Deux théâtres, un même conflit ? Le poids de l`Union française sur l

REVUE HISTORIQUE DES ARMEES N° 236,
3° TRIMESTRE 2004,
NUMERO CONSACRE A LA GUERRE FROIDE,
p. 18-32.
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Deux théâtres, un même conflit ? Le poids
de l’Union française
sur l’intégration atlantique
1952-1956
François DAVID
Dans les années Cinquante, les responsables
occidentaux considèrent l’Europe, et en particulier le
Centre-Europe, comme le front principal d’une guerre
future. Il s’ensuit une volonté de survie et une montée en
puissance croissante de l’OTAN. Cet effort considérable
doit toutefois prendre en compte les conflits asiatiques et
africains. La République populaire de Chine à partir de
1949, la guerre d’Indochine puis celle de Corée
obscurcissent l’horizon politique et économique des Etats-
Unis et de la France dans le Pacifique. Les progrès
nationalistes en Afrique remettent en cause la profondeur
stratégique de l’Alliance dans une guerre mondiale. Ces
considérations géopolitiques se superposent aux héritages
coloniaux du Royaume-Uni et de la France, que le texte du
Traité de l’Atlantique Nord ne garantit en rien : le
dispositif de l’OTAN s’oriente contre le bloc soviétique et
lui-seul. La distorsion prévisible entre les intérêts français
dans l’Union française et la défense prioritaire de l’Europe
perturbent les développements de l’Alliance pendant sa
première décennie. Dans le cadre rustique des contre-
guérillas indochinoises et nord-africaines, et en prévision
d’une guerre atomique, sophistiquée et apocalyptique,
comment la France relève-t-elle le défi de dessiner et
d’exécuter une mission atlantique à la hauteur de son rang
mondial supposé ? Malgré ses engagements outre-mer,
comment fait-elle face à la réforme et la modernisation
indispensables de ses forces en Europe ? Comment
concilie-t-elle croissance économique et sécurité
extérieure ?
Aussi étudierons-nous les développements suivants :
durant la guerre d’Indochine, la France reçoit l’aval tacite
de ses alliés de combattre le Viêt-minh au détriment
provisoire de son effort atlantique. A terme, ce conflit
lointain et atypique paralyse la réflexion sur la doctrine, la
stratégie et le format du corps de bataille stationné en
métropole et en Allemagne fédérale. Au niveau des états-
majors français, nous analyserons ainsi les tentatives de
renaissance d’une organisation militaire cohérente, de Diên
Biên Phu à l’intensification irréversible des opérations
algériennes en 1956. Nous étudierons en particulier deux
projets du haut commandement en ce sens : les plans jaune
(1954) et orange (1955), ignorés jusqu’alors. Nous nous
fonderons à cette fin sur les archives du Service Historique
de l’Armée de Terre (SHAT), à savoir les dossiers relatifs à
l’Indochine (série 10 H), et surtout les fonds de l’Etat-
major de l’armée de terre (T), et ceux du Cabinet du
ministre (R). Certains cartons sont exploités pour la
première fois.
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Bilan atlantique de la guerre
d’Indochine
L’ampleur des effectifs français engagés en Indochine
suspend l’effort atlantique de la France. De 1950 à 1954,
les Etats-Unis ne contestent pas ce mouvement et décident
d’aider la France en Indochine : il est inutile de geler le
front de la Guerre froide en Europe, si on ne réagit pas
ailleurs aux menaces immédiates. En novembre 1952 ainsi,
le Conseil de l’Atlantique Nord finit par reconnaître que la
France en Indochine défend le « monde libre ». Le
nouveau secrétaire d’Etat John Foster Dulles va plus loin et
associe directement le théâtre indochinois à la sphère
atlantique. Il systématise et inverse la théorie des dominos :
une victoire en Indochine permettrait au gouvernement
français de donner l’indépendance aux Etats associés et de
rapatrier la majorité du corps expéditionnaire. Ce retour en
métropole permettrait à la France de monter en puissance
dans le dispositif atlantique. L’opinion publique et
parlementaire française retrouverait confiance, consentant
enfin à la Communauté Européenne de Défense (CED),
malgré un abandon notable de souveraineté face à
l’Allemagne réarmée.
Victoire en Indochine et mise sur pied d’une armée
européenne et atlantique sont consubstantielles de la
politique franco-américaine en 1952-1954. Jusqu’à Diên
Biên Phu, cet axiome se décline sur trois versants. Le
premier concerne le financement du réarmement européen.
Décidé à la conférence de Lisbonne (février 1952), il coûte
vite trop cher. Ainsi, en 1952, de même en 1953 , le budget
français de la Défense, même s’il ne démérite pas en
prélèvement sur la richesse nationale au classement
occidental, est manifestement insuffisant pour se
conformer aux accords de Lisbonne. Par chance pour la
France, les autres alliés, et d’abord les Etats-Unis,
renoncent pour les mêmes raisons à ces accords. Elue sur
un programme déflationniste, l’administration Eisenhower
renonce à accroître les budgets du Pentagone et de la
Mutual Security et espère diminuer les effectifs de l’armée
de terre . Cela signifie l’arrêt progressif de l’aide militaire
américaine, pour les forces françaises en métropole et en
Allemagne. Pour l’année budgétaire 1954-55, la France
doit se contenter d’une ultime enveloppe de 100 millions
de dollars pour développer son artillerie et ses munitions.
A partir de 1955-1956, elle doit compter sur ses propres
finances pour s’armer.
Le second versant de la politique franco-américaine
porte sur le financement de la guerre d’Indochine.
L’équipement employé au Viêt-nam est déjà d’origine
américaine, et les livraisons en matériels se renforcent.
Paradoxalement, au ralentissement de l’aide à l’Europe
correspond un doublement de l’assistance financière à la
guerre d’Indochine pour 1953-54. Ce changement
d’échelle constitue une exception et confirme la règle : il
paraît rentable de vaincre en Indochine à court terme, avant
de rationaliser les dépenses militaires en Europe. A long
terme cependant, la défense de l’Europe occidentale
demeure la priorité absolue des Etats-Unis.
Le troisième versant concerne la recherche par la
France, sans objection américaine, du rang le plus élevé en
Europe continentale, au sein de l’OTAN et de la CED. Cet
obsession, associée à la volonté de rester dans le club des
trois grandes puissances occidentales, pèse lourd sur le sort
final de l’Indochine
1. Le péril soviétique et le futur
réarmement allemand interdisent de démanteler les forces
de couverture. Ainsi, le commandant en chef en Indochine,
le général Navarre, obtient en 1953-1954 la moitié
seulement des renforts indispensables à son plan de
reconquête : « Un nouvel accroissement des moyens
militaires de l’Union française, mis à la disposition du
théâtre d’opérations d’Indochine ne pourrait être obtenu
qu’au prix d’un affaiblissement excessif de nos forces en
Europe et en Afrique du Nord et les inconvénients qui en
résulteraient seraient encore plus graves pour la situation
globale de la France » écrit un très haut fonctionnaire
depuis Paris
2. De fait, le Plan 1954 prévoit à
l’automne 1953 de maintenir 319 000 hommes en Europe
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et 95 000 hommes en Afrique du Nord, mais de réduire en
revanche le corps expéditionnaire en Extrême-Orient de
183 000 à 165 000 hommes (total des effectifs militaires :
580 000 hommes). Le refus d’accorder les renforts
demandés par Saigon provoque un déficit de 380 officiers
et 2300 sous-officiers 3.
Autre conséquence du réarmement atlantique, une
aviation inadaptée à l’Indochine. La perte de Diên Biên
Phu s’explique largement par la pénurie en
bombardiers B 26 et B 29. Seule une noria continue
pourrait desserrer l’étau Viêt-minh. Cette carence
s’explique par la priorité donnée en métropole à une force
aérienne tactique moderne sur le Rhin
4, par les types
d’avions américains livrés, et par la répartition des
fabrications d’armement au sein de l’OTAN.
Pourtant l’effort insuffisant octroyé à l’Indochine n’a
même pas permis d’édifier un outil de défense opérationnel
en Europe. La défaite cinglante de Diên Biên Phu
concentre maintenant les regards sur l’attrition des forces
restées en France et en Allemagne. Le déficit budgétaire
chronique de la IVe République s’aggrave par le
déséquilibre croissant de la balance des paiements et la
fiscalité écrasante n’y change rien. Gardons à l’esprit ce
frein permanent à la modernisation de l’armée, sous la
IVe République.
Depuis 1946, l’armée française vit au rythme des
prélèvements continus de personnels et d’unités au profit
de l’Indochine 5. On y envoie seulement les militaires de
carrière, les volontaires et les troupes d’Union française, à
partir des unités déjà existantes. Ainsi, en juillet 1953,
douze bataillons issus de plusieurs divisions sont transférés
en faveur du plan Navarre. Cette pratique interdit la
définition d’un outil militaire cohérent avec les divisions
atlantiques. Face à cette carence qualitative et quantitative,
durant l’été 1954, le haut commandement français estime
pouvoir enfin réviser la posture militaire française et
proposer aux autorités politiques un projet ambitieux au
sein de l’OTAN, malgré la situation budgétaire : 1°)
Redonner à l’armée française son rang de principale armée
continentale face à la future Bundeswehr. 2°) Lui confier
une mission atlantique à la hauteur de son rang européen.
3°) Etre et durer dans le premier mois d’un conflit
atomique.
Au lendemain de la guerre
d’Indochine, trois paramè-
tres d’évolution
La prochaine concurrence allemande
Pour des raisons historiques, l’opinion française et ses
élites s’inquiètent du réarmement allemand. Après l’échec
de la CED, les accords de Paris (23 octobre 1954) donnent
naissance à l’Union de l’Europe occidentale (UEO)
intégrant directement la RFA dans l’OTAN. Par
précaution, on définit un plafond de quatorze divisions
terrestres pour la France et douze pour la RFA à constituer
entre M (1er jour de la mobilisation, assimilé à l’époque au
1er jour de guerre) et M+30. Très vite, le haut
commandement français constate que l’économie
allemande peut atteindre sans difficulté son plafond, à la
différence notoire de la France. Les chefs d’état-major
français prévoient une supériorité terrestre allemande
dès 1955-56, et aussi aérienne tactique vers 1958 grâce à
1300 avions contre 1000 à la France 6.
Le vrai problème concerne le rang statutaire de la
France dans le dispositif Centre-Europe, en comparaison
de sa puissance de feu réelle. En 1952, on compte 46% de
cadres français dans l’état-major des forces terrestres
Centre-Europe, dont son commandant, le maréchal Juin
(1951-56). Or, le gouvernement français considère de plus
en plus les unités stationnées en Allemagne comme un
volant de gestion dans lequel on peut puiser. Plus la
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Bundeswehr fournira une contribution importante, plus elle
pourra faire valoir ses droits à une participation importante
dans les instances atlantiques.
Préparer la guerre atomique : le
New Look
En 1953-54, l’administration Eisenhower définit une
posture défensive à très long terme, le New Look, pour
dissuader le bloc communiste sans ruiner les économies
occidentales 7. Le 12 janvier 1954, le secrétaire d’Etat
Dulles proclame le dogme des représailles nucléaires
massives dès le début d’un conflit. Le New Look devient la
doctrine officielle de l’OTAN, avec la directive ultra-
secrète MC 48. Désormais, les forces atlantiques utiliseront
l’arsenal atomique et s’adapteront au combat en ambiance
nucléaire. Toutefois MC 48 ne supprime pas les armées
classiques, en renforçant la fonction. D’abord, un pays
satellite pourrait engager seul, pour le compte de l’Union
soviétique, un conflit limité et régional. Ensuite, MC 48
insiste sur l’importance décisive des premières actions
ennemies brèves et brutales, à contrecarrer par une
concentration rapide et massive des forces
conventionnelles 8. Enfin, la bataille classique et
conventionnelle pourrait accompagner et suivre la bataille
nucléaire, bien au-delà du premier mois 9.
Il revient donc aux Européens, et à la France, d’assurer
le bouclier conventionnel. Dès septembre 1954, le
commandant suprême des forces alliées (SACEUR), le
général Gruenther, envoie la directive 177/54 pour adapter
les armées alliées à la guerre atomique
10. On part des
postulats suivants : les premiers échanges atomiques
dévasteront les forces à moins de les déployer sur de larges
surfaces à partir d’une logistique cohérente. Si on peut
encore accomplir une contre-offensive, des renforts
terrestres et aéroportés réduiront les éléments ennemis
épars et épargnés par la contre-attaque atomique de
l’OTAN. Dans cette guerre coûteuse en hommes, s’impose
la nécessité d’un premier échelon de forces, le plus
important possible et immédiatement sur pied, pour
endiguer les forces conventionnelles ennemies ; d’un
second, pour reprendre l’initiative au plus vite, et d’un
troisième pour reconstituer le corps de bataille et
poursuivre la lutte.
La directive 177/54 et MC 48 bousculent le dispositif
militaire français. La préservation de l’Empire empêche la
France d’honorer l’obligation (en peau de chagrin depuis la
conférence de Lisbonne) de quatre divisions
opérationnelles au premier jour de la mobilisation (M).
Outre l’aspect quantitatif, la deuxième contrainte est
structurelle : les lourdes divisions françaises dépendent
trop des routes et des agglomérations, objectif prévisible
des frappes ennemies. La nouvelle division OTAN doit
donc désormais concentrer le maximum de puissance sous
le minimum de volume (12 à 13 000 hommes au lieu de
18 000) ; rechercher la mobilité en tout terrain et
s’affranchir des infrastructures routières grâce à des
véhicules de transport chenillés, coûteux en maintenance et
en carburant ; enfin, développer le transport aérien pour
des actions décisives. Sur le plan logistique, les divisions
doivent acquérir une autonomie complète, en sachant
qu’elles ne pourront compter sur aucune assistance
extérieure. Cela implique la standardisation maximale des
matériels, et la réduction des types de division
11.
L’organisation de l’instruction des troupes et les règles de
la mobilisation doivent évoluer aussi. En vue du plus grand
nombre d’unités professionnelles opérationnelles le
premier jour, on doit confier l’instruction des jeunes
recrues non plus aux corps de troupe mais à des centres
régionaux, conformément aux méthodes américaines. Les
difficultés de transport en ambiance nucléaire imposent
aussi une régionalisation de la mobilisation pour constituer
les divisions de 2e et 3e échelons.
Pour résumer, le SHAPE (commandement suprême des
forces alliées en Europe) préconise des divisions moins
importantes en effectifs, mais les plus nombreuses
possibles à effectif maximal entre M et M+5. En
novembre 1954, la guerre naissante en Algérie interdit tout
de suite à la France d’honorer sa part du contrat.
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Les conséquences du conflit algérien sur le
dispositif atlantique
Dès le départ, le gouvernement Mendès France emploie
les grands moyens. Il envoie d’Allemagne en Afrique du
Nord la 11e division d’infanterie complète et la 14e division
d’infanterie à 55% de ses effectifs, auxquelles s’ajoutent
dix-sept bataillons d’infanterie allégés, trois groupes de
transport et un groupe d’artillerie prélevés sur cinq
divisions d’infanterie. Ces départs perturbent l’OTAN. Sur
le plan qualitatif, le nombre d’instructeurs chute. Sur le
plan quantitatif, le SHAPE et la Maison-Blanche déplorent
l’usure accélérée d’un matériel livré gratuitement depuis
quatre ans au profit exclusif du corps de bataille centre-
européen. Or ce matériel est soumis à une procédure de
surveillance très stricte de la part du Military Assistance
Advisory Group rattaché à l’ambassade à Paris. Si la
France choisit de déclasser deux divisions OTAN en
Afrique du Nord, l’administration Eisenhower a le droit le
plus strict de lui retirer le matériel donné, voire de le
transférer à la Bundeswehr.
En outre, les règles de subordination au SACEUR sont
assez strictes, du moins sur le papier. Depuis la conférence
de Lisbonne (février 1952), les membres de l’Alliance lui
rendent des comptes tous les ans sur leur réarmement
(révision annuelle). Or les retraits de grandes unités vers
l’Algérie empêchent d’honorer les engagements contractés
pour 1955 et 1956. S’y ajoute l’obligation de soumettre
tout redéploiement aux avis du SACEUR et du Conseil de
l’Atlantique nord, selon la procédure SGM-529-55,
approuvée en d’autres temps par la France elle-même au
Groupe permanent de Washington. En négociant les
accords de Londres, Pierre Mendès France a même
renforcé les prérogatives du Conseil de l’Atlantique nord et
du SACEUR, pour mieux encadrer le réarmement
allemand : volume, implantation et coordination logistique
des unités 12. Au nom de la parité avec la RFA, ce contrôle
s’applique à la France, en contravention dès la fin 1954.
Le problème devient ainsi moins militaire que politique.
En dépit de la théorie, l’autorité du SACEUR sur les
armées nationales n’est pas une relation hiérarchique
fondée sur l’obéissance, mais sur un contrat moral. Les
principales difficultés se rencontrent au niveau
diplomatique : ou bien les déficiences chiffrées de la
participation françaises incitent d’autres partenaires à
baisser la garde ; ou bien, certains membres reprochent à la
France de ne pas honorer son contrat, alors qu’elle devrait
constituer le principal pilier conventionnel de la défense
européenne avec la RFA. La situation en Algérie diffère
radicalement de la guerre d’Indochine, considérée comme
un épisode saillant de la Guerre froide. Les alliés ne
considèrent pas que l’Algérie relève de l’OTAN, malgré le
texte du traité de 1949 et son organisation en départements
français. Sous l’impulsion américaine, les partenaires
atlantiques refusent de considérer les indépendantistes
algériens comme un surgeon soviétique en Afrique du
Nord 13.
En réponse à ces critiques et malgré l’Indochine et
l’Algérie, l’état-major français tentera en 1954-55 de
répondre aux exigences du SACEUR par un programme
ultra-secret de réorganisation et de réarmement appelé
« plan jaune », puis « plan orange ».
Les projets de réforme et de mo-
dernisation du haut commande-
ment français : les
plans jaune
et
orange
Le
plan jaune
(élaboration en 1954-1955 ;
pour l’horizon 1955-1957)
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