Exemples de Plans d’actions en santé publique Schéma d’un programme de santé publique Analyse d’une situation, identification d’une problématique de santé : Besoin – constat – Epidémiologie - Priorité Formulation de la problématique Définition d’ Objectifs Identification des ressources / des Partenaires : une organisation et des Moyens Plan d’actions - Réalisation Evaluation Schéma d’un programme de santé publique Analyse d’une situation, identification d’une problématique de santé : Besoin – constat – Epidémiologie - Priorité 1ère étape : Permet de dimensionner le problème, sa gravité,… Nécessite l’utilisation d’indicateurs : prévalence , fréquence, incidence,… Recueil de données Modélisation Déterminer le champ d’application : Détermination des priorités Schéma d’un programme de santé publique Formulation de la problématique : Un problème correctement posé est plus facile à travailler et…résoudre La formulation doit être adaptée et cohérente le problème; Nécessité d’une documentation suffisante : données qualitatives et quantitatives sur le problème en question Déterminer correctement la population ciblée : la détermination de la population cible est indispensable car elle constitue le dénominateur pour les mesures d’évaluation. Définie en fonction de l’âge, du sexe, de la profession, du domicile… Cette étape demeure primordiale car elle permet de déduire la somme de travail à fournir ainsi que les moyens logistiques à mettre en place. Schéma d’un programme de santé publique Définition d’Objectifs Ce que l’on veut atteindre… - quel est le sens de cette action ? - a quoi sert-elle ? - quelle action faire et quel changement est-il possible d’envisager ? - quelle situation nouvelle veut-on créer ? - comment y arriver et dans quels délais ? Un Objectif est SMARTE Spécifique Mesurable Ambitieux Réaliste « Temporel » Equilibré Schéma d’un programme de santé publique Identification des Ressources, des Partenaires, Organisation : En terme : Mise en place d’un Plan « opérationnel » : Humain Matériel Budget - qui fait quoi ? - pour qui ? - quand ? - dans quel ordre ? - avec quelles ressources ? Mise en place d’un tableau de bord pour le suivi Schéma d’un programme de santé publique Evaluation : Évaluer, c’est mesurer l’écart entre l’objectif initialement fixé et le résultat obtenu. Un critère, c’est une dimension de l’objectif que l’évaluateur choisit de privilégier. Un indicateur, c’est la moyen de mesure de satisfaction d’un critère ; les indicateurs quantifient et qualifient les critères, ils permettent de repérer les éléments concrets de la situation envisagée et précisent la capacité recherchée. Exemple : plan de sécurité Routière Un fait : mortalité et vitesse… on mesure le % de voiture qui roule a plus de 50 en ville Objectifs : Réduire la mortalité liée à la vitesse Programme de prévention, information et « répression » Un critère : réduire la vitesse est limitée à 50 en ville Un indicateur : la vitesse des voiture en ville… audit = un radar ! Y – a-t-il diminution des voitures qui roulent > 50 km/h ? 1 Plan Cancer L’un des trois chantiers présidentiels Intégré dans la loi quinquennale de santé publique – Rapport préliminaire : 100 objectifs – 5 axes ministériels : • cancer • violence/santé • qualité de vie • maladies chroniques • maladies rares Plan Cancer - Historique 14 juillet 2002 : Un grand chantier national de lutte contre le cancer ouvert par le Président de la République sept. 02 – mars 03 Commission d’orientation : rapport préliminaire Mars 03 Avis du comité national du cancer 24 mars 03 Présentation des 70 objectifs retenus :discours J. Chirac 27 mars 03 Entretien premier ministre et ministre de la santé avec associations et représentants de malades mai 03 Création commission interministérielle de lutte contre le cancer : Pascale Briand et six professionnels et membres de la DGS et de la DHOS 26 mai 03 Présentation du rôle de la commission interministérielle aux professionnels de cancérologie Plan Cancer - Epidémiologie Première cause de mortalité prématurée en France (<65 ans) En France : Nouveaux cas / an : 278 000 Décès / an 150 000 Nouveaux cas enfant ados / an 2 000 Prévalence 700 000 • De 1978 à 2000, � augmentation de l’incidence de 35% et diminution des décès 9% seulement Plan Cancer - Objectifs Diminution mortalité de 20% en 5 ans En fait : diminution de 10% de la mortalité par cancer en 5 ans plus 10% de la mortalité ultérieure par application des mesures de prévention et de dépistage (tabac) Priorité, mobilisation, responsabilité, engagement personnel, ouverture, écoute, humanité, humilité, transparence… Le patient acteur de son combat Plan Cancer – Des Ressources et des Moyens 640 millions d’euros 5 ans (←tabac) Dépenses – prévention dépistage 13% – soins* 21% – équipements 16% – traitements innovants 32% – recherche et formation 18% * 3900 postes > 1760 soignants et techniciens, 500 médecins, 400 postes de soutien patients, 660 autres Plan Cancer – Volet prévention Conduites à risque – tabac Cancers professionnels Nutrition Pollution Épidémiologie, meilleure surveillance sanitaire : maintenir registres + création de 3 nouveaux (Île de France, Aquitaine, Nord) Education sanitaire Plan Cancer – Volet dépistage Dépistage généralisé cancer du sein, du colon, prostate, mélanome, utérus (dépistage individuel) Accès aux tests de prédisposition génétique Rattrapage retard imagerie : augmentation 20% scanners, IRM et 1 TEP par million d’habitants Plan Cancer – Volet soins Meilleure coordination des professionnels Relation professionnels - patients plus humaine Accès aux innovations diagnostiques et thérapeutiques Plan Cancer Volet Soins Coordination, qualité des soins, égalité des chances reposent sur : pluridisciplinarité et référentiels réseaux régionaux ouverts sur la ville Dans 5 ans tous les patients doivent avoir pu bénéficier d’une prise en charge coordonnée * Pôle régional de cancérologie, tête de réseau Plan Cancer – Volet Soins Remise d’un programme personnalisé de soins à chaque patient dès le début de prise charge (+ médecin référent) – preuve de pluridisciplinarité – meilleure information du patient – suivi de l’activité cancer au sein de l’établissement Plan Cancer – Volet Soins Coordination entre les structures Centre de coordination en Cancérologie au sein des établissements (3C) Agrément des structures de cancérologie Etablissement autorisé Etablissement associé INCa/ANAES →cahier des charges Dossiers médicaux partagés dans les réseaux Plan Cancer - Soins Relations Professionnels – Patients : Consultation d’annonce Accompagnement psychologique et social Accès à l’information des patients Développement HAD, soins palliatifs,douleur, (soins de support) Présence des associations, parents… à l’hôpital Plan Cancer – Accès aux thérapeutiques Amélioration du parc imagerie (équipement et personnel) Médicaments onéreux Chirurgie Etablissement autorisé Oncopédiatrie – financement facilité par tarification à l’activité – cohérence entre public et privé – observatoire national des prescriptions – agrément sites spécialisés (+ réseau) – agrément centres ressources – soutien aux familles – soutien à la recherche – mission d’Oncopédiatrie à l’INCa Mission d’Oncogériatrie à l’INCa Plan cancer - Enseignement Formation initiale et continue adaptée aux besoins des soignants et des malades Réforme DES, DESC Problème de la validation des services formateurs Psycho-onco, infirmières… Plan Cancer - Recherche Programmes d’actions coordonnés financés et évalués 4 domaines : – épidémiologie – génétique/génomique (+biothèques) – clinique (10% des patients dans pôles régionaux et 5% ailleurs) – sciences humaines et sociales Plan cancer - Recherche Cancéropoles Interface entre laboratoires de recherche fondamentale (labellisés) et établissements de référence orientés vers l’innovation + plate-formes technologique mutualisées Régionales ou inter-régionales Labellisées par l’INCa, financement prioritaire Partenariat avec l’industrie + Ligue, Arc Coopération internationale Plan Cancer - INCa Institut National du Cancer Observation et qualité des pratiques Expertise et pilotage de l’innovation Coordination et financement de la recherche Information du public Partenariats Relations internationales Plan cancer – les instances Agence européenne Institut national du cancer (INCa) – expertise, référentiels, infos publics et professionnels – recherche → programmes – missions complémentaires Cancéropoles / Régionales et inter-régionales →recherche Pôle régional de cancérologie = établissement assurant les missions de recours (soins), recherche et enseignements – projet médical commun avalisé par l’ARH tête de réseau contribution aux décisions concernant leséquipements régionaux cohérence avec les SROS cancérologiques Plan Cancer - Instances Centre de Coordination en Cancérologie (3C) – dans chaque établissement – rôle • concertation pluridisciplinaire • programme de soins personnalisé • suivi individualisé du patient • suivi du plan cancer (données quantitatives et qualitatives) Réseau régional Plan cancer – Réseaux régionaux Rôle – coordination des acteurs (hôpital → proximité) – continuité des soins – prise en charge pluridisciplinaire – organiser les outils communs, système d’information, partage du dossier, guides de bonnes pratiques, fichiers de recours, ouverture aux généralistes – intégrer le pôle régional de cancérologie – organiser l’évaluation – être l’interlocuteur privilégié de l’ARH Financement pérenne prévu Formations aux fonctions de coordonnateur de réseau Plan Cancer - évaluation 12 juin 2008 : rapport de la cour des comptes consacré à la mise en oeuvre du "plan cancer", lancé en 2003 progrès dans : la prévention du tabagisme, liés à l'augmentation progressive du prix des cigarettes et l'interdiction de fumer dans les lieux publics : le nombre de fumeurs a baissé de plus de 1 million entre 2000 et 2005. le dépistage organisé du cancer du sein a permis une augmentation significative du nombre de cas détectés, avec toutefois des inégalités au niveau des départements. l'amélioration de la prise en charge, notamment par la généralisation de la "consultation d'annonce" de la maladie. Retards : s'il a "généré une réelle valeur ajoutée et permis de nets progrès dans l'organisation de la prévention et de la prise en charge des cancers, [...] tous les résultats escomptés ne sont pas encore au rendez-vous". Sur les 70 mesures prévues, un tiers a été effectivement réalisé ; un tiers modérément ou inégalement et un tiers peu voire pas du tout. en termes de recrutement des personnels soignants. Sur les 3900 emplois prévus entre 2003 et 2007, un peu plus de la moitié ont été effectifs. le plan, qui prévoyait une augmentation du parc en appareils de diagnostic et de suivi des cancers à la mi-2007, ne sera achevé que fin 2009. les progrès enregistrés sont restés minimes, particulièrement dans la lutte contre l'alcoolisme et dans la prévention des cancers professionnels. Côté finances, le plan aurait augmenté le total des dépenses de l'Etat et de l'Assurance maladie de 4%. Malgré ce rapport contrasté, la Cour estime que l'effort doit être poursuivi et incite les pouvoirs publics à le prolonger sur une période plus longue. Le plan Cancer 2009- 2013 5 axes…. 30 mesures….118 actions Recherche Observation Prévention Soins Vivre pendant et après un cancer 732.000.000 € Les mesures Phares AXE RECHERCHE : Mesure 1 : Renforcer les moyens de la recherche pluridisciplinaire. Labelliser 5 sites de recherche pluridisciplinaire en cancérologie. Sélectionnés sur une base compétitive, ces sites devront accélérer le transfert entre la recherche scientifique et les soins aux malades. Augmenter de 50 % la participation des malades aux essais cliniques. L’effort portera en priorité sur les populations les plus vulnérables, enfants, personnes âgées, tumeurs rares et formes graves. Mesure 3 : Caractériser les risques environnementaux et comportementaux. Consacrer plus de 15 % du budget de recherche mobilisé par le Plan à l’analyse des risques environnementaux et comportementaux. Contribuer au séquençage complet du génome des 5 cancers les plus fréquents. Cet objectif s’inscrit dans le cadre de l’effort de collaboration mondiale sur le génome tumoral. Les mesures phares AXE OBSERVATION Mesure 6 : Produire et communiquer annuellement des informations sur le cancer et sur la cancérologie. Produire chaque année une analyse de la répartition des cancers sur tout le territoire. AXE PRÉVENTION - DÉPISTAGE Mesure 14 : Lutter contre les inégalités d’accès et de recours aux dépistages. Augmenter de 15 % la participation de l’ensemble de la population aux dépistages organisés. Cette augmentation devra être de 50 % dans les départements rencontrant le plus dedifficultés. Les mesures Phares AXE SOINS Mesure 18 : Personnaliser la prise en charge des malades et renforcer le rôle du médecin traitant. Faire bénéficier 80 % des patients au moins d’un Programme Personnalisé de Soins. Ce programme devra systématiquement impliquer le médecin traitant. AXE VIVRE PENDANT ET APR ÈS UN CANCER Mesure 25 : Développer une prise en charge sociale personnalisée et accompagner l’après cancer. Faire bénéficier 50 % des patients au moins d’un Programme personnalisé de l’après cancer. Ce programme prendra en compte les besoins individuels de surveillance médicale, de soutien psychologique et social. Exemple 2 : Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 » Pourquoi un plan d’actions ? 400 000 personnes en France : 3ème cause de mortalité chez l’homme et 2ème chez la femme, 1ère cause de handicap acquis de l’adulte Sujet méconnu et « mésestimé » alors qu’il est une part importante du domaine « cardio-vasculaire » Poids financier considérable (8,4 milliards d’euros annuels) AVC accessible à la prévention : maitriser les facteurs de risque permet de diminuer la mortalité et la morbidité évitables AVC survient brutalement nécessitant des soins en urgence Nombreuses spécialités médicales et paramédicales nécessaires pour la prise en charge et insuffisamment coordonnées 20% seulement de l’ensemble des patients victimes d’un AVC sont actuellement hospitalisés en UNV. Importante inégalité régionale et problème important d’accès à la majorité des patients Seuls 1% des patients bénéficient actuellement d’une thrombolyse Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 » L’AVC n’est plus une fatalité Cette information doit être portée vers les patients et les professionnels de santé Des actions de prévention de l’AVC doivent être développées, au sein du risque cardio-vasculaire L’organisation du système de soins et l’accompagnement médicosocial des patients victimes d’AVC doivent être impulsés La recherche sur l’AVC qui n’est pas à l’heure actuelle à la hauteur du poids social de cette pathologie, doit être développée En présentant le rapport sur la prévention et la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux en France, madame Bachelot-Narquin a souhaité « que la prévention et la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux soit une thématique nationale pour les années 2010 à 2014 », et précisé que « l’organisation de « filières AVC », dans chaque territoire de santé, permettant une réduction de la mortalité et de la morbidité liées aux AVC est un défi pour les futures ARS, et elle sera un indicateur de leur fonctionnement. »3 Pour la ministre de la santé et des sports, il convient « de traduire [les actions du rapport] en plan d’actions opérationnelles et de les hiérarchiser en une véritable « stratégie AVC d’actions concertées intégrées », puis de faire vivre cette dernière » en mettant en œuvre un « plan national d’actions AVC 2010 – 2014 ». La ministre « souhaite par ailleurs qu’un comité national de suivi, composé à l’image du comité de pilotage, puisse piloter la mise en œuvre de cette stratégie, tout au long des prochaines années. ». Plan d’actions national « accidents vasculaires cérébraux 2010-2014 » Le plan AVC 2010-2014 comprend 3 volets : Un document stratégique « Stratégie AVC 2010-2014 » : présentant les objectifs stratégiques du plan Un programme d’actions opérationnelles « Programme d’actions nationales et régionales », dont les actions relèvent soit de l’échelon national, soit des Agences Régionales de Santé » Une « boite à outils » comprenant des éléments de méthodes pour les acteurs « Stratégie AVC 2010-2014 » Objectifs généraux Développer la prévention et l’information pour prévenir les AVC et en limiter les séquelles Améliorer l’organisation de la prise en charge des AVC, de l’urgence au retour à domicile ou au secteur médico-social Améliorer (adapter et valoriser) l’offre de rééducation, réadaptation et réinsertion Mettre en œuvre une politique de recherche dans le domaine de l’AVC Développer la réflexion éthique Faciliter l’accompagnement des malades et l’action des associations de patients Contribuer à faire changer le regard social sur le handicap « Stratégie AVC 2010-2014 » Objectifs spécifiques Prendre en charge tout patient victime ou suspect d’AVC dans une filière organisée et territorialement définie Réduire les délais entre les premiers symptômes et la prise en charge adaptée, reposant sur un diagnostic positif documenté Augmenter le taux de thrombolyse chez les patients éligibles Mieux coordonner l’intervention des professionnels aux interfaces entre établissements de soins et ville, domicile ou secteur médico-social Définir une organisation spécifique pour la prise en charge des AVC de l’enfant Améliorer les pratiques professionnelles Améliorer l’information et la formation des professionnels Augmenter les efforts de recherche sur l’AVC à la hauteur de son poids social Contribuer à la formation et au soutien des aidants « Stratégie AVC 2010-2014 » Acteurs et partenaires Etat Agences Régionales de Santé Assurance Maladie Haute Autorité de Santé Professionnels de santé Haut Conseil de la Santé Publique Conférence Nationale de Santé Comité national de santé publique « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 1 : améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après l’AVC Action 1 : développer la prévention de l’AVC Sous action 1.1 : déployer des actions de dépistage et de prévention du risque cardio-neuro-vasculaire chez les personnes à haut risque Sous action 1.2 : poursuivre les actions de prévention primaire du risque cardio-neuro-vasculaire pour toute la population Sous action 1.3 : mettre en œuvre un programme pluriannuel de prévention cardio-vasculaire en direction des assurés sociaux « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 1 : améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après l’AVC Action 2 : informer la population sur l’AVC, depuis les signes d’alerte jusqu’à l’accompagnement du handicap Sous action 2.1 : concevoir et diffuser des campagnes d’affichage et radiodiffusées sur la reconnaissance des signes de l’AVC et la conduite à tenir Sous action 2.2 : former les collégiens et lycéens à la reconnaissance des premiers signes d’un AVC et la conduite à tenir Sous action 3.3 : diffuser aux patients et à leurs aidants des documents d’information sur l’AVC et sur l’accompagnement du handicap Sous action 2.4 : former les aidants familiaux sur l’AVC et à l’accompagnement du handicap « Programme d’actions nationales et régionales » : Axe 1 : améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après l’AVC Action 3 : développer l’éducation thérapeutique du patient (ETP) Sous action 3.1 : développer l’éducation thérapeutique pour les patients à risque d’AVC Sous action 3.2 : développer l’éducation thérapeutique pour les patients victimes d’AVC Action 4 : poursuivre la participation des ministères et des agences régionale de santé à des actions de sensibilisation du public, en lien avec les associations de patients « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 2 : mettre en œuvre des filières de prise en charge et les systèmes d’information adaptés Action 5 : placer l’AVC comme priorité du projet régional de santé, la mettre en œuvre à travers les schémas régionaux de prévention, d’organisation des soins et d’organisation médico-sociale Action 6 : définir le contenu d’une consultation « bilan » post AVC, l’expérimenter, la mettre en œuvre « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 2 : mettre en œuvre des filières de prise en charge et les systèmes d’information adaptés Action 7 : organiser la prise en charge des AVC de l’enfant Action 8 : déployer et utiliser un système d’information adapté aux enjeux Sous action 8.1 : développer les outils « système d’information » de la prise en charge des AVC dans le système d’information de santé, intégrant la télémédecine Sous action 8.2 : contribuer à l’amélioration des informations relatives aux déficiences dans les systèmes d’information médico-sociaux Sous action 8.3 : définir des règles de description des séjours hospitaliers pour AVC et les diffuser aux professionnels Sous action 8.4 : stabiliser à l’échelon national les descriptions des pathologies cardio-neuro-vasculaires dans les bases d’activité médicales ou médico-économiques utilisées en santé Sous action 8.5 : exploiter les données médico-économiques de la base du SNIIR-AM d’une cohorte de patients victimes d’AVC « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 2 : mettre en œuvre des filières de prise en charge et les systèmes d’information adaptés Action 9 : faire évoluer les outils techniques et réglementaires Sous action 9.1 : faire évoluer l’autorisation de mise sur le marché du médicament thrombolytique; diffuser les règles de bonne pratique permettant l’organisation régionale des soins Sous action 9.2 : faire évoluer les nomenclatures pour permettre une meilleure description des prises en charge et des patients; former à leur utilisation Sous action 9.3 : étudier et adapter la description et la valorisation des prises en charges de l’AVC « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 2 : mettre en œuvre des filières de prise en charge et les systèmes d’information adaptés Action 10 : conduire des projets pilotes et des expérimentations organisationnelles; permettre leur analyse et leur mutualisation Sous action 10.1 : expérimentations d’actions favorisant les synergies entre acteurs Sous action 10.2 : publication par l’ANAP des « retours d’expérience » du chantier pilote de la MeaH « prise en charge des accidents vasculaires cérébraux » Sous action 10.3 : intégration du thème « AVC » dans les travaux du projet « parcours de personnes et territoires » de l’ANAP « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 3 : assurer l’information, la formation t la réflexion des professionnels Action 11 : développer les formations relatives à l’AVC pour faire évoluer les compétences des professionnels de santé Sous action 11.1 : faire évoluer les formations médicales et paramédicales, ainsi que la reconnaissance des compétences acquises dans la prise en charge des AVC Sous action 11.2 : développer des programmes de formation des professionnels à l’éducation thérapeutique concernant les maladies cardio-neuro-vasculaires, dont l’AVC Sous action 11.3 : insérer le thème des pathologies cardio-neurovasculaires dans le cursus de formation des cadres de santé publique « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 3 : assurer l’information, la formation t la réflexion des professionnels Action 12 : poursuivre l’élaboration de protocoles opérationnels, de recommandations de pratiques professionnelles, de référentiels nationaux de prise en charge de l’AVC Sous action 12.1 : préciser certains protocoles opérationnels en cas d’AVC ou suspicion d’AVC Sous action 12.2 : élaborer des recommandations de bonnes pratiques sur la prise en charge en rééducation, d’abord au cours des 6 premiers mois post AVC puis au-delà Sous action 12.3 : établir des recommandations concernant le suivi de l’AVC pour les médecins traitants Sous action 12.4 : informer les professionnels sur les dispositifs mobilisables pour l’accompagnement des personnes atteintes de hanidcaps post AVC « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 3 : assurer l’information, la formation t la réflexion des professionnels Action 13 : améliorer les pratiques des professionnels de santé Sous action 13.1 : poursuivre le programme pluriannuel de prévention cardio-vasculaire de l’assurance maladie – action en direction des médecins Sous action 13.2 : poursuivre le programme pilote de la Haute Autorité de Santé d’amélioration des pratiques professionnelles dans la prise en charge de l’AVC Sous action 13.3 : assurer la sensibilisation des médecins traitants aux recommandations de la HAS pour améliorer le suivi de l’AVC par les médecins libéraux Sous action 13.4 : organiser la veille sur l’état de l’art Action 14 : développer la réflexion éthique pluri professionnelle des acteurs de l’AVC « Programme d’actions nationales et régionales » Axe 4 : promouvoir la rechercher et veiller aux équilibres démographiques Action 15 : soutenir le développement coordonné de plusieurs registres populationnels des AVC Action 16 : soutenir et valoriser le développement de la recherche sur l’AVC Action 17 : contribuer et réguler la démographie des professions de santé « Boite à outils » La gouvernance du plan Le suivi de la mise en œuvre comprend : L’ « orchestration » des actions de plan La mesure de leur réalisation Le suivi financier du plan L’analyse des difficultés éventuellement rencontrées et la formulation de propositions d’infléchissement du plan si nécessaire « Boite à outils » Documents réglementaires et de référence Circulaires de 2003 et 2007 Rapport sur la prévention et la prise en charge des AVC en France (Elisabeth Féry-Lemonnier, pour le Comité de pilotage AVC, juin 2009) Annexes du rapport : Avis de la commission de la transparence et recommandations de bonnes pratiques relatifs à la thrombolyse par Actilyse Travaux de la HAS pour l’amélioration des pratiques professionnelles dans la prise en charge de l’AVC Le télé-AVC L’équipe mobile de réadaptation et réinsertion à l’échelle d’un territoire de santé (équipe de support et de coordination) Recommandations pour le codage des séjours MCO des AVC Recommandations pour la sélection des données PMSI MCO concernant l’AVC Fiche de synthèse des réflexions du comité de pilotage sur l’organisation territoriale « Boite à outils » : Documents de méthode Définir et diffuser les procédures et outils d’amélioration des pratiques professionnels (HAS) Principes d’actions relatifs à la prévention de l’hypertension artérielle dans le cadre du plan national nutrition santé Fiche de procédure pour le Samu (en attente de celle promise par Samu-Urgences de France) Fiche décrivant les ressources d’un établissement pour l’urgence (en attente de celle promise par Samu-Urgences de France) Dispositions financières prévisionnelles Axe 1 : Améliorer la prévention et l’information de la population avant, pendant et après l’AVC : 31,8 M€ Axe 2 : Mettre en œuvre des filières de prise en charge et les systèmes d’information adaptés : 97,87 M€ Axe 3 : Assurer l’information, la formation et la réflexion des professionnels : 2,3 M€ Axe 4 : Promouvoir la recherche et veiller aux équilibres démographiques : 2 M€ SOIT 133,97 M€ Exemple 3 : Plan Solidarité Grand Age 2007-2012 Démographie En 2010 : 10 millions de personnes de 65 ans ou plus (8,4 en 1990) 5,6 millions de 75 ans ou plus (4 en 1997) Dépendance des personnes âgées – projection INSEE et DREES : + 25 % entre 2000 et 2020 + 52% entre 2000 et 2040 Plan Solidarité Grand Age Une prise de conscience Plan vieillissement et solidarités de novembre 2003 : 10 000 places en établissements d’hébergement, 10 000 places en SSIAD, 4 250 places en accueil de jour, 2 250 places en hébergement temporaire Financement de 10 000 places en établissements entre 2006 et 2007 Loi du 30 juin 2004 Journée de la solidarité : 2 milliards d’euros/an Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) : gestion des crédits sous le contrôle de la cour des comptes Réalisations de 2006 500 M€ en partie pour l’adaptation des besoins des MDR Abaissement des taux de TVA de 19,6% à 5,5% dans la rénovation des établissements Augmentation des crédits médico-sociaux pour les personnes âgées Plan Solidarité Grand Age Une réforme en 5 axes Donner aux personnes âgées dépendantes le libre choix de rester chez elles Inventer la maison de retraite de demain Adapter l’hôpital aux personnes âgées Assurer pour l’avenir le financement solidaire de la dépendance Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention Plan Solidarité Grand Age Le libre choix du domicile Etre soigné à la maison Avoir plus de services à domicile « plan d’action personnalisé » Créer un droit au répit pour les aidants familiaux Doubler les capacités d’HAD d’ici 2010 (de 8 000 à 15 000) Augmenter le nombre de places de SSIAD de 40% en 5 ans (objectif de 232 000 places en 2025) Assurer une présence médicale sur l’ensemble du territoire Création de 2 500 places d’accueil de jour et 1 100 places d’hébergement temporaire chaque année Créer de nouvelles formes de logements « résidences services » Accueil familial Aides fiscales pour l’aménagement du domicile Plan Solidarité Grand Age Inventer la maison de retraite de demain Éviter les ruptures de prise en charge entre domicile et maison de retraite Avoir plus de personnel soignant auprès des personnes âgées Services orientés vers le domicile dans chaque nouvelle MDR Accueil temporaire de soins lourds en MDR Personnel fonction des soins aux résidents Adapter l’encadrement au degré de dépendance des résidents Développer l’animation Renforcer la présence des paramédicaux dans les MDR médicalisées Mettre en œuvre un plan de recrutement et de formation des métiers du grand âge (recruter 40 000 professionnels par an) Recruter plus de professionnels Rendre les métiers sociaux et médico-sociaux plus attractifs Professionnaliser les métiers Plan Solidarité Grand Age Inventer la maison de retraite de demain Lutter contre la maltraitance Développer une démarche qualité et une culture d’évaluation Comité national d’évaluation sociale et médico-sociale Agence d’évaluation aux moyens renforcés Développer une démarche qualité Prévoir une politique d’évaluation interne et démarche qualité dans tout projet d’établissement Mise en œuvre de « labels » qualité Maitriser le prix payé par les personnes âgées Renforcer les procédures de signalement et de contrôle Développer la prévention Renforcer les sanctions et le suivi des mesures de correction Aides financières pour la modernisation Uniformiser les différents régimes fiscaux et comptables Poursuivre la création de places (5 000/an) Plan Solidarité Grand Age Adapter l’hôpital aux personnes âgées Développer la médecine gériatrique « filière gériatrique » dans chaque territoire de santé Création de places • Court séjour : 1 lit/1000 habitants plus de 75 ans (+1000) • SSR : 3 lits/1000 habitants plus de 75 ans (+3000) • Équipes mobiles de gériatrie : créer 86 équipes • HDJ : 1 place/2000 habitant plus de 75 ans (+950) Labelliser les filières gériatriques par les ARS Recruter 7000 professionnels en 5 ans (800 médecins, 6000 soignants) Resserrer les liens entre le domicile, la MDR et l’hôpital Conventions entre les différents partenaires Développer les réseaux de santé « personnes âgées » Informations sur la disponibilité des places Plan Solidarité Grand Age Assurer pour l’avenir le financement solidaire de la dépendance Lancer une mission d’étude et de propositions Financement actuel • Journée de solidarité : 2 M€ • APA • Caisses de retraite • Aides au logement, aides fiscales, PEC des soins Plan Solidarité Grand Age Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention Promouvoir une politique de prévention des maladies liées au vieillissement Programme de recherche sur les maladies du grand âge 1 consultation gratuite de prévention pour les plus de 70 ans Dans le cadre du Programme National « Bien Vieillir », financer les initiatives locales qui valorisent l’activité physique, les pratiques alimentaires saines et le lien entre générations (3M€/an) « Plan national de recherche sur le cerveau et les maladies du système nerveux » + 20 M€/an consacrés à la recherche dans les neuro-sciences Accélérer la mise en œuvre du Plan Alzheimer Promouvoir la discipline gériatrie universitaire Plan Solidarité Grand Age Financement Augmentation de 2,3M€ des crédits de l’assurance maladie consacrés aux personnes âgées, dont la répartition se ferait Places de SSIAD : 365 M€ Places d’hébergement temporaire et accueil de jour : 90 M€ Revalorisation tarifs SSIAD : 49 M€ Places en établissements : 165 M€ Évolution de la dépendance des résidents : 239 M€ Évolution de la prise en charge en soins de santé : 473 M€ Ratio d’1 professionnel pour 1 résident : 510 M€ Adapter l’hôpital aux personnes âgées : 400M€ Recherche sur les maladies neuro-dégénératives : 20 M€ Plan gériatrique universitaire : 5,5 M€ Consultation de prévention à 70 ans : 10 M€ Exemple 3 : Pandémie Grippale Une pandémie grippale est une épidémie qui sévit au niveau d’une zone géographique très étendue à l’occasion de l’apparition d’un nouveau sous-type de virus résultant d’une modification génétique majeure. Au XXe siècle on a dénombré trois pandémies grippales. En 1918-1919, la pandémie dite de la « grippe espagnole » (virus A H1N1) a touché le monde entier. Les estimations disponibles sur le site de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) indiquent qu’au moins 40 millions de personnes en sont décédées. Les pandémies suivantes ont été beaucoup moins sévères : en 195758, la « grippe asiatique » (virus A H2N2) et en 1968-69, la « grippe de Hong-Kong » (virus A H3N2). Premier plan en Octobre 2004 Exemple 3 : Pandémie Grippale historique Les avancées réalisées depuis 2007 : évolution en cours du plan guide de préparation à une pandémie grippale de l’OMS, mise en application progressive du nouveau règlement sanitaire international), les travaux réalisés sous l’égide du délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire, la publication du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, les progrès scientifiques et techniques ainsi que les enseignements tirés de l’exercice national réalisé le 24 janvier 2008 ont conduit le Premier ministre à demander au Secrétariat général de la défense nationale (SGDN) d’actualiser le Plan national de prévention et de lutte "Pandémie grippale". Exemple 3 : Pandémie Grippale historique Février 2009 : plan national de prévention et de lutte « Pandémie Grippale » réactualisé Comme la précédente édition, le plan est articulé en trois parties : 1e partie : les principes d’action et les dispositions d’organisation ; 2e partie : les fiches d’aide à la décision ; 3e partie : le tableau récapitulatif des mesures, précisant les ministères chargés de les préparer et de les mettre en œuvre. Le plan national a une vocation opérationnelle et intersectorielle. Par ailleurs le plan veut notamment souligner l’attachement à la coordination internationale, gage d’une meilleure efficacité : en favorisant une meilleure connaissance mutuelle des dispositions envisagées par nos partenaires européens et mondiaux ; en favorisant la concertation avec les Etats membres et partenaires de l’Union européenne sur les mesures à appliquer, en premier lieu avec les pays limitrophes de la France. Grippe : Epidémiologie La grippe est une infection respiratoire aiguë, contagieuse, d’origine virale. Une épidémie saisonnière hivernale peut toucher 5 à 15 % de la population. Une pandémie grippale = apparition d’un nouveau virus grippal contre lequel l’immunité de la population est faible ou nulle. La cinétique et l’impact d’une pandémie ont été modélisés par l’Institut de veille sanitaire sur la base des pandémies historiques. En l’absence d’intervention sanitaire, le bilan français pourrait s’établir à 9 à 21 millions de malades, et 91 000 à 212 000 décès en fin de pandémie. 500 000 à un million de personnes pourraient développer des complications nécessitant leur hospitalisation. La réponse à la pandémie grippale relève donc d’approches intersectorielles très diverses et interdépendantes, à la croisée de planifications liées à d’autres risques de grande ampleur. 24 Avril 2009 : Alerte OMS : le nouveau virus H1N1 a touché la majorité des pays du monde en moins de deux mois 11 Juin 2009 : Le monde est « officiellement » confronté à la première pandémie grippale du XXIème siècle Pandémie : des Objectifs 3 Objectifs prioritaires Réduire la morbidité et la mortalité liées à la pandémie (protection individuelle) Contenir la circulation du virus (protection collective) Limiter l’impact de la pandémie sur l’activité économique et sociale du pays Vaccination relève de la compétence de l’état Pandémie : des ressources et des moyens Le délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire (DILGA) Le Secrétariat général de la Défense nationale (SGDN) Le Service d’information du Gouvernement (SIG) Le ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports Le ministère de l’alimentation de l’agriculture et de la pêche Le ministère de l’Intérieur, de l’Outre mer et des Collectivités territoriales Le ministère des Affaires étrangères et européennes Le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Emploi Le ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer (MEEDDM) Le Secrétariat d’Etat chargé des Transports L’institut de veille sanitaire (InVS) L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) L’Agence française de sécurité sanitaire des Produits de santé (AFSSAPS) Pandémie : des ressources et des moyens Le délégué interministériel à la lutte contre la grippe aviaire (DILGA) 30 août 2005, le Premier ministre nomme un délégué interministériel chargé de la coordination de l’effort de préparation à la grippe aviaire. le Professeur Didier Houssin, qui occupe également les fonctions de Directeur général de la Santé. Le DILGA est chargé de plusieurs missions : coordonne l’action de l’Etat et suit la mise en oeuvre des mesures veille à l’adaptation et à la mise en oeuvre des mesures destinées à restreindre la propagation de l’épizootie de grippe aviaire, à prévenir une pandémie et, le cas échéant, à traiter la maladie. veille au développement de la coopération internationale et à la cohérence entre l’action de l’Etat, d’une part, et celle des organisations internationales, des organisations non gouvernementales, des collectivités territoriales et des entreprises, d’autre part. quatre chargés de mission mis à disposition par les ministères de la Santé, de l’Agriculture, des Affaires étrangères et de l’Intérieur Pandémie : des ressources et des moyens Le ministère de la Santé de la Jeunesse et des Sports travaille en priorité sur la préparation à la pandémie humaine , en lien avec le Délégué interministériel de lutte contre la grippe aviaire, et les autres ministères. Son action porte principalement sur : la coordination, en toute cohérence, des services (DGS, DHOS)et des agences sanitaires de veille, d’expertise et de communication (INVS , AFSSAPS , INPES, AFSSA), les actions à mener en phase de pré- pandémie, tant sur le volet « constitution des stocks de produits de santé » nécessaires à la protection ( antiviraux, masques, vaccins) que sur la stratégie de prise en charge et d’organisation des soins, l’information et la formation de l’ensemble des professionnels de santé, la communication, l’information, et la sensibilisation des français sur ce nouveau risque, la coordination européenne et la mobilisation internationale sur la préparation à la pandémie. Pandémie : des ressources et des moyens L’institut de veille sanitaire 1. Surveillance et alerte Pendant la période interpandémique surveillance de la grippe : réalise la synthèse hebdomadaire des données issues des deux réseaux de surveillance de la grippe : le réseau Sentinelles géré par l’Inserm U707 et le réseau Grog géré par Open-Rome. surveillance virologique est coordonnée par les deux Centres nationaux de référence du virus Influenza : Institut Pasteur pour la région nord et Hospices civils de Lyon pour la région sud du pays. surveillance de mortalité et de formes sévères de grippe : un réseau de 22 Directions départementales des affaires sanitaires et sociales (Ddass), représentant chacune des régions de la métropole. veille sanitaire internationale. Pendant la période d’alerte : anime un système de détection des cas de grippe qui pourraient être dus à de nouveaux virus grippaux. Pandémie : des ressources et des moyens L’institut de veille sanitaire Pendant la période pandémique suivre l’impact de la pandémie nombre de cas, distribution géographique, hospitalisations, décès), d’en décrire les caractéristiques épidémiologiques afin d’orienter et d’évaluer les mesures de contrôle au travers des systèmes de surveillances décrits pour la période interpandémique. 2. Expertise rôle d’expertise auprès du ministère chargé de la Santé. Il est membre de la cellule d’aide à la décision définie dans le plan de lutte contre la pandémie et participe à l’élaboration de recommandations quand la cellule est mobilisée. Pandémie : des ressources et des moyens L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) 1. La recherche et l’appui scientifique et technique : 2. L’expertise collective : un groupe de travail supervisé par le Comité d’experts spécialisés (CES) Santé animale 3. Une coordination renforcée L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a pour mission de garantir la sécurité d’emploi, la qualité et le bon usage de ces produits de santé. Sa compétence s’applique aux médicaments et matières premières, aux dispositifs médicaux et dispositifs médicaux de diagnostic in vitro (ou réactifs de laboratoire), aux produits thérapeutiques annexes et produits biologiques d’origine humaine (produits sanguins labiles, organes, tissus, cellules, produits de thérapies génique et cellulaire), aux produits cosmétiques et produits de tatouage …. Son activité d’évaluation, de contrôle et d’inspection est fondée sur une expertise de haut niveau permettant de rendre disponibles des produits de santé aussi sûrs que possible. Pandémie : Plan d’action… Vaccination Circulaire du 21 /08/2009 : 7 fiches techniques pour l’organisation de la campagne de vaccination Des contraintes Exigence d’une traçabilité individuelle Garantir que les deux injections se feront avec le même vaccin Les vaccins sont des produits nouveaux Exigences de pharmacovigilance majeures Nécessité d’une logistique rigoureuse Respect de la chaîne du froid Adaptation du matériel d’injection à la personnes à vacciner Aiguille 25mm ou 16mm Caractère progressifs des livraisons Organisation fondée sur une vaccination collective Incertitude sur la période du pic épidémique Présentation multi doses Exigences de traçabilité individuelle Pandémie : Evaluation INVS : Point de situation au 2 février 2010 France métropolitaine : La circulation du virus A (H1N1) 2009 reste très modérée. Le nombre de consultations pour grippe est stable, en dessous du seuil épidémique pour la cinquième semaine consécutive. 66 000 consultations pour infections respiratoires aiguës liées à la grippe A (H1N1) 2009 (données non consolidées) estimées par le Réseau des Grog en semaine 4. Les nombres de cas graves et de décès ainsi que les recours aux urgences pour grippe poursuivent leur diminution. 1 cas grave hospitalisé pour grippe en semaine 4, soit un total de 1 303 depuis le début de l’épidémie. 10 décès liés au virus A (H1N1) 2009 depuis le dernier bulletin dont 3 en semaine 4, soit un total de 285 décès depuis le début de l’épidémie dont 44 survenus chez des personnes sans facteur de risque connu. Aucun nouveau cas de résistance à l’oseltamivir (Tamiflu®) n’a été rapporté. Pandémie : Evaluation Estimations du nombre d’infections de grippe A(H1N1)2009 en France métropolitaine au 17 décembre 2009 Pandémie : Evaluation AFSSAPS Suivi des vaccins Surveillance des effets indésirables Antiviraux Masques SHA Suivi de Pharmacovigilance … 4/02/2010