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REVUE DE PRESSE
PASCAL RAMBERT
Répétition
06 – 09.10.2015
Podalydès, Béart, Nordey, Bonnet: un quatuor de
choc pour "Répétition"
Publié le 14-12-2014 à 21h08
Mis à jour le 15-12-2014 à 16h04
PARIS (AFP (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/afp)) - "Quel rêve avons-nous fait?": l
question est déclinée par quatre comédiens hors norme, Denis Podalydès, Emmanuelle Béart, St
Audrey Bonnet dans la pièce de Pascal Lambert (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/al
"Répétition", donnée au Théâtre de Gennevilliers (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/
jusqu'au 17 janvier.
Ces quatre là se sont rencontrés à la sortie de l'adolescence (http://tempsreel.nouvelobs.c
lescence) il y a 20 ans. Ils voulaient "changer le monde", "jouir", "se défaire des anciennes repr
vilégier la présence la simplicité et la vérité".
Ils ont fondé "la structure", un collectif d'artistes engagés. Le temps a passé, ils se déchirent, vide
Et il est très lourd, ce sac: amours déçues, trahisons, effondrement des rêves, et pour finir "des v
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Podalydès, Béart, Nordey, Bonnet: un quatuor de choc pour "... http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20141214.AFP3335/...
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sortant de corps tremblants l'oeil rempli d'effroi demandant à l'obscurité quel est le sens à tout c
"C'était bien la peine de vouloir changer le monde pour finir par écrire des drames bourgeois à p
vie passons", lance désabusé Stan à Denis, qui l'a trahi avec Emmanuelle.
Dans un décor de gymnase, on assiste à une répétition. Les personnages s'appellent "Audrey", Em
nis" et "Stan": chacun joue son propre rôle, ou presque: la fiction met bien entendu son grain de
de Pascal Rambert.
"Il a écrit pour nous à partir de ce qu'il connaît de nous", raconte Denis Podalydès. "On se joue so
en même temps qu'un autre, il y a un jeu extrêmement subtil entre réalité et fiction"
L'acteur de la Comédie-Française reconnaît qu'il y a dans son personnage "des choses extrêmem
La pièce en fait un écrivain, "un être égoïste qui ne pense qu'à lui c'est-à-dire son oeuvre et qui p
est prêt à tout partir dans l'heure trahir dans la seconde", dit-il.
Pas de point ni de virgule dans le texte de Pascal Rambert, comme pour souligner qu'il doit être d
dans une sorte de fulgurance. L'un après l'autre, les quatre comédiens délivrent un monologue ta
tôt désabusé, construisant la pièce comme un puzzle.
Certains trouveront cela long -chaque monologue dure près d'une demi-heure. La pièce ne triche
sité du texte: pas de décor ou si peu, peu de mouvements, on est dans la parole brute.
D'autres se reconnaîtront dans les interrogations angoissées du texte: "A quoi croyons nous aujo
Stan, sur le point (http://tempsreel.nouvelobs.com/tag/le-point)
jeune gymnaste entre sur scène, afin qu'"un peu de beauté retombe enfin sur
reel.nouvelobs.com/tag/le-monde)".
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, , Théâtre de Gennevilliers. Du 12 décembre au 17 janvier 2015. Mardi et jeudi à 19 h 30, mercredi, vendredi et samedi à 20 h 30,
dimanche à 15 heures. De 10 à 24 . Tél. : 01-43-32-26-26.
Théâtre des Célestins, Lyon 2. Du 22 janvier au 1 février. Tél. : 04-72-77-40-00.
Emmanuelle Béart, lors d'une répétition de la pièce de Pascal Rambert, "Répétition". MARC DOMAGE
Trois questions à Emmanuelle Béart http://www.lemonde.fr/culture/article/2014/12/05/trois-questi...
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Lundi!15!Décembre!2014!
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Audrey, Emmanuelle, Denis, Stan… et les
autres
Théâtre, Marie-José Sirach
« RÉPÉTITION », MISE EN SCÈNE PAR PASCAL RAMBERT, POSE DES QUESTIONNEMENTS
VITAUX SUR L’ART, LE THÉÂTRE ET LE MONDE.
Photo : Marc Domage
Le directeur du théâtre de Gennevilliers (Hauts-de-Seine), Pascal Rambert, crée "Répétition", !avec une
distribution à la hauteur de ses ambitions.
À l’heure où tous les artifices sont bons pour faire théâtre, Pascal Rambert revient avec force au texte, au corps,
à la voix. Répétition est une gageure, un parti pris assumé et revendiqué de renouer avec le sens, la quête de
sens, du langage pour une génération qui a perdu le goût de tout, du rêve, de l’utopie, du collectif, de l’amour, de
l’amitié. Du désenchantement à la reconquête de la vie, telle pourrait être la trame de ce récit à quatre voix, à
quatre corps qui tantôt hurlent, murmurent, soupirent quatre monologues autonomes mais définitivement
entremêlés et se répondent en maints endroits. Bien sûr, on pense à Clôture de l’amour, son précédent spectacle.
À cause du dispositif d’écriture et scénique, à cause des acteurs, mais Répétition, à mon sens, dépasse le propos
autocentré de la rupture amoureuse pour poser des questionnements vitaux sur l’art, le théâtre, le monde.
C’est un bouillonnement !de vie, un foisonnement de mots
Dans un local de répétition des plus anonymes, un terrain de basket, Audrey (Audrey Bonnet), Emmanuelle
(Emmanuelle Béart), Denis (Denis Podalydès) et Stan (Stanislas Nordey) occupent cet espace sans âme
férocement éclairé par des néons. C’est Audrey qui ouvre les «!hostilités!» comme on ouvre le bal, bouleversée
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