Enfance Jeunesse /9 Vive les vacances ! Notrepays m a g a z i n e d e l a c o m m u n a u t é d e c o m m u n e s d e s pay s d ’ O i s e e t d ’ h a l at t e Décryptage /4-5 L’économie circulaire, un modèle à suivre mar.-avr. 2015 #66 www.ccpoh.fr ANGICOURT - BAZICOURT - BEAUREPAIRE - BRENOUILLE - CINQUEUX - LES AGEUX - MONCEAUX - PONT-SAINTE-MAXENCE - PONTPOINT - RHUIS RIEUX - ROBERVAL - SACY-LE-PETIT - SACY-LE-GRAND - SAINT-MARTIN-LONGUEAU - VERNEUIL-EN-HALATTE - VILLENEUVE-SUR-VERBERIE /2 édito / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 Focus événement « Faire évoluer nos services, selon vos besoins » L’ensemble des engagements pris par l’État, les collectivités territoriales et autres partenaires de la politique de la ville au bénéfice des quartiers défavorisés y sont répertoriés. Inauguration du supermarché Lidl à Pont-Sainte-Maxence Le 26 janvier dernier C’est en toute simplicité que les élus locaux, Arnaud Dumontier, maire de Pont-Sainte-Maxence, Christian Massaux, président de la CCPOH, Georges Karayan, vice-président à l’économie et à l’emploi et Michel Delmas, conseiller général, les salariés du magasin et quelques habitants se sont réunis le lundi 26 janvier dans le quartier Pasteur pour inaugurer le nouveau supermarché. Visite guidée et échanges autour de cet équipement qui symbolise une dynamique naissante. CCPOH60 CCPOH2 rez ! / flashez et découv www.ccpoh.fr Christian Massaux, Président de la CCPOH Notre Pays : Ces prochaines semaines, le contrat de la politique de la ville sur Pont-Sainte-Maxence va être signé en présence du Préfet de l’Oise. Quels sont les tenants et aboutissants de ce document ? christian massaux : La ville, la CCPOH ainsi que de nombreux acteurs de la vie institutionnelle et civile, habitants notamment, ont travaillé conjointement à l’émergence de ce document. Celui-ci vise à fixer le cadre des projets et des actions à prévoir qui amélioreront la qualité de vie sur différents domaines tel que le développement économique ; l’emploi et l’insertion professionnelle ; la rénovation urbaine, le transport et le cadre de vie ; l’éducation ; la prévention de la délinquance, la justice et la sécurité ; la médiation sociale ; la santé, la culture ; le sport et la solidarité numérique. Le contrat de ville doit s’appuyer sur un projet de territoire de l’intercommunalité, devant tenir compte des enjeux de cohésion sociale, de développement urbain, de développement économique, des enjeux nationaux identifiés par l’État et déclinés localement. NP : Depuis septembre dernier, les NAP (Nouvelles Activités Périscolaire) sont en place sur les communes de la CCPOH. Pourriez-vous dresser un bilan et nous évoquer les orientations pour la rentrée scolaire 2015 ? C. M. : Pour mémoire, suite au vote des élus, les Nouvelles Activités Périscolaire (NAP) ont été mises en place sur le territoire de la CCPOH, en septembre dernier, en laissant à chaque commune la possibilité d’organiser elle-même ce temps dégagé ou de faire appel à la CCPOH pour son organisation, sa gestion et sa mise en place. Ainsi sur les 14 communes ayant un établissement scolaire, la CCPOH gère les NAP pour 9 d’entre elles. à ce jour, un premier bilan a été dressé. L’augmentation de la fréquentation prévue a été effective, les activités proposées semblent efficaces, nous pouvons donc être satisfaits. En ce qui concerne la prochaine rentrée, les équipes, élus et techniciens, travaillent sur l’évolution de ce service en partenariat avec les communes du territoire. Ainsi, le financement de ces NAP sera au cœur du prochain Débat d’Orientation Budgétaire. Directeur de la publication : Christian Massaux / Rédactrice en chef : Delphine Luc / Rédaction : Delphine Luc, Véronique Poix, Karim Bouchekhchoukh / Mise en page : Céline Cazorla / Couverture : © Organisme Autrement loisirs et voyage - CCPOH / Conception et réalisation : Service communication de la CCPOH / Impression : L’artésienne / Crédits photos : CCPOH, B. Paget, Minerva Studio, Freepik, Fotolia, E. Leclerc, mairie de Pont-Sainte-Maxence et mairie de Sacy-le-Grand. Ont participé à ce numéro : comité de rédaction, Lidl N° ISSN 1957-5009 / Tirage 15 500 exemplaires CCPOH - BP 20255 - 60722 Pont-Sainte-Maxence Tél. 03 44 70 04 01 - Fax. 03 44 70 04 02 / www.ccpoh.fr Imprimé sur papier PEFC, inscrit dans la norme du développement durable. territoire en bref / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 / Arrêt sur image la ccpoh présente ses vœux Le mercredi 14 janvier, Christian Massaux, a présenté ses premiers vœux en tant que président de la CCPOH à l’ensemble des élus communautaires, municipaux et partenaires, en présence de Martine Juston, sous-préfet de Senlis et de Michel Delmas, conseiller général. Une cérémonie placée sous le signe du développement économique et de l’emploi. Le président a évoqué les grands projets de l’année : l’extension de la crèche Ribambelle, la mise en place d’une cuisine centrale et la mise en ligne du nouveau site Internet. Il a réaffirmé sa volonté de travailler en partenariat avec toutes les communes et les entreprises du territoire. La CCPOH doit se donner les moyens de créer des ressources, développer ses zones économiques pour être attractive, dynamique et faire face aux enjeux économiques notamment liés à la baisse des dotations de l’État. / vie locale / Solidarité Nouveau commerce LA CCPOH est charlie Sacy-le-Grand Pont-Sainte-Maxence Café des Sports - 24 rue de Paris à Saint-Martin-Longueau. Mme Dupuy. Bar, tabac, Française des Jeux, tirage, formule petit-déjeuner, snacking. Ouverture : lundi, mardi, mercredi, vendredi, samedi de 7h30 à 20h. Dimanche matin de 9h à 13h30. Fermeture le jeudi. Tél. : 03 44 29 96 94. Vous reprenez ou créer une entreprise sur notre territoire ? Contact : [email protected] Tél. : 03 44 70 43 25 / à votre service Supplay tient sa permanence L’agence d’intérim Supplay a tenu une permanence dans les locaux de la mairie de Pont-Sainte-Maxence le mercredi 28 janvier. Une trentaine de personnes s'y sont présentées ce qui a permis d’évaluer les besoins de la population en matière de recherche d’emploi. L’agence d’intérim travaille, avec la mairie, sur la mise en place de permanences sur la commune. Élus, agents publics et habitants du territoire ont témoigné de leur soutien aux familles des victimes des attentats survenus entre le 7 et 9 janvier dernier, au travers de rassemblements, minutes de silence et messages de soutien. Lors des cérémonies de vœux, de nombreux élus ont réaffirmé l'importance de la liberté d'expression et des valeurs républicaines. « Dans la plupart des pays, les citoyens possèdent la liberté de parole. Mais dans une démocratie, ils possèdent encore la liberté après avoir parlé. » André Guillois, journaliste français /3 /4 décryptage / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 L’économie circulaire, l’économie de demain 4 milliards de tonnes de déchets sont générés par an dans le monde, un chiffre considérable qui risque d’augmenter de 40 % d’ici 2020. Alors que nous consommons plus de ressources naturelles que la nature ne peut en produire par an, l’économie doit trouver une nouvelle voie et une nouvelle organisation pour faire face à la rareté des matières premières. L’économie circulaire, c’est quoi ? Le terme d’économie circulaire est apparu au grand public lors du Grenelle de l’environnement en 2007. Il s’agit d’un modèle économique qui se veut plus écologique basé sur le recyclage des produits pour limiter la consommation et le gaspillage des matières premières, de l’eau et des sources d’énergie. Il s’agit de transformer les déchets en matière première pour les réutiliser dans la conception de produits. Ce modèle économique s’inscrit dans le cadre du développement durable. Nous ne sommes plus dans un système linéaire où l’on extrait, fabrique, utilise et jette mais dans une économie du réemploi et la réutilisation du produit. L’économie circulaire va au-delà d’une meilleure gestion des déchets. C’est avant tout un modèle économique qui doit être créateur de valeurs sociales, environnementales, et économiques. L’économie circulaire englobe différentes notions qui permettent de produire et consommer autrement en donnant une nouvelle vie à un produit ou en la rallongeant. Les enjeux de l’économie circulaire Les enjeux sont autant environnementaux qu’économiques. L’économie circulaire doit permettre de préserver les ressources naturelles et de passer du jetable à l’ère du durable. L’écoconception est aussi un moyen de faire faire de nettes économies aux entreprises. Comment ? En réduisant la consommation de matières premières et d’énergie. D’autant plus que l’accès aux ressources naturelles est de plus en plus difficile et coûteux. C’est aussi une manière d’assurer une certaine indépendance de la France face aux pays producteurs d’énergie ou de matières premières. Génératrice d’emploi, l’économie circulaire, permet de développer de nouvelles filières industrielles locales destinées au recyclage, à la réparation et au réemploi, et de réindustrialiser des territoires. En France, en 2013, le secteur de la gestion des déchets représentait plus de 135 000 emplois. décryptage / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 CHAUFFAGE URBAIN : UN MODÈLE D'ÉCONOMIE CIRCULAIRE CENTRE DE VALORISATION ÉNERGÉTIQUE DE VILLERS-SAINT-PAUL Électricité revendue à ERDF Les déchets collectés sont incinérés, la chaleur est transformée en électricité et vapeur. La vapeur sert à chauffer un système de chaufferie. CAMION DE COLLECTE DES DÉCHETS Les Ordures Ménagères Résiduelles sont transportées vers le Centre de Valorisation Énergétique. (124 525 tonnes dont 7 006 tonnes collectés sur le territoire). CHAUFFERIE L’eau chaude est redistribuée vers les immeubles raccordés au réseau de chauffage urbain. (2 700 foyers à Nogent-Sur-Oise) LOGEMENT Les habitants du territoire déposent leurs déchets non recyclables dans le bac gris. le Centre de valorisation Énergétique (CVE) de Villers-Saint-Paul nateur, et sous forme thermique par la livraison de vapeur. Depuis la fin de l’année 2013, le Centre de Valorisation Énergétique chauffe et approvisionne en eau chaude sanitaire environ 2 700 foyers de Nogent-sur-Oise, revend de l'électricité à ERDF (soit la valeur d'une consommation de 107 000 habitants par an) et envoie de la vapeur vers l'industriel Villiers Saint Paul Utilités (VSPU), exploitant de chauffage. La production d’électricité permet aussi de couvrir les besoins de fonctionnement du Centre de Valorisation Énergétique. Chauffage urbain, comment ça marche ? Le liquide utilisé pour le fonctionnement du CVE est porté à ébullition grâce à la combustion des déchets. Il est envoyé ensuite vers une chaufferie où il chauffe l'eau qui est distribuée aux logements raccordés au réseau de chauffage urbain. L’économie circulaire sur le territoire 200 200 emplois : entreprises dont l’activité est liée au secteur du recyclage 19 emplois CCPOH* pour la collecte des déchets 87 emplois pour le traitement et la valorisation des déchets * Personnel administratif (3) et salariés des collecteurs (16). En 2013, 139 000 tonnes de déchets (dont 124 525 tonnes d'Ordures Ménagères Résiduelles + refus de tri issus de la collecte sélective, tout venant incinérable) ont été traités au Centre de Valorisation Énergétique situé à Villers-Saint-Paul. La combustion de ces déchets produit de l'énergie qui équivaut à 115 617 MWh, dont 57 000 MWh d’électricité et 58 500 MWh de vapeur. L’énergie est valorisée sous forme d’électricité par un groupe turboalter- /5 6 action éco / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 Les aides à l’emploi et au développement Différentes aides existent afin de favoriser la création d’entreprise sur un territoire. Cependant des fonds, moins connus, sont dédiés au soutien de l’emploi et au développement des entreprises. Les fonds de revitalisation, quésaco ? Le principe de la revitalisation Depuis 2005, dans le cadre de la loi de cohésion sociale, les entreprises de plus de 1 000 salariés en France et en Europe, sont assujetties à une obligation de revitalisation lorsqu’elles procèdent à des réorganisations d’activités pouvant affecter l’économie et l’emploi sur un territoire. Ces entreprises doivent alors verser aux services de l’état une contribution financière, destinée à alimenter le fonds de revitalisation mis en place sur le bassin d’emploi concerné. Ces fonds permettront la création d’activités et le développement d'emplois durables grâce à l’apport en soutien financier et en prestations de conseil aux entreprises qui s’implantent ou se déploient sur le territoire. Les fonds de revitalisation ACTIFS SUR LA CCPOH Actuellement deux programmes de revitalisation sont en vigueur sur notre territoire : Fonds STILL : Ce plan de revitalisation accompagne le développement d’activités et vise la création d'au moins 110 emplois sur le bassin du Sud de l’Oise. Les aides disponibles concernent : > Subventions pour des projets créateurs d’emplois ; > Prêt à l’entreprise (prise en charge des intérêts, pas de garantie personnelle, sur une durée maximum de 7 ans, pour tout projet créant au moins 5 emplois) ; > Prestations de conseils et d’expertises afin d’accompagner des projets créateurs d’emplois. Ces aides peuvent intervenir en complément d’autres financements engagés. Les conditions pour être éligible : > Avoir un projet de création, de reprise ou de développement d’entreprise créateurs d’emplois ; > Avoir un projet d’implantation ou de développement sur une des communes de la CCPOH ; > Avoir un projet d’engagement d’investissements (immobiliers, matériels, aménagements ou R&D). Fonds Alpla France : Ce plan de revitalisation vise la création de 94 emplois. Les actions : > Subventions pour des projets créateurs d'emplois ; > Favoriser l’émergence et l’accompagnement des porteurs de projets en création ou reprise d’entreprise ; > Permettre aux entreprises industrielles d’être accompagnées dans la réalisation de diagnostic en ressources humaines ; > Accompagner l’entreprise et son dirigeant afin de construire un plan de développement à long terme ; > Préparer à la transmission d'entreprise. Les conditions pour être éligible : > être porteur de projets en création ou reprise d’entreprise dans les secteurs de l’industrie, du service ou de l’artisanat ; > être déjà installé ou s’implanté sur la CCPOH ; Critères retenus pour les emplois aidés : - CDI ou CDD de minimum 6 mois transformés en CDI ; - Contrats à temps plein ou temps partiel de minimum 30h par semaine. vous êtes intéressés par ce dispositif ? Pour de plus amples renseignements, contactez le service développement économique de la CCPOH 03 44 70 04 01 [email protected] vie locale / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 du renouveau dans les grandes enseignes En ce début d'année 2015, les super et hypermarchés pontois se bousculent. En effet, un Lidl flambant neuf et un centre commercial avec E. Leclerc et de nombreuses boutiques ouvrent leurs portes. Le 28 janvier dernier, le nouveau supermarché Lidl a ouvert ses portes à Pont-Sainte-Maxence. Plus visible et plus grand, le nouveau Lidl était attendu sur la ville pontoise. Après 9 mois de travaux, il a ouvert ses portes le mercredi 28 janvier. Présente depuis 1997, l’enseigne était située à deux pas du nouvel emplacement, rue Pasteur. En ouvrant un espace construit sur les nouveaux standards, on y découvre une ambiance plus sobre et des rayonnages plus accueillants. L’ensemble du mobilier a été complètement revu. 6 bacs réfrigérés et 10 bacs surgelés ont d’ailleurs été généreusement offerts aux Restos du Cœur. Les abords ont également été soignés grâce à la création des massifs composés de petits arbustes recouverts de copeaux d’ardoises. Le bâtiment de 1 286 m2 propose un large choix de produits alimentaires et non-alimen- taires. Du côté des nouveautés, on peut découvrir dès l’entrée, un rayon point chaud offrant un vaste choix de pain et viennoiseries qui fera le bonheur des habitants du quartier, entre autre. Autre produit inédit : le poisson. Désormais le vertébré aquatique a toute sa place dans les étals frais. Le supermarché a également doublé ses effectifs en embauchant sept salariés. Un magasin moderne qui apporte un élan dynamique dans un quartier en pleine requalification puisque prochainement celui-ci hébergera une maison médicale et de nouveaux logements. L’ancien Lidl a quant à lui été démoli. rendez-vous le 18 mars 2015, pour l'ouverture du nouveau centre commercial le val d'halatte Centre commercial Val d’Halatte Direction Saint-Martin-Longueau Mairie de Les Ageux Aboutissement d’un projet ambitieux, cette implantation va dynamiser l’entrée de ville de Pont-Sainte-Maxence et de Les Ageux. Il s’agit d’un déménagement et d’un agrandissement du magasin E. Leclerc implanté depuis de nombreuses années à quelques centaines de mètres de là, à Les Ageux. Une nouvelle zone composée d’un hypermarché, d’une galerie marchande, d’un magasin de bricolage, d’un espace de restauration rapide - Mac Donald (ouverture prévue le 17 mars), et de 3 moyennes surfaces. Avec un espace de vente multiplié par 4, l’aménagement intérieur de l’hypermarché a été étudié pour offrir davantage de confort, de convivialité et de luminosité aux clients. Un magasin novateur, qui proposera de nouveaux concepts de vente et de nouveaux services. La direction du centre a misé sur le développement de l’offre de deux types de produits : l’alimentaire , avec une mise en avant des produits frais, et le textile. Le centre commercial est aussi générateur d’emplois puisque 60 personnes, habitant sur le secteur de Pont-Sainte-Maxence, ont été recrutées. Ce qui porte à 250 le nombre de salariés qui assureront le bon fonctionnement de l’hypermarché et du magasin de bricolage. Un personnel qui gagnera, avec ce déménagement, en qualité de vie au travail. Suivra l’ouverture des moyennes surfaces où s’afficheront les enseignes : Intersport, Gifi, DistriCenter et Norauto. /7 /8 à votre service / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 Une halte à Sacy-le-Petit Prochainement le camion de la Halte-garderie Itinérante Les Marsu'piots stationnera à Sacy-le-Petit tous les jeudis. Ce mode de garde accueille les enfants du territoire âgés de 10 mois à 3 ans. Répondant à la volonté des élus communautaires de la CCPOH de proposer un service de proximité homogène sur l’ensemble du territoire, ce service sera alors présent sur 4 communes : Monceaux, Rieux, Villeneuve-Sur-Verberie et Sacy-le-Petit. La Halte-garderie Itinérante propose un mode de garde temporaire favorisant la socialisation et le développement psychomoteur de l’enfant. D’une capacité d’accueil de 12 places, elle est agréée par les services de la Caf et du Conseil général, et est placée sous le contrôle de la PMI. L’équipe de la Halte-garderie transforme chaque jour les lieux qu’elle occupe en lieu de vie pour les tout-petits. Les jeux d’éveil, piscine à balles, parcours de motricité, pâte à modeler, peinture, puzzle… investissent l’espace. L’équipe propose le même type d’activités que les crèches et établit des thématiques d’anima- tions chaque semaine. La convivialité et la souplesse sont les maîtres mots de cette structure. Sophie Decadi, la directrice, aime cultiver l’esprit famille « nous proposons régulièrement des goûters sage, l'accompagnement de leur enfant. La halte est ouverte de 9h à 17h, mais les parents sont libres d'établir le temps de présence qu'ils souhaitent durant ce créneau. Les enfants ont la possibilité de prendre leur repas et de faire leur sieste sur place. « Grâce à cette flexibilité d’accueil, les enfants ne sont pas stressés. Ils sont heureux d'être là et jouent calmement. » nous explique Sophie. Il règnerait même une sorte de plénitude… Rens. : contacter Sophie Decadi : confectionnés avec les enfants et des sorties auxquels sont conviés les parents et les grands-parents ». De plus, chaque trimestre, les parents sont invités à participer au Café-Rencontre, un moment convivial pour échanger sur l'apprentis- 06 82 23 37 88 Inscriptions au Pôle services : 03 44 29 48 80 Arrêts de la HGI : Lundi : Rieux, Mardi : Monceaux, Jeudi : prochainement à Sacy-le-Petit, Vendredi : Villeneuve-sur-Verberie. Mme Ventribout, habitante de Monceaux, maman de Luc, 20 mois. « J’ai inscrit mon fils en septembre 2014. Il a eu une période d’adaptation durant quelques jours, qui s’est très bien passée, avant d’être accueilli toute la journée, le jeudi. Ce temps d’accueil permet à Luc de voir d’autres enfants. Ses grands parents, qui s’occupent de lui durant mes heures de travail, peuvent faire une pause et avoir du temps libre. Et moi, je pars au travail l’esprit libre car je sais qu’il est bien ici. Lorsque l’on arrive, il file rejoindre ses copains. Il apprend la socialisation, fait des activités manuelles et musicales. On vient en famille participer aux goûters que propose l’équipe de la Halte-garderie. Financièrement, ce type d’accueil est aussi très intéressant. Le coût horaire est peu élevé. » Paroles d’usagers Mme Martel, habitante de Monceaux, mamie de deux petites-filles, Laurine, 2 ans et demi et Irina, 3 ans. « Cela fait plus de 5 ans que je connais la Halte-garderie. J’y ai accompagné mes deux petites-filles. Comme beaucoup de grands-parents je m’occupe de mes petits-enfants pendant que leurs parents travaillent. C’est un vrai lieu d’épanouissement pour les enfants. Ça leur apprend à vivre en communauté et à les préparer à l’école. Pour moi, ce mode d’accueil est un véritable soulagement. Je peux souffler, avoir du temps pour caler mes rendez-vous, faire des activités. Arrivée à un certain âge, cela devient plus fatiguant de s’occuper d’enfants. On est moins patient, on s’énerve plus vite. Sophie m’a appris à mieux communiquer et comprendre les besoins de mes petites-filles. » on s’évade / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 /9 top départ pour les vacances ! Que ferez-vous cet été ? Les jeunes du territoire n’ont qu’à faire leur choix, entre équitation, accrobranche, char à voile, canoë, VTT, escalade… les activités ne manquent pas. Nouveauté cette année, embarquement immédiat, pour Barcelone en Espagne. Soleil, plage et bonne humeur garantis ! Pour les 13-17 ans, Barcelone en Espagne du 7 au 20 juillet Les plus grands auront la chance de partir à Barcelone (Espagne). Ils y passeront 14 jours de rêve en camping où les attendent de multiples activités aquatiques. Les séjours proposés par les services Enfance et Jeunesse de la CCPOH sont ouverts aux 6-17 ans, habitant le territoire. Organisés par des prestataires extérieurs, les séjours se déroulent sur une ou deux semaines dans un cadre sécurisé et sécurisant. Programme Pour les 6-8 ans, Ferme en Bourgogne du 12 au 19 juillet Les enfants découvriront la vie à la ferme au lac de Saint-Fargeau dans l’Yonne. Ils pourront s’occuper des animaux, faire du canoë, du VTT, des activités manuelles, participer à des ateliers cuisine et jardinage. Deux séjours de 14 jours sont proposés aux enfants de 7 à 11 ans. Pour les 7-9 ans, carte au trésor en Savoie du 7 au 20 juillet Séjour aventure au Crest Voland en Haute-Savoie, sur la piste de la carte au trésor. Au programme : journée à Annecy, Chamonix, activités sportives : accrobranche, géo-coaching, baignade et jeux de plage. réunion « infos séjours » Pour les 8-11 ans, Moussaillons en Basse Normandie du 17 au 30 juillet Destination Saint-Rémy des Landes, dans la Manche. Les enfants pratiqueront des activités sportives (char à voile, baignage, équitation, VTT, randonnées…), manuelles et artistiques, visiteront la « Maison de la Mer »... Séjour Passerelle Pour les 10-13 ans, Acrosports en Charente du 11 au 24 juillet 14 jours axés sur la pratique sportive. Ce type de séjour permet de faire une transition entre les services Enfance (311 ans) et Jeunesse (12-17 ans). Une prestation adaptée qui tend à donner plus d'autonomie aux jeunes tout en les encadrant professionnellement. Le mercredi 18 mars 2015 à 18h pour les séjours Enfance et à 19h pour les séjours Jeunesse, à La Manekine, 4 allée des loisirs à Pont-Sainte-Maxence. Les tarifs et règlements vous seront communiqués lors de la réunion. Pré-réservation possible lors de cette réunion. Règlements : Aides CAF acceptées, règlements par chèques ANCV et CESU acceptés. INSCRIPTIONS AU PÔLE SERVICES > Remise des dossiers complétés jusqu’au vendredi 27 mars 2015. > Inscriptions du 1er au 10 avril 2015, sur rendez-vous. Sortez les boules à facettes, c’est ambiance seventies au service Jeunesse Les animateurs Jeunesse de la CCPOH vous donnent rendez-vous du lundi 27 avril au jeudi 7 mai 2015 pour des vacances très « Flower Power ». Programme complet disponible dès le 20 mars auprès des animateurs, au Pôle services, et consultable sur le site Internet et sur facebook. Inscriptions à partir du mardi 7 avril au Pôle services intercommunal ou auprès des animateurs du service. Pour tous renseignements sur les offres de séjours et animations durant les vacances contacter le Pôle services : 03 44 29 48 80 Mail : [email protected] 1 Place Le Châtelier - BP 40256 60722 Pont-Sainte-Maxence Cedex Vacances d’avril au Point Culture Jeunes > Stage « street art » graff et pochoirs du lundi 4 au jeudi 7 mai inclus - de 10h à 13h. Ouvert aux 12 - 18 ans. Participation : 12 € > Accueil libre de 14h à 18h dans un espace d’accueil, d’échanges et de pratiques artistiques. Venez partager vos idées avec nous. Inscription et renseignements : Saïd Diouri, animateur du PCJ : 06 34 59 29 77. /10 environnement / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 ça redémarre côté jardin … Pour la 5e saison consécutive, la CCPOH lance son inconditionnelle « opération compostage ». Véritable action écologique et économique, le composteur est l’élément indispensable de nos jardins ! Il reçoit nos déchets de cuisine, restes de repas et végétaux, réduit nos poubelles et nous offre en plus un compost de qualité ! Vous ne faites pas partie des 1 834 foyers ayant déjà bénéficié de cette offre ? Le service environnement vous attend. Prenez rendez-vous au 0 800 60 70 01 et venez chercher votre composteur qui sera accompagné d’un bio sceau et d’un guide pratique. Le tout vous sera remis après avoir entendu les conseils indispensables à la bonne utilisation de cet équipement prodigués par un expert en compostage. N’attendez plus ! Gérer les gros volumes Tontes de pelouse, tailles de haie, feuilles mortes : une ressource pour votre jardin ! Un composteur ne peut pas toujours accueillir tout ce que produit le jardin. Un broyeur peut être utile pour les réduire en morceaux plus petits et faciles à utiliser. Ils peuvent servir en paillage, c’est à dire recouvrir des zones où la terre est nue : > Pour limiter l’installation d’herbes sauvages sans utiliser de désherbant chimique. > Produire un humus favorisant la fertilité et la vie du sol. > Protéger le sol des intempéries et garder la fraîcheur du sol et limiter ainsi les arrosages en été. > Fournir un abri pour les insectes utiles au jardin, comme par exemple, les œufs de coccinelle. Ils seront protégés de l’hiver et sortiront vous aider le moment venu ! > Protéger les plantes du froid. Le paillage permet d’avoir une terre grumeleuse facile à travailler et fertile. Comment mettre en place un paillage? Avant de pailler, s’assurer qu’il n’y a aucune herbe indésirable, bien niveler la terre et arroser copieusement après avoir paillé. Les paillis pauvres en azote (ex : copeaux de bois) donneront de très bon résultats seulement lors de la deuxième année, pour avoir un résultat immédiat, ajouter du compost sur le sol au préalable. 0 800 60 70 01 APPEL GRATUIT DEPUIS UN POSTE FIXE on sort ! / Notre Pays #66 / Mar.-Avr. 2015 pascal reverte, un metteur en scène qui ne marche pas sur la tête Deux frères, Pascal et Vincent, et un univers, le théâtre. Jeu, écriture, mise en scène... Ces comédiens, qui viennent de se produire au Théâtre de l’Ouest Parisien, sont très attachés à la CCPOH et plus particulièrement à la ville de Pont-Sainte-Maxence, où ils s’investissent au-delà de la scène. Rencontre avec l’un d’entre eux qui revient sur leurs parcours et leur actualité. Notre Pays : Pascal, on vous sait très attaché à ce territoire, pourriez-vous nous dire pourquoi ? Pascal Reverte : Effectivement, car tout a commencé à Pont-Sainte-Maxence. Nous avons emménagé dans cette ville lorsque nous étions enfants. J’ai intégré la classe de CE2 à l’école Adrien Bonnel. Durant cette année là, j’ai vu le spectacle du collège Aubrac, appelé à l’époque Les Terriers. J’ai très précisément su à ce moment que je voulais participer à ce genre de spectacle. Pour nous, il n’y avait qu’à Pont-SainteMaxence que l’on pouvait mettre en place notre projet. On croit en ce territoire, en ses habitants. Tout est à inventer ici, c’est génial pour des artistes. NP: Quel a été votre parcours ensuite ? P. R. : Je suis allé au collège Aubrac et j’ai eu l’honneur d’inaugurer la 1re classe « Théâtre ». Mon frère, Vincent, a intégré la 3e puisque nous avons 3 ans d’écart. Nous avons ensuite été à l’origine d’une association théâtrale pontoise, le Getart. Nous avons alors créé 3 spectacles tous programmés à La Manekine. Conjointement, j’ai réalisé des études au theatre-école de Beauvais et à la Sorbonne. Avec Vincent nous sommes ensuite partis travailler dans la Manche pendant plus de 15 ans où nous avons joué dans une quarantaine de spectacles, ce qui ne nous a pas empêché de devenir en 2001 intervenants dans les classes « théâtre » du collège. J’avais envie de donner aux élèves ce que j’avais pu recevoir. C’est donc pour nous très particulier d’être devenus, il y a 4 ans désormais, artistes associés à La Manekine. NP: En 2010, vous décidez, Vincent et vous, d’effectuer un net changement dans votre carrière. P. R. : Tout à fait. C’est l’année où nous avons créé notre compagnie théâtrale, appelée, « le tour du cadran ». Nous sommes tous les deux attirés par l’écriture, par la création, donc nous avons décidé de venir nous établir à Pont-Sainte-Maxence afin d’y développer notre compagnie et de nous investir davantage dans la vie locale. NP: Votre actualité, vous mettez en scène La Guerre en tête (et mes jambes s’en souviennent) qui sera jouée prochainement à La Manekine. Comment est né ce projet ? P. R. : Ce spectacle est né justement de notre implication au sein de la CCPOH où nous sommes chargés, avec Vincent, de coordonner l’action artistique et culturelle. La danse hip-hop étant largement représentée au sein des activités artistiques, il nous semblait évident que cette démarche devait trouver un écho dans la saison de La Manekine. Après, c’est l’histoire d’une rencontre avec la compagnie «100’Têtes!», qui produit la pièce. Ses membres collaborent depuis 3 ans avec la Communauté de Communes sur les cultures urbaines. Notamment avec Karim Barouche, danseur et chorégraphe au parcours professionnel impressionnant. NP: Parlez-nous de cette pièce justement... P. R. : La Guerre en tête (et mes jambes s’en souviennent) c’est un dialogue entre un danseur et un acteur. Un battle entre les deux protagonistes de cultures artistiques différentes qui se retrouvent pour confronter leurs univers. L’envie de croiser ces deux disciplines constitue, d’abord, la genèse du projet. Ce qui nous anime ensuite c’est de tenter d’évoquer ce qui reste aujourd’hui de ceux de 14, c’est à dire ne pas seulement commémorer la première guerre mondiale, mais chercher à en percevoir les échos qui un siècle plus tard résonnent encore pour chacun d’entre nous. La Guerre en tête (et mes jambes s’en souviennent) Jeudi 12 et vendredi 13 mars à 20h00 La Manekine - Pont-Sainte-Maxence 03 44 72 03 38 /11 SERVICES DE PROXIMITÉ - ARTISANAT - COMMERCE Grâce au FISAC Conception et réalisation : service communication de la CCPOH - Décembre 2014 vos projets se réalisent ! Aides financières Fonds d’Intervention pour les Services, l’Artisanat et le Commerce La CCPOH s’investit pour vous. Contactez le Service Développement économique de la Communauté de Communes des Pays d’Oise et d’Halatte 03 44 70 04 01 Dispositif mis en place par En partenariat avec