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Didactique de français
Présentation
Laurence Allain-Le Forestier
Pour
e-crpe.com
Lundi 11 janvier 2016
Corrigé du CB1
I.
Question relative aux textes proposés :
Vous analyserez ces textes en vous demandant quelle est la littérature qui pourrait
convenir aux enfants.
Analyse du sujet : littérature (on verra qu’en lisant les textes il s’agit de la littérature de
jeunesse)
Enfants (en quoi il y a une spécificité de la littérature de jeunesse)
« pourrait convenir »  susceptible de leur convenir, leur plaire…
Lecture des textes (résumer en une ligne le thème général) :
Texte 1 : interview de Michel Tournier, l’auteur célèbre qui a écrit en jeunesse et en
littérature générale, livre son opinion : il se défend d’être un auteur de jeunesse (il ne
dissocie pas les destinataires)
Texte 2 : Renée Léon, didacticienne tente de définir les spécificités dans son ouvrage
didactique.
Texte 3 : Julien Siméoni s’intéresse aux diverses positions des acteurs engagés dans la
littérature de jeunesse (que ce soit les prescripteurs, les médiateurs, les lecteurs)
L’exercice est de lire les textes, repérer les idées (pas toutes, les idées essentielles), identifier celles qui
semblent « aller ensemble » par convergence, divergence ou complémentarité , ce qui
constituera les axes du plan. Dans chaque partie (axe) on devrait retrouver au moins 2
paragraphes à l’intérieur desquels on retrouve les idées en confrontation.
Les critères de notations sont donc :
Introduction 2pts
(accroche éventuelle, présentation des documents (titre, date, auteur),
problématique, annonce du plan)
Développement 8,5 pts
-
Absence de contresens 0.5
-
Présence des idées essentielles 2
-
Idées bien référencées 1
-
Textes confrontés 1
-
Progression de la rédaction 1.5 (enchainement des idées par des
connecteurs logiques, explication, transition d’une partie à l’autre)
-
Citation bien intégrée 0.5
Concision 2 (distinguer l’essentiel, savoir reformuler synthétiquement)
Conclusion (réponse à la problématique) 0.5
Quelques remarques
D’un point de vue formel
•
•
•
•
Ne passez pas de ligne dans l’introduction, allez juste à la ligne. IDEM pour le
développement, passez une ligne uniquement pour le changement de partie.
Dans la présentation des documents essayez de les lier afin d’éviter une juxtaposition.
Soulignez les titres
L’interrogative indirecte ne supporte ni inversion du sujet ni ponctuation (ex : On peut se
demander comment la littérature est-elle définie?  on peut se demander comment la
littérature est définie)
Quelques remarques
Contenu
•
•
•
•
•
•
•
AUCUNE IDEE PERSONNELLE : les idées développées dans votre texte sont issues des
documents.
Distinguez bien l’essentiel de l’accessoire (vous ne pourrez tout dire)
Ne pas dire ce qu’on fait « Dans une 1ère partie, nous montrerons que…) et préférez
« Tout d’abord …. » -plus fluideDans l’annonce du plan, assurez-vous bien que chaque partie réponde à la
problématique
Préférez indiquer le nom de l’auteur plutôt que (texte1) (ex: « un certain nombre de
paradoxes auxquels les auteurs sont confrontés, sont mis en évidence (texte2) »
Renée Léon met en évidence un certain nombre…)
Pas personnalisation de texte « L’école des Lettres » pose le problème de .. Le
problème de…..retranscrit dans la revue…
Les contraintes et difficultés à définir la littérature de jeunesse (concession)
Proposition de corrigé :
Introduction
Depuis qu’elle a fait son entrée à l’école, qu’elle occupe dans les programmes
scolaires une place importante, se pose le problème de la définition de la
littérature de jeunesse en tant que genre littéraire. Les auteurs des trois textes
du corpus apportent des réponses à la question suivante : « Quelle littérature
pourrait convenir aux enfants ? ». Le texte 1 est un passage d’une interview
donnée par Michel Tournier à la revue L’Ecole des Lettres en 1989, dans lequel il
se défend d’être un auteur pour enfants. Le texte 2, extrait de La littérature de
jeunesse à l’école de Renée Léon (1994), s’efforce de cerner la notion même de
littérature pour la jeunesse, tandis que l’auteur du texte 3, Julien Siméoni, dans
La censure dans la littérature de jeunesse (2004), analyse les positions des
différents acteurs du livre de jeunesse. Si des contraintes pèsent sur la
littérature de jeunesse, elle n’en reste pas moins une littérature de qualité,
critère à privilégier dans le choix des œuvres pour les enfants.
Proposition de plan
I.
Quelles contraintes pèsent sur la littérature de jeunesse ?
a)
b)
II.
paradoxes auxquels sont confrontés les écrivains (T2, T3)
précautions prises par des éditeurs qui craignent de choquer les enfants (T1, T2)
Quels critères peuvent prévaloir au choix d’une œuvre destinée à la
jeunesse ?
a)
b)
c)
qualité des textes (T1, T2)
Intérêt manifesté par les lecteurs (T1, T3)
Accès à la compréhension du monde (T1, T2, T3)
Quelles contraintes pèsent sur la littérature de jeunesse ? (annonce du thème de la partie)
Renée Léon (référence de l’idée) met en évidence un certain nombre de paradoxes auxquels sont
confrontés les écrivains qui souhaitent écrire pour les jeunes (idée du paragraphe). D’abord, les
buts sont utiles, voire utilitaires, les objectifs affichés sont le didactisme et le moralisme. Or la
gratuité est l’essence même de l’art. L’optimisme est de règle, comme l’explique l’auteure du texte
2 : « on conçoit mal qu’un livre pour enfants ne soit pas, en définitive, un livre positif qui montre
la réussite du héros et de ses valeurs » (citation pour illustrer). J. Siméoni fait également ce
constat (confrontation des textes), en citant Sfarr qui déplore l’impossibilité de montrer un
personnage qui fume. Les sujets intéressants sont tabous, ce dont s’indigne, de son côté, Michel
Tournier.
Quand ces sujets sont cependant (connecteur permettant de lier et faire progresser le texte)
abordés, J. Siméoni note que d’infinies précautions sont de mise de la part des éditeurs qui
craignent de choquer les enfants, cette crainte cachant davantage la peur de déplaire aux parents,
véritables acheteurs des livres. M. Tournier critique, quant à lui, ces livres spécialement conçus
pour les enfants qu’il juge « faux ». Selon Renée Léon, cette littérature doit de plus se mettre
formellement à la portée des jeunes lecteurs dont les compétences linguistiques limitées
imposent une langue limpide. Cette autre contrainte est rejetée catégoriquement par M. Tournier
qui voit dans le dictionnaire : « le premier livre qu’on doit offrir à un jeune ».
Ce qu’on nomme habituellement « littérature de jeunesse » serait donc une littérature soumise à
de nombreux interdits et de multiples contraintes. Que donner à lire, dès lors, aux enfants ? Quels
critères peuvent prévaloir au choix d’une œuvre destinée à la jeunesse ? (transition pour amener
la 2ème partie)
Le critère essentiel à retenir, d’après Michel Tournier, est la qualité des textes. Si le texte est bon,
les enfants peuvent le lire aussi. Renée Léon le rejoint sur ce point : quand un texte est intéressant,
il l’est pour tous, adultes ou enfants. Un bon livre peut être lu à des niveaux différents en
supportant des lectures plurielles.
Un deuxième critère est l’intérêt manifesté par les lecteurs eux-mêmes, ce vers quoi ils vont
spontanément, affirme Michel Tournier. Cet intérêt est nécessaire et entièrement suffisant à ses
yeux. Pour J. Siméoni, le rôle de l’écrivain est bien de parler à l’enfant, de l’émouvoir, autrement
dit : « d’aborder son univers ».
Si l’un des rôles de la littérature est bien, comme le pensent les trois auteurs du corpus, de
permettre à l’enfant de mieux comprendre le monde, la littérature ne peut donc faire l’impasse sur
les problèmes auxquels les enfants se trouvent confrontés, d’autant que, note R. Léon, les moyens
dont disposent les écrivains pour la jeunesse comme l’humour, l’illustration ou l’imagination leur
permettent d’aborder et d’explorer n’importe quel thème et « de créer à chaque instant de
l’étonnant, de l’insolite, du cocasse, et du rêve ».
Ce corpus met en évidence le fait que la notion même de littérature de jeunesse est floue
englobant des œuvres hétéroclites. Dans cette production, les prescripteurs doivent choisir des
livres de qualité. La liste proposée par le ministère, régulièrement mise à jour, offre à cet égard un
choix diversifié tout en garantissant la qualité des œuvres. (la conclusion répond à la problématique
annoncée )
CORRECTION ETUDE DE LA LANGUE
A. Grammaire (8pts)
Quelques remarques
•
Beaucoup d’exercices : QCM par exemple, donnez le numéro et à la rigueur
recopiez la réponse mais ne justifiez pas (ex: A. 1 Combien y a-t-il de pronoms ?
Réponse : b) il y a 2 pronoms mais PAS : les deux pronoms sont…)
•
Peu droit à l’erreur : vous devez faire VITE et BIEN!
•
1) la notation se fait par regroupement (4 bonnes réponses = 0,5)
ATTENTION à la confusion nature et fonction (lisez bien les consignes, ici NATURE
uniquement)
•
2) vous pouvez organiser la réponse en faisant des regroupements par nature.
Les 2 nature et fonction doivent être bonnes pour valider le point.
•
Lorsqu’il y a plusieurs mots ensemble on parle de locution (soit adverbiale, soit
conjonctive, ex: d’autant que)
•
Le verbe ETRE est un verbe d’état et ne PEUT DONC AVOIR DE COD
1)
- « évoquées » : participe passé en emploi adjectival
- « plus haut » : groupe adverbial
- « créatrices » : adjectif
- « de » : article indéfini (des)
- « d’autant que » : locution conjonctive
- « ailleurs » : adverbe
- « elle » : pronom personnel
- « le » : article défini
- « démultiplie » : verbe conjugué à l’indicatif présent
- « qui » : pronom relatif
- « sombrer » : verbe à l’infinitif présent
- « à » : préposition
- « que bien des adultes ne se reconnaissent plus » : proposition subordonnée relative
- « à chaque instant » : groupe prépositionnel nominal
Nature
Adjectif
Pronom
Formes
« achevés »
indéfini
personnel
Groupe nominal
Groupe prépositionnel
Proposition Subordonnée relative
Fonction
Epithète
liée
de
« textes »
« multiples »
épithète
liée
de
« résonances »
« intéressants »
attribut du sujet « ces
livres-là »
« chacun »
sujet de « lit »
« les »
complément d’objet
direct de « lit »
« Ces ambiguïtés et sujet de « pourraient
ces paradoxes »
faire croire »
«
la
production sujet de « offre »
récente ou moins
récente »
«
une
mission attribut du sujet
impossible »
« écrire pour les
enfants »
« une émotion forte » COD de « créent »
« d’art »
complément du nom
« œuvres »
« qui résiste »
complément
de
l’antécédent « livres »
/épithète liée de
« livre »
3) Les subordonnées du passage sont toutes des subordonnées conjonctives :
nature
Subordonnée
circonstancielle
occurrences
fonction
conjonctive « bien que tous les comités ne CC
de
concession
de
soient pas aussi sectaires (et proposition « il faut… varie »
heureusement !)
« que les livres sujets
polémique
à COD de « peut expliquer »
soient
systématiquement écartés des
sélections »
Subordonnée
complétive
conjonctive « que puisse se construire « une COD de « peut expliquer »
culture du rejet » au sein des
comités de lecture »
« que suivant l’implantation et COD de « faut comprendre »
les
responsabilités
des
prescripteurs, l’intensité de la
censure varie »
la
4) Notation : 0,5 par groupe de 4 sauf F. (0,25 par bonne réponse)
A. Dans la phrase suivante : « On a juste gardé la lumière de la petite lampe de chevet, qui fait un cercle
jusqu’au milieu des couvertures. »
b) 2
c) 5
c) Personnel
a) Une préposition
B. Un déterminant
1. a) Vrai
2. a) Vrai
C. Un pronom
b) Faux
a) vrai
D. Dans la phrase : « Je veux que tu participes à cette manifestation »,
b) Une conjonction
c) Une préposition
b) subjonctif
E. Dans la phrase : « Le tableau que je viens d’achever ne me plait pas. », « que » est :
Un pronom relatif
F. La phrase suivante : «Heureusement, près de soi, on a la petite lumière bleue du radio-réveil et le
poster de Droopy, mais on a l’impression qu’ils sont partis en Angleterre, eux aussi, au pays du rhum, de
la colère et des naufrages. » :
c) trois propositions
2. b) deux propositions indépendantes coordonnées
3. b) conjonctive
Orthographe et lexique (1 + 2 pts)
Quelques remarques :
- Précisez le type d’accord (dans le GN ou le GV) et justifiez (cela ne suffit
pas de dire que l’adjectif s’accorde avec le nom auquel il se rapporte, il
sera nécessaire de justifier l’accord en genre et nombre (masculin,
féminin, singulier et pluriel) idem pour le verbe (singulier ou pluriel du
sujet)
- Pour le lexique : sigle # acronyme (j’ai compté bon quand même)
Orthographe
L.3 : « achevés » : marque du pluriel du participe passé en emploi adjectival
(en fonction d’épithète liée) qui s’accorde avec le nom auquel se rapporte :
« textes », nom masculin pluriel
L. 3 : « multiples » : marque du pluriel de l’adjectif (en fonction d’épithète
liée) qui s’accorde avec le nom auquel il se rapporte « résonances », nom
féminin pluriel
L.6 : « lit » : 3ème personne singulier (indicatif présent); le verbe s’accorde
avec son sujet « chacun », pronom indéfini au singulier
L.7 : « résiste » : 3ème personne singulier (indicatif présent) ; le verbe
s’accorde avec son sujet « qui » : pronom relatif ayant pour antécédent
« livre », nom au singulier
Lexique
1)Sens de prescripteur : personne ou groupe qui prescrit, qui a une influence sur le choix
de produits ; personne qui recommande, conseille ; il s’agit ici des bibliothécaires mais
aussi des autres adultes, des maîtres par exemple, qui en vertu de l’autorité qui leur est
reconnue, recommandent telle ou telle lecture.
2)
« implantation » : formé par dérivation (adjonction du préfixe im- (signifiant sur, dans) et
du suffixe –ation (signifiant action de) au radical –plant)
« systématiquement » : formé par dérivation (adjonction du suffixe –ment (servant à
former les adverbes) au radical systématique)
« BD » : formé par siglaison (Bande Dessinée)
« Comité de lecture » : formé par composition (deux mots reliés par la préposition « de »)
3)
A. b) dérivation
B. a) composition
C. c) deux éléments
CORRECTION ANALYSE DE DOCUMENTS PEDAGOGIQUES
Quelques remarques
• 1) compétences encyclopédiques : ce sont les connaissances « sur le monde » : de quoi
ai-je besoin pour comprendre cette nouvelle?
• 2) appuyez-vous sur le texte lui-même, les IO aussi mais seules les IO ne suffisent pas
(ex : permet de travailler la lecture littéraire, certes mais il est impératif de s’intéresser
à la particularité ce CE TEXTE LA)
• 3) les intérêts et limites (en quoi ce travail sur cette nouvelle (texte + manuel) est
intéressant et moins? (reformulez les consignes)
1) Pour comprendre la nouvelle de Philippe Delerm (document A), quelles
compétences encyclopédiques l’élève doit-il mettre en œuvre ? (3pts)
La compétence encyclopédique « désigne des savoirs sur le monde, les références
culturelles dont dispose le lecteur pour construire le sens en fonction du contexte. » U.
Eco.
Les savoirs sur le monde : (1pt)
-la relation avec les parents
-une chambre d’enfant le soir
-les livres présentés comme objets
Les références culturelles : (2pts)
-les livres policiers classiques : Agatha Christie, Conan Doyle
-le début du roman L’île au trésor et les héros (Jim Hawkins, le vieux Pew)
-les dessins animés : le chien Droopy (poster) et l’histoire de Tom et Jerry (illustré)
-l’Angleterre pays « du rhum, de la colère et des naufrages » où se passe le début de l’Ile
au trésor
2) A quel niveau de classe donneriez-vous cette nouvelle à lire ? Justifiez
votre réponse. (2pts)
Cette nouvelle peut se donner à lire au cycle 3, à partir du CM. Le CE2 est encore trop
fragile.
Critères liés aux documents proposés :
- Choix de la nouvelle (connaissances encyclopédiques notées ci-dessus)
- Forme littéraire de la nouvelle (avec sa complexité lexicale, le choix du narrateur,
l’indirect libre…)
- Exercices proposés dans le manuel (expliquer, identifier…) et la référence au recueil
(adressé à des lecteurs déjà confirmés)
Critères liés aux IO :
- Lire silencieusement un texte littéraire
- Saisir l’atmosphère d’un texte narratif en s’appuyant en particulier sur son vocabulaire.
- Participer à un débat sur un texte en confrontant son interprétation à d’autres de
manière argumentée.
3) Vous ferez une analyse critique des activités proposées par l’extrait du manuel
(document B) : quels sont les intérêts et les limites ? (5pts)
Les intérêts (3pts)
Les activités sont réparties en 4 rubriques : Identifier, Expliquer, Mieux comprendre, Débattre.
1) Le questionnement est progressif et semble s’intéresser à :
la construction du récit (2, 10, 12),
aux personnages (3,4),
au point de vue : ici interne, celui du narrateur, par les émotions dégagées (6) ou son esprit
critique (8 et là encore, il s’agit du narrateur et non de l’auteur),
au champ lexical de la frayeur (9)
2) L’atmosphère du texte est particulièrement travaillée conformément aux IO
3) Les questions cherchent à marquer l’intertextualité présente dans le texte de Delerm.
3) Vous ferez une analyse critique des activités proposées par l’extrait du manuel
(document B) : quels sont les intérêts et les limites ? (5pts)
Les limites (2pts):
1) Dans l’exercice 1, la formulation de la consigne est incorrecte, elle repose sur une confusion entre
narrateur et auteur. C’est bien le narrateur qui choisit un livre.
2) Le questionnement proposé sous une présentation qui se veut guidée, allant d’un relevé littéral à
une interprétation (dans la formulation de rubriques : identifier, expliquer, mieux comprendre et
débattre) est en définitive un faux questionnement, du moins il ne permet pas une véritable
approche littéraire du texte. Seule la question 9 présente cet aspect.
3) Les questions permettent plus un contrôle de lecture littérale qu’une aide à la compréhension. La
question 11 par exemple ne permet aucune construction, on ne comprend pas bien son intérêt.
Le lecteur prélève des informations éparses avec lesquelles il est difficile de construire le sens du
récit. Alors qu’il aurait été judicieux de faire repérer la structure particulière de la nouvelle (récit dans
le récit), l’ambiance effrayante, le rôle de l’emploi du « on » et le discours intérieur du narrateur.
4) Quelles activités pédagogiques complémentaires proposeriez-vous aux élèves
pour les aider à construire le sens des nouvelles de Philippe Delerm ? 3pts)
- lecture à voix haute en différenciant les différents discours du narrateur pour marquer les
différents récits (récit premier et récit second)
- lecture magistrale du début, d’extraits de l’Ile au trésor
- présentation des livres cités (Agatha Christie, Conan Doyle)
- relevé collectif des passages qui montrent que le narrateur éprouve du plaisir, que pour lui « c’est
bien ».
- discussion autour des procédés grammaticaux, en particulier l’emploi du « on ».
La lecture à haute voix est sans doute l’activité la plus pertinente, que ce soit celle des textes de
Delerm ou celle du texte de Stevenson.
On peut aussi proposer d’autres activités qui ne porteraient pas directement sur les nouvelles mais,
par un détour, permettraient d’y revenir. :
-parcours de lecture d’un roman policier ou roman d’aventure (évoqués dans la nouvelle)
-recherche documentaire (cf. compétences encyclopédiques)
-production écrite : d’autres propositions de portraits de lecteur ou situation insolite de lecture
-lectures en réseaux
-ateliers de lecture
4) Quelles activités pédagogiques complémentaires proposeriez-vous aux élèves
pour les aider à construire le sens des nouvelles de Philippe Delerm ? 3pts)
Ce que vous avez proposé:
- Lire la BD « l’ile au trésor »
- Écrire une nouvelle policière
- Lire d’autres nouvelles du recueil
- Lecture de l’œuvre « l’ile au trésor »
- Théâtraliser le passage
- Écrire à la manière de…
- Rédiger une description de « l’ile au trésor »
- Dégager le champ lexical de la peur (étude de la langue)
- Résumer le récit
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