naines rouges et brunes

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Toutes les étoiles ne naissent pass égale
égales
ga : les naines rouges
ug et brunes
nes
ont une taille et une masse quii n’exc
n’excèdent pas 40% de celles du
u
Soleil. Naturellement très peu lumineux,
en
ineux ces astres compensent
pe
proliférant : on estime que 80% des étoi
étoiles
sont des
es de la Galaxies so
naines rouges. La plus proche voisine du
Soleil,
u So
ei Proxima du Centaure
en
(distance du Soleil de 4.3 années lumière),
e), est une naine rougee ddont
la masse est d’à peine
ne 1/7ème de celle du Soleil.
ol
Contrairement aux naines rouges, les naines brunes sont si peu
massives (< 8% de la masse du Soleil) qu’elles ne parviennent pas
à maintenir une température et une pression centrales suffisantes pour
brûler leur hydrogène par fusion nucléaire, source habituelle d’énergie
des étoiles. Ce ne sont donc plus de “vraies” étoiles ; elles parviennent
toutefois encore à produire un rayonnement propre en se contractant,
ce qui les distingue des planètes géantes.
La naine rouge Proxima du
Centaure la plus proche
voisine du Soleil
© DSS/AAO/David Malin
Naines rouges et brunes évacuent leur
énergie centrale par bouillonnements
de matière - à la manière de l’eau
qui bout dans une casserole qu’on
chauffe : c’est la convection.
C’est aussi la convection qui fait
bouillonner le manteau terrestre
(produisant la dérive des continents)
ou l’intérieur des nuages de type
cumulonimbus (provoquant de très
forts courants, dangeureux pour un
avion de ligne).
Vue d’artiste
d’une super-aurore magnétique
à la surface d’une naine brune
© G. Hallinan/NUI
Contrairement au Soleil dont seules
les couches externes sont convectives,
les naines rouges et brunes bouillonnent
en totalité, du cœur à la surface.
Vue d’artiste d’une naine
rouge magnétique
© C Reed/NASA
Grâce à la phéno
phénoménale puissance
de leurs cellules convectives et à leur
rotation rapide, les naines rouges et
brunes parviennent souvent à engendrer
d’intenses champs magnétiques à grande
échelle (1000 fois plus forts que celui
du Soleil), transformant ces astres en
véritables phares magnétiques dont
les lumières aurorales radiométriques
éclairent régulièrement la Terre.
Les mécanismes dynamo capables
d’engendrer de tels champs, sensiblement
différents de ceux qui opèrent dans le
Soleil, sont encore mal compris.
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