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JE ME SOUVIENS
TEXTE ET INTERPRÉTATION JÉRÔME ROUGER
MISE EN SCÈNE JEAN-PIERRE MESNARD
08 > 10 OCT - LE GRAND T
02 51 88 25 25 / LeGrandT.fr
PHOTO © PIERRE PLANCHENAULT
2014/15
Licences spectacles 1-1075853 1-1075850 2-1075851 3-1075852
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CONTACTS PÔLE PUBLIC ET MÉDIATION
Manon Albert
albert@leGrandT.fr
02 28 24 28 08
Florence Danveau
danveau@leGrandT.fr
02 28 24 28 16
LE GRAND T
84, rue du Général Buat
B P 30111
44001 NANTES Cedex 1
DURÉE : 1h sans entracte
PUBLIC : à partir de 11 ans
LE GRAND T
OCT ME 08 20:00
JE 09 20:00
VE 10 20:30
LIG
JAN VE 09 20:30
MACHECOUL
AVR MA 28 20:00
JE ME SOUVIENS
© PIERRE PLANCHENAULT
SOMMAIRE
Présentation 3
La pièce 4
Note de l’auteur 5
Extrait de
Je me souviens 6
Jérôme Rouger, auteur interprète 7
La compagnie la martingale 8
La presse en parle… 9
PRÉSENTATION
Je me souviens
Texte et interprétation Jérôme Rouger
Mise en scène Jean-Pierre Mesnard
Création lumière Cédric Ridouard
Réalisation bande son Laurent Baraton
Administration – Production Agnès Rambaud
Diffusion Guillaume Rouger
Production La Martingale
Coproduction La Palène association de développement culturel du Rouillacais
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S’inspirant du procédé de Georges Perec, Jérôme Rouger
nous livre ses propres « Je me souviens ».
Nul besoin d’être né à Terves pour goûter à la drôlerie de ce
voyage dans le temps. À lui tout seul, il est tout un village,
toute une humanité et, quel que soit son âge, chacun s’y
reconnait, même le plus citadin d’entre nous.
Le spectacle se déroule, comme une soirée diapos, où les
confidences fusent dans un rythme soutenu et où chaque
scène est une surprise. Le public devient alors complice et
se surprend lui aussi à se souvenir.
En entrant dans cet univers singulier, d’où se dégagent une
fraîcheur, une naïveté, une malice, un goût pour l’inattendu
et la surprise, on rit, on rit énormément mais soudain, on se
laisser happer par une émotion qui ne s’était pas annoncée.
LA PIÈCE
© JEAN-PIERRE POGET
EN IMAGES
Visionnez l’émission Cinquante degrés nord/Radio Télévision Belge Francophone/Chronique du spectacle par Jean-
Marie Wynants en cliquant sur le lien suivant :
http://www.youtube.com/watch?v=Ue8vQP8bcWAcontext=C3ce775eADOEgsToPDskIu6p30RB4l0t_HlbZukGn0
Je me souviens
s’inspire pour le procédé d’écriture, du
roman de Georges Perec du même nom, recueil de « petits
morceaux de quotidien » dont chacun commence par « Je
me souviens ». À la fin de son livre, Perec invite le lecteur
à consigner ses propres « je me souviens ». J’ai donc
recensé des je me souviens issus de mon enfance et de
mon adolescence, des « petits morceaux de quotidien. »
Pendant que je dis, joue, scande ces « je me souviens »,
des photographies sont projetées en fond de scène. Ces
images ne sont pas directement illustratives de ce qui se
dit. Par leur aspect de décalage ou de contre-emploi, elles
appuient le texte ou produisent un sens nouveau, et offrent
ainsi une seconde lecture du spectacle. Ces images sont
envoyées depuis un ordinateur. Malgré la présence de
cet objet technologique sur scène, le spectacle prendra
pourtant des aspects de bricolage, bricolage moderne :
le comédien construit son spectacle comme l’enfant
construisait sa cabane à l’époque, en assemblant différents
« petits bouts » trouvés ici et là, dans une architecture pas
très académique.
Même si ces « je me souviens » évoquent très largement le
village où j’ai grandi, Terves à côté de Bressuire, dans les
Deux-Sèvres, il ne s’agit pas d’un spectacle sur la ruralité,
mais bien plus d’une balade dans le quotidien d’un enfant
qui grandit à un endroit, à une époque, d’une visite dans
notre mémoire individuelle et collective. Il s’agit dans ce
spectacle, de faire exister cet émerveillement, cette malice
de l’enfance, cette jubilation, ce rapport intense au présent,
ce plaisir d’être, simplement.
Comme dans chacun de mes spectacles, l’humour tient
une place importante. J’aime son aspect fédérateur,
qui contribue à quelque chose d’essentiel au théâtre :
rassembler autour d’un même « objet » des gens d’âge, de
sensibilité, de culture et d’intérêts différents.
Le processus du souvenir ne se soucie ni de chronologie,
ni d’importance des faits, mais fonctionne le plus souvent
par association d’idées. Le procédé d’accumulation des
« Je me souviens » donne une unité au récit sans avoir
à respecter la chronologie des faits. Cette succession
d’informations « apparemment » non liées met donc ainsi en
jeu comment la perte ou le refus de la linéarité du récit ne
signifie pas la perte de son unité. En filigrane, il s’agit enfin
de mettre en exergue des interrogations déjà évoquées
dans mes précédents spectacles : le rapport à l’enfance,
le rapport à l’autre, la construction de l’identité, les codes
sociaux, comment tous les systèmes peuvent être à la fois
exaltateurs et broyeurs d’identité, comment chaque histoire
humaine est une somme d’éléments contingents, comment
l’Histoire, la grande, est elle aussi, une somme d’éléments
contingents. « Le monde est maniable, il sera ce que nous
en ferons. ».
Jérôme Rouger, auteur et interprète
NOTE DE LAUTEUR
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