la survie sans rechute à 8 ans était
de 62% pour les patients traités
par chimiothérapie contre seulement
53% dans le groupe témoin.
Dans cette étude, les patients
qui étaient atteints d’une forme
particulièrement volumineuse
de leur cancer ou qui présentaient
un taux de marqueurs sanguins
(PSA) élevé (supérieur à 20 ng/mL)
bénéficiaient encore plus
de la chimiothérapie.
Chez les patients ayant reçu
la chimiothérapie, la fréquence
des effets secondaires à long terme
n’était pas plus élevée.
Ces effets étaient le plus souvent
faibles à modérés.
Publiés dans l’European Journal
of Cancer en 2012, les résultats
préliminaires de GETUG 12
montraient que l’adjonction de
la chimiothérapie au traitement
standard, sans altérer la qualité de
vie des patients à 1 an, diminuait
significativement leur taux
de PSA (Antigène Prostatique
Spécifique) à 3 mois.
Les résultats de GETUG 12 sont
les premiers à suggérer un impact
favorable de la chimiothérapie chez
des patients atteints d’un cancer de
la prostate localisé à haut risque de
rechute.
Cependant, un suivi plus long ainsi
que la publication prochaine d’autres
études similaires seront nécessaires
avant d’en généraliser l’usage.
Ces résultats viennent conforter
l’intérêt de l’essai international
PEACE 2 (GETUG-AFU 23) lancé
en décembre 2013.
Cet essai qui doit inclure plus
de 1000 patients vise à évaluer
l’efficacité d’une chimiothérapie
néoadjuvante par cabazitaxel
et celle d’une radiothérapie
pelvienne en association à une
hormonothérapie chez des patients
à très haut risque de rechute.
L’étude GETUG 12 a bénéficié
d’un financement de la Ligue
contre le cancer et de Sanofi-
aventis France.
III LE CANCER
DE LA PROSTATE
Le cancer de la prostate
est le cancer le plus fréquent
chez l’homme, avec plus de 53 000
nouveaux cas par an en France
en 2012.
Il survient très rarement avant 50
ans. L’âge moyen au diagnostic est
d’environ 70 ans.
Il s’agit le plus souvent d’un cancer
d’évolution lente.
Il peut être totalement silencieux
ou responsable de signes urinaires
tels qu’une difficulté à uriner ou une
envie plus fréquente.
Le cancer de la prostate est souvent
suspecté devant une élévation
de la concentration de l’Antigène
Prostatique Spécifique (PSA)
dans le sang.
Cependant, seul l’examen au
microscope de biopsies de la
prostate permet d’affirmer le
diagnostic de cancer.
L’agressivité du cancer est
déterminée principalement par
trois facteurs : l’extension du
ASCO
2014
À PROPOS D’UNICANCER
ET DE R&D UNICANCER
Seul groupe hospitalier
exclusivement dédié à la lutte contre
le cancer en France, le Groupe
UNICANCER réuni les Centres de
lutte contre le cancer (CLCC) et leur
fédération, la Fédération française
des Centres de lutte contre le cancer.
Les Centres de lutte contre le cancer
sont des établissements de santé
privés à but non lucratif, participant
au service public hospitalier. Ils
assurent des missions de soins, de
recherche et d’enseignement, avec
une prise en charge en conformité
avec les tarifs conventionnels et
l’absence de pratiques libérales.
R&D UNICANCER est un promoteur
académique et un opérateur de
recherches en cancérologie. Il a le
statut de délégation à la recherche
clinique et à l’innovation (DRCI).
R&D UNICANCER héberge le
Bureau de liaison français de
l’European Organisation for
Research and Treatment of Cancer
(EORTC). R&D UNICANCER
en chiffres (en 2013) : 61 essais
cliniques actifs, 4400 patients inclus,
plus de 150 centres recruteurs
français et étrangers.
www.unicancer.fr