ARTICLE DE REVUE 344
Prévention des blessures, entraînement physique, alimentation
Marathon – le chemin est le but
Karolina Büchela, Thomas Spechtb, Heiko Krausea, Christian M. Schmiedc, Jürg H. Beera, d
a Departement Innere Medizin, Kantonsspital Baden
b Departement Orthodie, Kantonsspital Baden
c Universitäres Herzzentrum, Zurich
d Zentrum für molekulare Kardiologie, Universität Zürich, Schlieren
Cet article de revue a pour objectif de fournir un aperçu compact de la préparation
à un marathon et de présenter les principaux processus physiopathologiques.
D’après les recommandations européennes relatives au dépistage, l’anamse dé-
taillée et l’examen physique devraient être comps par un ECG chez les maratho-
niens jusqu’à l’âge deans et par un ECG d’eort chez les sportifs âgés de plus de
ans.
Introduction
L’histoire du marathon bute déjà en l’an avant
sus-Christ, lorsque le messager grec Phidippis cou-
rut de Sparte à Athènes en jours pour annoncer la vic-
toire contre les Perses.
Depuis les Jeux olympiques de à Londres, la dis-
tance à parcourir dans le cadre du marathon s’élève
àprécisément ,km. Le record du monde s’élève à
h  min  sec. chez les hommes et à  h  minsec.
chez les femmes. Toutefois, la due moyenne tous
marathoniens confondus est de h  min  sec., ce
qui reète la disparité entre les sportifs de haut niveau
et les sportifs amateurs.
Cet article de revue a pour objectif de fournir un
aperçu de la préparation à un marathon et de présenter
les principaux processus physiopathologiques, risques
et conquences à long terme, en se concentrant tout
particulrement sur les sportifs amateurs. Les thèmes
abors dans l’article sont:
la pvention des blessures et des conséquences à
long terme;
l’entraînement physique;
l’alimentation.
Au total, articles ont été identiés via
Pubmed
. Les
termes de recherche étaient entre autres
«marathon»
,
«cardiovascular risk and marathon», «sports injurie
et
«nutrition for sport
. Ont été inclus dans l’analyse un
total detravaux scientiques, qui étaient des études
de cohortes, des revues et des analyses trospectives.
Ont entre autres éexclus de l’analyse les travaux qui
portaient sur des sportifs âs de moins de  ans.
Prévention des blessures
et des conquences à long terme
Risque cardiaque
D’aps les statistiques,,– sur  «nishers»
dent de mort cardiaque subite durant ou peu après
le marathon [, ].
Plusieurs études ont mis en évidence une élévation
signicative des biomarqueurs cardiaques (troponine
et peptide natriurétique de type B [BNP]) durant et
Karolina Büchel
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directement après un marathon [–]. En outre, des li-
mitations de la fonction systolique et diastolique du
ventricule gauche ont été crites dans la litrature
scientique, notamment dans l’étude puble en
par Neilan et al. [], qui ont soumis à un contle écho-
cardiographique étroitathlètes d’une moyenne
d’âge deans. Trivax et al. [] ont analysé les résul-
tats d’examen demarathoniens et ont ainsi mis
en évidence en particulier une dilatation de l’oreil-
lette droite et du ventricule droit révélée à l’image-
rie par sonnance magtique (IRM), ainsi qu’une ré-
duction de la fraction d’éjection du ventricule droit.
Demême, Knebel et al. [] ont montré une duction
passagère de la fonction ventriculaire droite à l’écho-
cardiographie.
Durant un marathon, les sportifs amateurs d’âge moyen
(>ans) ont un débit cardiaque permanent de –l/
min durant plusieurs heures (valeur normale:,– l/
min) []. Cette activité cardiaque accrue, qui soumet
toutes les structures myocardiques, y compris les ar-
res coronaires, à un stress éle, peut être à l’origine
d’une maladaptation fonctionnelle et structurelle,
d’un endommagement du myocarde et d’une brose,
en particulier chez les sportifs de cette catégorie d’âge
(> ans) [–]. Plusieurs études sont néanmoins par-
venues à démontrer une normalisation des biomar-
queurs et de la fonction cardiaque dans un court laps
de temps. Ainsi, Neilan et al. [] ont crit une normali-
sation des alrations systoliques directement après
lacourse, s’accompagnant également d’une gression
compte des alrations diastoliques, mais unique-
ment en l’espace d’un mois. A l’imagerie morpholo-
gique (IRM cardiaque), aucun indice évocateur d’une
corrélation entre l’évation des biomarqueurs car-
diaques et les altérations structurelles n’a été trou
[–]. En l’absence de signes d’alrations crotiques,
Hannssen et al. [] ont qualié le stress cardiaque
provo qué par un marathon d’«hyperstimulation myo-
cardique» plutôt que de ritable détérioration du
myocarde. En outre, compte tenu de la régression le
plus souvent complète des biomarqueurs cardiaques
en l’espace d’à peine – h [,–] (contre –jours
en cas d’infarctus aigu du myocarde), ces sultats
s’oppo sent à une détérioration permanente des cardio-
myocytes et suggèrent, au contraire, un processus -
versible [, , ]. Par ailleurs, une analyse récemment
publiée portant sur ,millions de marathoniens n’a
pas mont d’augmentation signicative du risque de
mort cardiaque subite []. La
«European Society of Car-
diology»
(ESC) a publ des recommandations de dépis-
tage pour les jeunes coureurs d’endurance âgés entre
etans [,]. Ces recommandations préconisent la
ali sation d’un ECG à rivations en plus de l’anam-
se et de l’examen physique an d’exclure notam-
ment la cardiomyopathie hypertrophique en tant que
cause la plus fréquente d’une mort cardiaque subite
dans ce groupe d’âge, ainsi que pour tecter d’autres
pathologies cardiovasculaires potentiellement fatales.
Le dépistage devrait être alisé pour la premre fois
au début de l’activi sportive, le plus souvent à l’âge de
–ans, puis être répété tous les  ans (g.).
Contrairement aux jeunes athlètes, la principale cause
de mort cardiaque subite chez les sportifs plus âs est
la cardiopathie coronaire, de sorte que la ESC recom-
mande, en plus d’un ECG de repos, d’une anamse
taillée et d’un examen physique, de déterminer le
risque cardiovasculaire au moyen d’un score de risque.
En premier lieu, le sportif devrait néanmoins autoéva-
luer sa forme physique et ses facteurs de risque cardio-
vasculaire en remplissant un questionnaire standar-
di. Si nécessaire, le sportif devrait en plus consulter
un médecin qualié, qui mettrait en œuvre un scma
d’examens standardi. D’après l’instrument
«Sys-
tematic Coronary Risk Evaluatio
(SCORE), l’évaluation
du risque de décès d’une cause cardiaque en l’espace de
ans repose sur la détermination de l’âge et du sexe,
de la pression arrielle, du taux de cholestérol et du
statut tabagique. La réalisation d’un ECG d’eort est
Figure 1: Diagramme illustrant le protocole de dépistage pro-
po pour les jeunes sportifs de haut niveau. Initialement, une
anamnèse familiale et personnelle devrait être alisée, suivie
d’examens physiques (pression artérielle, ECG à 12 dériva-
tions). Des examens complémentaires sont uniquement re-
commans en cas de tests palables positifs. D’après [22].
Sportifs de haut niveau jeunes (1235 ans)
Anamnèse familiale et personnelle,
examen physique, ECG à 12 dérivations
sultat négatif
Sujet apte Examens supplémentaires
chocardiographie, test d’effort,
Holter, IRM cardiaque)
Diagnostic de cardiopathie
coronaire
sultat positif
Marche à suivre ultérieure
selon les recommandations
Durant un marathon, les sportifs amateurs ont
un débit cardiaque permanent de –l/min
durant plusieurs heures.
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ralement recommandée pour les sportifs fournis-
sant des eorts modérés et intenses. Chez les mara tho-
niens ayant au moins un facteur de risque cardiovas-
culaire, cet examen devrait en outre être alisé à
partir de l’âge deans chez les hommes et à de  ans
chez les femmes [,]. Chez les coureurs de plus de
ans, l’intégration d’un ECG d’eort dans le dépistage
devrait être obligatoire, me en l’absence de facteurs
de ris que manifestes (g.).
De nombreux avantages pour la san
Hormis les risques mentions, un entraînement d’en-
durance régulier présente de nombreux avantages
pour la santé, comme par ex. la pvention du diate,
des cancers et des énements cardiovasculaires par
amélioration de la fonction endothéliale, élévation du
seuil de déclenchement d’arythmies ventriculaires et
abaissement de la pression artérielle [, ].
L’Organisation mondiale de la San (OMS) recommande
la pratique d’une activité physique à hauteur de mi-
nutes ou plus par semaine et Wen et al.
ont mont en
 que même un entraînement modé d’env. mi-
nutes/jour pouvait déjà apporter un néce considé-
rable pour la san [].
Blessures musculo-squelettiques
L’incidence des blessures musculo-squelettiques est re-
lativement élee chez les coureurs, pouvant atteindre
jusqu’à % []. Sont particulièrement vulnérables les
coureurs âs, avec un indice de masse corporelle
(IMC) élevé et des troubles musculo-squelettiques non
liés à la pratique sportive, ainsi que les sportifs ama-
teurs contrairement aux coureurs professionnels [].
Les articulations des membres inférieurs sont sou-
mises à une force représentant, fois le poids corporel
lors de la marche et jusqu’à  fois le poids corporel lors
de la course [].
Le syndrome de surentraînement représente le pro-
blème de blessure le plus fquent chez les coureurs de
fond. Il est déni comme une blessure chronique liée
àun stress physiologique permanent sans phase de -
curation susante []. Il n’existe pas de recomman-
dations baes sur l’évidence pour la prévention des
fractures de fatigue (g.). De même, les néces de
l’étirement ou des supplémentations en calcium sont
sujets à controverse []. Les erreurs d’entraînement en
sont la cause, notamment des distances trop longues
parcourues lors de l’entraînement, des intervalles de
sprint trop intenses ou le port de chaussures inadaptées.
Dans deux études indépendantes portant sur un total
de plus de coureurs, avec une riode d’observa-
tion de mois, Macera [] et Stephen [] ont en outre
mont que courir sur une distance de plus de km
Figure 2: Diagramme illustrant le protocole de dépistage
propo pour les sportifs d’âge moyen.
SCORE = Systematic Coronary Risk Evaluation: âge, sexe,
pression artérielle, taux de cholestérol, statut tabagique.
D’après [22, 23].
Sportifs de haut niveau d’âge moyen
ECG de repos, SCORE, anamse détaillée,
examen physique
Hommes40 ans
Femmes50 ans
+
≥1 facteur de risque
cardiovasculaire
Coureurs
≥65 ans
ECG d’effort
Figure 3: Exemple de conquence du surentraînement:
fractu re de fatigue au niveau du 5e métatarsien gauche,
voirèche. Avec l’aimable autorisation du Prof. R. Kubik
de l’institut de radiologie de l’Hôpital cantonal de Baden.
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par semaine constituait le principal facteur de risque
de blessure des membres inférieurs. Présentaient éga-
lement un risque accru les sportifs qui avaient é
victimes de blessures au cours de l’année précédente et
ceux qui pratiquaient la course depuis moins de ans
[]. Il n’y avait pas de preuve d’un risque accru de bles-
sure en cas de distance d’entraînement inférieure à
km par semaine. Rasmussen [], quant à lui, recom-
mande de parcourir au moins  km par semaine
avant un marathon pour prévenir les troubles ls à la
course. Les coureurs ayant des antécédents de bles-
sures doivent être particulièrement vigilants et s’ac-
corder une période de cupération susante en cas
d’éventuelles blessures [].
Entrnement physique
La participation à un marathon psuppose un entraî-
nement régulier préalable, dans lequel la fquence,
l’intensité et le volume d’entraînement jouent un le
essentiel [].
La performance d’un coureur de marathon est inuen-
e par une multitude de paratres. Barandun et al.
[] ont montré qu’en particulier une vitesse de course
élevée durant l’entraînement et un faible taux de graisse
corporelle avaient un impact positif signicatif sur
laperformance de course. En outre, des facteurs tels
que le nombre de kilomètres parcourus par semaine et
le nombre d’unités d’entraînement hebdomadaires
jouent également un rôle [].
An d’améliorer la performance de course, il est re-
comman de duire l’entraînement – jours avant
la compétition an de prévenir un épuisement l à
l’entraînement. Ce faisant, l’intensité d’entraînement
devrait être maintenue, mais le volume d’entraîne-
ment devrait être réduit à –% [].
Recommandations supplémentaires
de Swiss Athletics []
Au cours des semaines et avant le marathon, il
convient de faire au moinskm de course au total
par semaine. Ainsi, il est recommandé d’eectuer
une course longue par semaine (par ex. –km, à
une allure plus lente que celle pvue pour le mara-
thon), un entraînement de course rapide (par ex.
 ×minutes d’entraînement fractionné intensif,
àune allure plus rapide que celle du marathon) et
un entraînement de jusqu’à km à une allure équi-
valente à celle du marathon.
Au cours des dernières semaines avant le mara-
thon, il convient de ne plus participer à aucune autre
compétition.
Au cours de la semaine  avant le marathon, le
nombre de kilotres devrait être duit de moit
et la distance de course ne devrait plus excéder
km, car cette période sert à la récupération.
Au cours de la dernre semaine avant le marathon,
seules des unis d’entraînement courtes et d’inten-
sire (par ex. km de course d’endurance lente)
devraient encore être réalies.
Alimentation
Il est essentiel d’adopter une alimentation optimale
durant l’entraînement, ainsi que durant et après un
marathon an de produire la meilleure performance
possible et de garantir une régénération optimale.
Ainsi, la consommation de la bonne quanti de glu-
cides et une hydratation adéquate peuvent duire une
fatigue prématurée et augmenter la performance [].
La déshydratation et la carence en glucides font partie
des facteurs qui sont le plus souvent responsables
del’épuisement physique (asthénie) durant et après la
compétition [].
Glucides
Le glycogène stoc et le glucose sanguin sont des
substrats indispensables à la contraction musculaire
[]. An de pvenir l’astnie, il est essentiel de veil-
ler à un taux élevé de glycogène musculaire et hépa-
tique avant un entraînement et en particulier avant un
marathon. La quantioptimale de glucides à consom-
mer pend de la due et de l’intensité de l’entraîne-
ment et elle doit être détermie individuellement.
Ainsi, il est recomman de consommer env.–g/kg
de poids corporel/jour de glucides durant l’entraîne-
ment et avant le marathon
carbo-loading»)
[]. Une
consommation plus élee se traduit certes par des
taux plus élevés de glycogène, mais tout porte à croire
que cela n’entraîne pas d’augmentation supplémen-
taire des performances, comme l’ont mont Coyle []
et al. en  dans une étude. Par ailleurs, la consom-
mation de glucides env.– heures avant la compé-
tition et la consommation de petites quantis de glu-
cides durant la course ont un eet positif [].
Equilibre hydrique
La déshydratation constitue un facteur limitant sup-
plémentaire, qui est principalement lié à la chaleur dé-
gae par les muscles et à la transpiration qui en ré-
sulte. Dans les recommandations du «
American College
of Sports Medicine»,
il est pconi d’éviter une perte
La participation à un marathon psuppose
unentraînement régulier préalable.
Correspondance:
Dr Karolina Büchel
Assistenzärztin der Klinik
r Innere Medizin
Kantonsspital Baden
Im Ergel
CH- Baden
karolina.buechel[at]ksb.ch
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nouissements et ils peuvent se manifester en cas de
con cen tration de sodium à–mmol/l (valeurs
nor males:– mmol/l). Une concentration infé-
rieure àmmol/l expose à la survenue de crises épi-
leptiques et d’un coma pouvant aller jusqu’au cès. An
d’éviter cela, il convient de ne pas consommer une
quanti excessive de liquide []. Noakes [] recom-
mande par ex. une quanti de boisson adaptée indivi-
duellement n’excédant pas – ml/h, en appli-
quant la devise «pas autant que possible mais autant
que nécessair.
Troubles gastro-intestinaux
Les troubles gastro-intestinaux sont fquents et très
individuels. Parmi les symptômes ts fréquents qui
ont été documentésgurent les nausées, les crampes
abdominales, les vomissements et la diarrhée. Ils sont
avant tout provoqués par l’ingestion de solutions gluci-
diques ts concentrées et de boissons hyperosmo-
laires, ainsi que par la consommation juste avant la
course d’aliments diciles à direr avec une teneur
élevée en bres, lipides et proines. Les boissons ayant
une osmolarité élevée semblent anmoins jouer un
le consirable [].
Remerciements
Nous remercions l’institut de radiologie de l’Hôpital cantonal
de Baden, dirigé par le Prof. R. Kubik, pour la réalisation et la mise
à disposition des clichés de radiologie conventionnelle.
Disclosure statement
Les auteurs ne déclarent aucun conit d’intérêtsnancier ou per-
sonnel en rapport avec cet article.
Photo de couverture
© Fedecandoniphoto | Dreamstime.com
Références
La liste complète et nuroe des références est disponible
en annexe de l’article en ligne sur www.medicalforum.ch.
L’essentiel pour la pratique
En raison du niveau de stress très élevé infli à toutes les structures
myocardiques, en particulier chez les sportifs amateurs d’âge moyen
(>50ans), les athlètes devraient se soumettre, avant le début de l’entraî-
nement en vue d’un marathon, à un dépistage afin de celer un risque
potentiellement accru de complications cardiovasculaires.
D’une manière générale, la alisation d’un dépistage adap, compre-
nant un ECG, une anamse approfondie et un examen physique, est
pertinente avant le début de l’entrnement en vue d’un marathon et ce,
quel que soit l’âge. Par ailleurs, il est recommandé de réaliser un ECG
d’effort chez les coureurs âs de >65ans.
Afin d’éviter les fractures de fatigue, il convient de ne pas parcourir plus
de 60–70km par semaine.
Les modalis d’entraînement doivent être détermies en fonction de
chaque sportif. Dépendant de la motivation, de l’objectif chronomé-
trique et de la forme physique, le sportif devrait s’entrner durant plu-
sieurs mois à hauteur de 2–4 unis de course variées par semaine, avec
une réduction de l’entrnement au cours des 28–4jours pdant la
compétition.
Afin de pvenir une fatigue pmaturée ainsi que des troubles gastro-
intestinaux et des déséquilibres électrolytiques durant l’entraînement
et la compétition, il est recomman de consommer une quanti suffi-
sante de glucides, de l’ordre de 5–12g/kg de poids corporel par jour, et
de ne pas ingérer plus de 800ml/h de liquide durant l’entrnement et la
compétition.
de poids le à la transpiration supérieure à–% en
veillant à avoir des apports liquidiens susants [].
En outre, des problèmes gastro-intestinaux, une
hyper thermie et une hyponatrémie peuvent aecter
les performances et me, dans les cas extrêmes,
se ler potentiellement fatals. Les symptômes de
l’hypo natrémie incluent confusion, faiblesse et éva-
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