- 53 -
COMMUNICATION À LA COMMISSION DES
FINANCES, DU CONTROLE BUDGETAIRE ET DES
COMPTES ECONOMIQUES DE LA NATION DU
SENAT
Article 58-2° de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de finances
La gestion des procédures
publiques de la COFACE
1
S O M M A I R E
PARTIE I : MOYENS, PROCÉDURES DE DÉCISION ET
ORGANISATION.................................................................................... 4
I. LE RÔLE DE LA COFACE : UN PRESTATAIRE DE SERVICES POUR LE COMPTE ET
AVEC LA GARANTIE DE L’ÉTAT ..........................................................................................4
A. LE CADRE DE LINTERVENTION DE LA COFACE POUR LE COMPTE DE LETAT ..................................4
B. LE PARTAGE DES DÉCISIONS ENTRE LADMINISTRATION ET LA COFACE ........................................6
C. COMPARAISONS AVEC LES ASSUREURS CRÉDIT DAUTRES PAYS...................................................12
II. LES STRUCTURES DE GESTION DES PROCÉDURES PUBLIQUES .........................................15
A. DEUX DIRECTIONS OPÉRATIONNELLES EN CHARGE DE LA GESTION QUOTIDIENNE DES
CONTRATS ......................................................................................................................................15
B. DES EFFORTS DE RATIONALISATION DEVANT ÊTRE POURSUIVIS....................................................16
C. UN DISPOSITIF QUI SAPPUIE ÉGALEMENT SUR DAUTRES DIRECTIONS FONCTIONNELLES
DE LA COFACE ................................................................................................................................19
PARTIE II : EFFICACITE DES OUTILS D’AIDE À
L’EXPORTATION GÉRÉS PAR LA COFACE ............................... 26
I. L’ASSURANCE-PROSPECTION : UN DISPOSITIF SOUPLE QUI REPOND BIEN AUX
OBJECTIFS FIXÉS PAR LES POUVOIRS PUBLICS .................................................................26
A. UN PRODUIT VISANT À COUVRIR LES ENTREPRISES FRANÇAISES CONTRE UN RISQUE
DÉCHEC DE LEUR DÉMARCHE DE PROSPECTION ...........................................................................26
B. LES ENTREPRISES CIBLÉES PAR LE DISPOSITIF................................................................................31
C. LES MESURES RÉCENTES CONCERNANT L’ASSURANCE-PROSPECTION..........................................36
II. LEFFICACITE DES PROCÉDURES DASSURANCE-CRÉDIT GÉRÉES PAR LA DMT.............39
A. LE CADRE JURIDIQUE ET LORGANISATION FONCTIONNELLE DES ACTIVITÉS DE LA DMT............39
B. UNE BAISSE DES ENCOURS QUI CONCERNE LES DOSSIERS CIVILS COMME MILITAIRES ET
PRESQUE TOUTES LES ZONES GÉOGRAPHIQUES .............................................................................41
C. UNE INSTRUCTION MÉTHODIQUE DES DOSSIERS DU CÔTÉ DE LA COFACE QUI NEMPÊCHE
PAS CERTAINES INSUFFISANCES .....................................................................................................43
D. LA QUESTION DE LACCEPTATION DE PARTS ÉTRANGÈRES DANS LE PRODUIT EXPORTÉ ..............50
III. LA GARANTIE DES CHANGES : ETAT DES LIEUX ET ÉVOLUTIONS POSSIBLES ..................54
A. UNE PLUS-VALUE THÉORIQUE PAR RAPPORT AUX COUVERTURES PROPOSÉES PAR LE
MARCHÉ .........................................................................................................................................54
B. UN MODÈLE DE COUVERTURE FRAGILISÉ PAR LA BAISSE DES ENCOURS ET LA
CONCENTRATION DU RISQUE..........................................................................................................56
C. UNE GESTION TECHNIQUE COÛTEUSE ET NON DÉPOURVUE DE RISQUES .......................................59
D. LES ÉVOLUTIONS POSSIBLES ..........................................................................................................60
PARTIE III : LE COMPTE DES PROCEDURES
PUBLIQUES .......................................................................................... 62
I. LA CONTEXTURE DU COMPTE ET SA CERTIFICATION ......................................................62
2
A. LE CADRE NORMATIF .....................................................................................................................62
B. LES OPÉRATIONS DE CERTIFICATION .............................................................................................66
II. LES OPÉRATIONS RETRACÉES PAR LE COMPTE ...............................................................68
A. LES CONDITIONS DE PRODUCTION DU COMPTE..............................................................................68
B. LE BILAN ........................................................................................................................................71
C. LE COMPTE DE RESULTAT ..............................................................................................................75
PARTIE IV : LES RELATIONS FINANCIERES AVEC
L’ÉTAT................................................................................................... 78
I. LA RÉMUNÉRATION DE LA COFACE AU TITRE DE LA GESTION DES PROCÉDURES
PUBLIQUES.........................................................................................................................78
A. LES LIMITES DE LA CONVENTION FINANCIÈRE DU 30 MAI 1997.....................................................78
B. LES AMÉLIORATIONS ISSUES DE LA CONVENTION FINANCIERE DU 16 FÉVRIER 2004...................79
II. LES PRÉLÈVEMENTS SUR LE COMPTE DES PROCÉDURES PUBLIQUES ET LA
COUVERTURE DES RISQUES...............................................................................................84
A. LES PRÉLÈVEMENTS ET VERSEMENTS SUR LE COMPTE..................................................................84
B. L’ESTIMATION DU CAPITAL NÉCESSAIRE POUR FAIRE FACE AUX RISQUES LIÉS AUX
PROCÉDURES PUBLIQUES ...............................................................................................................86
PARTIE V : LA COFACE ET L’AIDE PUBLIQUE AU
DEVELOPPEMENT............................................................................. 88
I. LE RÔLE JOUÉ PAR LA COFACE DANS LE PROCESSUS DE TRAITEMENT DE SES
CREANCES EN CLUB DE PARIS .........................................................................................88
A. UNE COMPÉTENCE LIMITÉE AUX CREANCES COMMERCIALES .......................................................88
B. LE RÔLE DE LA COFACE DANS LE TRAITEMENT DE SES CREANCES COMMERCIALES EN
CLUB DE PARIS...............................................................................................................................89
C. LES CONSÉQUENCES COMPTABLES POUR LA COFACE DES OPÉRATIONS SUR SES
CRÉANCES ENREGISTRÉES COMME APD........................................................................................90
II. LES DIVERSES COMPTABILISATIONS DES OPERATIONS DE TRAITEMENT DE
CREANCES COFACE...........................................................................................................91
A. LA DÉTERMINATION DU MONTANT DES CRÉANCES ANNULÉES ENREGISTRÉES AU
COMPTE DES PROCÉDURES PUBLIQUES ..........................................................................................91
B. LA COEXISTENCE DE TROIS LOGIQUES : LA DÉCLARATION DE L’APD AU CAD, LA
COMPTABILITÉ COFACE ET LINCIDENCE SUR LE BUDGÉT DE L’ÉTAT .........................................92
III. LE POIDS DE LANNULATION DES CRÉANCES COMMERCIALES GARANTIES PAR
LA COFACE DANS L’APD TOTALE....................................................................................93
PARTIE VI : SYNTHÈSE DES OBSERVATIONS ......................... 97
ANNEXES ............................................................................................ 101
3
Par lettre en date du 10 octobre 2007, le Président de la commission des
Finances du Sénat a demandé au Premier président de la Cour des Comptes, en
application de l’article 58-2° de la loi organique du 1er août 2001 relative aux lois de
finances, la réalisation d’une enquête dont le thème était ainsi libellé :
« La COFACE : transparence, coût et efficacité des procédures publiques de
garantie qui lui sont confiées, et gestion et comptabilisation des créances d'aide
publique au développement portées par cet organisme »
Conformément à la demande qui lui était faite, la Cour a fait porter ses
investigations sur la gestion par la Coface des procédures publiques qui lui sont confiées
et son intervention en matière d’aide publique au développement. La Cour s’est
particulièrement attachée à évaluer le fonctionnement des trois principales procédures
publiques, à savoir l’assurance-prospection, l’assurance-crédit et la garantie des
changes. Les observations de la Cour ont donné lieu à contradiction écrite et orale.
* * *
Le présent rapport traite successivement des points suivants :
- la transparence du processus de décision en matière de procédures
publiques gérées par la Coface, à travers les moyens, les procédures de
décision et l’organisation ;
- l’efficacité des procédures gérées par la Coface et examinées par la
Cour ;
- le coût de ces procédures à travers :
od’une part, leur comptabilisation et le compte des procédures
publiques,
od’autre part, les relations financières avec l’État,
- enfin, le traitement de l’aide publique au développement.
1 / 117 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !