« L`apport économique et l`utilité sociale des associations sanitaires

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Compte-rendu du Séminaire interne
de l’URIOPSS PACA et Corse
« L’apport économique et l’utilité sociale des
associations sanitaires et sociales »
Jeudi 19 Novembre 2009
Lieu : Maison de retraite St Thomas de Villeneuve
Participants :
Charles Baratier, Roger Bertrandy, Albert Bettini, Christian Campana, Claude Causse,
Jean-Louis Cordesse, Bernard Delanglade, Régis de Gasquet, Marc Dibiaggio, Véronique
Dor, Bernard Fauvel, Francis Ferrandez, Jean-Marc Flambeau, Pierre Heng, Eric Kérimel
de Kerveno, Georges Loppart, Monique Lozano, Gérard Montel, Françoise Navard,
Véronique Paletti, Anne-Marie Poyet, Yves-Marie Raffalli, Bernard Roux, Albert Simon
Le thème : « l’apport économique et l’utilité sociale des associations »
Les objectifs du séminaire :
- Décliner des enjeux essentiels pour le secteur non lucratif en lien avec le contexte
socio-politique actuel.
- Repérer collectivement la plus-value économique et sociale produite par les
associations d’action sociale, de santé et de solidarité.
- Faire émerger des propositions de travail visant à une appropriation de la
démarche d’évaluation de l’utilité sociale.
- Promouvoir l’identité associative et la place spécifique du secteur non lucratif
comme contributeur à la définition de l’intérêt général et des politiques de santé
et d’action sociale.
Les principaux points qui ressortent du séminaire :
-
les enjeux de l’évaluation de l’utilité sociale sont de divers ordres :
Pour les associations
y Renforcer la cohérence du projet associatif.
y Clarifier le sens de l’intervention associative, mieux articuler finalités, objectifs et
actions, se doter d’outils de pilotage et de suivi, dynamiser le fonctionnement interne,
mobiliser les acteurs.
y Améliorer les actions et les pratiques.
y Communiquer et rendre visible les actions et pratiques.
y Construire de nouvelles relations avec ses partenaires.
y Ne pas avoir peur de s’engager dans l’évaluation en s’engageant dans la construction
des critères.
Pour les partenaires publics
y Avoir des critères de financement et de conventionnement
y Avoir des outils d’évaluation adaptés à ses critères
y Avoir un partenaire associatif clair sur ce qu’il peut apporter à l’action
Pour l’économie sociale et solidaire
y Mesurer l’apport sociétal de l’économie sociale et solidaire
y Construire de nouveaux indicateurs de richesse, valoriser les richesses « invisibles ».
- Quelques principes :
Une démarche volontaire des structures ;
Une auto-évaluation accompagnée ;
L’accompagnateur : un maïeuticien, expert, regard extérieur…
Associer les parties prenantes (structures, usagers, partenaires) ;
Identifier collectivement l’utilité sociale.
- Plusieurs étapes possibles de la démarche
L’évaluation de l’utilité sociale est une démarche adaptable en fonction des objectifs
poursuivis.
y Clarifier les enjeux et les besoins pour la structure
y Co-construire l’utilité sociale et ses indicateurs
y Mettre en place une démarche d’évaluation en étant clair sur les objectifs poursuivis
y Elaborer des outils de collecte
y Collecter les informations et les analyser
y Construire un point de vue partagé
- Propositions de travail de l’Uriopss
¾ Création d’un groupe de travail composé de quelques administrateurs référents
¾ Un questionnement : Y-a-t’il des aspects sectoriels à prendre en compte avant de
s’engager dans la démarche d’évaluation ?
L’apport économique des associations sanitaires et sociales
par Thomas Guérin de la Chambre Régionale de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS)
Paca à partir de l’ouvrage réalisé par la CRESS « L’économie sociale et solidaire Panorama et enjeux 2009 »
(cf. diaporama en annexe 1).
L’utilité sociale des associations sanitaires et sociales »
par Hélène Duclos, consultante à Culture et Promotion
selon 3 axes :
. La définition des termes (à confronter à l’intérêt général, l’intérêt
collectif….) ;
. Les enjeux de l’évaluation de l’utilité sociale ;
. Des exemples d’évaluation et pistes à explorer pour procéder à cette
évaluation.
(cf. diaporama en annexe 2).
Annexe 1
L’apport économique des associations
Observatoire régional de l’économie sociale et solidaire
Provence-Alpes-Côte d’Azur
Thomas Guérin
Séminaire interne URIOPSS PACA & Corse
19 novembre 2009 Aix-en-Provence
1
Préambule
• Enjeu de fond pour les organisations et entreprises
de l’économie sociale et solidaire
et ambition des Observatoires de l’ESS
se comparer & se différencier
– Utiliser/adapter les indicateurs standard
– Mettre au point des indicateurs spécifiques
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L’apport économique des associations
URIOPSS PACA & Corse
2
L’apport économique des associations
• Que sait-on de ce que les associations apportent à
l’économie ?
=> Qu’entend-on par économie ?
Plan proposé
• La contribution des associations au PIB
• L’apport en termes d’emploi
• Autres productions de richesses, effets & impacts
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L’apport économique des associations
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La contribution des associations au PIB
• Aucun chiffre officiel
• Projet de Compte Satellite des ISBL
– Manuel des ISBL (Nations Unies, 2003)
– Institutions Sans But Lucratif > Associations Loi 1901
– 2 critères : gestion autonome + adhésion volontaire
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La contribution des associations au PIB
• Estimation 2007 (d’après Kaminski, 2002)
– PIB France : 1 892 milliards d’€
– PIB Associations : 63 milliards d’€, soit 3,3 % du PIB
Or
7,8 % des salariés en France
Mais Facteur travail : 5,7 % des rémunérations
brutes versées
&
Facteur capital : investissements faibles,
rémunérations des actionnaires nulle
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La contribution des associations au PIB
• Part du sanitaire et social
– Estimée à 60 % du PIB associatif
– Soit près de 40 milliards d’€
• Structure de financement (Maisons de retraite et aide à domicile)
– 10 % de dons et cotisations
– 80 % de recettes d’activité (privées et publiques)
• 30 % de facturation
• 50 % de conventionnement
– 10 % de subventions publiques
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Créativité associative
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7
Bilan de la contribution au PIB
Faible poids des associations dans le PIB
Mais un apport grandissant
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L’apport en termes d’emploi
« Personnes qui tirent de leur salaire l’essentiel
de leurs revenus »
En France
• 1,8 millions de salariés associatifs en 2007
• 1,4 millions d’équivalents temps pleins
• 36 milliards d’€ de rémunération brute versée
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L’apport en termes d’emploi
• PACA : implantation moyenne de l’emploi associatif dans le social
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L’apport en termes d’emploi
•
•
•
•
•
•
En PACA
128 000 salariés associatifs en 2007 (8 % de l’emploi régional)
104 000 équivalents temps pleins
2,6 milliards d’€ de rémunération brute versée
… dont l’action sociale
54 000 salariés (42 % des salariés associatifs)
42 000 ETP
0,946 milliards d’€ de rémunération brute (36 %)
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L’apport en termes d’emploi : poids
pour 2 297 établissements en PACA
• Adhérents Uriopss : 670 établissements,
soit 30 % de l’ensemble du secteur social
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L’apport en termes d’emploi : évolution
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L’apport en termes d’emploi : taille des
associations
Taille des associations
dans l'action sociale
Salariés au 31/12
Nombre
d'établissements
Micro-entreprises 1 : De 1 à 4 postes
Micro-entreprises 2 : De 5 à 9 postes
Très petites entreprises (TPE) : De 10 à 19 postes
Petites entreprises : De 20 à 49 postes
Moyennes entreprises : De 50 à 249 postes
Grandes entreprises : 250 postes et plus
Total
1,3%
3,0%
7,7%
15,3%
33,3%
39,4%
100%
15,4%
11,2%
14,6%
14,4%
21,3%
23,2%
100%
Source Insee-Dads 2007; Traitement Observatoire ESS - CRESS PACA
• Taille moyenne d’un établissement : 28 salariés
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L’apport en termes d’emploi
En PACA, dans l’action sociale
• 43 % des salariés ont plus de 45 ans en 2007
Tranches d'âge dans l'Action sociale en PACA
55 ans et plus
De 45 à 55 ans
De 35 à 44 ans
De 25 à 34 ans
Moins de 25 ans
0%
5%
10%
15%
20%
25%
30%
35%
Source: Insee - Dads 2007; Traitement: ORESS Paca
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Bilan de l’apport en termes d’emploi
Le social associatif : acteur majeur
Un développement important
De l’emploi plus « résistant » ?
Des apports qualitatifs à confirmer ?
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Les autres productions de richesse :
les effets indirects de l’activité
« bénéfices collectifs », « plus-value sociale »,
« externalités », « utilité sociale », « gain sociétal » …
Eclairer la face cachée de la valeur
Valoriser les avantages que la collectivité dans son
ensemble retire de l’activité et du projet associatifs
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Les autres productions de richesse :
les effets indirects de l’activité
• Des démarches « individuelles » existantes
Bilan sociétal, Guide de l’utilité sociale, DEVUSE,…
• Pas d’indicateur ou d’indice global : à construire
• Dimensions étudiées : économique, sociale,
environnementale
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Les autres productions de richesse :
le bénévolat
• Débat sur la valorisation économique du bénévolat
– Politique : quelle finalité ? Quel risque ?
– Technique : quelle méthode ?
• Coût d’opportunité
• Coût de remplacement
• Valeur globale du produit ou service
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Les autres productions de richesse :
le bénévolat
• Estimation du temps de travail bénévole
(d’après Tchernonog, 2007)
Ratio Associations : 1 ETP bénévole pour 1 ETP salarié
=> approx : PIB associations X 2
Dans l’action sociale
Ratio Assos/Social : 1 ETP bénévole pour 10 ETP salarié
=> approx : PIB associations secteur social X 1,1
En PACA : 4 200 ETP bénévoles
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Bilan des indicateurs « autres »
Un bénévolat à valoriser ?
D’autres mesures de richesse à mettre en œuvre
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Merci pour votre attention
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Annexe 2
L‘évaluation de l’utilité
sociale
• Qu’est ce que l’utilité sociale ?
• Pourquoi évaluer l’utilité sociale ?
• Comment évaluer l’utilité sociale ?
www.culture-et-promotion.org
[email protected]
Qu’est ce que l’utilité sociale ?
1
Un contenu à définir
• Pas de définition a priori de l’utilité sociale
• Des termes à éclaircir
– Utilité sociale, sociétale, plus-value sociale, …
– Intérêt général et utilité sociale
– Finalité et utilité sociale
• Un effet positif pour la société, souhaité ou
induit
• Dépend des valeurs de ceux qui
définissent la notion, dépend du contexte
Définition de Jean Gadrey
« Est d’utilité sociale l’activité d’une OES qui a
pour résultat constatable et, en général, pour
objectif explicite, au delà d’autres objectifs
éventuels de productions de biens et services
destinés à des usages individuels, de contribuer
à la cohésion sociale (notamment par la
réduction des inégalités), à la solidarité
(nationale, internationale ou local : le lien
social de proximité) et à la sociabilité, et à
l’amélioration des conditions collectives de
développement humain (dont fait partie
l’éducation, la santé, l’environnement et la
démocratie) »
2
Différents modes de
production de l’utilité sociale
A travers
• la nature des activités et en fonction des
publics concernés
• les processus mis en œuvre
• les modes de fonctionnement et
d’organisation
Les points qui font débat
• Normaliser ?
• Créer un indicateur synthétique ?
• Une spécificité de l’économie sociale ?
• Qui définit l’utilité sociale ?
3
Des conventions à construire
• Co-construction d’un référentiel entre
l’association et ses partenaires
• Construction de convention entre l’Etat,
les collectivités et l’économie sociale et
solidaire
Pourquoi évaluer l’utilité
sociale ?
4
Les enjeux pour la structure (1)
• Renforcer la cohérence du projet associatif
–
–
–
–
Clarifier le projet de la structure
Mieux articuler finalités, objectifs et actions
Se doter d’outils de pilotage et de suivi
Dynamiser le fonctionnement interne, mobiliser les
acteurs
• Améliorer les actions et pratiques
– Renforcer l’efficacité de l’action
– Outiller la mise en œuvre des activités, professionnaliser
Les enjeux pour la structure (2)
• Communiquer
–
–
–
–
Rendre visible des articulations complexes
Rendre compte
Améliorer la communication interne et externe
Valoriser des avantages concurrentiels
• Construire de nouvelles relations avec ses
partenaires
–
–
–
–
Être plus crédible
Co-construire une vision globale de la structure
Affirmer son positionnement
Passer d’une logique de justification à une logique
d’affirmation de ses spécificités et de propositions
5
Enjeux pour les partenaires publics
• Avoir des critères de financement et
conventionnement transparents
• Avoir avoir des outils d’évaluation adaptés à ses
critères
• Avoir un partenaire associatif :
- clair sur ce qu’il peut apporter à l’action
- capable de mesurer la plus-value qu’il annonce
- sensible à la nécessité de mener une évaluation
•
Changement de logique dans les
relations associations / pouvoirs publics
Rapport Financeur /
Prestataire
Rapport Donneur
d’ordre / Opérateur
Logique de
partenariat
Logique de coconstruction
6
Enjeux pour l’économie
sociale et solidaire
• Conforter le positionnement de
l’économie sociale et solidaire
• Construire des critères répondant aux
objectifs spécifiques de l’Économie
sociale et solidaire
• Proposer des critères pour ne pas se
les laisser imposer
Enjeux pour la société
• Mesurer l’apport sociétal de l’Économie
sociale et solidaire
– Meilleure utilisation des fonds publics
– Comparer l’apport de l’économie sociale et solidaire /
apport secteurs privé et public
• Construire de nouveaux indicateurs de
richesse
– Valorisation de richesses invisibles
– Éléments nécessaires pour un débat sur le modèle de
société
7
Comment évaluer l’utilité
sociale ?
Quels sont vos besoins ?
Cohérence du projet, dynamique interne, …
Communication interne et externe, …
Valorisation des avantages concurrentiels, …
)Identification de l’utilité sociale
Suivi des activités, pilotage, …
Rendre des comptes, …
Professionnalisation de l’équipe,…
)Evaluation de l’utilité sociale
8
Identifier l’utilité sociale
• Identification collective de l’utilité sociale
Avec :
– Administrateur-trices, salarié-es, bénévoles
– Usagers
– Partenaires
• Lien avec le projet de structure
• Formalisation
– En fonction des enjeux
Evaluer l’utilité sociale
Les principes
• Une démarche volontaire des structures
• Une auto-évaluation accompagnée
• Positionnement de l’accompagnateur :
maïeuticien, expert, regard extérieur,
aiguillon
• Association des parties-prenantes
(structure, usagers, partenaires)
• Identification collective de l’utilité sociale
9
La démarche type d’évaluation
• Clarification des enjeux et objectifs
• Co-construction de l’utilité sociale et de son
référentiel
• Mise en place d’une démarche d’évaluation
et élaboration d’outils de collecte
• Collecte
• Analyse
• Construction d’un point de vue partagé
• Une démarche adaptable aux besoins de la structure
• Du pragmatisme pour plus de réalisme
Trois exemples
d’évaluation
• AutoAuto-évaluation de l’
l’utilité
utilité sociale d’
d’une
structure
– Auto-évaluation dans le cadre d’un accompagnement collectif
(6 structures) et individuel
– Le Jardin Moderne
• Evaluation de l’
l’utilité
utilité sociale sur la base d’
d’un
référentiel collectif
– Référentiel collectif de l’utilité sociale, auto-évaluation
accompagnée
– L’Economie Sociale et Solidaire en Languedoc-Roussillon
• Evaluation collective de l’
l’utilité
utilité sociale
– Référentiel collectif, évaluation individuelle et collective,
analyse par les évaluateurs
– La médiation sociale
10
Le Jardin Moderne
Auto-évaluation de l’utilité sociale
d’une structure
Démarche d’évaluation
du Jardin Moderne
• Identification de l’utilité sociale
– Réunion avec ses administrateur-trices, des salarié-es, des
partenaires techniques et financiers
• Construction d’un référentiel de l’utilité sociale autour
de 4 registres
• Construction d’outils de collecte et de synthèse
– Questionnaire, grille d’entretien, grille d’observation, fiches de
suivi des activités, base de données.
• Collecte et analyse des données par les salariés
• Construction d’un point de vue collectif avec les
personnes associées à l’identification de l’utilité
sociale
11
L’utilité sociale du Jardin Moderne
• Expression de la diversité culturelle
– Mixité artistique
– Diversité des usages
• Lien social
– Mixité sociale
– Echanges et rencontres
• Contribution à la définition de projet de vie
des personnes
– Professionnalisation, structuration
– Autonomisation
• Expérimentation
– Innovation, évaluation, diffusion
L’économie sociale et solidaire
en Languedoc-Roussillon
Evaluation de l’utilité sociale sur la
base d’un référentiel collectif
12
Evaluation de l’Economie Sociale et
Solidaire en Languedoc-Roussillon
• Constitution d’un collectif
– Acteurs de l’ESS : associations, coopératives, mutuelles
– Partenaires publics : services d’Etat, Conseil Général, Conseil Régional
• Construction collective d’un référentiel de l’utilité sociale
– Repérage les différents champs de l’utilité sociale, critères et indicateurs
(fiches)
– à partir d’exemples d’actions, de pratiques,
– complétés par l’intervenante et validés par le groupe
– articulés les critères et indicateurs avec ceux des partenaires
• Accompagnement de 30 structures de l’ESS
– Définition de leur utilité sociale propre et le choix de critères et indicateurs
– Mise en place d’une démarche d’évaluation
• Mise à jour du référentiel après expérimentations
Les différents registres de l’utilité sociale
Emploi,
activités
Ouverture et diversité
culturelle
Cohésion
sociale
Égalité des
chances
Démocratie
participative
Développement
local
Équité
territoriale
Lien social
Solidarité
personnes en
difficulté
Changement
sociétal
Promotion mode de
développement
solidaire et
équitable
Écodéveloppement
Innovation
13
Les spécificités de l’économie sociale et solidaire
Spécificités
Ouverture et diversité
culturelle
Cohésion
sociale
Participation des
Réponse
usagers
besoin social
Autonomie des
personnes
Démocratie
interne
Égalité des
chances
Lien social
Emploi,
activités
Valorisation des
salarié-es et
bénévoles
Accès à tous
Développement
local
Équité
territoriale
Ancrage territorial
Écodéveloppement
Partenariat
Solidarité
personnes en
difficulté
Démocratie
participative
Changement
sociétal
Promotion mode de
développement
solidaire et
équitable
Innovation
La médiation sociale
Evaluation collective et
individuelle de l’utilité sociale
14
Evaluation des dispositifs de médiation
sociale
•
–
–
•
•
•
–
–
–
–
–
–
Construction d’un référentiel collectif de l’utilité sociale
Réunions avec les 5 structures, travail en interne dans chaque
structure, validation par les partenaires
Choix d’indicateurs communs et indicateurs par structure
Collecte des données par les structures et évaluateurs
Mise à plat des activités
Données issues de bases informatiques des structures
Entretiens auprès des salariés, partenaires (10 à 30/structure)
Enquête auprès des usagers (540 questionnaires)
Analyse des données par les évaluateurs
Séminaires avec le groupe de travail
Construction collective des préconisations
Avec les partenaires nationaux
L’utilité sociale des dispositifs de
médiation sociale (CITER)
• Cohésion sociale
– Restauration et densification
du lien social
– Renforcement des relations
entre les personnes et les
institutions
– Diversité intergénérationnelle
et interculturelle des publics
– Implication citoyenne
• Innovation et apprentissage
– Renforcement des
compétences
– Apprentissage
communicationnel
– Innovation
• Tranquillité publique
– Sécurisation de l’espace public
– Responsabilisation (règle,
engagement)
• contribution Economique
– Production de richesses
– Coûts évités
– Mutualisation, économies
d’échelle
• Reconnaissance
– Prise en considération des
habitants
– Estime de médiateurs
– Notoriété de la structure de
médiation
– Valorisation des partenaires
15
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