À l’aide de la méthode de Lumko, les participants font la lecture et la méditation du texte
biblique suivant (Jn 19, 16-22. 25-30):
Jésus dut porter lui-même sa croix pour sortir de la ville et aller à un
endroit appelé « le lieu du Crâne » qu'on nomme « Golgotha » en
hébreu . C'est que les soldats clouèrent Jésus sur la croix. En
même temps, ils mirent deux autres hommes en croix, de chaque côté de
Jésus, qui se trouvait ainsi au milieu. Pilate ordonna aussi de faire un
écriteau et de le mettre sur la croix ; il portait cette inscription : « Jésus de
Nazareth, le roi des Juifs. » Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau, car
l'endroit l'on avait mis Jésus en croix était près de la ville et
l'inscription était en hébreu, en latin et en grec. Alors les chefs des
prêtres juifs dirent à Pilate : « Tu ne dois pas laisser cette inscription «le
roi des Juifs» mais tu dois mettre : «Cet homme a dit : Je suis le roi des
Juifs». » Pilate répondit: « Ce que j'ai écrit reste écrit. »
Près de la croix de Jésus se tenaient sa mère, la soeur de sa mère,
Marie la femme de Clopas et Marie du village de Magdala. Jésus vit sa
mère et, auprès d'elle, le disciple qu'il aimait. Il dit à sa mère : « Voici ton
fils, mère. » Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et dès ce moment,
le disciple la prit chez lui.
Après cela, comme Jésus savait que, maintenant, tout était achevé, il dit
pour accomplir le texte de l'Écriture : « J'ai soif . » Il y avait un vase
plein de vinaigre. Les soldats trempèrent donc une éponge dans le
vinaigre, la fixèrent à une branche d'hysope et l'approchèrent de la
bouche de Jésus. Jésus prit le vinaigre, puis il dit : « Tout est achevé
Alors, il baissa la tête et mourut .
Objectif :
À partir des récits évangéliques de la mort et de la résurrection du Christ, méditer la
présence amoureuse de Jésus pour l’humanité.
On peut allumer une bougie, faire silence quelques instants. Quelqu’un dit la prière
suivante (écrite par Benoît XVI) :
Seigneur Jésus-Christ
Tu ne nous as pas promis une vie confortable.
Car, celui qui cherche le confort avec Toi s'est assurément trompé d'adresse.
Mais, Tu nous indiques la voie vers les grandes choses,
vers le bien, vers la vie humaine authentique.
Lorsque Tu nous parles de la Croix que nous devons porter,
ce n'est pas par plaisir du tourment ou par moralisme borné.
C'est seulement parce que tu veux nous montrer ainsi l'élan de l'amour, qui part de soi,
qui ne regarde pas autour de soi pour se trouver soi-même, mais qui ouvre la
personne au service de la vérité, de la justice et du bien.
Jésus, Tu nous montres le Père, et à travers cela, la véritable grandeur de l'homme.
AMEN.
On peut terminer avec le chant-thème.
Quatrième parcours
La mort et la résurrection de Jésus
1er temps : Arrivée, accueil, prière (5 minutes)
5e temps : À l’écoute de la Parole de Dieu (20minutes)
Diocèse de Bathurst
Année pastorale 2011-2012
Il est difficile de dire ce qui s’est vraiment passé dans la tête de Jésus sur la croix. Il y
a quelque chose qui est incommunicable au sujet de la mort. Mais nous savons qu’Il
passe à travers l’angoisse. Jésus fait l’expérience de l’état d’abandon. « Mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné? » Il est désespéré, non pas à cause du péché, mais à
cause de l’angoisse et de la souffrance. Le sentiment d’abandon de la part de Dieu à
son égard qu’Il éprouve lui permet de s’abandonner entre les mains de Dieu : « Entre
tes mains, je remets mon esprit. »
Sa souffrance lui donne une connaissance de Dieu et une liberté qui lui permet de
s’abandonner, de se rendre à Dieu… se rendre, comme le guerrier qui se rend à son
ennemi.
Son expérience de l’aridité lui fait rencontrer Dieu : non pas un Dieu tout-puissant qui
intervient dans les événements, mais dont l’AMOUR est tout-puissant. C’est le Dieu
que les chefs des prêtres n’ont pas accepté. Le procès de Jésus, c’est le procès
de Dieu. On ne peut pas accepter un Dieu vulnérable qui refuse d’intervenir avec
fracas. On veut le faire mourir. Dieu est différent de celui qu’on avait imaginé et
espéré. Il laisse l’Homme libre. Or, la liberté est difficile.
La Passion de Jésus révèle la liberté de l’Homme
Lorsque nous sommes dans la tempête, le Christ a été sur le Calvaire, nous
pouvons connaître Dieu comme le Christ a voulu nous le faire connaître: un Dieu
fragile qui nous laisse libre de marcher avec Lui et de se laisser porter par Lui.
C’est souvent dans la souffrance que nous connaissons Dieu tel qu’Il est. Il est Celui
qui tend la main, au lieu d’arrêter la terre de trembler ou le vent de souffler. Et nous
connaissons l’être humain : un être libre de répondre à l’invitation de prendre la main
que Dieu nous tend.
L’animateur(trice) demande aux participants de rechercher ce qu’ils apprennent
de Jésus dans ce qui vient d’être lu.
Est-ce qu’il y a un mot, une phrase, ou encore une réflexion qui mérite d’être
partagé avec l’ensemble du groupe ?
Par rapport à ce que j’ai partagé dans le groupe au début de la rencontre, est-ce
qu’il y a des choses qui se rapprochent de mon expérience ?
Lors de la semaine sainte, nous lisons les récits de la Passion du Christ et nous
revoyons des films sur vie du Christ (Jésus de Nazareth de Zeffirelli, la Passion de
Gibson).
Qu’est-ce qui me touche dans ces récits et dans ces films ?
Quels gestes et quelles paroles du Christ me viennent à l’esprit lorsque je
pense à la Passion du Christ ?
On demande à un participant de faire la lecture du texte suivant.
En venant dans le monde, le Christ n’a pas éliminé la souffrance. Au contraitre. Il l’a
vécu et lui a donné un sens : c’est en donnant sa vie qu’on la reçoit, c’est en la
perdant qu’on la trouve.
Bien des religions essaient d’éviter la souffrance. Ce n’est pas la démarche de
l’évangile. Les païens disent à Jésus en croix « Si tu es fils de Dieu, descends de la
croix »; Jésus dit « Parce que je suis fils de Dieu, je reste sur la croix ». C’est là qu’Il
dit le mieux qui est Dieu… et qui est l’Homme.
La Passion de Jésus révèle Dieu
La souffrance ultime, c’est la mort. Peut-être pas dans notre corps, mais aussi dans
nos pensées : nous nous inquiétons et nous avons peur de l’inconnu. « Comment
cela se fera-t-il? Y a-t-il quelque chose après? Serai-je heureux? » Ce qu’il y a au
moment de notre mort et après nous est voilé. Or, ce qui nous est étranger nous fait
peur. Il est alors normal de craindre la mort.
La foi nous dit que même à l’heure de notre mort, Dieu est présent. Il habite aussi ce
moment. La mort de Jésus nous le montre bien. La mort de Jésus n’est pas
radieuse, calme et pacifique. On ne peut pas dire qu’il s’est éteint « comme une
chandelle ». C’est une mort contraire à celle que nous souhaitons. La mort de Jésus
est violente et dramatique : on a crucifié l’homme-Dieu entre des malfaiteurs, on se
moque de Lui, Il crie, Il demande à boire pour être désaltéré. Jésus participe à
l’expérience de tant de morts inhumaines, sans grandeurs, ni dignité.
3e temps : Un temps pour découvrir (10minutes)
4e temps : Le temps des questionnements et des rapprochements (10minutes)
2e temps : Mise en route - Partage en petits groupe (15 minutes)
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