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compagnie l’Opéra Théâtre
TOSCA
Giacomo Puccini
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Centre
Culturel
Ricamarie
de La
Contact : 04 78 28 09 97 • [email protected]
Scène Rhône-Alpes
Scène Départementale
Licences : 2-1064187 ; 3-1064188 // Conception : Emilie BULLE - [email protected]
Écriture et mise en scène : André Fornier
Adaptation musicale : Philippe Bourlois
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Notes d’intention par André Fornier
L
a Tosca de Puccini recèle des éléments représentatifs
du genre bel canto : émotions vocales, grands personnages, airs connus et surtout un livret d’une qualité
dramaturgique inégalée.
Nous avons décidé que le rôle de Scarpia serait interprété
par un comédien. Il ne chantera pas, il puisera sa violence,
son machiavélisme et son cynisme, dans le discours, dans la
rhétorique. C’est l’homme de la parole.
Mario : « Console della spenta republica romana »
Le contexte historique et politique est un des éléments essentiels de la dramaturgie du livret. Prendre conscience
que l’action se passe sous la République Romaine du XIXe
siècle en pleine épopée napoléonienne est fondamental
pour saisir pleinement les enjeux et les rapports entre les
personnages. L’écriture, la direction d’acteur et la dramaturgie s’emparent de ce contexte pour l’interpréter allégoriquement.
Nous demandons au même comédien de jouer tous les autres
« petits personnages » qui sont à la solde de Scarpia. Pour
mieux contrôler la ville, celui-ci « s’infiltre » partout dans
Rome à l’instar du Big Brother de Georges Orwell. Alors,
Sciarone et le Sacristain ont l’apparence de Scarpia.
« Le monde n’est pas fragmenté ; il n’est pas désuni... »
Puccini a révolutionné la manière de composer un opéra.
Entre autres, il abandonne l’alternance récitatif/aria au
profit d’une continuité musicale. La conception de la mise
en scène prend en compte cette innovation. Nous proposons
un enchaînement ininterrompu du chant, du parlé, de l’A
cappella, de l’instrumental et du « mélodrame ». Ainsi, le
spectacle se déroule musicalement « sans heurts » comme
le recommande Puccini dans la partition.
L’accordéon comme promesse d’orchestre
Nos créations prennent leurs fondements sur une logique de
musique de chambre. L’opéra n’est pas dirigé « in situ ».
Ainsi une véritable écoute entre les interprètes se met en
place et permet une homogénéité de la distribution tout en
renforçant la liberté du jeu d’acteur.
« L’orchestre » : l’accordéon classique. Grâce à ses nombreux registres musicaux, il permet de faire entendre
toutes les couleurs de la partition de Puccini, de manière
étonnante. Le compositeur en fait un personnage à part
entière qui s’incarne au travers des leitmotivs que Puccini
emprunte à Wagner. La musique commente les actions et
les intentions des personnages et dialogue musicalement
avec eux.
Scarpia : « Tosca, mi fai dimenticare Iddio ... »
..., ce sont ses mots proclamés juste avant le fameux Te
Deum, par lesquels Scarpia rejette Dieu pour adorer Tosca. L’effet grandiose du chœur en contrepoint du chant de
Scarpia est réalisé avec force par la profération du texte
parlé sur la puissance de la musique sacrée jouée par l’accordéon.
Avant que Mario ne meure sous les balles du peloton d’exécution, Tosca chante : « Come la Tosca in
teatro...»
Quand on évoque Tosca, ce qui vient immédiatement à l’esprit, c’est la Callas. Le personnage se confond avec son
interprète mythique. Les deux sont cantatrices. Il est intéressant, sans être sur le registre de l’imitation, de se servir
du personnage de Maria Callas comme d’une inspiration
pour dessiner Tosca, en puisant davantage dans sa vie que
dans ses géniales interprétations.
De la même manière, le peintre Nicolas de Staël nous sert
de modèle pour construire le personnage du peintre Mario
Cavaradossi. Ils possèdent tous les deux les mêmes caractéristiques : le lyrisme, l’utopie, l’engagement plein et entier
dans leur art, leur façon d’aimer.
En plus de servir d’inspiration aux interprètes, la Callas,
Nicolas de Staël et Tartuffe orientent la création des costumes. Quant à la scénographie, elle se base sur l’épure
et le non figuratif dans « un décor unique ». Parmi les
éléments caractéristiques : un sol blanc immaculé « comme
une nouvelle page à écrire », blanc sur lequel apparaîtront
vite les traces de sang du meurtre de Scarpia. Le décor est
issu des peintures de Pierre Mondrian. Ainsi des « à-plats »
colorés évoqueront par transparence les vitraux de l’église
Sant’ Andrea della Valle au premier acte. Les mêmes deviendront opaques dès le deuxième acte lorsque la religion
joue un rôle moindre. Au troisième acte la musique prend
plus d’ampleur et achève, dans un moment d’extase musicale, ce drame lyrique avec la mort de Tosca.
André Fornier, mars 2013
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
La partition de Tosca par Laurent Touche
La partition de Tosca, de l’orchestre à l’accordéon
L’orchestre de Puccini, notamment celui de Tosca, opéra
créé à Rome en 1900, est un des éléments incontournables
de l’œuvre de ce compositeur, nous pensions même dire
un personnage central de sa production lyrique. Imaginer
un opéra du maître toscan sans orchestre luxuriant peut
paraître une entreprise bien hasardeuse. Il n’en est rien, car
dans la version que propose la compagnie l’Opéra Théâtre
de Lyon, il n’est pas question d’accompagner le célèbre
opéra avec un seul instrument. Il s’agit d’une relecture, fruit
d’un travail rigoureux de condensation de l’esprit théâtral
et musical de l’œuvre. Ainsi, pas de fresques chorales (le
célèbre Te Deum par exemple), donc pas de chœur ; tout
est suggéré, et toute l’action se focalise sur le duo ToscaMario sous le regard d’un Scarpia, comédien dans tous les
sens du terme. Les autres protagonistes existent bel et bien,
mais à travers ces trois rôles.
Dans ce cas, dans cette espèce de huis clos, un seul instrument, pouvant garantir et de l’esprit et de l’essence de
la musique, s’imposait presque. D’emblée, d’aucun aurait
pensé au piano (l’instrument de Puccini d’ailleurs). Le choix
de l’accordéon de concert, aux multiples possibilités, parut
vite évident : ses deux claviers, ses registrations permettant d’entendre simultanément des timbres différents, sa
tenue des sons (comme celle des vents ou des cordes de
l’orchestre) permettent de restituer tant la forme que le
fond de la pensée musicale du compositeur.
Puccini disait que le fondement d’un opéra était le sujet et
la façon de le traiter. Nous voyons qu’avec le concertiste
Philippe Bourlois, dont le travail de « désorchestration »
s’est appuyé sur le conducteur d’orchestre et la partition
chant et piano, et qui aura sur les genoux et entre les bras
son orchestre-accordéon, Tosca sera accompagnée avec le
respect de la musique et de la partition qui lui est dû.
Laurent Touche
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Informations générales
Forme lyrique alternative pour soprano, ténor, comédien et accordéon.
Musique : Giacomo Puccini
Livret : Luigi Illica, Guiseppe Giacosa
Écriture et mise en scène : André Fornier
Adaptation musicale et accordéon : Philippe Bourlois
Direction musicale : Laurent Touche
Scénographie : Florence Evrard
Costumes : Angelina Herrero
Création lumière : Nicolas Charpail
Avec
Stéphanie Loris : Floria Tosca, Soprano
Nicolas Gambotti : Mario Cavaradossi, Ténor
Pierre-Yves Bernard : Baron Scarpia, Comédien
Philippe Bourlois, Accordéon
Création le 14 novembre 2013 au Centre Culturel de La Ricamarie.
Durée :1h20
Dialogues en français
Dès 13 ans
Production de la compagnie l’Opéra Théâtre
En co-production avec l’Opéra-Théâtre de Saint-Étienne, le Centre culturel de La
Ricamarie et le Karavan Théâtre Chassieu.
Décors et costumes réalisés dans les ateliers de l’Opéra-Théâtre de SaintÉtienne.
Ce spectacle est créé avec le soutien de l’Amphi Opéra de Lyon et bénéficie
d’une aide à la création et à la diffusion de la SPEDIDAM.
La compagnie l’Opéra Théâtre est soutenue par la DRAC Rhône-Alpes et la
Région Rhône-Alpes. La compagnie est membre de la Fédération des Ensembles
Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS).
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Distribution
Stéphanie Loris - Soprano
Après un 1er prix Opéra au Concours Européen de Mâcon, Stéphanie Loris intègre
l’Opéra Studio de l'Opéra National de Lyon. On a pu l’entendre dans les rôles de
Camilla Périchole dans Le Carrosse du St Sacrement à l’Opéra Comique, Naïade dans
Ariane à Naxos à l’Opéra de Tours, Juliette dans Roméo et Juliette, Bubikopf du Kaiser von Atlantis à Bonn et Bayreuth, ou encore de Donna Anna dans Don Giovanni…
Elle collabore aussi régulièrement avec Jean-Christophe Keck et l’Orchestre Pasdeloup
(Festival de Radio France, Salle Gaveau, Théâtre Mogador) ainsi qu'avec l'Ensemble
Orchestral de Paris ou l'Orchestre des Pays de Savoie. Récemment remarquée par
Rolando Villazon, Stéphanie Loris s'est produite à ses côtés au Festival Tivoli de Copenhague en août 2010.
Nicolas Gambotti - Ténor
Est, en 1998, titulaire d’un Premier Prix de Chant au centre d’études musicales supérieures de Toulouse puis au conservatoire supérieur de Lyon. Il remporte, en 2000, le
concours international de chant de Rennes et intègre l’Opéra Studio de l’Opéra de
Lyon, puis se perfectionne auprès de Christiane Stutzmann. Il a interprété Cosi fan Tutte
(Ferrando), Norma (Flavio), Cavalleria Rusticana (Turridu) à l’Opéra de Metz sous la
baguette de Giuseppe Grazioli, La Périchole (Piquillo) à l’Opéra de Metz, Carmen (Don
José) à l’Opéra de Rennes et La Traviata (Alfrédo) au Festival de Caunes. Il enregistre
le Te Deum de Bizet et Les diamants de la Couronne d’Auber chez Harmonia Mundi. Tout
en poursuivant sa tournée avec la Cie Off et La Clé des Chants dans Pagliacci de Leoncavallo (Canio) en France et à l’étranger, il se produira, entre outre, en 2014/15 dans
La Vie Parisienne à l’Opéra de Nice.
Pierre-Yves Bernard - Comédien
Formé au Conservatoire de Rennes puis à l’École de la Comédie de Saint-Étienne,
Pierre-Yves Bernard collabore dès 2006 sous la direction de Cécile Vernet dans la
pièce Un riche, trois pauvres. Cette collaboration se poursuivra en 2007 avec la pièce
Vénus crapuleuses puis Monstres et Vénus. Il a notamment travaillé sous la direction de
Johanny Bert pour les productions : L’Opéra de quat’sous, L’Opéra du Dragon, ainsi
qu'Hansel et Gretel..., de Jeanne Beziers dans Anne, ma soeur Anne, Lilith et Icare, et de
Bernard Rozet dans La station Champbaudet.
Il rencontre André Fornier à l’occasion d’une Biennale du Fort de Bron et travaille sous
sa direction sur trois d’entre elles : Poe, Histoires Extraordinaires, Les mille et unes nuits
et L’Odyssée.
Philippe Bourlois - Accordéon
Philippe Bourlois remporte à 25 ans le 1er prix du concours de Arrasate. Son répertoire
va de récitals autour de pièces originales ou transcrites pour accordéon de concert ( Patrimoine chez Triton en 2011) aux formations orchestrales (avec le Quatuor Debussy,
l’EOC, Ars Nova, GMEM...). Depuis 2002 en duo avec le violoncelliste Fabrice Bihan, il
se voit dédier des compositions d’Alessandro Markéas, Richard Dubugnon, Anthony
Girard ou encore Jean-Philippe Collard. On a pu l’entendre sur France Musique et
différents festivals, académies et hauts lieux culturels tels que la Cité de la Musique à
Paris ou encore l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne. Musicien polyvalent, son parcours est
lié au théâtre, à la danse et aux musiques populaires et traditionnelles. Il dirige de plus
les classes d’accordéon du CRR de Saint-Étienne et du PSM de Dijon.
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
L’équipe de production
Laurent Touche, direction musicale
Chef du Chœur Lyrique Saint-Étienne Loire, Laurent Touche est régulièrement
invité dans de nombreuses institutions musicales pour son travail sur la musique
française en France et à l’étranger (Chine, Brésil, Mexique). Il poursuit parallèlement ses activités de pianiste accompagnateur et de chef d’orchestre. C’est
à Paris qu’il aborde la direction d’orchestre avec Jorge Lozano-Corrès, qui lui
confie l’accompagnement des Chœurs de l’Unesco. Une longue collaboration
avec l’Opéra Théâtre de Saint-Étienne le conduit successivement aux fonctions de
chef de chant, chef de chœur et chef assistant, lui permettant ainsi de prendre
part à de nombreuses productions lyriques depuis 1995.
Tosca est sa première collaboration avec André Fornier et la compagnie l’Opéra Théâtre.
Florence Evrard, scénographie
Florence Evrard suit des études en littérature et en arts plastiques et achève
sa formation de scénographe auprès d’André Acquart. Elle se concentre sur la
réalisation des scénographies pour des productions lyriques, telles que réalisées
par la compagnie Les Brigands, et des pièces de théâtre. Elle collabore, entre
autre, avec Laurent Pelly, Juliet O’ Brien et Jean-Philippe Salerio. Elle s’associe
également à d’autres projets: la mise en espace des expositions, la réalisation
des films et des mises en scène, et travaille en tant que plasticienne. Pour la
compagnie l’Opéra Théâtre, elle a réalisé les scénographies de La Zingara et
de Macbeth, dont la conception de l’espace circulaire du chapiteau était une
particularité.
Angelina Herrero, costumes
Après des études de scénographie et costumes à L’Institut del Teatro à Barcelone, Angelina Herrero poursuit son apprentissage au Teatre Lliure et travaille
parallèlement avec des compagnies espagnoles. A Lyon, elle réalise les costumes
pour diverses compagnies de théâtre et de danse, dont celles de Claire Truche,
Jean-Philippe Salerio, Laurent Vercelletto et la compagnie Melting Force. Elle
est également sollicitée par le Théâtre des Ateliers et Les Célestins de Lyon.
Depuis la création de La Vie Parisienne en 1998, Angelina Herrero collabore
régulièrement avec André Fornier et la compagnie l’Opéra Théâtre.
Nicolas Charpail, lumières
Dès la fin de sa formation technique, Nicolas Charpail s’oriente vers le secteur du
spectacle vivant et se spécialise dans la création lumière. Il rejoint la compagnie
l’Opéra Théâtre en 1994 à l’occasion de la création de La Périchole. Il entame
alors une collaboration étroite avec André Fornier et assure la création et la régie lumière des spectacles de la compagnie, sous chapiteau et dans les théâtres.
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Synopsis
À Rome, en juin 1800
Acte I
Cavaradossi, peintre républicain, vient en aide à Angelotti, consul de l’ancienne
république de Rome, qui s’est échappé du château Saint-Ange où il était emprisonné pour des raisons politiques. Angelotti se cache dans la chapelle de la
marquise Attavanti, sa sœur, où Cavaradossi travaille à une Madone. Tosca,
cantatrice et maîtresse de Cavaradossi, est jalouse et croit qu’il a une aventure
avec la belle marquise Attavanti. La fuite d’Angelotti est découverte et Cavaradossi l’héberge chez lui. Le chef de la police, le cruel baron Scarpia, se sert de
la jalousie de Tosca et de son amour pour Cavaradossi...
Acte II
Scarpia a fait arrêter et torturer Cavaradossi. Piégée par le machiavélisme de
Scarpia, Tosca révèle l’endroit où se cache Angelotti. Scarpia lui offre de sauver
la vie de son amant si elle se donne à lui ; en échange, il organisera une exécution feinte pour Cavaradossi. Tosca accepte, mais elle se saisit d’un poignard,
et le tue.
Acte III
Tosca court rejoindre Cavaradossi pour lui annoncer que l’exécution sera simulée et qu’il doit jouer le jeu. Les soldats font feu mais Cavaradossi tombe mort ;
Scarpia a trompé Tosca. En découvrant le corps inanimé de Mario, Tosca se
donne la mort.
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Le spectacle
Photos du spectacle Tosca © Patoch’
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Revue de presse
(nov - déc 2013)
Soirée Work in Progress,
répétition publique TOSCA
491, nov 2013
Création TOSCA,
Centre Culturel de La Ricamarie
Le Progres, nov 2013
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Revue de presse
Théâtre de Vienne,
29 nov 2013
Le Dauhpiné Libéré
dimanche, déc 2013
Le Dauhpiné Libéré,
lundi 10 février 2014
TOSCA
compagnie l’Opéra Théâtre
Revue de presse
Théâtre de Vienne,
30 nov 2013
La tribune de Vienne
compagnie l’Opéra Théâtre
Pour faire connaissance
compagnie l’Opéra Théâtre
La compagnie
La compagnie l’Opéra Théâtre
Fondée en 1995 par André Fornier, la compagnie poursuit un projet atypique
autour du spectacle lyrique. Bastien Bastienne est sa 16ème création.
Direction artistique : André Fornier
Conseiller musical : Didier Puntos
« Les œuvres d’Opéra parle de l’humanité et nous aide dans notre interrogation
sur le monde d’aujourd’hui », affirme André Fornier, metteur en scène et directeur
artistique. Avec sa compagnie, il mène un travail de création qui interroge la
forme lyrique pour toucher le spectateur au plus près et au plus intime.
Les créations mêlent le chant, la parole et la musique. Grâce au travail
d’interprétation des chanteurs et comédiens, le spectateur jouit pleinement de
la vocalité et de la musicalité de l’œuvre. Le musicien fait partie intégrante du
jeu. Sa présence sur scène renforce la symbiose entre les interprètes. Dans une
logique chambriste, le choix des interprètes et des instruments, sur scène, se fait
en fonction de la relecture musicale et dramaturgique de l’œuvre par André
Fornier et son équipe artistique. Pour les prochains projet: un accordéon pour
« Bastien Bastienne » (2014), de l’électroacoustique pour « Don Giovanni ou le
Festin de Pierre » (2015) et des percussions pour « La Tempête » (2016). Le geste
instrumental est pensé comme acte de théâtre, la musique comme personnage.
La compagnie l’Opéra Théâtre est conventionnée par la DRAC et la région
Rhône-Alpes. Elle est membre de la Fédération des Ensembles Vocaux et
Instrumentaux Spécialisés.
Les 3 créations précédentes
TOSCA - Opéra de G. Puccini, adaptation pour accordéon de Philippe Bourlois, 2013
MACBETH - Opéra d’après W. Shakespeare de Philippe Forget et André Fornier, 2012
LA ZINGARA - Opéra comique C.S. Favart, collaboration Les Paladins, dir. Jérôme
Correas, 2010
compagnie l’Opéra Théâtre
Biographie
André Fornier, direction artistique, adaptation du livret, mise en scène
Dès la fin de ses études théâtrales à l’Université de Syracuse, New York et à Paris III,
Censier, André Fornier se consacre à la mise en scène.
Avec la Compagnie Volodia, il crée de nombreux spectacles qui tournent avec succès en
France et à l’étranger. On se souvient notamment de Messieurs les Ronds de Cuirs qui
sera, entre outre, programmé au Théâtre du Ranelagh à Paris.
En parallèle, il intervient dans des projets internationaux : à Minsk (Biélorussie) au
Théâtre Molodiojni pour Les Fourberies de Scapin, en Chine pour un programme de
formation théâtrale missionné par le Consulat Général de France à Shanghai …
De 1987 à 2010, André Fornier assure la direction artistique et crée l’ensemble des
mises en scène de la Biennale du Fort de Bron : un événement suivi par un public fidèle
et nombreux (25 000 spectateurs lors des dernières éditions).
En 1995, il crée la Compagnie l’Opéra Théâtre, dont il est le directeur artistique. Il
adapte, écrit et met en scène des opéras et des créations de théâtre musical. Ce sont
surtout les « petits formats lyriques » qui fondent sa réputation artistique. Parmi les plus
connus figure Le Barbier de Séville qui, après plus de 150 représentations en France et
à l’étranger, sera présenté à l’Opéra de Bastille à Paris.
Au-delà de son activité pour la Compagnie, André Fornier est régulièrement invité en
tant que metteur en scène par des ensembles musicaux : Le Chœur et Solistes de LyonBernard Tétu, l’ensemble Odyssée, l’ensemble Alternative, Le Piano Ambulant…
Entre 2005 et 2012, André Fornier crée des opéras sous chapiteau. Il réalise ses mises
en scènes dans cet espace semi-circulaire tout en offrant au public une proximité exceptionnelle avec les artistes.
compagnie l’Opéra Théâtre
Biographie
Didier Puntos
Lauréat du 1er concours international de musique de chambre de Martigny (Suisse), Didier Puntos n’a cessé d’approfondir sa pratique pianistique aussi bien dans le domaine
du récital, du concerto, de la musique de chambre, du lied et de la mélodie. Il a été
amené à se produire en France, ainsi que dans de nombreux pays d’Europe et du reste
du monde (Canada, Brésil, Chili, Argentine, Maroc, Ethiopie...).
Invité régulièrement par les Solistes de Lyon-Bernard Tétu, il a également collaboré
avec le Quatuor à cordes Debussy, les solistes de l’Orchestre National de Lyon et de
l’Orchestre de la Suisse Romande.
Parallèlement à cette activité de pianiste, Didier Puntos devient, en 1986, chef de
chant à l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon. Il y réalise et interprète une version pour
piano quatre mains, flûte et violoncelle de L’enfant et les sortilèges de Maurice Ravel.
Cette production compte à ce jour plus de deux cent cinquante représentations dans le
monde entier et a fait l’objet d’un enregistrement pour la télévision, couronné par un
Fipa d’Or à Cannes. On a pu réentendre cette version dans le cadre de la programmation de l’Opéra de Paris en juin 2009, en avril 2010 à l’Opéra de Lausanne, ainsi
qu’en mars 2011 au Teatro Real de Madrid. Elle a figuré également au programme du
Festival d’Aix-en-Provence en juillet 2012. En 2012/13, une nouvelle tournée nationale
vient de s’achevée…
Ont alors suivi d’autres adaptations d’ouvrages lyriques, en collaboration avec des
metteurs en scène tels que André Fornier, Patrice Caurier, Moshe Leiser, Jean-Yves Ruf,
Jean Liermier et Benjamin Knobil. Citons par exemple : La Périchole d’Offenbach et
La Chauve-Souris de Johann Strauss, accueilli entre autres par le Théâtre des ChampsÉlysées. L’Opéra de Paris l’a également sollicité en 2005 puis en 2007 pour réaliser
une version piano et quatuor à cordes, et assurer la préparation musicale du Cosi fan
tutte de Mozart.
L’activité de compositeur de Didier Puntos a connu un important tournant avec la création en avril 1999 de L’Ombre des Jumeaux, commande de l’Opéra National du Rhin
pour une chorégraphie de Michel Kelemenis. L’année 2002 a été marquée par la
création de son opéra L’Enfant dans l’Ombre (commande d’État) au Théâtre de Villefranche s/Saône, co-produit par la compagnie l’Opéra Théâtre, mise en scène André
Fornier. Didier Puntos a pour l’occasion dirigé les Choeurs de Lyon ainsi que l’Ensemble
Orchestral Contemporain. Son catalogue comporte également des oeuvres vocales, de
musique de chambre ainsi que des pièces pour piano.
compagnie l’Opéra Théâtre
Les créations
Macbeth-Shakespeare
(Forget / Fornier)
Création 2012
La Zingara
(Di Capua / Favart)
Création 2010
Didon et Énée
(Purcell / Tate)
Création 2007
Onéguine Intime
(Tchaïkovsky / Pouchkine)
Création 2008
Der Kaiser von Atlantis
(Ullmann / Kien)
Création 2006
compagnie l’Opéra Théâtre
Revue de presse
Macbeth
C’est la mise en musique et en scène qui changent, (…), et pensées pour un rapport plus
étroit avec le public dans cette version contemporaine et inédite (…). Le rhythme et la
musicalité de la poésie shakespearienne implosent dans ce spectacle très réussi.
Le Progrès - novembre 2012
Que l’on soit averti ou néophyte, l’impact (de cette création) est irrésistible. On reçoit le
jeu comme une balle ou un boulet de canon. Même les plus jeunes ont été bluffés … tous
les ingrédients sont réunis pour que le charme prenne. C’est le cas : on est surpris, saisis.
La tribune - novembre 2012
La Zingara
D’autant que le spectacle d’André Fornier (...) ne souffre aucun reproche (...) : le rythme
est soutenu, le comique percutant, le travail sur le texte remarquable de fluidité. Et
comme le trio d’interprètes est épatant, chantant aussi bien qu’il joue, la joie règne sans
partage sur les planches. Les spectateurs de 7 à 77 ans sont à la fête, et les mélomanes
ne boudent pas le plaisir que leur donne ce salutaire retour aux sources, mené avec
brio par Jérôme Correas.
Opéra magazine - août 2011
Aux commandes de ce spectacle réjouissant à la musique efficace et évocatrice, le chef
d’orchestre vifargent Jérôme Correas et le metteur en scène André Fornier, héritier de
l’esprit gaillard et tourbillonnant du théâtre de tréteaux. La Zingara, donnée sous chapiteau, se présente comme un spectacle familial (les rires des enfants fusent de toute
part), destiné autant aux mélomanes avertis qu’aux spectateurs encore intimidés par la
« grande » musique. Ambronay ou les goûts réunis…
La Croix - septembre 2010
L’opéra comique La Zingara de Charles Simon Favart, donné par la compagnie l’Opéra
Théâtre et l’ensemble Les Paladins (Jérôme Correas à la direction) a emporté toute la
sympathie du public.
La lettre du musicien - septembre 2010
Onéguine intime
Lorsqu’on découvre l’opéra sous chapiteau, on ne veut plus jamais le voir autrement…
Comme une évidence, cet Onéguine Intime porte bien son nom.
Le télégramme - mars 2009
L’intimité du lieu crée une grande proximité avec le public étonné de pouvoir presque
toucher musiciens et artistes.
Le journal de Saône et Loire - avril 2009
Der Kaiser von Atlantis
La mise en scène, symphonie en blanc, au souffle poétique constant, est d’une sobriété
exemplaire. André Fornier y cultive le mystère.
Opéra magazine - mars 2006
Étonnant et bouleversant (…) Un spectacle très réussi pour une œuvre qui ne se laisse
pas apprivoiser facilement (…) à voir et à revoir. À mériter.
Lyon figaro - janvier 2006
La compagnie l’Opéra Théâtre est soutenue par la DRAC et la Région Rhône-Alpes
et membre de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux spécialisés
(FEVIS).
Contact :
Kathe Stäcker
Chargée des relations presse
Tel : 04 78 28 09 97
[email protected]
1, place du griffon - 69001 Lyon
www.operatheatre.org
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