moto et des équipements de
toutes sortes sont aussi disponibles sans oublier les légendaires
Harley Davidson.
10
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Vols Mont-Joli–Îles-de-la-Madeleine
Le service aérien entre Mont-Joli et les Îles-de-la-Madeleine est revenu
actif le 30 octobre grâce au transporteur Exactair qui a remporté le
second appel d’offres donné par la Régie intermunicipale de l'aéroport
de Mont-Joli. La compagnie aérienne du Lac-Saint-Jean offre au moins
deux vols par semaine entre Mont-Joli et les Îles-de-la-Madeleine, soit
mardi et jeudi à 7 h 15 avec retour à 16 h 15.
La construction en effervescence à Rimouski
La ville de Rimouski vit une année 2008 très profitable au chapitre de
la construction. Les résultats enregistrés à la fin du troisième trimestre
confirment en effet la vitalité de l’activité économique dans ce secteur
avec des travaux de construction et de rénovation qui ont atteint plus
de 78,2 M$, en forte hausse par rapport aux 55,5 M$ enregistrés pour
la même période l’an dernier. L’annonce récente de projets majeurs
dans tous les secteurs de la construction permet d’anticiper, pour la fin
de 2008, des travaux d’une valeur totale supérieure à 90 M$.
ACTUALITÉ
économique
Steeve Drapeau
Composites VCI poursuit
ses exportations aux États-Unis
Signe que le vent tourne malgré tout chez nos voisins
du Sud, l’entreprise matanaise Composites VCI maintient
sa cadence de production de nacelles d’éolienne
grâce à son fidèle client GE Energy, qui continue de
garnir le carnet de commande de la PME.
Pour ce manufacturier de nacelles pour les éoliennes
de 1,5 mégawatts, le ciel continue d’être bleu.
« Malgré la force du dollar canadien, malgré le prix
encore élevé de l’essence et les difficultés
économiques, on réussit à exporter », indique le
directeur de la production Olivier Lecot, qui ajoute
que le marché est actuellement en croissance.
Présentement, la production demeure stable à 5
nacelles par semaine, mais elle a atteint un sommet
entre janvier et juin alors qu’elle oscillait entre 8 et
9 unités.
Installé et opérationnel depuis février 2006 dans le
parc industriel, le manufacturier de fibre de verre
s’attend à une production de 275 unités en 2009.
La PME, qui occupe le marché des petites et
moyennes séries, emploie entre 55 et 60 personnes
à Matane. On peut notamment voir des nacelles
produites par Composites VCI à Baie-des-Sables.
Vitalité économique, le magazine
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ACTUALITÉ
économique
Cathy C. Gagnon
Bois BSL et la bûche SmartLog
Les plus gros fabricants de
bûches énergétiques au Canada
La bûche énergétique SmartLog, conçue par Gino Ouellet
et son équipe chez Bois BSL, représente un produit
entièrement naturel propre pour l’environnement, sans
additifs chimiques ni paraffine. Cette production leur
permet de transformer 100 % de la matière première
puisque fabriquée à partir de résidus de planage de
bois franc.
La création du produit découle des convictions
personnelles de Gino Ouellet et s’inscrit dans sa façon
de concevoir le développement durable. Avant 2006,
15 000 tonnes de sous-produits de sciage étaient
vendues pour la construction de mélamine. Toute la
matière est maintenant récupérée. Bois BSL achète
aussi de 9 à 10 000 tonnes de sciure de bois par année
pour compléter sa production. En acquérant ses deux
compétiteurs, Bûche Énergie et Ecolog, les
équipements ont été transportés dans les deux usines
de Mont-Joli et Matane. Le projet a nécessité un
investissement de 3,1 M$. La nouvelle capacité de
production est de deux millions de bûches par année.
Bois BSL continue d’innover avec son tout nouveau
plancher de bois franc Ecogeneration complètement
certifié FSC. Sur ce produit, même le vernis est
écologique !
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ACTUALITÉ
économique
Steeve Drapeau
Projet de Complexe d’œnotourisme d’un demi-million de dollars
Tony Carpinteri positionne
Matane sur la route des vins
Aucun doute, la passion habite cet Italien devenu Bas-Laurentien ! Et
son projet de retraite lancé en 2004 est comme le bon vin, il
s’améliore avec le temps. Justement, le viticulteur Tony Carpinteri veut
faire de son vignoble un véritable centre de vinothérapie afin d’attirer
encore plus de touristes dans la région matanaise.
Tony et Luca Carpinteri analysant le fruit de leurs efforts.
Le producteur et son fils Luca visent
une clientèle bien nantie avec ce
projet œnotouristique à Saint-Ulric
de Matane. « Nous voulons faire
découvrir aux gens les nombreux
bienfaits du raisin, lance le vigneron
Tony Carpinteri. Notre projet de
500 000 dollars prévoit notamment
l’aménagement d’une résidence
pour nos propres besoins ; puis, par
la suite, convertie en centre de
vinothérapie. » La construction
d’un hammam, de l’hébergement
comprenant six suites cinq étoiles,
un service de massage et des bains
thérapeutiques au vin figurent au
nombre des éléments du complexe
haut de gamme. On attribue en effet
à la vigne et au raisin des vertus
thérapeutiques et antivieillissement.
Plus de raisins, plus de vin
Le vignoble Carpinteri verra son nombre de vignes doubler en
2009 alors qu’il passera de 10 000 à 20 000 plants.
Actuellement, trois cépages sont cultivés à Saint-Ulric, soient
le rustique Baltica, l’hybride franco-américain Maréchal Foch
et finalement le Sainte-Croix, une espèce américaine. La
famille Carpinteri ajoutera même un dérivé de pinot noir à sa
production puisque 1 200 boutures ont été plantées cet été.
En 2008, le vignoble a embouteillé plus de 9 000 bouteilles
et on s’attend à une année supérieure en 2009. Au total, Tony
Carpinteri élève 9 vins : quatre rouges, un rosé et trois blancs
et un délicieux vin de glace, tous vendus en exclusivité au
domaine familial.
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ACTUALITÉ
économique
Steeve Drapeau
Projet de Complexe d’œnotourisme d’un demi-million de dollars
Tony Carpinteri positionne
Matane sur la route des vins
Aucun doute, la passion habite cet Italien devenu Bas-Laurentien ! Et
son projet de retraite lancé en 2004 est comme le bon vin, il
s’améliore avec le temps. Justement, le viticulteur Tony Carpinteri veut
faire de son vignoble un véritable centre de vinothérapie afin d’attirer
encore plus de touristes dans la région matanaise.
Tony et Luca Carpinteri analysant le fruit de leurs efforts.
Le producteur et son fils Luca visent
une clientèle bien nantie avec ce
projet œnotouristique à Saint-Ulric
de Matane. « Nous voulons faire
découvrir aux gens les nombreux
bienfaits du raisin, lance le vigneron
Tony Carpinteri. Notre projet de
500 000 dollars prévoit notamment
l’aménagement d’une résidence
pour nos propres besoins ; puis, par
la suite, convertie en centre de
vinothérapie. » La construction
d’un hammam, de l’hébergement
comprenant six suites cinq étoiles,
un service de massage et des bains
thérapeutiques au vin figurent au
nombre des éléments du complexe
haut de gamme. On attribue en effet
à la vigne et au raisin des vertus
thérapeutiques et antivieillissement.
Plus de raisins, plus de vin
Le vignoble Carpinteri verra son nombre de vignes doubler en
2009 alors qu’il passera de 10 000 à 20 000 plants.
Actuellement, trois cépages sont cultivés à Saint-Ulric, soient
le rustique Baltica, l’hybride franco-américain Maréchal Foch
et finalement le Sainte-Croix, une espèce américaine. La
famille Carpinteri ajoutera même un dérivé de pinot noir à sa
production puisque 1 200 boutures ont été plantées cet été.
En 2008, le vignoble a embouteillé plus de 9 000 bouteilles
et on s’attend à une année supérieure en 2009. Au total, Tony
Carpinteri élève 9 vins : quatre rouges, un rosé et trois blancs
et un délicieux vin de glace, tous vendus en exclusivité au
domaine familial.
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HISTOIRE
à succès
Les Électriciens Pierre Roy
Les Électriciens Pierre Roy (1996)
L’entreprise vit un
succès électrisant
La région de Rimouski peut désormais compter sur une entreprise en pleine expansion, tant au niveau des services
et produits offerts que de sa main-d’œuvre ou de son rayonnement : Les Électriciens Pierre Roy. L’accréditation CAA
Habitation, obtenue il y a plusieurs années, témoigne de l’excellence du service à la clientèle.
Les Électriciens Pierre Roy a vu le jour en 1986 avec le fondateur éponyme comme unique
propriétaire durant la première décennie d’opération. Par la suite, trois nouveaux actionnaires
se sont ajoutés. « À cinq employés de bureau, le sous-sol de la demeure familiale a vite été
comblé, ce qui nous a obligés à déménager l’entreprise à son emplacement actuel sur la Montée
Industrielle-et-Commerciale, relate Guillaume Roy. Ça nous a permis de nous rapprocher
davantage de nos clients ». Enfin, en 2005, le nombre d’actionnaires a été ramené à trois :
Pierre Roy, son fils Guillaume et Marco Chénard.
« Notre espace de
vente connaît un
succès grandissant »
Plus récemment, au début de l’été 2008, l’entreprise faisait l’acquisition des actifs de CPS Électriciens :
camions, terrains et matériel lui a permis d’enrichir son équipe et son équipement.
3 employés des Électriciens Pierre Roy
à l’œuvre sur un chantier.
Aujourd’hui, en plus des services habituels en électricité,
Les Électriciens Pierre Roy dispose de la seule salle de
montre ouverte au public dans l’Est-du-Québec. Qu’il soit
plus ou moins bricoleur, le client se voit proposer une vaste
gamme de produits reliés à l’électricité : fournaises
électriques, convecteurs, plinthes, luminaires, ventilateurs
de salle de bain, airs climatisés et autres. « Notre espace
de vente connaît un succès grandissant d’année en
année », se réjouit Guillaume Roy. La salle de montre
est située au 145, Montée Industrielle-et-Commerciale,
à Rimouski.
Vitalité économique, le magazine
15
HISTOIRE
à succès
Les Électriciens Pierre Roy
Le courant passe
entre les générations
Diplômé de l’École des hautes études commerciales (HEC-Montréal) en Management et Droit des affaires, Guillaume
Roy ne se doutait pas, en revenant dans la région, qu’il allait plonger dans l’aventure entrepreneuriale familiale
amorcée une vingtaine d’années auparavant.
« J’ai travaillé trois mois dans une entreprise spécialisée en systèmes d’alarme avant qu’un conseiller en relève
d’entreprise me propose d’épauler mon père et de prendre part aux décisions de la compagnie. J’avoue qu’avec
ma formation académique, ça tombait assez bien. »
Le jeune actionnaire se dit prêt à relever bien des défis.
Il considère que l’entreprise bénéficie d’une très bonne
notoriété dans la région et qu’elle est construite sur des
bases solides. Surtout, la direction q’ils veulent faire
prendre à Les Électriciens Pierre Roy concorde parfaitement
avec la vision personnelle des trois actionnaires ; ce qui
n’est pas sans motiver le principal intéressé.
« Nous avons l’expérience et les compétences pour
élargir notre territoire d’intervention, pour œuvrer sur des
chantiers majeurs de Rivière-du-Loup à Bonaventure,
sans pour autant négliger nos clients plus modestes,
ceux qui font preuve d’une bonne fidélité », conclut
Guillaume Roy.
Marco Chénard, Pierre Roy et son fils Guillaume sont
les trois actionnaires de Les Électriciens Pierre Roy.
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HISTOIRE
à succès
Les Électriciens Pierre Roy
Les employés sont au
cœur de la réussite
Pour Guillaume Roy, le fils du fondateur et l’un des trois actionnaires de la compagnie, le
défi ultime est d’offrir le plus de services possibles avec les meilleurs professionnels de
l’industrie.
« Pouvoir compter sur des employés qui cumulent 10 ou 20 ans d’expérience dans
l’entreprise, ça nous permet d’offrir à nos clients une constance et un savoir-faire
exemplaires. De plus, comme ils côtoient les clients
depuis des années, ils sont à même de bien connaître
leurs exigences et leur réalité, et deviennent vite des alliés
pour quiconque présente des besoins en électricité ».
La stabilité et la flexibilité d’une main-d’œuvre
spécialisée dans plusieurs domaines reliés à l’électricité ;
un service d’urgence 24 heures unique à Rimouski ;
une gamme complète de services comme l’entretien,
l’inspection et la vente au détail font de l’entreprise un
incontournable pour les résidences, commerces,
industries et institutions.
« Nous avons récemment travaillé sur des chantiers
comme l’école Paul-Hubert, Bouchard Ford et
plusieurs autres. Le projet des deux tours d’habitation,
au centre-ville, constitue un défi que nous sommes en
mesure de relever », précise Guillaume Roy.
L’implication des employés est un gage de succès.
Vitalité économique, le magazine
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PUBLIreportage
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PUBLIreportage
Vitalité économique, le magazine
19
ACTUALITÉ
économique
Steeve Drapeau
RTD Distributions gère bien
sa dernière acquisition
En faisant l’acquisition de Distributions Paul-Émile
Dubé plus tôt cette année, Renaud Samuel du Groupe
RT s’est montré efficace et n’écarte pas l’idée de
réaliser d’autres actions majeures dans le futur. Il
assure toutefois qu’il doit d’abord et avant tout bien
digérer sa récente transaction.
Renaud Samuel et Nelson Dubé.
Le président de la nouvelle entité RTD Distributions
a d’ailleurs rapatrié l’ensemble des opérations à
l’entrepôt rimouskois de la rue des Chevaliers, le 29
septembre dernier, un déboursé d’un quart de million
de dollars qui vise principalement à rendre son
entreprise plus efficace et par conséquent, plus
rentable. « Nous étions bien préparés pour cette
transaction, estime Renaud Samuel. L’acquisition
était à mes yeux la seule solution pour faire grandir
notre entreprise. Maintenant, notre priorité est de
bien intégrer l’ensemble des nouvelles opérations
mais aussi d’inculquer nos valeurs au nouveau
personnel en place. » L’homme d’affaires a tout
de même une vision à long terme, un plan de
match bien défini qui pourrait notamment inclure
l’élargissement de la gamme de produits à distribuer.
RTD Distributions possède un volume d’affaires
d’environ 150 millions de dollars et déploie ses
activités sur un territoire situé de Montmagny à
Gaspé, en passant par le Nouveau-Brunswick et les
Îles-de-la-Madeleine. Deux cents employés oeuvrent
au sein de la nouvelle entreprise menée par Renaud
Samuel, véritable pilier dans le domaine de la
distribution alimentaire depuis 1984.
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INTERVIEW
Vitalité économique rencontre Nathalie Elgrably
Elle réclame un
régime minceur
pour l’État
La droite existe au Québec. Elle a ses penseurs, ses porte-parole. Parmi ceux-ci,
Nathalie Elgrably. Économiste senior au bureau montréalais de l’Institut Fraser,
elle était jusqu’à tout récemment chercheuse associée à l’Institut économique de
Montréal. Chroniqueuse au Journal de Québec et au Journal de Montréal, elle est
de plus régulièrement invitée lors de différents débats télévisés et radiophoniques.
Vitalité économique a rencontré celle qui personnifie un courant de pensée qui tend
à prendre sa place dans le débat public québécois.
VÉ – Rappelez-nous les moments importants de votre parcours professionnel.
J’ai commencé à enseigner aux Hautes études commerciales (HEC-Montréal) dès que
j’ai terminé ma maîtrise à la toute fin de 1992. Par la suite, je me suis jointe à l’Institut
économique de Montréal à titre d’économiste en 2004 parallèlement à mes activités aux HEC. En 2005, j’ai débuté mes chroniques au
Journal de Montréal et en juin dernier, je me suis jointe à l’Institut Fraser et effectue des recherches sur des sujets qui m’intéressent,
souvent d’actualité, comme la gestion de l’eau et le salaire minimum.
VÉ – Quelles sont selon vous les trois mesures à mettre de l’avant rapidement pour tonifier l’économie du Québec ?
Le Québécois demeure le plus taxé en Amérique du Nord. Cette lourde fiscalité, tant au niveau des contribuables que des entreprises,
étouffe l’économie. La première chose à faire, selon moi, c’est d’alléger le fardeau fiscal. Pour une économiste comme moi, taxer c’est
punir celui qui performe bien. Pour qu’une économie soit prospère, il faut que les gens soient motivés à travailler et à faire des efforts, il
faut que l’entrepreneuriat soit récompensé.
Comme deuxième mesure, je ferais subir à l’appareil étatique une bonne cure d’amaigrissement. Certains monopoles d’état n’ont pas leur
raison d’être, comme celui des soins de santé. Un monopole, d’un point de vue économique, ce n’est pas efficace. C’est même néfaste
pour tous les utilisateurs ou consommateurs. On ne tolèrerait pas, par exemple, qu’une seule compagnie automobile produise et vende
des voitures. Alors, pourquoi donne-t-on le monopole de la chose la plus précieuse que l’on possède, la santé, à une entité ? Sans
saboter le secteur public, il faudrait ouvrir la porte à la concurrence. Qu’il soit privé ou public, un monopole demeure indéfendable.
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INTERVIEW
Vitalité économique rencontre Nathalie Elgrably
Enfin, on devrait permettre davantage l’ouverture des marchés,
par exemple abolir les barrières tarifaires. Même si certains de
nos partenaires commerciaux (Europe, Asie, Amérique du Sud)
s’entêtent à maintenir des tarifs douaniers pour nos produits, on a
tout à gagner en abolissant les tarifs douaniers pour leurs produits.
Ça fait en sorte que nos entreprises vont avoir accès à de la
technologie, à des ressources et matières premières à meilleur
marché et en bout de ligne, ça va fortifier notre économie. Dans
l’ensemble, nous serons plus gagnants que perdants à ce jeu.
VÉ – Comment pourrait-on parvenir à augmenter la productivité dans
nos entreprises?
Quand on parle de productivité, on parle souvent de l’efficacité du
travailleur. Cette efficacité dépend des outils qu’on lui donne. Les
entreprises doivent être en mesure de fournir aux employés tout le
capital physique et toute la technologie nécessaires à l’exécution
de leurs tâches.
La ministre Jérôme-Forget a récemment aboli la taxe sur le capital pour
le secteur manufacturier. Pourquoi ne l’a-t-elle pas fait pour tous les
autres secteurs de l’économie ? Cela aurait eu pour effet de permettre
à toutes les entreprises de réinvestir les revenus ainsi dégagés dans de
meilleures technologies, pour améliorer leur productivité.
Comme les habiletés personnelles du travailleur entrent aussi en ligne
de compte dans le concept de productivité, il ne faudrait pas négliger
la formation. On parle beaucoup du système d’enseignement, du taux
de décrochage. Tous ces éléments vont affecter la productivité. C’est
pourquoi il faut beaucoup miser sur la qualification des travailleurs.
VÉ – Vous êtes souvent perçue comme une personne très à droite,
prônant un capitalisme sauvage et défendant bec et ongles une
économie libre des interventions de l’État. Avez-vous l’impression de
représenter un courant de pensée minoritaire au Québec ?
Ce qui me dérange un peu, c’est le clivage gauche-droite. Je ne
me reconnais pas dans cette définition de la droite puisqu’il
s’agit d’une étiquette qu’on m’a plutôt imposée à la place de
celle que je me mettrais moi-même! En revanche, il est vrai que
si j’avais à choisir parmi tous les systèmes économiques, je choisirais
le capitalisme. Ce qui me motive avant tout, ce n’est pas le
capitalisme en lui-même. Je suis plutôt une « croyante » de la
liberté. La liberté au sens personnel mais aussi au sens
économique, c’est-à-dire celle pour un individu de négocier une
entente, un contrat de façon libre et volontaire.
Pour une entreprise, ça signifie pouvoir acheter sa matière
première là où elle le veut, au prix qu’elle le désire. Pour un
employé, ça veut dire par exemple négocier de façon individuelle
sa rémunération et ses conditions de travail. Ce qui m’intéresse
d’abord et avant tout, c’est de promouvoir cette liberté. Je crois
que de plus en plus de gens commencent à prendre conscience
des limites de l’état providence.
VÉ – Quelle serait selon vous la meilleure façon de développer les
régions du Québec ?
Développer les régions du Québec, c’est développer le
Québec ! Allégeons la fiscalité, ôtons le caractère politique
qui se cache derrière les décisions économiques, collaborons
avec des syndicats moins rigides et, avec plus de moyens et
de liberté, les gens vont trouver ce qui est intéressant à
développer dans chaque région.
Il faut par tous les moyens favoriser l’entrepreneuriat, parce qu’un
entrepreneur est beaucoup mieux placé qu’un fonctionnaire pour
identifier des occasions d’affaires puisqu’il est sur le terrain,
constamment en contact avec les clients, les fournisseurs, etc.
À cet égard, j’aime bien le modèle irlandais qui en 20 ans, a
donné lieu à un véritable miracle économique. L’Irlande, qui était
le deuxième pays le plus pauvre d’Europe, a amorcé un virage à
180 degrés : allégement de la réglementation, réduction de la
bureaucratie, etc. Aujourd’hui, on parle du deuxième pays le plus
riche d’Europe !
Vitalité économique, le magazine
23
ACTUALITÉ
économique
Marc Fraser
La Coupe Memorial à Rimouski en 2009
Une véritable manne
pour le milieu
D’abord estimées entre 9 et 10 millions, les retombées
économiques de la présentation de la Coupe Memorial
à Rimouski, du 15 au 24 mai 2009, pourraient
finalement s’élever à 12 millions de dollars.
Selon Marina Pellerin, coordonnatrice des congrès
à Tourisme Rimouski, le chiffre de 10 millions $
constitue une évaluation prudente de l’événement
sportif : « Cette estimation représente seulement
les dépenses des 1 800 personnes invitées par la
Ligue Canadienne de Hockey, sur une période de
10 à 12 jours. En tenant compte de la participation
des gens de la région, le potentiel se situerait plutôt
autour de 12 millions $. »
À cela, il faut ajouter les dépenses du comité
organisateur, présidé par Hugues Saint-Pierre,
estimées entre 2,5 et 3 millions de dollars et la
réfection du Colisée qui, à elle seule, a généré des
investissements de 7,1 millions $. En bout de
piste, la présentation de la Coupe Memorial à
Rimouski constitue donc une véritable manne
pour l’économie régionale, avec des retombées
potentielles de plus de 20 millions de dollars.
Vitalité économique, le magazine
25
ACTUALITÉ
économique
Cathy C. Gagnon
Gaétan Banville
Expert en accordage
et réparation de piano
M. Gaétan Banville exerce le métier inusité de réparateur de pianos depuis plus de 40 ans. Un entrepreneur comme
on en rencontre peu, car malgré un handicap visuel total, il exécute lui-même toutes les étapes de réfection des
pianos ce qui inclut les pièces mécaniques.
Il parcourt, avec l’assistance de sa
femme Juliette, tout le territoire
du Bas-Saint-Laurent. En plus de
sa clientèle résidentielle, il répare
les pianos de nombreuses écoles
de musique. À Rimouski, où il
réside, les pianos du conservatoire
et de la salle de spectacle sont
entre bonnes mains puisqu’on lui
a confié leur entretien. Courageux,
Gaétan Banville a fait face aux
préjugés pour exercer seul ce
26
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métier qu’il aime. Gradué de l’Institut Louis Braille
du cours de réparation de piano, il revient s’installer
à Rimouski où il lance son commerce. La plupart
des finissants s’engagent comme travailleurs dans
des ateliers.
Son sens du toucher et son ouïe fine lui permettent
de visualiser les nombreuses pièces de mécanique
que comporte un piano et d’effectuer les réparations
et l’accordage requis pour la satisfaction de ses
clients. Ce sont ses aptitudes et sa persévérance qui
ont fait la réussite de son entreprise.
PERSONNALITÉ
d’affaires
Guy Guérette, les Restaurants McDonald’s
Un homme d’affaires et de passion
Comment atteindre l’excellence
en restauration
Depuis 2006, à la suite de l’acquisition de ses trois dernières franchises, Guy Guérette
est propriétaire franchisé de six restaurants McDonald’s à Matane, Amqui, Mont-Joli et
Rimouski. La restauration est une véritable passion pour cet homme qui a gravi un à
un tous les échelons qui l’ont mené à son succès. Il dirige son entreprise selon des
valeurs de respect et d’écoute des gens.
Il a fait ses premières armes dans le monde de la restauration comme garçon
de table à l’Hôtel Levesque de Rivière-du-Loup. Il s’est rapidement retrouvé
gérant grâce aux efforts et au dynamisme qu’il mettait à son travail. En
1979, il entre comme assistant-gérant dans le nouveau restaurant
McDonald’s de Rivière-du-Loup. Il gravit les échelons jusqu’au poste de
directeur général. Au fil des ans et à travers les diverses acquisitions de
son employeur, il déménage plusieurs fois et finit par s’établir à Matane où
il devient, en 2001, propriétaire de ses deux premières franchises à
Matane et Amqui. En 2005, il ouvre le McDonald’s au Wal-Mart de
Matane et en 2006 se porte acquéreur des deux franchises de Rimouski
et de celle de Mont-Joli. « J’emploie maintenant 250 personnes dont 40
gestionnaires répartis dans mes
six restaurants », résume-t-il.
Guy Guérette s’est démarqué par
ses efforts et sa passion. La rigueur
des normes de McDonald’s est une
source de motivation pour lui. Il
a la philosophie de la chaîne
(qualité, service, propreté) gravée
dans le cœur.
Françoise Pineau travaille auprès
de Guy Guérette depuis 30 ans.
Vitalité économique, le magazine
27
PERSONNALITÉ
d’affaires
Guy Guérette
Engagé dans la communauté
Avec six restaurants McDonald’s dans quatre communautés différentes, Guy Guérette participe au
bien-être de ces collectivités. La cause des jeunes le touche plus particulièrement et il désire pouvoir
les aider à réaliser leurs rêves. C’est la meilleure façon pour lui de redonner ce qu’il reçoit.
Il est impliqué d’abord avec les Œuvres du Manoir Ronald McDonald et le Grand McDon,
participant à toutes les activités reliées à l’organisme. Il est porte-parole pour la Ressource
d’aide aux personnes handicapées de Matane depuis sept ans et de Rimouski depuis deux
ans. Engagé aussi dans Opération Enfant-Soleil, il dédie un mois complet à cette
cause dans chacun de ses restaurants et ce, depuis le début en 2001. Depuis 10
ans, il s’implique auprès du hockey mineur. Il collabore aussi avec L’Océanic et avec
le Carrousel international du film à Rimouski.
Très sensible à certaines conditions sociales,
il s’implique de façon exemplaire pour
améliorer leur situation. Dernièrement, il a
remis un chèque de 7 500 $ à L’ADHG qui
servira à l’implantation de jeux extérieurs pour
personnes handicapées.
Pour chaque Joyeux Festin
vendu, 10 sous sont remis
à l’Œuvre du Manoir
Ronald McDonald.
Pour Guy Guérette, être à l’écoute de son personnel est prioritaire
afin que tous puissent travailler dans le rire et la bonne humeur,
comme le démontrent ces trois souriantes employées.
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PERSONNALITÉ
d’affaires
Guy Guérette
Une de ses passions,
la famille
L’important pour Guy Guérette est d’être avec les membres de sa famille
qu’il chérit profondément. Malgré son emploi du temps plus que
chargé, il a trouvé une solution bien pratique pour y arriver : il les
a intégrés à son travail !
Comptant sur leur 20 années de mariage, sa femme,
Martine Frongillo et lui forment une excellente équipe. Elle
l’aide à plusieurs niveaux dans son entreprise. Son fils
aîné est animé par la même passion et agit comme
directeur des opérations pour ses restaurants. Ils ont deux
autres enfants dont ils sont également très fiers.
Quoique déjà très occupé, il trouve tout de même le
temps pour quelques loisirs. Son grand dada, c’est
l’amour des voitures. Il se décrit lui-même
comme un véritable maniaque. Il aime aller
dans les salons d’autos et s’asseoir dans le
plus grand nombre de modèles possibles
afin de jauger la qualité des véhicules.
Guy Guérette et sa
précieuse collaboratrice,
Martine Frongillo.
Guy pratique aussi la course à pied et a
participé à quelques marathons. Comme il
aime cette activité et que sa santé est
importante pour lui, il se voit parfois
contraint d’aller faire son jogging à des
heures incongrues. Ce qui compte, c’est de
trouver du temps pour ses passions.
Vue extérieure du restaurant McDonalds de Mont-Joli.
Vitalité économique, le magazine
29
ACTUALITÉ
économique
Marylou Bossé
Des performances optimisées
avec Op-Torq
Rimouski compte une nouvelle entreprise dans le secteur des technologies maritimes,
OpDAQ Systèmes, dont les trois promoteurs Aurem Langevin, Charles Massicotte et
François Levesque sont issus de l’équipe d’ingénierie d’Innovation Maritime. OpDAQ
(Optimisation des opérations à l’aide de l’acquisition de données) est une entreprise qui
offre des produits et des services de technologies de pointe pour le secteur maritime.
Deux des trois promoteurs d’OpDAQ,
Aurem Langevin et Charles Massicotte.
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Leur principale ligne de produits, la série Op-Torq, est une plate-forme technologique
permettant aux armateurs de mieux évaluer les performances du système de propulsion
des navires afin de les rendre plus performants. L’entreprise a déjà conclu des
ententes de commercialisation avec des manufacturiers américains et autrichiens pour ce
produit. OpDAQ offre aussi une gamme de services, afin de réduire substantiellement
la consommation de carburant. À ce titre, OpDAQ travaille d’ailleurs avec la Société
des traversiers du Québec. OpDAQ a été créée en février 2008 et est localisée à
l’Institut Maritime du Québec. Océan Incubation, qui agit comme pépinière
d’entreprises en technologies de la mer à Rimouski, soutient aussi les promoteurs
dans le développement de leur entreprise. À moyen terme, OpDAQ vise un chiffre
d’affaires de l’ordre d’un demi-million de dollars et entend devenir un leader canadien
dans les technologies d’optimisation pour l’industrie maritime.
ACTUALITÉ
économique
Utopie Snowboards s’impose
comme manufacturier
Cathy C. Gagnon
Cette année, Utopie Snowboards, fabricant de planches à neige depuis 2003, a vu tripler
son chiffre d’affaires. C’est en s’imposant progressivement comme manufacturier, non plus
comme fabricant artisanal, que l’entreprise connaît une croissance remarquée.
Aucun projet n’est trop grand pour le passionné président fondateur et directeur de la
production d’Utopie Snowboards, Jean-François Bouchard, ex-compétiteur en surf des
neiges. En explorant diverses solutions pour soutenir la mise en marché de leurs
produits, son équipe et lui ont conclu qu’il fallait profiter de leur expertise et développer
le marché de la production de série OEM (Original Equipment Manufacturing). « Nous
avons refusé un contrat majeur avec une compagnie du Colorado, au printemps 2008,
pour nous permettre de monter les échelons un à un et établir une véritable relation
durable avec d’autres clients cible dans la fabrication de leurs produits », affirme-t-il.
En réaménageant l’entreprise de l’intérieur, ils ont amélioré leurs performances et passé
de 2,41 à 1,74 heure pour la fabrication d’une planche.
Utopie Snowboards possède aussi sa propre ligne de planches à neige, UTP Snowboards,
distribuée au Québec et en France. La compagnie rimouskoise agit comme sous-traitante
auprès de firmes telles qu’Oméga Snowboards et Snowscoot Canada inc.
Le président fondateur
et directeur de la production
d’Utopie Snowboards,
Jean-François Bouchard
Vitalité économique, le magazine
31
PORTRAIT
économique
Price
Un village tourné vers l’avenir
Frappé de plein fouet par la crise forestière, le village de Price traverse une
période difficile. Le maire Claude Dupont, en poste depuis 1985, ne baisse
toutefois pas les bras. Il entreprend de diversifier, d’ici cinq ans,
l’économie de la municipalité.
Avec 225 emplois directs en foresterie, pour une population de 1 800
personnes, Price est durement touchée par la crise. Les scieries du
Groupe Lebel et de Cedrico, les deux principaux employeurs de l’endroit,
sont inactives pour le moment. La reprise des opérations est
toutefois prévue pour novembre dans les deux cas.
Le maire Dupont estime que l’industrie
forestière prendra quelques années à s’en
remettre : « Elle demeurera un levier
économique important, mais il faut agir à
court et moyen termes. » La municipalité a donc embauché un
commissaire industriel, chargé du recrutement d’entreprises.
« Nous sommes ouverts à toutes les formes de partenariat
public/privé pour accueillir les gens d’affaires chez nous. »,
souligne le maire.
La communauté entend aussi développer le plein potentiel
récréo-touristique de la rivière Mitis. « Nous avons un accès
direct à l’une des plus belles rivières à saumon du Québec,
avec une chute de 37 mètres. Il faut miser sur cet attrait
méconnu pour poursuivre notre développement », conclut
Claude Dupont avec confiance.
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ACTUALITÉ
économique
Marc Fraser
LGS
À Rimouski pour la qualité de vie
Les entreprises spécialisées dans les technologies de l’information éprouvent de plus en plus de difficultés à recruter
une main-d’œuvre qualifiée. Le Groupe LGS, une filiale d’IBM, n’échappe pas à cette règle. L’entreprise mise
toutefois sur la qualité de vie en région pour attirer du nouveau personnel.
LGS, qui compte 1 500 employés au Canada et en
Europe, s’est installé au Centre de la nouvelle
économie de Rimouski, au printemps 2008. Selon
Hugo Lachambre, directeur du développement des
affaires, la stratégie porte fruit : « Jusqu’ici, nous avons
réussi à attirer des anciens Bas-Laurentiens qui avaient
quitté la région, mais également des professionnels
d’ailleurs qui recherchent la qualité de vie avant
tout. » Sur les 25 emplois prévus, une vingtaine
serait d’ailleurs comblées.
Pour M. Lachambre, il s’agit d’une approche qui ne fait
que des gagnants : « En nous installant à Rimouski,
nous participons à l’essor de la communauté,
notamment en favorisant le recrutement et la rétention
des cerveaux. » Selon lui, l’expertise de LGS, qui
compte des clients aussi prestigieux que Honda,
Bridgestone et Nestlé, constitue un atout majeur
pour le développement de la filière informatique
en région.
Vitalité économique, le magazine
33
ACTUALITÉ
économique
Cathy C. Gagnon
Des champignons forestiers
enfin sur le marché à Rimouski
Steve Michaud, propriétaire de l’entreprise Mycéliart, se spécialise dans la transformation et la distribution des
champignons. Pour sa première année d’opération, il est très fier d’avoir atteint ses objectifs financiers.
Initialement, l’entreprise devait s’approvisionner de champignons forestiers mais aussi créer une champignonnière.
N’ayant pu combler son investissement de départ qui s’élevait à 82 000 $, Steve Michaud a quand même démarré
son entreprise en misant sur la cueillette de champignons en forêt. Le succès de la commercialisation de ces
produits a été tel qu’il doit déjà penser à une expansion pour la prochaine
saison de cueillette qui se situe entre les mois d’avril et d’octobre.
L’embauche d’une ou deux personnes et la construction d’une chambre
froide sont déjà sur la table. Aussi, l’agrandissement de son
déshydrateur, qu’il a lui-même conçu, sera nécessaire.
En plus de sa clientèle du marché public de Rimouski, les
champignons Mycéliart sont distribués à des restaurateurs et des
épiceries fines telle qu’Alina. Dès cet automne, en collaboration
avec des chefs cuisiniers de Rimouski, les produits seront
vendus avec des fiches recettes.
Les projets de Steve Michaud vont bon train.
Ses champignons sont offerts séchés ou frais, en saison.
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ACTUALITÉ
économique
Marc Fraser
Le Centre de transformation des viandes de Saint-Gabriel-de-Rimouski
Opérations lancées
fin décembre
D’abord piloté par l’UPA du Bas-Saint-Laurent, le Centre de transformation des viandes
(C.T.V.) a pris forme à l’automne 2007, avec un investissement de 830 000 $ provenant de
producteurs agricoles et d’investisseurs privés de la région. Ce pas franchi, les
actionnaires s’allient à l’incubateur d’entreprises du Centre de développement
bioalimentaire du Québec, à La Pocatière, pour agrandir l’évantail de produits
transformés destinés aux marchés moyen et haut de gamme.
Selon le directeur général, Pierre Dufour, l’usine construite au coût de 3,2 M$
devrait entrer en fonction d’ici la fin décembre. « Au départ, une vingtaine
d’employés assureront la production. Ce nombre est appelé à croître lorsque nous
atteindrons notre vitesse de croisière, avec la transformation de 240 agneaux et
d’une cinquantaine de bouvillons par semaine », ajoute-t-il.
Dans un premier temps, le C.T.V. du Bas-Saint-Laurent offrira 40 types de coupes,
19 charcuteries et trois plats cuisinés, distribués par les bannières GP et IGA dans
l’Est du Québec et dans quelques boucheries fines de la métropole.
Le directeur général de l’organisme, Pierre Dufour.
Vitalité économique, le magazine
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PUBLIreportage
Tim Hortons
Un deuxième Tim Hortons
à Matane
Devant l’important achalandage du premier Tim Hortons de Matane, le propriétaire Mauricel Gauthier
a décidé d’investir dans un deuxième restaurant. Il a choisi de se relocaliser dès maintenant dans
le Parc Industriel en prévision de son développement imminent.
Même avec la restructuration du service au volant, l’affluence des clients était trop forte pour
les dimensions du restaurant et mettait en péril la qualité du service, élément primordial pour
Mauricel Gauthier, ce que l’ouverture du second permet de préserver. Il s’assure ainsi de laisser
une entreprise saine et en croissance à
sa relève, sa fille Mélanie, qui dirigera
le nouveau Tim Hortons.
La croissance de l’entreprise a permis la
création de 30 emplois jusqu’à maintenant
dans le nouveau restaurant, ce qui s’ajoute
aux 38 du premier. L’approche avec le
personnel est capitale pour le gestionnaire,
elle doit se refléter dans la relation avec la clientèle.
« Des réunions mensuelles sont tenues afin qu’ils
puissent s’exprimer sur certains points. Nous trouvons
ensemble des solutions positives pour régler les
problèmes », affirme-t-il.
Mauricel Gauthier a d’ailleurs instauré un système de
primes de rendement motivantes pour ses employés,
ce que la haute direction de Tim Hortons veut
implanter dans tous les restaurants de la chaîne.
Mauricel Gauthier en compagnie de Suzanne Landry.
2 nouvelles adresses
près de chez vous
Matane : Route 132
Téléphone : (418) 562-2004
Rimouski : Boulevard Arthur-Buies
Téléphone : (418) 723-3310
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PUBLIreportage
Tim Hortons
Ouvert depuis le 7 septembre
Ça bouge au nouveau
Tim Hortons de Rimouski
Pierre Bouchard et Lynda Otis sont les
propriétaires du nouveau Tim Hortons, ouvert
depuis le 7 septembre dernier, sur le boulevard
Arthur-Buies. Ils avaient acquis auparavant
les franchises du boul. Jessop et de la rue
Saint-Germain, ce qui porte leurs actifs à trois
des quatre restaurants Tim Hortons de Rimouski.
Le nouveau restaurant est déjà celui où il y a
le plus d’affluence grâce au service à l’auto.
Actuellement, 600 autos par jour y viennent ;
le propriétaire compte bien atteindre son
objectif de 1 000 véhicules par jour en moins
d’un an. « Les clients reviennent toujours.
Une fois qu’ils ont goûté à notre café, ils ne
Les propriétaires
Pierre Bouchard
et Lynda Otis
peuvent plus s’en passer puisque c’est le meilleur ! », affirme-t-il,
misant sur la qualité du service et des produits offerts.
Les propriétaires sont très conscients que leur succès dépend
aussi de la qualité de leur relation avec les 75 membres du
personnel de leurs trois franchises. Pour eux, il est important
d’offrir aux employés un milieu agréable où le respect des
autres est mis en valeur. Pierre Bouchard ajoute qu’il est très
heureux de s’être établi à Rimouski comme entrepreneur et de
participer à l’essor de sa ville d’accueil.
Leur nouvelle place d’affaires sur le boulevard Arthur-Buies.
Vitalité économique, le magazine
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ACTUALITÉ
économique
Des ponts mobiles, une
innovation de Projexco
Marylou Bossé
Une nouvelle technologie a vu le jour, en 2005, dans le domaine des ponts et passerelles. L’entreprise Projexco,
créée en 1988 par Jacques Tardif, a instauré les produits Pontec. Sa mission : « Traverser, Innover, Respecter ».
C’est sous cet angle que naît la technologie Pontec.
Ayant pignon sur rue à Sainte-Luce, la nouvelle usine de Projexco, un
investissement de 1,2 M$, a permis d’engager une quinzaine d’employés
supplémentaires. Présente sur tout le territoire québécois, Projexco peut
maintenant ajouter le marché forestier à ses clients grâce à la facilité
d’installation et de déplacement de ses ponts. En effet, la gamme Pontec
comprend trois produits : le Pontec pliable, le Pontec mobile et le
Pontec caisson. Le pliable est le résultat d’un problème de transport. Pour
faciliter le déplacement, Projexco a imaginé un pont dont les panneaux
sont pliables. Le mobile a vu le jour pour la protection de l’environnement.
Afin d’éviter que les entrepreneurs forestiers passent dans les cours
d’eaux, Projexco a inventé celui-ci pour leur permettre de le changer
d’endroit selon leurs besoins. Pour finir, le caisson s’utilise comme appui
pour les ponts forestiers. L’entreprise utilise un métal en feuille et augmente
sa force en lui donnant une forme ondulée. Une fois sur place, y ajouter du
gravier compacté lui donne une très forte résistance. Une fois assemblé, le
tout donne un caisson très léger. Pour l’avenir, Jacques Tardif désire
promouvoir davantage la location de ponts, car la demande se fait sentir.
Nouvelle méthode de production
de peptides bioactifs
« Le budget
du projet
est de
104 000 $ »
Le Centre de recherche sur les biotechnologies marines (CRBM) et Les Biotechnologies Océanova Inc.
annoncent qu’une étape importante a été franchie dans le cadre d’un projet de recherche visant à
développer une nouvelle méthode de production de peptides bioactifs à partir de biomasses marines.
Le procédé novateur repose sur une technique d’hydrolyse enzymatique contrôlée couplée à des étapes
de séparation/purification des peptides d’intérêt par filtration tangentielle. La méthode développée
conjointement en laboratoire par les équipes du CRBM et Océanova est déjà utilisée à l’échelle industrielle pour
produire des peptides bioactifs actuellement commercialisés comme ingrédients nutraceutiques. Le budget
de réalisation du projet de 104 000 $ est assumé par Les Biotechnologies Océanova, le CRBM, le ministère
du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation (MDEIE) et du ministère de l’Agriculture,
des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ).
Vitalité économique, le magazine
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AGENDA
économique
[email protected]
Novembre 2008
8
Gala annuel de l’Excellence de la Chambre de commerce
région de Matane qui aura lieu cette année le 3 novembre
au Riôtel de Matane. Pour réservations : 418 562-9344.
22
Gala de l’entreprise Mitis 2008, au Centre Le Colombien
à Mont-Joli dès 17 h. Pour réservations : Danielle Jean au CLD de la Mitis,
418 775-7089 ou www.cldlamitis.qc.ca/gala
26
Rencontre de concertation à Rimouski sur les thèmes de la formation, le recrutement et la rétention
de la main-d’œuvre. Événement réunissant notamment les maisons d’enseignement et les entreprises.
Pour information : 418 722-8766, poste 106 ou [email protected]
27
Dîner-conférence de la Chambre de commerce et de l’industrie Rimouski-Neigette
dès 11 h 45 à l’Hôtel Rimouski. Conférencier invité : M. François Castonguay, président
et chef de la direction d’Uniprix.
Décembre 2008
40
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3
Déjeuner-conférence sur la relève avec la Banque de développement du Canada,
en collaboration avec la Chambre de Commerce et la SADC de la région
de Matane. Information : Steve Coll, SADC, 418 562-3171.
4
5 à 7 Molson, présenté par la Jeune Chambre de Rimouski au Dooly’s.
Pour information : 418 722-8102, poste 259 ou www.jcrimouski.com
VOX POP
économique
Les turbulences économiques
Quelles mesures allez-vous mettre de l’avant
pour contrer les turbulences économiques ?
Crise économique chez nos voisins américains, marchés boursiers en montagnes russes, les perspectives d’un
ralentissement mondial de l’économie sont d’actualité, ces jours-ci. Dans votre entreprise, comment vous y
prendrez-vous pour faire face à une éventuelle récession?
Certains économistes
renommés prévoient
qu’un repli de la
croissance économique
américaine pourrait
avoir des répercussions
chez nous d’ici un ou
deux mois.
CARNET
professionnel
Bernard D’Amours, président
Automatisation D’Amours
Sayabec
Lise Rioux, présidente
Ébénisterie St-Fabien Industriel
Saint-Fabien
Avec les années, nous avons élargi notre clientèle
et diversifié nos opérations. Étant donné que nous
sommes une entreprise de service, nous sommes
tributaire des hauts et des bas de nos clients,
mais le fait d’avoir aussi diversifié notre clientèle
nous permet d’atténuer les baisses de régime
associées à certains types de clientèle.
Dans notre ligne de fabrication sur mesure,
institutionnelle et commerciale, le marché reste
bon. Par contre, la turbulence économique nous
dicte la prudence, elle exige d’être attentif aux
variations du marché, telle la hausse des coûts
de transport et des produits dérivés. De
nouveaux fournisseurs dans le bois d’oeuvre,
jusqu’ici peu présents sur le marché québécois,
tentent de reconquérir le marché local.
Concernant les projets, on investit selon les
besoins de la productivité et on reste ouvert à
toutes les occasions d’affaires intéressantes.
Sylvain Ouellet, vice-président
Métal du Golfe
Saint-Anaclet-de-Lessard
Le domaine dans lequel nous oeuvrons est
directement touché par les fluctuations
boursières. Suite aux instabilités des marchés,
nous avons dû revoir nos méthodes de gestion
des inventaires afin de vendre plus facilement
nos intrants. De plus, avec la collaboration de
nos employés, nous avons tenu des rencontres
afin d’évaluer nos procédés de transformation et
trouver des points à améliorer pour augmenter
notre compétitivité et notre efficacité dans
toutes nos opérations.
Milène Rousseau, directrice de production
Boiseries Rousseau
Métis-sur-Mer
Afin de réduire au minimum les impacts d’une
éventuelle crise économique, nous travaillons à
contrôler rigoureusement les coûts d’opération et
à raffermir notre réseau de vente. De plus,
l’innovation constante tant au niveau des produits
que des procédés nous permet de nous démarquer
et d’obtenir une plus grande capacité d’adaptation
aux changements. La souplesse, la polyvalence et
la rigueur demeurent des atouts importants en
période de ralentissement !
Mathieu Ouellet
président et directeur général
Chevrons Bas-Saint-Laurent
Rimouski
Même s’il y a des fluctuations économiques
pour l’instant, nous connaissons chez nous
toute une année au niveau de la production!
D’avoir une aussi bonne performance pourrait
certainement nous aider à passer à travers un
éventuel ralentissement économique. Mais pour
le moment, nous sommes en pleine effervescence
et les ventes sont plutôt excellentes.
Vitalité économique, le magazine
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BRÈVES
économiques
Les municipalités forestières à une même table
Nouveau bureau de Roche ltée à Rimouski
Depuis le 22 septembre dernier, la firme Roche ltée profite de
nouveaux bureaux au 333, rue de la Cathédrale à Rimouski. Le
nouvel édifice, qui abritera sous peu une pharmacie Uniprix au
rez-de-chaussée, regroupe outre Roche ltée Groupe-conseil, Groupe
conseil Roche-Sopax et Évimbec à la même adresse.
Matane présente son Salon de Noël
Le Regroupement des artistes et artisans de la région de Matane
(AM’ART) tiendra son Salon de Noël du 27 au 30 novembre et du 4 au
7 décembre 2008 au complexe culturel Joseph-Rouleau. Les membres
artistes, artisans et transformateurs de produits alimentaires en
profiteront pour y exposer leurs idées-cadeaux en prévision de la
période des Fêtes. Am’art est un organisme à but non lucratif fondé en
janvier 2001 et comptant une cinquantaine de membres.
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Plus de 30 municipalités de la région se sont rencontrées en octobre
à la Table régionale des municipalités forestières, créée dans le
cadre de l’entente de collaboration liant la Conférence régionale
des éluEs du Bas-Saint-Laurent (CRÉBSL) à la Fédération
nationale des communes forestières de la France (FNCoFor).
L’objectif poursuivi consistait à identifier les besoins de ces
communautés en matière de foresterie autant du point de vue de
la gouvernance que de l’aménagement et la culture, et d’y répondre
par des solutions novatrices.
Entreprises de la Matapédia,
inscrivez-vous au Gala!
La Chambre de commerce de la
MRC de La Matapédia invite les
entreprises et les organisations
de la MRC à s’inscrire au Gala
Reconnaissance 2009 d’ici la fin
novembre. Elles doivent avoir
réalisé une action significative
ou une réalisation reliées à l’une
ou l’autre des sept catégories. Le gala, présenté par Promutuel
Gaspésie—les-Îles, se tiendra le samedi 21 février 2009 à la salle
communautaire d’Amqui.
JOUEZ
la bonne
CARTE
Vous souhaitez rejoindre la dynamique
clientèle d’affaires des MRC de
Rimouski-Neigette, la Mitis, la
Matapédia et Matane?
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88, rue Saint-Germain Ouest
Suite 102
Rimouski (Québec)
G5L 4B5
T 418 734-0888
F 418 734-0777
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