Dossier de presse - PAPA Franche Comte

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A CCIDENT
V ASCULAIRE
C ÉRÉBRAL
EN CAS D’APPARITION BRUTALE
DE L’UN DE CES TROIS SIGNES :
une déformation
de la bouche
signe
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une faiblesse
d’un côté du corps,
bras ou jambe
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des troubles
de la parole
APPELEZ IMMÉDIATEMENT LE SAMU
✆ 15
A.V.C. AGIR VITE C’EST IMPORTANT
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Novembre 2013
Sommaire
Edito
Qu’est-ce qu’un AVC ?
Objectif : Reconnaître les signes pour sauver
des vies et limiter les séquelles
Les actions coordonnées dans le cadre de la
campagne avc en franche-comté
un dispositif exceptionnel en 2013 : le géant
blanc a la rencontre des habitants
Les AVC en Franche-Comté
L’organisation régionale de la prise en charge
des avc
les associations france avc dans la region
les supports de communcation nationaux
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) font 150 000 nouvelles
victimes chaque année en France et causent 60 000 décès. Pour la
Franche-Comté, ils concernent près de 3500 victimes par an dont
12 % de décès.
Ils peuvent avoir des conséquences graves et définitives telles
qu’un handicap moteur ou des difficultés à s’exprimer. Ils peuvent
également conduire au décès. Il existe des traitements d’autant
plus efficaces qu’ils sont administrés très rapidement. C’est
pourquoi, chaque minute compte.
En partant de la journée mondiale de l’AVC du 29 octobre 2013,
l’Agence Régionale de Santé déploie auprès de la population
Franc-Comtoise une action de communication opérationnelle à
la rencontre des habitants. Un géant blanc de près de 3 mètres
de hauteur, portant sur lui les points symbolisant les signes à
reconnaître, va sillonner 9 villes de Franche-Comté. Installé le
temps d’une journée en coeur de ville, il sera accompagné par une
équipe d’animation qui délivrera les informations nécessaires.
2
édito
L’accident vasculaire cérébral
touche 150 000 personnes chaque
année en France. Il constitue la
deuxième cause de mortalité
chez les femmes et la troisième
chez les hommes. Les séquelles
peuvent être graves.
Le poids financier de la prise en
charge de l’AVC est considérable :
plus de 8,5 milliards d’euros sont consacrés aux dépenses sanitaires et médico-sociales annuellement.
Le 29 octobre est la journée mondiale de l’Accident
Vasculaire Cérébral (AVC). A
cette occasion, l’ensemble du
corps médical, les institutions
et la Société Française Neuro
Vasculaire (SFNV) se mobilisent pour :
alerter la population sur les AVC, leurs
symptômes, leurs traitements,
l
Mais l’AVC n’est pas une fatalité!
l
Il est accessible à la prévention et c’est l’objet
des campagnes de communication nationale et
régionale qui se déroulent actuellement.
l
Elles s’inscrivent dans le cadre du plan AVC 20102014 dont nous avons fait une priorité dans le Projet
Régional de Santé de Franche-Comté.
Ainsi, l’ARS s’est-elle engagée aux côtés des
établissements sanitaires et médico-sociaux, des
professionnels de santé, des associations d’usagers
et du réseau des urgences neurologiques (RUN AVC)
dans une politique déterminée d’amélioration de la
prise en charge de cette pathologie.
La structuration des filières de prise en charge,
la coordination régionale, le déploiement de la
télémédecine et le renforcement des moyens dédiés
à cette prise en charge dans les établissements
hospitaliers permettent de réduire les inégalités
territoriales et de faciliter le parcours des patients.
Mais la prévention constitue un des leviers essentiels
de cette stratégie. Maîtriser les facteurs de risques,
c’est réduire la mortalité. C’est ce à quoi nous allons
nous employer ensemble.
Sylvie Mansion
Directrice Générale
de l’Agence Régionale de Santé
de Franche-Comté
sensibiliser le grand public sur l’importance
de la prise en charge immédiate des victimes dès
les premiers symptômes en appelant le « 15 »,
inciter le grand public à surveiller sa tension
artérielle, principal facteur de risque des AVC.
Parce que cette pathologie frappe 1 personne
toutes les 5 secondes dans le monde, l’OMS
parle de pandémie. En Franche-Comté, ce sont
environ 3000 personnes qui, chaque année, sont
touchées par un AVC, plus de la moitié en gardent
des séquelles.
Depuis plusieurs années, l’AVC bénéficie de
progrès thérapeutiques qui engagent à mobiliser
le grand public, pour qu’il soit perçu comme une
urgence. En effet, plus il est pris en charge tôt,
mieux l’AVC peut être traité. L’enjeu majeur est
la réduction de la mortalité et de la gravité des
séquelles et des handicaps. En Franche-Comté,
les établissements de santé s’organisent pour
répondre au mieux aux besoins de la population.
Mobilisons-nous pour apprendre à reconnaître
les premiers signes, mêmes s’ils sont brefs et
régressent en quelques minutes, pour agir le
plus rapidement possible.
Thierry Moulin
Professeur de neurologie (CHRU Besançon)
Président de la Société Française
Neuro-Vasculaire (SFNV)
3
Qu’est-ce qu’un AVC ?
L’AVC est un trouble vasculaire cérébral
touchant les vaisseaux sanguins qui
amènent le sang au cerveau.
Il survient lorsque le flux sanguin rencontre
un obstacle (caillot sanguin ou vaisseau
sanguin rompu) qui bloque son passage vers
les différentes parties du cerveau, ce qui
prive ces dernières de leur apport vital en
oxygène, causant leur dysfonctionnement
puis leur mort en quelques minutes. Deux
millions de cellules cérébrales meurent à
chaque minute.
Les effets dévastateurs d’un accident vasculaire cérébral sont souvent permanents car
les cellules cérébrales mortes ne sont pas
remplacées.
Il existe deux types d’AVC :
l
les AVC ischémiques ou infarctus
cérébraux (80 % des AVC) : artère bouchée
par un caillot de sang, ce qui bloque la
circulation sanguine,
l
les AVC hémorragiques (20 % des
AVC) : rupture d’une artère, déclenchant
une hémorragie intracérébrale ou rupture
d’un anévrysme (malformation vasculaire
congénitale), entraînant une hémorragie
méningée.
4
Il arrive que les signes ne durent que
quelques dizaines de seconde ou quelques
minutes : on parle alors d’accident ischémique transitoire, lequel peut annoncer la
survenue d’un AVC constitué.
L’AVC est la première cause de handicap
physique de l’adulte en France. Les AVC
sont souvent responsables de séquelles
lourdes, l’accident pouvant toucher des
grandes fonctions neurologiques, telles
que la motricité (hémiplégie), la sensibilité
(anesthésie, douleurs), le langage (aphasie),
la vision, ce qui entraîne de nombreuses
difficultés de réinsertion.
L’AVC représente une très grande urgence
médicale du fait de sa survenue brutale, de
sa gravité et de la possibilité d’améliorer
l’état du patient grâce à un traitement
immédiat.
La prise en charge en urgence de l’AVC par
l’équipe spécialisée en unité neurovasculaire
(UNV) permet de réduire ses conséquences.
Malgré cela, l’AVC reste une maladie grave,
les deux tiers des personnes atteintes
conservant des séquelles et certaines
devenant dépendantes dans leur vie
quotidienne .
Source : http://www.franceavc.com/?rep=avc_infos
OBJECTIF : RECONNAÎTRE LES SIGNES POUR
SAUVER DES VIES ET LIMITER LES SéQUELLES
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC)
font 150 000 nouvelles victimes chaque
année en France et causent 60 000 décès.
Pour la Franche-Comté, ils concernent près
de 3500 victimes par an dont 12 % de décès.
Afin d’éviter des séquelles graves, il est
nécessaire de faire connaître les trois signes
caractéristiques de l’AVC et la conduite à
tenir.
En cas d’apparition brutale de l’un des
signes suivants, il faut composer le 15
même si les signes disparaissent :
l
déformation ou engourdissement de
la bouche : lorsque la personne sourit, le
sourire n’est pas symétrique,
l
faiblesse ou engourdissement d’un
côté du corps : lorsque l’on demande à la
personne de lever les deux bras devant
elle, l’un des bras ne peut être levé ou
rester en hauteur, il retombe,
l difficulté à parler : lorsque l’on demande à
la personne de répéter une phrase, elle a
des difficultés à parler ou à comprendre.
En attendant les secours, il faut :
l allonger la personne avec un oreiller sous
la tête et la laisser allongée jusqu’à
l’arrivée des secours,
lnoter l’heure où les signes sont apparus
ou quand la personne a été vue pour la
dernière fois sans signe,
l regrouper si possible les ordonnances et
les résultats des dernières prises de sang
réalisées.
Il est très important de ne pas faire boire ni
manger la personne, de ne pas lui donner de
médicament ni lui faire d’injection.
une déformation
de la bouche
une faiblesse
d’un côté
du corps, bras ou
jambe
des troubles de
la paroles
APPELEZ IMMÉDIATEMENT LE SAMU
✆ 15
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Les ACTIONS COORDONNéES DANS LE
CADRE DE LA CAMPAGNE AVC
en franche-comté
Soirée spéciale cinéma
13 Production présente
un film
Emmanuel
Finkiel
Un jeu concours destiné au grand public
sera organisé courant novembre sur le site de
Macommune.info et à l’antenne de France
Bleu Besançon. Les gagnants se verront
attribuer des places de cinéma pour la
projection du film documentaire «Je suis»
d’Emmanuel Finkiel. Suite à cette séance,
un débat avec le public sera ouvert sur la
thématique de l’AVC .
© Les Films du Poisson - Graphiste : Chromosome studio 2012
d’
JE
Jeudi 28 novembre
Mégarama Besançon
(Ecole Valentin)
Projection du film « Je suis »
Suivie d’un débat animé par :
Emmanuel Finkiel, réalisateur du film «Je suis»
Sylvie Mansion, Directrice Générale de l’Agence
Régionale de Santé de Franche-Comté
Professeur Thierry Moulin, neurologue, Président
de la Société Française Neuro-Vasculaire
Dr Journet, Président de la Fédération des
Aphasiques de France
l Verre de l’amitié
l
l
l
l
l
l
6
Lors de la journée mondiale avc
le 29 octobre 2013
Lieux
Actions réalisées
Centre hospitalier de
Dole
Hall d’accueil (14h-18h)
Centre hospitalier
de Lons-le-Saunier
Hall d’accueil (14h-18h)
CHRU de Besançon
Hall d’accueil
Stand de sensibilisation
Prise de tension artérielle
par les étudiants infirmiers
de Dole
l Intervention du Dr. Bourahoui
France AVC 39
Stand de sensibilisation
Prise de tension artérielle par
les étudiants infirmiers
de Lons le Saunier
France AVC 39
Stand de sensibilisation
CHRU
France AVC sud 25
Stand de sensibilisation
Projection d’un film
Professionnels
de santé
l
l
l
l
l
CHI Haute-Saône
Organisateurs
et partenaires
l
l
Plan Média
Période
Média
Action
23 au 29 octobre
Affichage
Campagne d’affichage sur
la ville de Besançon
27 octobre
France Bleu
Intervention du Docteur
Pierre BANWARTH du
Centre Hospitalier BelfortMontbéliard
18 au 22
novembre
France Bleu
Diffusion du spot radio
national
20 novembre
France Bleu
Participation du Docteur
Bouamra, médecin
coordonnateur régional
filière AVC, à l’émission les
Experts de 8h55 à 9h30
10 au 28
novembre
Cinémas
Mégarama
de Besançon,
Lons-leSaunier,
Audincourt
Diffusion du spot vidéo
« Agir vite, c’est important »
avant chaque séance
Annonceur
Urgence AVC
ARS
Franche-Comté
ARS
Franche-Comté
7
UN Dispositif exceptionnel en 2013 :
le géant blanc à la rencontre
des habitants
Afin de sensibiliser les habitants à la reconnaissance
immédiate des signes de l’AVC et à la conduite à tenir,
rien de plus efficace que le contact direct avec la
population.
Un géant blanc de près de 3 mètres de hauteur va
sillonner 9 villes de Franche-Comté. Il s’installera pour
une journée en cœur de ville, portant sur lui les points
symbolisant les signes à reconnaître. Aux cotés du
géant se tiendra un stand avec médecins et animateurs
pour informer sur les signes à reconnaître et donner
toutes les explications nécessaires.
9 villes de Franche-Comté recevront le géant blanc
du 23 novembre au 5 décembre.
CALENDRIER DE L’opération
JOUR (10h-17h)
8
LIEUX
Samedi 23 novembre 2013
Besançon
Lundi 25 novembre 2013
Vesoul
Mardi 26 novembre 2013
Dole
Mercredi 27 novembre 2013
Belfort
Jeudi 28 novembre 2013
Lons le Saunier
Vendredi 29 novembre 2013
Gray
Samedi 30 novembre 2013
Audincourt
Mardi 03 décembre 2013
Pontarlier
Jeudi 05 décembre 2013
Saint-Claude
Parcours du Géant AVC
9
LES AVC EN FRANCHE-COMTÉ
En 2012, la moyenne du taux d’incidence est de 24 % pour 10 000 habitants
en Franche-Comté
Bassin de Vesoul
28 % pour 10 000 habitants
Bassin de Dole
28 % pour 10 000 habitants
Bassin de Lons-le-Saunier
Bassin de Pontarlier
Bassin de Besançon
Bassin de Belfort
26 % pour 10 000 habitants
23 % pour 10 000 habitants
22 % pour 10 000 habitants
21 % pour 10 000 habitants
Taux d’incidence selon les bassins de vie
D’après INSEE : Populations légales 2010 des communes en vigueur au 1er janvier 2013
En épidémiologie, le taux d’incidence rapporte le nombre de nouveaux cas d’une pathologie
observés pendant une période donnée - population incidente - à la population dont sont
issus les cas (pendant cette même période) - population cible -. Il est un des critères les
plus importants pour évaluer la fréquence et la vitesse d’apparition d’une pathologie.
Source INSEE
La moyenne d’âge des patients hospitalisés pour un AVC est de 73,4 ans en
Franche-Comté sur l’année 2012
Bassin de Vesoul
73 ans
Bassin de Dole
Bassin de Lons-le-Saunier
Bassin de Pontarlier
Bassin de Besançon
Bassin de Belfort
75 ans
74,6 ans
72 ans
73,3 ans
72,7 ans
Moyenne d’âge des patients hospitalisés pour AVC en 2012 selon leur bassin de vie
10
Les risques de faire un AVC augmentent sensiblement après 74 ans
Taux de mortalité (%)
25
20,7 %
20
14,9 %
15
10
7,7 %
6,6 %
5,2 %
5
2,6 %
< 45 ans
45-54 ans
55-64 ans
65-74 ans
75-84 ans
85 ans et +
Taux de mortalité des Francs-Comtois à la sortie d’hospitalisation pour AVC selon l’âge en 2012
HOMMES
FEMMES
1398
48,9 %
1461
51,1 %
Entre 40 et 74 ans, les hommes sont 1.7 fois plus
touchés par un AVC que les femmes. Cela dit, en
2012, le nombre de femmes hospitalisée pour un
AVC est plus important que le nombre d’hommes.
Ceci s’explique par l’espérance de vie plus élevée
des femmes et l’augmentation du risque lié à l’âge.
11
LES OBJECTIFS régionaUX
sur la prise en charge des AVC
La prise en charge initiale repose sur
l’admission en service spécialisé, l’unité
neurovasculaire (UNV) qui permet d’assurer
l’expertise neurologique. En FrancheComté, l’organisation comporte deux UNV
implantées à Montbéliard et à Lons-leSaunier (une troisième est prévue à Vesoul)
et une UNV de recours située au CHU de
Besançon.
Une personne ayant une suspicion d’AVC
doit appeler ou faire appeler le 15 pour que
l’orientation dans un établissement de santé
adapté soit la plus rapide possible.
Des établissements et services de soins
de suite et de rééducation permettent de
mettre en place une rééducation adaptée
aux besoins et aux capacités des patients.
80 % des patients sont pris en charge dans
4 établissements de la région :
- CHRU de Besançon
- CH de Belfort-Montbéliard
- CHI de Haute-Saône
- CH de Lons-Le-Saunier
Le schéma cible
de l’organisation
régionale
A la survenue de l’AVC chez une personne, la
prise en charge initiale est réalisée grâce au
concours des médecins libéraux, du centre
15, des services d’accueil des urgences, des
unités neurovasculaires (UNV) (sites avec
neurologues) et des services de médecine
(sites sans neurologue) présents dans la
région.
12
1. Une bonne connaissance
par la population des signes
évocateurs de l’AVC
L’amélioration de la connaissance par
l’ensemble de la population des signes
évocateurs de l’AVC est indispensable pour
améliorer la prise en charge des patients.
Par ailleurs, la prévention des facteurs de
risque comme l’hypertension artérielle, le
tabac, l’obésité et des régimes alimentaires
riches concourt à diminuer le nombre d’AVC.
2. Une entrée des patients
dans les filières par le centre 15
Lorsqu’il y a une suspicion d’AVC chez une
personne, l’appel du 15 est primordial
pour orienter le mieux possible et dans les
meilleurs délais le patient vers la structure la
plus adéquate.
3. La coordination
de la filière hospitalière
Il convient que les patients soient le plus
possible orientés par l’intermédiaire du
centre 15, dans la filière hospitalière la plus
proche (accès à moins de 30 minutes). A
l’hôpital, chaque minute compte pour établir
le diagnostic par l’examen de neuroimagerie
(IRM ou scanner) et débuter les traitements.
La coordination entre tous les professionnels
des services d’urgences, de radiologie et de
neurologie est cruciale.
4. Une organisation territoriale
au travers des filières locales
L’ambition régionale est de permettre à un
nombre croissant de patients de pouvoir
être pris en charge dans une filière spécialisée.
Aujourd’hui, environ 30 % des Francs-Comtois victimes d’AVC sont pris en charge dans
une filière spécialisée (unité neurovasculaire
– UNV). Ce taux est encourageant, puisqu’il
progresse chaque année et si on le rapporte
à la moyenne nationale de 20 %. Toutefois, il
reste encore éloigné des 100 % de l’objectif
du Plan AVC 2010-2014.
Cette organisation nécessite d’une part la
structuration des filières locales et d’autre
part le renforcement d’un travail en réseau
régional coordonné avec notamment l’appui
de la télémédecine.
Les filières locales sont à articuler autour
des UNV reconnues (Montbéliard et Lonsle-Saunier) ou à construire (Vesoul) ainsi
qu’autour de celle de recours située au CHU
de Besançon.
5. La poursuite du développement
de la télémédecine
Les efforts de la région pour développer
l’offre de soins en télémédecine dédiée à
la prise en charge des AVC sont à souligner.
Que ce soit en matière de téléexpertise, téléconsultation ou d’assistance, notamment
pour l’accès à la thrombolyse :
lLes
liaisons vidéo sont établies pour la
plupart des établissements dans des
boxes des services d’urgence en liens avec
une UNV,
l Les scanners et IRM sont connectés, et le
transfert des images entre les
établissements de la région et le service
de neurologie du CHU est opérationnel,
lLa prise de décision de thrombolyse à
distance est désormais faite en routine.
Les prochaines étapes consistent à poursuivre
le déploiement des outils de télémédecine,
en particulier dans les structures de soins
de suite et de réadaptation pour renforcer
le suivi des patients AVC, et à poursuivre
l’expérimentation de la téléassistance à
l’échographie doppler transcrânien.
6. Un suivi des patients dans les
premiers mois suivant l’AVC
L’ARS coordonne une nouvelle organisation
de la prise en charge des AVC dans la
région Franche-Comté avec la mise en
œuvre des filières locales qui comprennent
les établissements sanitaires et médicosociaux ainsi que les professionnels de
santé de ville d’un secteur géographique.
Elles sont spécifiquement animées par un
professionnel positionné au sein de l’UNV
dont la mission est en outre d’assurer un
suivi, selon une périodicité à stabiliser, des
patients qui le nécessitent au cours des
premiers mois suivant l’AVC. L’animateur
a ainsi pour mission de suivre, à partir
d’indicateurs physiques et psychiques et,
si besoin, de réorienter le patient dans le
dispositif de soins.
L’objectif des filières locales est de faire
que les acteurs de santé du secteur se
connaissent, que les patients soient
bien orientés (prise en charge initiale,
rééducation, hospitalisation à domicile…)
et que la coordination soit renforcée avec le
médecin traitant.
Par ailleurs, un axe de travail est également
d’améliorer la structuration de la filière
d’aval pour les patients ayant des séquelles
et ayant besoin de rééducation fonctionnelle, orthophonique et/ou orthoptique
adaptée : rééducation, hospitalisation à domicile, établissement d’hébergement pour
personnes âgées dépendantes (EHPAD).
13
Les associations France AVC
dans la région
Les associations d’aide aux patients et familles victimes d’accident vasculaire
cérébral sont des associations de malades et de proches de malades dont les
objectifs sont d’informer sur les AVC et d’apporter aide et soutien aux patients et
à leurs proches.
Mais leurs actions ne s’arrêtent pas aux portes des associations et des groupes de
paroles. En effet, les bénévoles se déplacent auprès des communes notamment,
pour proposer des actions de prévention et d’information sur les AVC et sur les
prises en charge possibles.
France AVC Sud 25 – Doubs et Haute-Saône
(sauf aire urbaine de Montbéliard et Héricourt)
CISS Franche-Comté
2, Place Saint-Jacques
25000 Besançon
Tél. : 03 81 81 14 92
[email protected]
Responsable : M. Bernard BELPOIS
France AVC Aire urbaine de Montbéliard, Belfort, Héricourt
2, Allée des Camelines
25420 Bart
Tél. : 03 81 90 06 30
[email protected]
Responsable : Mme Juliane PROST-HENRY
France AVC 39
Maison des associations
9, Avenue Aristide Briand
39100 Dole
Tél. : 03.84.82.73.11
[email protected]
Responsable : M. Didier PETITJEAN
14
Les supports de communication
nationaux
15
Troubles de la parole
Déformation de la bouche
signe
s
d’un A
VC
L es
Faiblesse d’un coté du corps (bras)
CONTACT PRESSE
William TRAVERSIER-LOUDIYI
tél. 03 81 47 88 05
[email protected]
Faiblesse d’un coté du corps (jambe)
e
s
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C
p
N
A
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Doration AV
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Novembre 2013
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