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Santale N° 34 - Juillet 2011
Messieurs Janeczek, Vice Procureur
du Tribunal de Grande Instance de
Dunkerque et le Major Moga de la
brigade de gendarmerie de Bailleul.
Ainsi M. Janeczek a caractérisé les
diérentes formes de signalement
qui pouvaient déclencher une ac-
tion en justice. Nous avons ainsi été
avertis des formes de délinquance
auxquelles les séniors sont le plus
souvent victimes. Ces formes rele-
vant de fraudes mais aussi d’abus
de faiblesse, de délaissement et
de violences psychologiques sont
parfois aggravées par la particulière
vulnérabilité des personnes. Il nous
a rappelé le devoir d’agir de tout à
chacun, notamment en eectuant
un signalement au Procureur de la
République.
Enn le Major Moga avec beau-
coup de pédagogie nous a permis
de mieux comprendre la percep-
tion du point de vue des enquê-
teurs et du « comment » il nous
invitait à protéger, par de la préven-
tion notamment, en y associant ses
services, mais aussi, qu’il fallait ne
pas mélanger délation et dénoncia-
tion car les victimes alors restaient
seules avec leurs agresseurs.
La salle a réagi en posant de nom-
breuses questions auxquelles
les intervenants ont apporté des
réponses pratiques. Laissant aux
organisateurs la place à leur dé-
nition des missions qu’ils portent
dans le cadre de la coordination des
accompagnements des personnes
de plus de 60 ans, les CLIC des Can-
tons d’ Armentières, Bailleul/Mer-
ville et Hazebrouck ont expliqué
leur volonté de ne laisser personne
sans réponse et aussi ont démontré
que leur savoir faire avait produit
des procédures et des documents
pédagogiques en direction tant
des personnes que des témoins et
des professionnels.
Financés en grande partie par le
Conseil Général du Nord, ils ont
invité Mme Legry, Responsable
du secteur Personnes Agées et
Personnes Handicapées de la Di-
rection Département de Flandre
Intérieure à s’exprimer sur la fonc-
tion des CLIC. Nous avons ainsi pris
connaissance de la dynamique de
ces 3 associations qui, volontaire-
ment se réunissent pour répondre
aux mieux à leurs missions.
Ainsi, l’EPSM de Bailleul a été toute
cette journée le lieu dans lequel les
particuliers et les professionnels ont
apprécié la qualité des échanges.
Plusieurs débats ont été alimentés
par les interventions des inrmières
d’EHPAD, d’assistantes sociales de
secteur ou d’hôpital.
Enn, L’inter CLIC a proposé de réu-
nir les partenaires pour dénir en-
semble les moyens de se coordon-
ner dans le cadre de la maltraitance.
Georey LEVEAU
Inter CLIC de la Flandre Intérieure