La petite fabrique présente Les enfants sauvages nous parle d’une enfance dérangeante et fascinante. Entre mythe et réalité. Des enfants attachants et troublants, un homme en prise avec son devoir de socialisation, des tranches de vie qui retracent le fondement de notre humanité. Une histoire de deux enfants sauvages, un frère et une sœur, abandonnés et recueillis par les loups ; ils ont grandi dans la forêt. Le fil unique de leurs vies s’emmêle dans les fougères, s’use sur l’écorce des arbres, est chargé de terre et d’eau de pluie. Ce fil un jour se déchire en deux. Le garçon est arraché à la forêt, jeté dans la civilisation. La fille va suivre de loin le destin de son frère. Deux récits parallèles s’écrivent avec au cœur de cette histoire d’enfance, un homme confronté à ses doutes et ses limites d’éducateur. Deux trajectoires s’écrivent dans des temps différents donnant à la pièce une parole dégagée de toute réalité temporelle, créant des distorsions d’espace et de temps. Sur scène, un tumulte d’images, un langage d’urgence, le récit s’échappe et nous prend à témoin. Les situations, les mots, les sons créent des renversements, font alterner ou cohabiter la forêt et le lieu de l’éducation. Les enfants sauvages est une histoire pour se perdre et s’oublier. Une confrontation du mythe de la vie sauvage à la civilisation. Une parole sur la tragédie de la séparation, un regard sur la fragilité de notre monde. Betty Heurtebise – Mai 2009 Rencontre/lecture avec Timothée de Fombelle. Parcours artistique et culturel, médiation avec les établissements d’enseignement. Rencontre philosophique. Exposition. Texte : Timothée de FOMBELLE Mise en scène : Betty HEURTEBISE Scénographie : Bruno LAHONTAA Musique : CHAZAM Costumes : Fabienne VAROUTSIKOS Son : Nicolas BARILLOT Lumière : Jean-Pascal PRACHT Image, projection scénographique : Valéry FAIDHERBE et Sonia CRUCHON, Collectif Surletoit Construction des décors : Bruno COUCOUREUX Administration : Philippe LENSON Avec : Stéphanie CASSIGNARD, Karim KADJAR, Lotfi YAHYA Régie générale et lumière : Véronique BRIDIER Régie son : Nicolas BARILLOT ou Sylvain GAILLARD Régie plateau : Marc VALLADON Notes : « Le mythe sert aussi à expliquer qu’il y ait des enfants qui ne ressemblent pas aux autres enfants. » Bruno Bettelheim. Le mythe de l’enfant sauvage révèle une histoire d’humanité effrayante en nous laissant croire en une nature généreuse qui prend soin des enfants que l’homme abandonne monstrueusement. De nombreuses légendes évoquent la présence d’enfants égarés dans la forêt ou dans la jungle, élevés par des bêtes sauvages. Sans doute, les légendes expriment-elles des phantasmes séculaires plaçant la pensée mythique au-delà de toute vraisemblance. Mais le mythe exprime avant tout « le fait qu’un peuple prend son désir pour une réalité et refaçonne l’univers selon son désir ». Le mythe de l’enfant sauvage nous fascine parce qu’il s’attache profondément aux fondements de notre humanité. Ainsi, lorsque le récit n’appartient plus à l’imaginaire mais provient d’une réalité terrifiante, nous basculons dans un monde intrigant. Les histoires de Victor de l’Aveyron ou bien d’Amala et Kamala sans oublier les autres « cas » évoquent l’importance et la place de l’éducation dans notre civilisation et ce qui nous sépare de l’animalité. Cette rupture totale avec le monde des hommes nous renvoie à la question de la construction d’une vie à l’écart de toute civilisation. Evoquer aujourd’hui le récit d’enfants sauvages, c’est montrer la violence de la situation et le très grand isolement des enfants. C’est interroger le mythe et sa réalité, c’est s’interroger sur ces vies dépassant tout entendement, c’est reconnaître que l’absence d’éducation créé l’impossibilité de transmettre toute pensée par le langage ne laissant à l’enfant que peu de possibilités d’échapper à sa profonde solitude. Nous ne cherchons pas à donner des réponses bien au contraire, ce sont ces enfants sauvages qui nous amènent à interroger notre rapport au monde. Le conte nous le rappelle, l’histoire nous renvoie à des questions essentielles qui sont l‘éducation, la pédagogie, la nécessité d’un environnement affectif dans le développement de l’enfant : Quel sens accordons-nous à l’acquisition de son évolution créatrice ? Notre propos retrace une démarche éducative avec ses convictions et ses remises en question. Il s’agit de dégager de ce sujet troublant, l’importance de l’empreinte de l’homme sur l’homme et de le transposer dans notre monde contemporain où nos principes d’éducation et de liberté semblent nous échapper. « On a donc raison de dire que ce que nous faisons dépend de ce que nous sommes ; mais il faut ajouter que nous sommes, dans une certaine mesure, ce que nous faisons, et que nous nous créons continuellement nous-mêmes.... Il y a des choses que l’intelligence seule est capable de chercher, mais que, par elle-même, elle ne trouvera jamais. Ces choses, l’instinct seul les trouverait; mais il ne les cherchera jamais.» Henri Bergson. La scénographie est constituée d’un plateau qui La vidéo exprime la dimension cachée, invisible, des personnages – une évocation de leur monde intérieur - ce qu’ils perçoivent, ce qu’ils ressentent, ce qu’ils projettent, mais aussi ce qu’ils véhiculent. Elle parle de ce qu’ils sont au creux d’eux mêmes et de ce qu’ils deviennent. Confrontation des mondes intérieurs, incompréhension des langages entre l’enfant sauvage et l’homme civilisé, ou lien entre les deux enfants séparés, la vidéo évoque plus qu’elle n’illustre. On est dans la matière, la texture graphique - l’organique, le chaotique, ou la structure - les rythmes, les dynamiques, les vibrations. La vidéo est aussi une indication sémantique de décor, qui permet, par la subjectivité des personnages, de situer la forêt mythique originelle des deux enfants, l’espace de l’enfermement, la forêt vécue lors de la séparation, mais aussi les éléments naturels comme la pluie, la neige, ou l’eau. L’espace se dessine, se module, se déconstruit et se transforme, racontant l’instantanéité des glissements d’une certaine réalité à un espace mental, au souvenir, à l’imaginaire, au langage intérieur. Ainsi, la vidéo projetée sur le plateau donne une lecture complémentaire à la narration, à ce qui se joue. Alors peuvent se croiser différents niveaux de lecture pour les spectateurs, sans que s’impose une vision. Sonia Cruchon et Valéry Faidherbe travaille le vide, en offrant une circulation fluide des entrées et des sorties. Un système de trappes permet des jeux d’apparitions et de disparitions. L’idée de cet espace est d’être un support pour la projection et la lumière : réduit au minimum, les éléments scéniques n’en sont que plus signifiants. Non situé dans le temps, cette scénographie ouvre sur un espace mental, onirique, qui articule la temporalité du mythe à celle plus évidente du présent. S’y donne un lieu de toutes les projections et fantasmes, dessinant dans les intertisses du vide l’éblouissement d’une nature; s’y trouve le dévoilement et le souvenir de notre propre nature qui est ici contée et idéalisée. Ingrid Bertol pour la scénographie de Bruno Lahontâa. La lumière est un élément de mise en scène évident et invisible, influençant le regard du spectateur à son insu. Elle n’échappe pas au langage commun de la création. En tant que matière tout comme le texte, la mise en scène, la scénographie, l’image, l’univers sonore, le corps, le jeu, elle est à la fois une contrainte, une ouverture à des interprétations plutôt intuitives. La lumière n’est rien sans la matière, elle navigue entre ombre et clarté, du global au détail en jeu d’oppositions permanent. Elle n’est pas source mais révélateur de l’objet qu’elle traverse. Dans «Les enfants sauvages» on retrouve le jeu d’opposition entre sauvage et civilisé, sombre mais protecteur, lumineux mais surexposé. Inversement, pour «l’homme social» la clarté est salvatrice, l’ombre effrayante. Les mouvements de l’un à l’autre révèlent les intentions profondes. Jean-Pascal Pracht Timothée de Fombelle Professeur de Lettres, il se tourne tôt vers le théâtre. Il crée en 1990 une compagnie théâtrale pour laquelle il écrit des pièces qu’il met lui-même en scène. Sa pièce, Le Phare, créée en septembre 2001 au Théâtre du Marais, mise en scène par Nicole Aubry, avec le comédien Clément Sibony, est lauréate du Prix du Souffleur 2002 et des Journées d’auteurs de théâtre de Lyon. Elle a aussi été présentée lors de la Journée des écritures contemporaines organisée et diffusée par France-Culture au Festival d’Avignon 2002. Elle est traduite en plusieurs langues et a été jouée en Russie, Lituanie, Pologne et au Canada. Il collaborera à sa traduction en anglais, lors de la Banff Play Rites Colony, au Canada, en 2004. Je danse toujours, est lue à Texte Nu, lors du Festival d’Avignon 2002 puis au théâtre du Rond Point ; elle est éditée chez Actes Sud en 2003. Il met en scène sa pièce Rose Cats au Théâtre du Renard en janvier 2004, pièce qui a reçu l’Aide à la création du Ministère de la Culture en 2004. Vango, une pièce écrite pour sept comédiens, est en cours de montage, ainsi qu’un spectacle réunissant boxe et jazz autour du boxeur Freddy Saïd Skouma. Il écrit La Baignoire et les deux chaises, feuilleton théâtral de 15 auteurs, pour le théâtre du Rond-Point, en 2005. Timothée de Fombelle écrit aussi pour la radio (La mouche du Pharaon, FranceCulture, 2003), Je sais tout, France Culture 2006), et pour des événements théâtraux comme le Mois Molière à Versailles en 2003 (texte publié à l’Avant-Scène Théâtre). En 2006, il se tourne vers un premier roman avec Tobie Lolness, qui rencontre un grand succès. La trilogie Tobie Lolness narre les aventures de Tobie et de ses proches créatures d’un millimètre et demi - vivant dans un arbre-monde. Un grand roman d’aventure, d’amitié et d’amour. Un roman passionnant, plein de rebondissements et aux personnages attachants. Un univers profondément original, très imaginatif et très cohérent. Une belle écriture personnelle, inventive, poétique et imagée. Le premier tome de Tobie Lolness a été récompensé par de nombreux prix : - Prix VERSELE 2008, « label », catégorie « Cinq chouettes » (13-14 ans) - Prix Sorcières 2007 - Grand Prix de l’imaginaire 2007 - Prix Andersen 2007 (Italie) - Prix Tam-Tam / Je Bouquine 2006 - Prix Lire au collège 2006 - Prix 12-14 de littérature pour adolescents, décerné par le Salon du livre de Brive-la-Gaillarde - Prix Ibbylit - catégorie roman, décerné par le Salon du livre de jeunesse de Namur - Grand Prix de l’Imaginaire 2007 catégorie roman jeunesse - Prix Saint Exupéry 2006 catégorie roman (ce prix « couronne des œuvres littéraires destinées à la jeunesse dont les thèmes et l’inspiration exaltent les qualités d’enthousiasme, d’optimisme et de générosité qui furent celles d’Antoine de Saint-Exupéry ») - Prix Millepages jeunesse 2006. Il est déjà traduit en 23 langues. Avec le projet collectif Les Enfants Sauvages, Timothée de Fombelle se consacre pour la première fois au théâtre jeune public. Direction artistique, Betty HEURTEBISE Compagnie Associée à la scène conventionnée « Les colonnes » de Blanquefort. Créée en juin 2000, La Petite Fabrique, plus qu’une compagnie, est un collectif d’artistes sous la direction artistique de Betty Heurtebise qui mène une recherche théâtrale aussi bien autour de spectacles pour le jeune public que des créations réunissant différentes formes artistiques. Sous la direction de Betty Heurtebise, neuf créations ont été réalisées : « Paroles de Femmes », lecture théatralisée, « l’île de l’alphabet », spectacle pour les tout petits – mai 2001 ; «Petites histoires d’Hélène Cassicadou » d’après trois contes de Christian Bobin – juin 2001 ; « Le journal de Grosse Patate » de Dominique Richard – juin 2003 ; « Les rêves d’une grenouille » de Kazuo Iwamura – avril 2005 ; « C’est égal » d’Agota Kristof (spectacle chez l’habitant) – octobre 2006 ; « Alice au pays des merveilles» de Lewis Carroll – novembre 2007 ; « O » , spectacle pour les tout petits – février 2008 ; « A l’ombre d’une histoire » - automne 2008. La dixième création, « Les Enfants sauvages », sera créée fin janvier 2010. Comme pour l’ensemble de ses créations destinées aux jeunes publics, La Petite Fabrique propose un accompagnement à ses spectacles. Pour « Les rêves d’une grenouille », à partir de la thématique : « Théâtre et philosophie chez les tout-petits », des ateliers ont été appuyés sur des ouvrages de référence puisés dans le répertoire contemporain jeune public. Avec « C’est égal », Betty Heurtebise propose une nouvelle forme artistique mêlant les mots d’Agota Kristof, la musique et les chansons d’Hervé Rigaud, les images vidéo de la réalisatrice Muriel Cravatte. Un spectacle qui questionne un autre rapport au théâtre en invitant le public à la représentation chez l’habitant, proposition particulière, pertinente et forte dans la relation avec les spectateurs. En choisissant d’adapter à la scène le conte de Lewis Carroll, Betty Heurtebise souhaitait se confronter à une œuvre forte, tout en ayant conscience du défi que représentait l’adaptation d’une œuvre mythique telle que celle-ci. « Alice au pays des merveilles » met en jeu l’expérience subjective d’une petite fille face à la question de l’identité. Alice est universelle, elle parle de l’enfance, de tous les enfants. La Petite Fabrique a élargi son répertoire en proposant aux tout-petits une petite forme mêlant installation vidéo et théâtre d’objets. « O » est un voyage dans le monde de la peinture laissant place à la fantaisie et à l’invention. La mise en jeu de ce petit théâtre d’art illustre l’envie d’aller au-delà d’un paysage pictural, de dépasser le jeu de l’objet visuel pour parvenir à « féconder l’imaginaire ». « O » s’adresse aux services petite enfance des musées et autres opérateurs soucieux d’offrir aux tout-petits un temps de plaisir du regard, d’écoute partagée et d’accompagner leurs premiers moments de théâtre pour y ressentir l’insaisissable. Créé dans le cadre du dispositif « Culture à l’hôpital » et porté à l’origine par le TNBA et le CHU Hôpitaux de Bordeaux, « A l’ombre d’une histoire », entremêle le conte et le théâtre d’ombres se voulant suffisamment léger pour être joué dans de petits espaces. Aujourd’hui composé de 4 contes, le spectacle laisse aux organisateurs le choix de la formule qui leur semble la plus adaptée à leur public. Il suscite le plus grand intérêt des réseaux des médiathèques /bibliothèques et des acteurs du spectacle vivant. Les occasions de lectures à haute voix présentées en bibliothèques avec nos partenaires fidèles (Lettres du monde et professionnels du livre) permettent aux comédiens de la compagnie de faire entendre des paroles d’auteurs. Enfin, l’attachement que nous portons à la formation et à la sensibilisation ne cesse de grandir ; nous retrouvons Les ateliers du regard qui ont su enrichir la relation artiste/enseignant, les ateliers de pratique artistique menés conjointement avec les Colonnes de Blanquefort, qui s’étendent aux lycéens, l’option théâtre du lycée de Melle (79)… sans oublier les temps de rencontre et d’échange avec le public scolaire autour des spectacles. Betty Heurtebise Son parcours professionnel est composé d’expériences multiples et diverses ; elle a aussi bien abordé le répertoire classique qu’un travail expérimental passant de Molière à Dostoïevski, de Vitrac à Alain Julien Rudefoucauld, avec des metteurs en scène ayant des approches théâtrales différentes (Gilbert Tiberghien, Jean-Luc Terrade, Jean-Luc Ollivier,…). Elle signe avec Gilbert Tiberghien sa première mise en scène avec la version musicale écrite par Francis Poulenc de “L’histoire de Babar, le petit éléphant”. Elle est aux côtés de Gilbert Tiberghien au poste d’assistante à la mise en scène sur “Opéra Nostra” (Opéra issu de “l’Opéra des gueux” de John Gay), “Jules César” de William Shakespeare et “Vingt-quatre heures de la vie d’une femme” de Stéfan Zweig, Sensible à l’univers de l’enfance, elle participe à de nombreux projets autour des spectacles jeune public (Ateliers du regard) et propose des ateliers théâtre pour les enfants. En fondant La Petite Fabrique en juin 2000, elle ressent la nécessité de se confronter à une réflexion et à une pratique théâtrales nouvelles et plus particulièrement à travers des projets qui lui sont chers. Un spectacle tout public à partir de 8 ans Durée : 1 h10 Jauge : 300 spectateurs en matinée scolaire Illimitée en tout public Deux représentations au maximum la même journée …Et dans ce cas,si une « scolaire » et une tout public sont prévues, merci de prévoir la représentation pour un public « scolaire » en après-midi. Montage technique : 3 services + préimplantation TARIFS HT (tva 5.5 %) Equipe artistique et technique : 3 comédiens, 3 régisseurs, metteur en scène 1 représentation : 3 500,00 ¤ HT ++ 2 représentations (le même jour) : 6 000,00 ¤ HT ++, soit 3 000,00 ¤/représentation A partir de 3 représentations : 2 750,00 ¤ HT la représentation ++ + Accueil : défraiements conventionnels pour 7 personnes Possibilité d’une prise en charge directe de l’hébergement à convenir + Transport décors : 1,20 ¤/ km + Transport comédiens voiture : 0,35 ¤/km + 2 Billets sncf 2ème classe AR au départ de Paris et Bruxelles Ou, selon la destination (nous consulter) : + Transport décors : 1,20 ¤/ km + 7 billets AR sncf 2ème classe (1 billet au départ de Paris, 1 billet au départ de Bruxelles et 4 billets au départ de Bordeaux) Affiches 40x60 : 20 gratuites, puis 0,50 ¤ HT l’unité Contact : Philippe LENSON au 06 75 03 07 67 - Courriel : [email protected] Un spectacle tout public à partir de 8 ans UNE PRODUCTION DE LA PETITE FABRIQUE COMPAGNIE ASSOCIÉE AUX COLONNES SCÈNE CONVENTIONNÉE DE BLANQUEFORT COPRODUCTION GALLIA THEATRE SCÈNE CONVENTIONNÉE DE SAINTES THEATRE NATIONAL DE BORDEAUX EN AQUITAINE INSTITUT DEPARTEMENTAL DE DEVELOPPEMENT ARTISTIQUE ET CULTUREL - IDDAC LE CARRÉ/LES COLONNES - ST MEDARD EN JALLES/BLANQUEFORT AVEC LE SOUTIEN DE MINISTERE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION (DMDTS et DRAC AQUITAINE), LA RÉGION AQUITAINE, LA RÉGION POITOU-CHARENTES DANS LE CADRE DU DISPOSITIF D’AIDE A LA CRÉATION, LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA GIRONDE, LA VILLE DE BLANQUEFORT La Petite Fabrique Compagnie associée à la Scène conventionnée « Les colonnes » 4, rue du docteur Castéra - 33290 Blanquefort Tel : 06 43 87 34 75 - 05 56 95 49 01 - Fax : 05 56 95 49 09 Courriel : [email protected] N° licences entrepreneur spectacle: 2-1027947 et 3-1027948 N° tva intercommunautaire : FR 854 323 701 20 N° SIRET : 432 370 120 000 37 – APE : 9001Z Contact : Philippe LENSON Tél : 06 75 03 07 67 [email protected]