enregistrée sur les entreprises du pays et l'appréhension de l'environnement des affaires
du pays.
L'étude a donc révélé un certain nombre de points positifs et négatifs au sujet de
l'économie marocaine.
Points forts :
- Ressources naturelles et agricoles,
- Vaste potentiel touristique,
- Position géographique favorable, à proximité du marché européen,
- Stratégie de montée en gamme et de diversification de la production, en priorité dans
l'automobile, l'aéronautique, l'électronique, la chimie, le textile/cuir, l'agroalimentaire,
- Politique de stabilité macroéconomique,
- Lancement de réformes politiques.
Points faibles :
- Economie encore très dépendante du secteur agricole,
- Productivité et compétitivité insuffisantes,
- Pauvreté et chômage (des jeunes en particulier), sources de tensions sociales,
- Vulnérabilité de l'activité touristique à la conjoncture européenne et à d'éventuelles
actions terroristes,
- Insuffisants progrès en matière d'environnement des affaires.
Appréciation du risque
Selon la Coface, l'activité économique reste cyclique, principalement dépendante des
performances du secteur agricole et de la conjoncture dans l'Union européenne (UE),
principal partenaire économique et commercial du pays. La croissance demeure, en
outre, tributaire des fluctuations des cours internationaux des phosphates (dont le Maroc
est le 1er producteur et exportateur mondial) et des hydrocarbures importés.
L'étude estime que la demande interne va continuer de soutenir l'activité en 2013, avec
une relative vigueur de la consommation privée et des secteurs de la construction - sous
l'impulsion du développement du logement social - et de l'automobile, par suite de la
montée en puissance de l'usine Renault/Dacia de Tanger. En outre, l'expansion du port
de Tanger Med va contribuer à la croissance des services. Toutefois, l'activité
économique, toujours contrainte dans l'UE, assombrit les perspectives.
Endettement extérieur gérable
Les subventions constituent un fardeau pour les finances publiques marocaines, mais
leur diminution graduelle, notamment sur les produits pétroliers, engagée depuis
mi-2012, va permettre de réduire légèrement le déficit budgétaire.
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