PLAN DETAILLE : L’EVOLUTION POLITIQUE
DE LA FRANCE DE 1969 A 1995
Introduction : accroche : sur l’élection présidentielle qui s’annonce, sur l’héritage du général de Gaulle (dont les
mémoires ont fait leur entrée au programme de Littérature des TL cette année).. pour amener une idée simple :
1969 (début du sujet) correspond au départ de De Gaulle qui entre en même temps dans l’histoire par sa retraite.
C’est donc la fin de « l’homme providentiel », rassembleur de la droite qui du coup va se diviser. La gauche à
l’inverse sur la période surmonte progressivement ses divergences et tente un rassemblement pour la conquête du
pouvoir. La victoire de mai 1981 ouvre une période (courte) de réformes puis de désillusions entraînant le retour de
la droite dès 1986 et une expérience inédite de cohabitation. L’alternance se poursuit (reélection de F Mitterrand en
1988, nouvelle cohabitation en 1993) jusqu’à la victoire de Jacques Chirac aux élections de 1995.
Problématique : en quoi la succession du Général de Gaulle renouvelle-t-elle le paysage politique et permet-elle
l’alternance. Comment la Vème république a-t-elle su s’adapter à une vie politique moins monolithique par la
cohabitation ?
I. Une République en héritage : la division des droites après De Gaulle
a) Le mandat de Georges Pompidou entre continuité et évolution. Un mandat écourté par la maladie et une
société française profondément différente après 1968.
b) Le mandat de Valéry Giscard d’Estaing : des réformes, une nouvelle droite non gaulliste au pouvoir. La crise
de 1973 et une fin de règne sur fond de scandale
II. L’alternance : la victoire de la gauche en 1981
a) Le temps du changement : l’Etat de grâce. Des réformes importantes : abolition de la peine de mort,
libéralisation des radios privées, semaine de 40h, 5ème semaine de congés payés, retraite à 60 ans,
nationalisations, la décentralisation …
b) Le retour à la rigueur : 1982/1983 : le mur de l’argent, un contexte international libéral, les attaques sur le
franc. Pierre Mauroy remplacé par L Fabius.
III. Une situation inédite sous la 5ème République : la cohabitation
a) Les élections législatives de 1986 : la victoire de la droite et Jacques Chirac 1er ministre
b) Le deuxième mandat de Mitterrand en 1988 : crise sociale et instabilité mondiale : une gauche plus
« gestionnaire » que réformatrice. (mais quand même le RMI , la CMU et la CSG)
c) La défaite socialiste en 1993 : des dissensions internes, l’influence de F Mitterrand, malade décline. La
montée de l’extrême droite confirmée. E Balladur, 1er ministre.
d) L’élection de J Chirac en 1995 : analyse d’une campagne sur le thème de « la fracture sociale »
Conclusion : après le général de Gaulle, la droite tente des réformes pour tenir compte d’une évolution tant sociale
que culturelle. La France de la croissance et de la jeunesse est frappée par la crise et la gauche élue en 1981 porte
des espoirs importants : emploi, solidarité, réduction des inégalités. Après une année de réforme, c’est le retour à
l’austérité et la vie politique est soumise à l’alternance. La 5eme république s’adapte par la cohabitation et confirme
le rôle essentiel du président de la République. François Mitterrand, très malade à la fin de son second mandat a
incarné parfaitement les institutions qu’il avait pourtant beaucoup critiquées. Le parti socialiste a évolué vers la
sociale-démocratie européenne, ne remettant pas en cause le libéralisme et dans un contexte de chômage et de fort
malaise social, Jacques Chirac a repris le thème de la « fracture sociale » pour mener la campagne présidentielle de
1995 dont il sortira vainqueur face à Lionel Jospin. L’extrême droite quant à elle s’est durablement installée dans le
paysage politique français autour de 15% des suffrages.