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Enfance Jeunesse /9
Vive les vacances !
Notrepays
m a g a z i n e d e l a c o m m u n a u t é d e c o m m u n e s d e s pay s d ’ O i s e e t d ’ h a l at t e
Décryptage /4-5
L’économie circulaire,
un modèle à suivre
mar.-avr. 2015
#66
www.ccpoh.fr
ANGICOURT - BAZICOURT - BEAUREPAIRE - BRENOUILLE - CINQUEUX - LES AGEUX - MONCEAUX - PONT-SAINTE-MAXENCE - PONTPOINT - RHUIS
RIEUX - ROBERVAL - SACY-LE-PETIT - SACY-LE-GRAND - SAINT-MARTIN-LONGUEAU - VERNEUIL-EN-HALATTE - VILLENEUVE-SUR-VERBERIE
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édito / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015
Focus événement
« Faire évoluer
nos services, selon vos besoins »
L’ensemble des engagements pris par
l’État, les collectivités territoriales et
autres partenaires de la politique de la
ville au bénéfice des quartiers défavorisés y sont répertoriés.
Inauguration
du supermarché Lidl
à Pont-Sainte-Maxence
Le 26 janvier dernier
C’est en toute simplicité que les
élus locaux, Arnaud Dumontier,
maire de Pont-Sainte-Maxence,
Christian Massaux, président
de la CCPOH, Georges Karayan,
vice-président à l’économie et
à l’emploi et Michel Delmas,
conseiller général, les salariés
du magasin et quelques habitants se sont réunis le lundi 26
janvier dans le quartier Pasteur pour inaugurer le nouveau
supermarché. Visite guidée et
échanges autour de cet équipement qui symbolise une dynamique naissante.
CCPOH60
CCPOH2
rez !
/ flashez et découv
www.ccpoh.fr
Christian Massaux, Président de la CCPOH
Notre Pays : Ces prochaines semaines,
le contrat de la politique de la ville sur
Pont-Sainte-Maxence va être signé en
présence du Préfet de l’Oise. Quels sont
les tenants et aboutissants de ce document ?
christian massaux : La ville, la CCPOH ainsi que de nombreux acteurs de
la vie institutionnelle et civile, habitants
notamment, ont travaillé conjointement
à l’émergence de ce document. Celui-ci
vise à fixer le cadre des projets et des actions à prévoir qui amélioreront la qualité
de vie sur différents domaines tel que le
développement économique ; l’emploi et
l’insertion professionnelle ; la rénovation
urbaine, le transport et le cadre de vie ;
l’éducation ; la prévention de la délinquance, la justice et la sécurité ; la médiation sociale ; la santé, la culture ; le
sport et la solidarité numérique.
Le contrat de ville doit s’appuyer sur un
projet de territoire de l’intercommunalité,
devant tenir compte des enjeux de cohésion sociale, de développement urbain,
de développement économique, des enjeux nationaux identifiés par l’État et déclinés localement.
NP : Depuis septembre dernier, les NAP
(Nouvelles Activités Périscolaire) sont en
place sur les communes de la CCPOH.
Pourriez-vous dresser un bilan et nous
évoquer les orientations pour la rentrée
scolaire 2015 ?
C. M. : Pour mémoire, suite au vote des
élus, les Nouvelles Activités Périscolaire
(NAP) ont été mises en place sur le territoire de la CCPOH, en septembre dernier,
en laissant à chaque commune la possibilité d’organiser elle-même ce temps
dégagé ou de faire appel à la CCPOH pour
son organisation, sa gestion et sa mise
en place. Ainsi sur les 14 communes
ayant un établissement scolaire, la CCPOH gère les NAP pour 9 d’entre elles.
à ce jour, un premier bilan a été dressé.
L’augmentation de la fréquentation prévue a été effective, les activités proposées semblent efficaces, nous pouvons
donc être satisfaits.
En ce qui concerne la prochaine rentrée,
les équipes, élus et techniciens, travaillent sur l’évolution de ce service en
partenariat avec les communes du territoire. Ainsi, le financement de ces NAP
sera au cœur du prochain Débat d’Orientation Budgétaire.
Directeur de la publication : Christian Massaux / Rédactrice en chef : Delphine Luc / Rédaction : Delphine Luc,
Véronique Poix, Karim Bouchekhchoukh / Mise en page : Céline Cazorla / Couverture : © Organisme Autrement loisirs
et voyage - CCPOH / Conception et réalisation : Service communication de la CCPOH / Impression : L’artésienne /
Crédits photos : CCPOH, B. Paget, Minerva Studio, Freepik, Fotolia, E. Leclerc, mairie de Pont-Sainte-Maxence et mairie de
Sacy-le-Grand. Ont participé à ce numéro : comité de rédaction, Lidl
N° ISSN 1957-5009 / Tirage 15 500 exemplaires
CCPOH - BP 20255 - 60722 Pont-Sainte-Maxence
Tél. 03 44 70 04 01 - Fax. 03 44 70 04 02 / www.ccpoh.fr
Imprimé sur papier PEFC, inscrit dans la norme du développement durable.
territoire en bref / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 / Arrêt sur image
la ccpoh présente ses vœux
Le mercredi 14 janvier, Christian Massaux, a présenté ses premiers vœux en tant que
président de la CCPOH à l’ensemble des élus communautaires, municipaux et partenaires, en présence de Martine Juston, sous-préfet de Senlis et de Michel Delmas,
conseiller général. Une cérémonie placée sous le signe du développement économique
et de l’emploi.
Le président a évoqué les grands projets de l’année : l’extension de la crèche Ribambelle,
la mise en place d’une cuisine centrale et la mise en ligne du nouveau site Internet. Il
a réaffirmé sa volonté de travailler en partenariat avec toutes les communes et les entreprises du territoire. La CCPOH doit se donner les moyens de créer des ressources,
développer ses zones économiques pour être attractive, dynamique et faire face aux
enjeux économiques notamment liés à la baisse des dotations de l’État.
/ vie locale
/ Solidarité
Nouveau commerce
LA CCPOH est
charlie
Sacy-le-Grand
Pont-Sainte-Maxence
Café des Sports - 24 rue de Paris à
Saint-Martin-Longueau. Mme Dupuy.
Bar, tabac, Française des Jeux, tirage,
formule petit-déjeuner, snacking.
Ouverture : lundi, mardi, mercredi, vendredi, samedi de 7h30 à 20h. Dimanche
matin de 9h à 13h30. Fermeture le jeudi.
Tél. : 03 44 29 96 94.
Vous reprenez ou créer une entreprise
sur notre territoire ?
Contact : [email protected]
Tél. : 03 44 70 43 25
/ à votre service
Supplay
tient sa permanence
L’agence d’intérim Supplay a tenu une
permanence dans les locaux de la mairie
de Pont-Sainte-Maxence le mercredi 28
janvier. Une trentaine de personnes s'y
sont présentées ce qui a permis d’évaluer les besoins de la population en matière de recherche d’emploi. L’agence
d’intérim travaille, avec la mairie, sur la
mise en place de permanences sur la
commune.
Élus, agents publics et habitants du territoire ont témoigné de leur soutien aux
familles des victimes des attentats survenus entre le 7 et 9 janvier dernier, au
travers de rassemblements, minutes de silence et messages de soutien. Lors
des cérémonies de vœux, de nombreux élus ont réaffirmé l'importance de la
liberté d'expression et des valeurs républicaines.
« Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté
de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore
la liberté après avoir parlé. »
André Guillois, journaliste français
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décryptage / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015
L’économie circulaire,
l’économie de demain
4 milliards de tonnes de déchets sont générés par an dans le monde, un chiffre considérable
qui risque d’augmenter de 40 % d’ici 2020. Alors que nous consommons plus de ressources
naturelles que la nature ne peut en produire par an, l’économie doit trouver une nouvelle voie
et une nouvelle organisation pour faire face à la rareté des matières premières.
L’économie circulaire,
c’est quoi ?
Le terme d’économie circulaire est apparu au grand public lors du Grenelle
de l’environnement en 2007. Il s’agit
d’un modèle économique qui se veut
plus écologique basé sur le recyclage
des produits pour limiter la consommation et le gaspillage des matières
premières, de l’eau et des sources
d’énergie. Il s’agit de transformer les
déchets en matière première pour les
réutiliser dans la conception de produits. Ce modèle économique s’inscrit dans le cadre du développement
durable. Nous ne sommes plus dans
un système linéaire où l’on extrait,
fabrique, utilise et jette mais dans
une économie du réemploi et la
réutilisation du produit. L’économie
circulaire va au-delà d’une meilleure
gestion des déchets. C’est avant tout
un modèle économique qui doit être
créateur de valeurs sociales, environnementales, et économiques. L’économie circulaire englobe différentes
notions qui permettent de produire
et consommer autrement en donnant
une nouvelle vie à un produit ou en la
rallongeant.
Les enjeux
de l’économie circulaire
Les enjeux sont autant environnementaux qu’économiques. L’économie circulaire doit permettre de préserver les ressources naturelles et de
passer du jetable à l’ère du durable.
L’écoconception est aussi un moyen
de faire faire de nettes économies aux
entreprises. Comment ? En réduisant
la consommation de matières premières et d’énergie. D’autant plus que
l’accès aux ressources naturelles est
de plus en plus difficile et coûteux.
C’est aussi une manière d’assurer une
certaine indépendance de la France
face aux pays producteurs d’énergie
ou de matières premières.
Génératrice d’emploi, l’économie
circulaire, permet de développer de
nouvelles filières industrielles locales
destinées au recyclage, à la réparation
et au réemploi, et de réindustrialiser
des territoires. En France, en 2013, le
secteur de la gestion des déchets représentait plus de 135 000 emplois.
décryptage / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 CHAUFFAGE URBAIN : UN MODÈLE D'ÉCONOMIE CIRCULAIRE
CENTRE DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE
DE VILLERS-SAINT-PAUL
Électricité
revendue à ERDF
Les déchets collectés sont incinérés,
la chaleur est transformée
en électricité et vapeur.
La vapeur sert à chauffer
un système de chaufferie.
CAMION DE COLLECTE
DES DÉCHETS
Les Ordures Ménagères
Résiduelles sont transportées
vers le Centre de
Valorisation Énergétique.
(124 525 tonnes dont 7 006 tonnes
collectés sur le territoire).
CHAUFFERIE
L’eau chaude est redistribuée
vers les immeubles raccordés
au réseau de chauffage urbain.
(2 700 foyers à Nogent-Sur-Oise)
LOGEMENT
Les habitants du territoire déposent
leurs déchets non recyclables
dans le bac gris.
le Centre de valorisation Énergétique (CVE) de Villers-Saint-Paul
nateur, et sous forme thermique par
la livraison de vapeur.
Depuis la fin de l’année 2013, le Centre
de Valorisation Énergétique chauffe
et approvisionne en eau chaude
sanitaire environ 2 700 foyers de
Nogent-sur-Oise, revend de l'électricité à ERDF (soit la valeur d'une
consommation de 107 000 habitants
par an) et envoie de la vapeur vers
l'industriel Villiers Saint Paul Utilités
(VSPU), exploitant de chauffage. La
production d’électricité permet aussi
de couvrir les besoins de fonctionnement du Centre de Valorisation Énergétique.
Chauffage urbain,
comment ça marche ?
Le liquide utilisé pour le fonctionnement du CVE est porté à ébullition
grâce à la combustion des déchets.
Il est envoyé ensuite vers une chaufferie où il chauffe l'eau qui est distribuée aux logements raccordés au
réseau de chauffage urbain.
L’économie circulaire sur le territoire
200
200 emplois :
entreprises dont
l’activité est liée
au secteur
du recyclage
19
emplois
CCPOH* pour
la collecte des déchets
87
emplois
pour le traitement
et la valorisation des déchets
* Personnel administratif (3) et salariés des collecteurs (16).
En 2013, 139 000 tonnes de déchets
(dont 124 525 tonnes d'Ordures
Ménagères Résiduelles + refus de tri
issus de la collecte sélective, tout
venant incinérable) ont été traités au
Centre de Valorisation Énergétique
situé à Villers-Saint-Paul.
La combustion de ces déchets produit de l'énergie qui équivaut à
115 617 MWh, dont 57 000 MWh
d’électricité et 58 500 MWh de vapeur.
L’énergie est valorisée sous forme
d’électricité par un groupe turboalter-
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action éco / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015
Les aides
à l’emploi et au développement
Différentes aides existent afin de favoriser la création d’entreprise sur un territoire. Cependant des fonds,
moins connus, sont dédiés au soutien de l’emploi et au développement des entreprises.
Les fonds de revitalisation, quésaco ?
Le principe de la revitalisation
Depuis 2005, dans le cadre de la loi de
cohésion sociale, les entreprises de plus
de 1 000 salariés en France et en Europe, sont assujetties à une obligation
de revitalisation lorsqu’elles procèdent à
des réorganisations d’activités pouvant
affecter l’économie et l’emploi sur un
territoire. Ces entreprises doivent alors
verser aux services de l’état une contribution financière, destinée à alimenter le
fonds de revitalisation mis en place sur
le bassin d’emploi concerné. Ces fonds
permettront la création d’activités et
le développement d'emplois durables
grâce à l’apport en soutien financier et
en prestations de conseil aux entreprises qui s’implantent ou se déploient
sur le territoire.
Les fonds de revitalisation ACTIFS
SUR LA CCPOH
Actuellement deux programmes de revitalisation sont en vigueur sur notre territoire :
Fonds STILL : Ce plan de revitalisation
accompagne le développement d’activités et vise la création d'au moins 110
emplois sur le bassin du Sud de l’Oise.
Les aides disponibles concernent :
> Subventions pour des projets créateurs d’emplois ;
> Prêt à l’entreprise (prise en charge des
intérêts, pas de garantie personnelle, sur
une durée maximum de 7 ans, pour tout
projet créant au moins 5 emplois) ;
> Prestations de conseils et d’expertises
afin d’accompagner des projets créateurs d’emplois.
Ces aides peuvent intervenir en complément d’autres financements engagés.
Les conditions pour être éligible :
> Avoir un projet de création, de reprise
ou de développement d’entreprise créateurs d’emplois ;
> Avoir un projet d’implantation ou de
développement sur une des communes
de la CCPOH ;
> Avoir un projet d’engagement d’investissements (immobiliers, matériels,
aménagements ou R&D).
Fonds Alpla France : Ce plan de revitalisation vise la création de 94 emplois.
Les actions :
> Subventions pour des projets créateurs d'emplois ;
> Favoriser l’émergence et l’accompagnement des porteurs de projets en
création ou reprise d’entreprise ;
> Permettre aux entreprises industrielles
d’être accompagnées dans la réalisation
de diagnostic en ressources humaines ;
> Accompagner l’entreprise et son dirigeant afin de construire un plan de développement à long terme ;
> Préparer à la transmission d'entreprise.
Les conditions pour être éligible :
> être porteur de projets en création ou
reprise d’entreprise dans les secteurs de
l’industrie, du service ou de l’artisanat ;
> être déjà installé ou s’implanté sur la
CCPOH ;
Critères retenus pour les emplois aidés :
- CDI ou CDD de minimum 6 mois transformés en CDI ;
- Contrats à temps plein ou temps partiel de minimum 30h par semaine.
vous êtes intéressés par
ce dispositif ?
Pour de plus amples renseignements,
contactez le service développement
économique de la CCPOH
03 44 70 04 01
[email protected]
vie locale / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 du renouveau dans les grandes enseignes
En ce début d'année 2015, les super et hypermarchés pontois se bousculent. En effet, un Lidl flambant
neuf et un centre commercial avec E. Leclerc et de nombreuses boutiques ouvrent leurs portes.
Le 28 janvier dernier, le nouveau
supermarché Lidl a ouvert ses
portes à Pont-Sainte-Maxence.
Plus visible et plus grand, le nouveau Lidl
était attendu sur la ville pontoise. Après
9 mois de travaux, il a ouvert ses portes
le mercredi 28 janvier. Présente depuis
1997, l’enseigne était située à deux pas
du nouvel emplacement, rue Pasteur.
En ouvrant un espace construit sur les
nouveaux standards, on y découvre une
ambiance plus sobre et des rayonnages
plus accueillants. L’ensemble du mobilier a été complètement revu. 6 bacs réfrigérés et 10 bacs surgelés ont d’ailleurs
été généreusement offerts aux Restos
du Cœur. Les abords ont également été
soignés grâce à la création des massifs
composés de petits arbustes recouverts
de copeaux d’ardoises. Le bâtiment de
1 286 m2 propose un large choix de
produits alimentaires et non-alimen-
taires. Du côté des nouveautés, on peut
découvrir dès l’entrée, un rayon point
chaud offrant un vaste choix de pain et
viennoiseries qui fera le bonheur des
habitants du quartier, entre autre. Autre
produit inédit : le poisson. Désormais le
vertébré aquatique a toute sa place dans
les étals frais. Le supermarché a également doublé ses effectifs en embauchant sept salariés.
Un magasin moderne qui apporte un
élan dynamique dans un quartier en
pleine requalification puisque prochainement celui-ci hébergera une maison
médicale et de nouveaux logements.
L’ancien Lidl a quant à lui été démoli.
rendez-vous le 18 mars 2015, pour l'ouverture du nouveau centre commercial le val d'halatte
Centre
commercial
Val d’Halatte
Direction
Saint-Martin-Longueau
Mairie de
Les Ageux
Aboutissement d’un projet ambitieux,
cette implantation va dynamiser l’entrée
de ville de Pont-Sainte-Maxence et de
Les Ageux. Il s’agit d’un déménagement
et d’un agrandissement du magasin E.
Leclerc implanté depuis de nombreuses
années à quelques centaines de mètres
de là, à Les Ageux. Une nouvelle zone
composée d’un hypermarché, d’une
galerie marchande, d’un magasin de
bricolage, d’un espace de restauration
rapide - Mac Donald (ouverture prévue
le 17 mars), et de 3 moyennes surfaces.
Avec un espace de vente multiplié par 4,
l’aménagement intérieur de l’hypermarché a été étudié pour offrir davantage
de confort, de convivialité et de luminosité aux clients.
Un magasin novateur, qui proposera de
nouveaux concepts de vente et de nouveaux services. La direction du centre a
misé sur le développement de l’offre de
deux types de produits : l’alimentaire ,
avec une mise en avant des produits
frais, et le textile. Le centre commercial
est aussi générateur d’emplois puisque
60 personnes, habitant sur le secteur
de Pont-Sainte-Maxence, ont été recrutées. Ce qui porte à 250 le nombre
de salariés qui assureront le bon fonctionnement de l’hypermarché et du magasin de bricolage. Un personnel qui
gagnera, avec ce déménagement, en
qualité de vie au travail.
Suivra l’ouverture des moyennes surfaces où s’afficheront les enseignes :
Intersport, Gifi, DistriCenter et Norauto.
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à votre service / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015
Une halte à Sacy-le-Petit
Prochainement le camion de la Halte-garderie Itinérante Les Marsu'piots stationnera à Sacy-le-Petit
tous les jeudis. Ce mode de garde accueille les enfants du territoire âgés de 10 mois à 3 ans.
Répondant à la volonté des élus communautaires de la CCPOH de proposer
un service de proximité homogène sur
l’ensemble du territoire, ce service sera
alors présent sur 4 communes : Monceaux, Rieux, Villeneuve-Sur-Verberie et Sacy-le-Petit. La Halte-garderie
Itinérante propose un mode de garde
temporaire favorisant la socialisation
et le développement psychomoteur de
l’enfant. D’une capacité d’accueil de
12 places, elle est agréée par les services
de la Caf et du Conseil général, et est
placée sous le contrôle de la PMI.
L’équipe de la Halte-garderie transforme
chaque jour les lieux qu’elle occupe en
lieu de vie pour les tout-petits. Les jeux
d’éveil, piscine à balles, parcours de motricité, pâte à modeler, peinture, puzzle…
investissent l’espace. L’équipe propose
le même type d’activités que les crèches
et établit des thématiques d’anima-
tions chaque semaine. La convivialité et
la souplesse sont les maîtres mots de
cette structure. Sophie Decadi, la directrice, aime cultiver l’esprit famille « nous
proposons régulièrement des goûters
sage, l'accompagnement de leur enfant.
La halte est ouverte de 9h à 17h, mais
les parents sont libres d'établir le temps
de présence qu'ils souhaitent durant ce
créneau. Les enfants ont la possibilité de
prendre leur repas et de faire leur sieste
sur place. « Grâce à cette flexibilité d’accueil, les enfants ne sont pas stressés.
Ils sont heureux d'être là et jouent calmement. » nous explique Sophie. Il règnerait
même une sorte de plénitude…
Rens. : contacter Sophie Decadi :
confectionnés avec les enfants et des
sorties auxquels sont conviés les parents
et les grands-parents ». De plus, chaque
trimestre, les parents sont invités à participer au Café-Rencontre, un moment
convivial pour échanger sur l'apprentis-
06 82 23 37 88
Inscriptions au Pôle services :
03 44 29 48 80
Arrêts de la HGI :
Lundi : Rieux,
Mardi : Monceaux,
Jeudi : prochainement à Sacy-le-Petit,
Vendredi : Villeneuve-sur-Verberie.
Mme Ventribout, habitante de Monceaux, maman de Luc, 20 mois.
« J’ai inscrit mon fils en septembre 2014. Il a eu une période d’adaptation durant
quelques jours, qui s’est très bien passée, avant d’être accueilli toute la journée,
le jeudi. Ce temps d’accueil permet à Luc de voir d’autres enfants. Ses grands
parents, qui s’occupent de lui durant mes heures de travail, peuvent faire une
pause et avoir du temps libre. Et moi, je pars au travail l’esprit libre car je sais qu’il
est bien ici. Lorsque l’on arrive, il file rejoindre ses copains. Il apprend la socialisation, fait des activités manuelles et musicales. On vient en famille participer
aux goûters que propose l’équipe de la Halte-garderie. Financièrement, ce type
d’accueil est aussi très intéressant. Le coût horaire est peu élevé. »
Paroles d’usagers
Mme Martel, habitante de Monceaux, mamie de deux petites-filles, Laurine, 2 ans
et demi et Irina, 3 ans.
« Cela fait plus de 5 ans que je connais la Halte-garderie. J’y ai accompagné
mes deux petites-filles. Comme beaucoup de grands-parents je m’occupe de
mes petits-enfants pendant que leurs parents travaillent. C’est un vrai lieu d’épanouissement pour les enfants. Ça leur apprend à vivre en communauté et à les
préparer à l’école. Pour moi, ce mode d’accueil est un véritable soulagement.
Je peux souffler, avoir du temps pour caler mes rendez-vous, faire des activités.
Arrivée à un certain âge, cela devient plus fatiguant de s’occuper d’enfants. On est
moins patient, on s’énerve plus vite. Sophie m’a appris à mieux communiquer et
comprendre les besoins de mes petites-filles. »
on s’évade / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 /9
top départ pour les vacances !
Que ferez-vous cet été ? Les jeunes du territoire n’ont qu’à faire leur choix, entre équitation, accrobranche,
char à voile, canoë, VTT, escalade… les activités ne manquent pas. Nouveauté cette année, embarquement immédiat, pour Barcelone en Espagne. Soleil, plage et bonne humeur garantis !
Pour les 13-17 ans, Barcelone en Espagne du 7 au 20 juillet
Les plus grands auront la chance de
partir à Barcelone (Espagne). Ils y passeront 14 jours de rêve en camping où
les attendent de multiples activités
aquatiques.
Les séjours proposés par les services
Enfance et Jeunesse de la CCPOH sont
ouverts aux 6-17 ans, habitant le territoire. Organisés par des prestataires extérieurs, les séjours se déroulent sur une
ou deux semaines dans un cadre sécurisé et sécurisant.
Programme
Pour les 6-8 ans, Ferme en Bourgogne
du 12 au 19 juillet
Les enfants découvriront la vie à la ferme
au lac de Saint-Fargeau dans l’Yonne.
Ils pourront s’occuper des animaux,
faire du canoë, du VTT, des activités manuelles, participer à des ateliers cuisine
et jardinage.
Deux séjours de 14 jours sont proposés
aux enfants de 7 à 11 ans.
Pour les 7-9 ans, carte au trésor en Savoie du 7 au 20 juillet
Séjour aventure au Crest Voland en
Haute-Savoie, sur la piste de la carte au
trésor. Au programme : journée à Annecy, Chamonix, activités sportives : accrobranche, géo-coaching, baignade et
jeux de plage.
réunion « infos séjours »
Pour les 8-11 ans, Moussaillons en
Basse Normandie du 17 au 30 juillet
Destination Saint-Rémy des Landes,
dans la Manche. Les enfants pratiqueront des activités sportives (char à
voile, baignage, équitation, VTT, randonnées…), manuelles et artistiques, visiteront la « Maison de la Mer »...
Séjour Passerelle
Pour les 10-13 ans, Acrosports en Charente du 11 au 24 juillet
14 jours axés sur la pratique sportive.
Ce type de séjour permet de faire une
transition entre les services Enfance (311 ans) et Jeunesse (12-17 ans). Une
prestation adaptée qui tend à donner
plus d'autonomie aux jeunes tout en les
encadrant professionnellement.
Le mercredi 18 mars 2015 à 18h pour les
séjours Enfance et à 19h pour les séjours
Jeunesse, à La Manekine, 4 allée des loisirs
à Pont-Sainte-Maxence.
Les tarifs et règlements vous seront communiqués lors de la réunion. Pré-réservation possible lors de cette réunion.
Règlements : Aides CAF acceptées, règlements par chèques ANCV et CESU acceptés.
INSCRIPTIONS AU PÔLE SERVICES
> Remise des dossiers complétés jusqu’au
vendredi 27 mars 2015.
> Inscriptions du 1er au 10 avril 2015, sur
rendez-vous.
Sortez les boules à facettes,
c’est ambiance seventies au service Jeunesse
Les animateurs Jeunesse de la CCPOH vous donnent rendez-vous du lundi 27
avril au jeudi 7 mai 2015 pour des vacances très « Flower Power ». Programme
complet disponible dès le 20 mars auprès des animateurs, au Pôle services, et
consultable sur le site Internet et sur facebook.
Inscriptions à partir du mardi 7 avril au Pôle services intercommunal ou auprès
des animateurs du service.
Pour tous renseignements sur les offres
de séjours et animations
durant les vacances
contacter le Pôle services : 03 44 29 48 80
Mail : [email protected]
1 Place Le Châtelier - BP 40256
60722 Pont-Sainte-Maxence Cedex
Vacances d’avril
au Point Culture Jeunes
> Stage « street art » graff et pochoirs du
lundi 4 au jeudi 7 mai inclus - de 10h à 13h.
Ouvert aux 12 - 18 ans. Participation : 12 €
> Accueil libre de 14h à 18h dans un espace d’accueil, d’échanges et de pratiques
artistiques. Venez partager vos idées avec
nous.
Inscription et renseignements : Saïd Diouri,
animateur du PCJ : 06 34 59 29 77.
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environnement / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015
ça redémarre côté jardin …
Pour la 5e saison consécutive, la CCPOH
lance son inconditionnelle « opération
compostage ». Véritable action écologique et économique, le composteur est
l’élément indispensable de nos jardins !
Il reçoit nos déchets de cuisine, restes
de repas et végétaux, réduit nos poubelles et nous offre en plus un compost
de qualité !
Vous ne faites pas partie des 1 834 foyers
ayant déjà bénéficié de cette offre ?
Le service environnement vous attend.
Prenez rendez-vous au 0 800 60 70 01
et venez chercher votre composteur qui
sera accompagné d’un bio sceau et d’un
guide pratique. Le tout vous sera remis
après avoir entendu les conseils indispensables à la bonne utilisation de cet
équipement prodigués par un expert en
compostage. N’attendez plus !
Gérer les gros volumes
Tontes de pelouse, tailles de haie,
feuilles mortes : une ressource pour
votre jardin !
Un composteur ne peut pas toujours accueillir tout ce que produit le jardin. Un
broyeur peut être utile pour les réduire
en morceaux plus petits et faciles à utiliser.
Ils peuvent servir en paillage, c’est à dire
recouvrir des zones où la terre est nue :
> Pour limiter l’installation d’herbes
sauvages sans utiliser de désherbant
chimique.
> Produire un humus favorisant la fertilité et la vie du sol.
> Protéger le sol des intempéries et garder la fraîcheur du sol et limiter ainsi les
arrosages en été.
> Fournir un abri pour les insectes utiles
au jardin, comme par exemple, les œufs
de coccinelle. Ils seront protégés de l’hiver et sortiront vous aider le moment
venu !
> Protéger les plantes du froid.
Le paillage permet d’avoir une terre grumeleuse facile à travailler et fertile.
Comment mettre en place un paillage?
Avant de pailler, s’assurer qu’il n’y a
aucune herbe indésirable, bien niveler
la terre et arroser copieusement après
avoir paillé. Les paillis pauvres en azote
(ex : copeaux de bois) donneront de très
bon résultats seulement lors de la deuxième année, pour avoir un résultat immédiat, ajouter du compost sur le sol au
préalable.
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on sort ! / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 pascal reverte, un metteur en scène qui ne marche pas sur la tête
Deux frères, Pascal et Vincent, et un univers, le théâtre. Jeu, écriture, mise en scène... Ces comédiens, qui
viennent de se produire au Théâtre de l’Ouest Parisien, sont très attachés à la CCPOH et plus particulièrement à la ville de Pont-Sainte-Maxence, où ils s’investissent au-delà de la scène.
Rencontre avec l’un d’entre eux qui revient sur leurs parcours et leur actualité.
Notre Pays : Pascal, on vous sait très attaché à ce territoire,
pourriez-vous nous dire pourquoi ?
Pascal Reverte : Effectivement, car tout a commencé à
Pont-Sainte-Maxence. Nous avons emménagé dans cette
ville lorsque nous étions enfants. J’ai intégré la classe de CE2
à l’école Adrien Bonnel. Durant cette année là, j’ai vu le spectacle du collège Aubrac, appelé à l’époque Les Terriers. J’ai
très précisément su à ce moment que je voulais participer à ce
genre de spectacle. Pour nous, il n’y avait qu’à Pont-SainteMaxence que l’on pouvait mettre en place notre projet.
On croit en ce territoire, en ses habitants. Tout est à
inventer ici, c’est génial pour des artistes.
NP: Quel a été votre parcours ensuite ?
P. R. : Je suis allé au collège Aubrac et j’ai eu l’honneur
d’inaugurer la 1re classe « Théâtre ». Mon frère, Vincent,
a intégré la 3e puisque nous avons 3 ans d’écart. Nous
avons ensuite été à l’origine d’une association
théâtrale pontoise, le Getart. Nous avons
alors créé 3 spectacles tous programmés à La Manekine. Conjointement,
j’ai réalisé des études au theatre-école
de Beauvais et à la Sorbonne. Avec
Vincent nous sommes ensuite partis
travailler dans la Manche pendant plus
de 15 ans où nous avons joué dans
une quarantaine de spectacles, ce qui
ne nous a pas empêché de devenir en
2001 intervenants dans les classes
« théâtre » du collège. J’avais envie de
donner aux élèves ce que j’avais pu recevoir. C’est donc pour nous très particulier d’être devenus, il y a 4 ans désormais,
artistes associés à La Manekine.
NP: En 2010, vous décidez, Vincent et
vous, d’effectuer un net changement
dans votre carrière.
P. R. : Tout à fait. C’est l’année où nous
avons créé notre compagnie théâtrale,
appelée, « le tour du cadran ». Nous sommes
tous les deux attirés par l’écriture, par la création,
donc nous avons décidé de venir nous établir à
Pont-Sainte-Maxence afin d’y développer notre
compagnie et de nous investir davantage dans
la vie locale.
NP: Votre actualité, vous mettez en scène La Guerre en tête (et
mes jambes s’en souviennent) qui sera jouée prochainement à
La Manekine. Comment est né ce projet ?
P. R. : Ce spectacle est né justement de notre implication au sein
de la CCPOH où nous sommes chargés, avec Vincent, de coordonner l’action artistique et culturelle. La danse hip-hop étant
largement représentée au sein des activités artistiques, il nous
semblait évident que cette démarche devait trouver un écho
dans la saison de La Manekine. Après, c’est l’histoire
d’une rencontre avec la compagnie «100’Têtes!», qui
produit la pièce. Ses membres collaborent depuis
3 ans avec la Communauté de Communes sur les
cultures urbaines. Notamment avec Karim Barouche,
danseur et chorégraphe au parcours professionnel
impressionnant.
NP: Parlez-nous de cette pièce justement...
P. R. : La Guerre en tête (et mes jambes s’en souviennent) c’est un dialogue entre un danseur et un
acteur. Un battle entre les deux protagonistes
de cultures artistiques différentes qui se retrouvent pour confronter leurs univers. L’envie de croiser ces deux disciplines constitue,
d’abord, la genèse du projet. Ce qui nous
anime ensuite c’est de tenter d’évoquer ce
qui reste aujourd’hui de ceux de 14, c’est
à dire ne pas seulement commémorer la
première guerre mondiale, mais chercher
à en percevoir les échos qui un siècle
plus tard résonnent encore pour chacun
d’entre nous.
La Guerre en tête
(et mes jambes s’en souviennent)
Jeudi 12 et vendredi 13 mars à 20h00
La Manekine - Pont-Sainte-Maxence
03 44 72 03 38
/11
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