Centres d`impulsion et flux d`échanges en Asie Orientale.

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Corrigé Géographie
Terminale.
Centres d’impulsion et flux d’échanges en Asie Orientale.
Il s’agit de centrer son attention sur :
Centres d’impulsion ou de commandement qui impulsent et commandent l’organisation et le fonctionnement de
cet espace.
Flux d’échanges, de différentes natures et ici, très denses.
ET : Mise en relation, liens entre les deux composantes essentielles du sujet.
On attend de vous que vous montriez quels sont les centres d’impulsion à différentes échelles et en quoi sont-ils
renforcés par les flux et favorisent le développement de l’Asie Orientale. C’est cette organisation et ces flux qui
expliquent pourquoi cet espace est à ce point en train de se développer, même s’il reste des nuances entre les pays.
Introduction.
L’Asie Orientale est composée des tous les Etats d’Asie du Est qui bordent le littoral, soit, le Japon, les NPIA (Corée
du Sud, Singapour, Taïwan, Hong Kong) et la Chine littorale. L’Asie Orientale est un espace multipolaire en
expansion. En effet, les différents centres d’impulsion qui concentrent des fonctions de commandement permettent
à cet espace de s’insérer dans la mondialisation de l’économie grâce à des flux intra régionaux et avec le monde.
Nous pouvons nous demander, dans quelle mesure l’Asie Orientale est-elle organisée par des centres d’impulsion et
quels sont les flux qu’elle engendre ?
Nous verrons que l’Asie Orientale est un centre d’impulsion mondial qui génère des flux dans le monde, puis, nous
évoquerons les centres d’impulsion régionaux et les flux internes, puis nous étudierons les centres moteurs locaux
qui cherchent à mettre en valeur le potentiel de ces pays.
I.
Un pôle moteur mondial qui génère des flux multiples denses qui intègre cet espace au reste du
monde.
- Un pôle industriel, financier mondial. Espace est devenu l’« Atelier du monde » : Production de biens
manufacturés, innovation…
- Des flux de natures diverses : biens manufacturés de faible VA, de hte VA (Auto…)
Flux de personnes (diaspora chinoise)…
Donc cet espace diffuse et a un rayonnement mondial.
Mais aussi espace d’attraction, de flux de capitaux, d’énergie et de personnes (touristes en Malaisie….)
Cet espace est donc centre d’impulsion dans le monde et rayonne à l’échelle mondiale.
II.
Des centres d’impulsion régionaux hiérarchisés et complémentaires qui diffusent des flux internes.
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Le Japon : pôle de la Triade, Espace de conception, de production de produits de hte techno (robotique…) et
qui concentrent des sièges de grandes FTN (Toyota…). C’est aussi un espace financier (bourse de Tokyo) et
qui concentre d’importants pôles tertiaires. Première puissance économique de la région, le Japon a joué un
rôle dans le développement de l’Aire de puissance surtout par les investissements et les délocalisations. Ex
les ateliers de production Toyota en Chine.
NPIA. Reprendre le cours en développant bien l’exemple de Singapour comme centre logistique et plate
forme de redistribution. Donnez des exemples précis, Samsung comme entreprise Coréenne…Montrez que
ces espaces délocalisent de plus en plus leur production en Chine et dans les pays ateliers. (Malaisie,
Indonésie, Vietnam…)
La Chine littorale. Main d’œuvre nombreuse et développement plus tardif. Ouverture en 1990. Produit des
biens de faible VA mais adopte une stratégie de remontée de filière. Ils ont leur propre marque
d’ordinateurs (EX Lenovo…). Mais délocalisent vers l’intérieur du pays.
Pour s’organiser de manière plus efficace et former un contre poids face à la puissance du Japon et de la
Chine littorale, certains pays du Sud se sont associés au sein d’un espace de libre échange (ASEAN).
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Ces centres d’impulsion sont en perpétuelle évolution et gagnent peu à peu le sud de l’Aire.
Donc il s’agit d’espaces hiérarchisés et d’économies complémentaires qui entrainent de nombreux flux internes à
l’Aire de puissance.
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De nombreux flux transitent du Nord au sud de l’espace. Se crée une « Méditerranée Asiatique ». Il s’agit de
flux de produits de faible VA, par exemple des composants électroniques produits en Chine ou dans les pays
ateliers et qui sont acheminés vers le Japon ou les NPIA afin d’être assemblés.
- Il s’agit aussi de flux de capitaux, des délocalisations du Japon vers les autres espaces de l’Aire de puissance.
Mais aussi des flux de personnes, ainsi, les chinois qui s’installent dans les pays ateliers et enfin les flux de
touristes qui se dirigent vers le Japon, la Chine ou la Malaisie, Thaïlande, Vietnam…
Ces flux internes sont issus de la division du travail au sein de l’Aire de puissance. Ces flux sont en perpétuels
évolutions et suivent l’expansion de cet espace.
III.
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Les centres d’impulsion locaux permettent la mise en valeur du potentiel de ces pays.
Des métropoles multimillionnaires qui concentrent les hommes, les activités modernes et attractives et les
pôles de commandement à échelle nationale et régionale. (Ex Shanghai, Tokyo…)
La mise en valeur des littoraux, par la mise en place de ZES (Zone économique spéciale) chinoises. Zones
franches détaxées qui attirent les entreprises. S’adapte à la maritimisation de l’économie. (à définir)
Des ports nombreux. Ports de conteneurs qui se développent surtout dans les pays du sud de l’Aire de
puissance. Mais aussi port à hydrocarbure. Evoquer l’exemple de Singapour, centre de redistribution de part
sa localisation proche du détroit de Malacca.
Ces ports sont aménagés, grâce à des aires de stockage, des terres pleines et concentrent des ZIP (Zone
industrialo portuaires. Enfin, ils sont reliés à l’hinterland par de nombreux moyens de communication,
aéroports, voie ferrée et voies autoroutières.
Conclusion. L’Asie Orientale est donc un espace multipolaire. Les centres d’impulsion à différentes échelles se
développent afin de mieux intégrer les espaces à la mondialisation. Toutefois, ces centres sont inégalement
développés, c’est pourquoi cet espace est encore en construction.
L’essor de la Chine montre cependant que cet espace joue un rôle de plus en plus important dans le monde.
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