Codes de correction H-2015

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Codes de correction
L’impression produite par le texte est régulièrement notée par A-B-C dans la marge de gauche. Un ou des
chiffres encerclé peuvent s’ajouter pour préciser ce qui fait défaut:
1-Étude de la problématique : capacité de soutenir les arguments du plan
2-Valeur du propos : capacité de fournir des explications, des exemples concrets, des descriptions adéquates
3-Connaissance des notions : capacité d’utiliser les concepts vus en classe
Chaque étudiant devra corriger toutes les erreurs linguistiques signalées (ce qui exclut les impressions dont il est
question ci-dessus) et soumettre à nouveau son texte, faute de quoi la rédaction finale ne sera pas corrigée. Les
fautes d’orthographe sont encerclées, celles de ponctuation sont dans un triangle, les homophones sont
encadrés; les autres fautes sont soulignées ou entre crochets (terminologie: anglicisme, barbarisme, solécisme,
terme impropre, néologisme, archaïsme; syntaxe ou répétition de mots ou d’idées).
Toutes les erreurs déjà corrigées par le professeur doivent être soulignées, toutes celles qu’il a laissées doivent
être en caractères gras (ou surlignées à la main). Celles signalées par des codes dans les marges ne commandent
aucune modification.
Les fautes sont classées selon les catégories « vocabulaire » (V), « orthographe » (O), « grammaire » (G),
« ponctuation » (P) et « syntaxe » (S), conformément à ce qui est préconisé par L’indispensable. Plusieurs exemples
ci-dessous sont extraits de cet ouvrage, qui peut être consulté en ligne depuis la page d’accueil d’Omnivox.
S’ajoute à l’ensemble la catégorie « cohérence » (C) pour l’organisation des idées et leur concordance avec le
plan. Plus globalement, chacune de ces rubriques se range sous l’une ou l’autre des règles de fonctionnement
universel de la prose, à savoir la non-redondance, la pertinence, la cohérence et la conséquence.
La non-redondance
V1- Vous avez répété un mot plus de deux fois en 250 mots, ou bien un terme spécialisé revient trop souvent
V2- Vous avez répété une idée en d’autres mots, il n’y a pas de contribution à l’information du texte
V3- Vous avec commis un pléonasme, c’est-à-dire une répétition d’idées à l’intérieur d’une expression, ou vous
avez sur-précisé l’instance d’énonciation (réserver à l’avance, monter en haut, les méandres sinueux, comme par
exemple, mais cependant, le milieu ambiant, voire même , moi, personnellement, je crois que, de cela dont)
V4- Redondance trop apparente d’auxiliaires verbaux ou d’éléments non lexicaux (la même conjonction au début
de deux paragraphes consécutifs ; le même auxiliaire verbal à haute fréquence)
La pertinence
V5- Terme(s) impropre(s) (mot(s) dont la signification ne convient pas au contexte, incapacité de trouver le mot
juste ou expression inexistante : en avoir plein les yeux, dénudé de sens, imager un texte, Camus priorise,
secondement (au sens de deuxièmement), invoquer la tristesse, dépendamment, faire une loi, dernièrement (au
sens de finalement), il est genre parfait ; l’auteur démontre le thème de l’amour ; dans cette citation, Baudelaire
exprime…)
V6- Archaïsme (mot qui n’appartient plus au code de la langue : je lui ai garroché mon crayon, je me suis fait
achaler, ce n’est pas la peine de fafiner, tu m’as fait endéver, je suis resté bête, tu es une vraie nuisance)
V7- Néologisme de mauvais aloi (mot qui n’appartient pas encore au code de la langue et qui peut aisément être remplacé
par un mot courant)
V8- Barbarisme (création personnelle d’un mot dans le prolongement d’une structure de la langue : couverter
plutôt que border, insécure plutôt que inquiète)
V9- Solécisme (structure syntaxique inexistante ou impropre : à cause que, au niveau de [ma vie], avoir de la
misère, dont entre autres, il parle que, à part de cela, à part de lui, à prime abord, au travers, en avoir de besoin,
en autres, en rapport avec, lundi le 30 mars, pallier à, quant à y être, tant qu’à lui)
V10- Anglicisme (il a mis l’emphase sur la sécurité, siéger sur le comité, définitivement [au sens d’assurément],
dû à [en l’absence d’un sujet exprimé dans la phrase])
V11- Emploi du « on » alors qu’il peut être remplacé par un mot plus précis
V12- Erreur de registre de langue (populaire, standard, littéraire)
V13- Titre civil superflu ou désignation d’un auteur par son seul prénom
V14- Conceptualisation abusive ( la robe frappe par sa « blanchéité »  plutôt que  la robe frappe par sa
« blancheur » )
La cohérence
C1- Absence de transition entre deux idées consécutives. Le lecteur ne dispose pas de toute l’information dont il
a besoin pour interpréter l’enchaînement.
C2- Transition mécanique entre les idées du plan
C3- Hors propos relativement au plan
C4- Propos qui n’ajoute presque rien au plan
C5- Propos qui ajoute peu de choses à ce qui a été dit en classe
C6- Logique du plan absente, trop diluée ou mal traduite
C7- Récurrence linguistique de l’introduction à la conclusion, ou vice versa
C8- Explication de l’évidence
C9- Explication absconse
C10- Explication manquante, information manquante ou souhaitable, concrétisation insuffisante
C11- Illustration démesurée ou mal intégrée au propos
C12- Circonlocution (trop de mots pour exprimer une idée ; information faible relativement à la longueur de l’énoncé)
C13- Citation mal amenée ou qui n’appuie pas ce qui est annoncé, phrase d’introduction de la citation inutile
C14- Mauvaise compréhension des notions théoriques
C15- Adresse au lecteur intempestive
C16- Figure de style dysfonctionnelle
C17- Jugement de valeur inutile, intempestif, douteux, partial, sans fondement ou trop complaisant
C18- Propos trop élogieux envers la démonstration que vous êtes en train de faire
C19- Style scolaire («  premièrement  », «  deuxièmement  », «  troisièmement  » au début de chacun des
paragraphes [ce qui a pour effet de créer un antécédent trop vaste et confus])
C20- Choix stylistique incorrect
La conséquence
S0- Ajustement causé par une autre correction (qui n’est pas inclus dans le compte des fautes)
S1- Mot ou expression mal lié à son antécédent (entre autres passage du « on » au « nous » [ou vice versa])
S2- L’énumération n’est pas correctement construite (même univers de sens, même nature, même structure)
S3- « etc.  » placé à la fin d’une énumération qui vise à donner des précisions
S4- Phrase incomplète (principale qui n’a pas à la fois un sujet et un verbe conjugué)
S5- Complément mal lié au verbe (intransitif, transitif direct ou indirect) ou au mot qui lui sert de support
S6- Complément requis mais absent ou complément de mauvaise forme
S7- Participe passé ou participe présent en début de phrase dont le sujet n’est pas repris par un pronom après la virgule
S8- Adjectif mal placé par rapport au nom ou ordre des mots incorrect
S9- Mauvais choix de mots de construction (préposition, conjonction, pronom, adverbe ou déterminant)
S10- Phrase interrompue par une proposition incidente, qui ne reprend pas correctement ; phrase dont le sujet, le
verbe ou le complément s’enchaînent mal
S11- Marqueurs de relation en trop ou mal employés (logique incorrecte)
S12- Confusion dans l’emploi de l’article défini, de l’article indéfini, le l’adjectif possessif et de l’adjectif démonstratif
S13- Temps ou mode verbal incorrect
S14- Participe présent employé trop fréquemment ou en l’absence d’un antécédent clairement exprimé
S15- Subordination excessive par des conjonctions de subordination, des pronoms relatifs ou de marqueurs de relation
S16- Négation mal ajustée dans la phrase
S17- Surabondance de précision de lieu avec le pronom «  y  »
S18- Calque de l’oral en employant « c’est inutilement »
S19- Confusion entre « dont » et « que » ou mauvais emploi de l’un ou l’autre
S20- Mot(s) manquant(s) ou en trop, information manquante ou en trop
S21- Confusion entre « c’est » et « ce sont »
S22- Comparaison qui rapproche des termes de statut linguistique différent
S23- Rupture dans le suivi de la référence de la phrase à cause d’un défaut de syntaxe ou de logique
S24- Renforcement du lien avec ce qui précède
S25- Confusion dans la nature du mot (verbe, adjectif, nom) à employer dans le contexte
S26- Ordre incorrect des mots ou des idées
S27- « si » incorrectement suivi d’un verbe au conditionnel (si j’aurais voulu, je l’aurais fait)
S28- Notes ou références documentaires incomplètes ou mal composées (italique, soulignement, point abréviatif, point
final…) ou dans le mauvais ordre
S29- Abréviations latines mal employées dans les notes documentaires
S30- Technique de références et de bibliographie confondues
S31- Passage du « on » au « nous » ou vice versa à l’intérieur d’une phrase
P1- Virgule en trop
P2- Virgule manquante
P3- Virgule mal placée
P4- Paire de virgules en trop
P5- Paire de virgules manquantes
P6- Confusion entre virgule, point-virgule, deux-points, point, point d’interrogation et point d’exclamation; autre
signe de ponctuation mal utilisé
P7- Virgules énumératives, d’incision, d’apposition ou d’explication mal employées
P8- Virgule d’inversion mal employée
P9- Virgule en trop entre le sujet et le verbe
P10- Guillemets manquants, mal employés ou écrits incorrectement
P11- Guillemets en trop dans les citations en retrait
P12- Ponctuation incorrecte en fin de citation
P13- Appel de note mal placé
P14- Signe de ponctuation orphelin
P15- Mauvaise coupure de mot
P16- Citation mal disposée (retrait, barres obliques, guillemets, interligne)
P17- Majuscule(s) mal employée(s) ou absente(s)
P18- Exposant manquant
P19- Deux-points manquants ou en trop
P20- Point manquant ou en trop
P21- Élision requise
P22- Italique manquante ou mal employée
P23- Élision manquante
O- Orthographe d’usage (dans le mot) ou coquille (lettre ou mot inapproprié du fait de l’action d’un réflexe); les
cas suivants sont à surveiller :
accommoder, accueil, ancré dans, apercevoir, attrapé, au cours de, aux dépens de, avoir tort, bel et bien, bien
sûr, bouleversement, bouleverser, ceci, ce jour-là, cet homme-là, cela, censé (au sens de « supposé »), certes,
c’est-à-dire, chacun (toujours au singulier), champ (le), chapitre, chaque (toujours au singulier), chez moi (mais
mon chez-moi), comédien, contrepartie, cour (la), cours (le), courant, courir, d’ailleurs, danse, davantage (au
sens de plus), débarrasser, déclencher, deuxièmement, développement, développer, difficulté, dilemme, discours,
eh bien !, emploi (un), entretien, essai,, etc., exemple (un), exercice, existence, faire partie, (il) faisait,
inattention, intéressant, international, langage, légèreté, liberté, lorsque, M. (abréviation de monsieur),
métaphore, meurtre, moins, mourir, national, occurrence, parmi, parti pris, peu à peu, poème, prendre parti,
presque (jamais élidé sauf dans presqu’île), quartier, quelquefois (au sens de parfois), rationalisme, rationaliser,
rationnel, recueil, récurrence, registre, remords (un), renforcer, révision, schéma, sensé (au sens de
« raisonnable »), s’il, sketch, sketches (au pluriel), suspense, théâtre, tranquillité, travail (un), tout à coup, tout
à fait, vacances (en), vérité, vieil, vieille, vraisemblable
G1- Orthographe grammaticale liée aux accords verbaux du protocole un (verbes réguliers) :
Frustrée, elle a crié et elle est sortie
-Le participe passé employé avec être (« sortie ») s’accorde avec le vrai sujet indépendamment de sa position
-Le participe passé employé avec avoir (« crié ») s’accorde seulement avec le COD placé avant le verbe
-Le participe passé employé seul (« frustrée ») s’accorde avec le faux sujet indépendamment de sa position
-Le participe passé d’un verbe impersonnel demeure invariable (« les pluies qu’il y a eu »)
G2- Orthographe grammaticale liée aux accords verbaux du protocole deux (verbes pronominaux) :
elle s’est coupée/elle s’est coupée au doigt/elle s’est coupé le doigt
-Quand la comparaison de sens réussit, le participe passé s’accorde avec le COD placé avant le verbe
elle s’est agenouillée devant lui
-Quand la comparaison de sens échoue, le participe passé s’accorde avec le sujet
elle s’est plu/elle s’est déplu/elle s’est complu/elle s’est arrogé/elle s’est ri
-Le participe passé de ces cinq verbes demeure toujours invariable
G3- Orthographe grammaticale liée aux accords verbaux du protocole trois (verbes suivis d’un infinitif)
les musiciens qu’elle a entendus jouer/les hommages qu’elle a voulu écrire/les injures qu’elle s’est vu(e) crier
-Le participe passé s’accorde avec le COD placé avant le verbe si celui-ci fait l’action exprimée par l’infinitif
-Le participe passé « fait » suivi d’un infinitif ne s’accorde jamais (elle s’est fait poursuivre)
G4- Orthographe grammaticale liée aux accords dans ou avec le verbe conjugué ; les cas suivants sont à
surveiller :
c’est lui, il s’est glissé dans son lit, chacun aime, il emploie, en ce qui a trait, ils sont ensemble, il essaie, il eut (au
passé simple), il fut (au passé simple), il l’a, on gagne souvent, peu importe, tout le monde parle, il travaille bien,
c’est soit lui, soit moi, il soutient, il vit
G5- Orthographe grammaticale liée aux accords par rapport au nom ou au pronom (genre ou nombre mal ajusté,
déterminant incorrect, adjectif mal ajusté); les cas suivants sont à surveiller :
aux dépens de, sa mère, Yvan et ses frères, entre autres, être aux prises avec quelqu’un, de jour en jour, de
minute en minute, leurs parents (il est question d’au moins deux parents), on leur parle (toujours singulier
quand « leur » peut être remplacé par « lui »), ils m’ont appelé, quelle belle journée !, il explore des thèmes tels
que l’aliénation et la confiance, des travaux
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