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DOSSIER DE PRESSE
LA NOUVELLE LIGNE 400 000 volts
LYON - CHAMBÉRY,
UNE REALISATION EXEMPLAIRE
Vendredi 4 avril 2008
RTE, société anonyme filiale du groupe EDF, est le gestionnaire du réseau de transport d'électricité français. Entreprise de
service public, il a pour mission l'exploitation, la maintenance et le développement du réseau haute et très haute tension. Il est
garant du bon fonctionnement et de la sûreté du système électrique.
RTE achemine l'électricité entre les fournisseurs d'électricité (français et européens) et les consommateurs, qu'ils soient
distributeurs d'électricité (EDF et les entreprises locales de distribution) ou industriels directement raccordés au réseau de
transport.
Avec 100 000 km de lignes comprises entre 63 000 et 400 000 volts et 46 lignes transfrontalières, le réseau géré par RTE est le
plus important d'Europe. RTE a réalisé un chiffre d'affaires de € 4 126 millions en 2007 et emploie environ 8300 salariés.
Contact presse RTE
Michel Derdevet : 06 82 59 45 87 ou 01 41 02 19 73
Thierry Lartigau : 06 23 67 83 93 ou 01 41 02 16 78
Karine de Usatorre : 06 08 82 71 37 ou 01 41 02 15 69
Pour en savoir plus :
www.rte-france.com
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SOMMAIRE
LA NOUVELLE LIGNE 400 000 VOLTS LYON – CHAMBÉRY, UNE REALISATION
EXEMPLAIRE 3
Une infrastructure nouvelle, pour une meilleure sécurité électrique régionale 3
Sept années d’écoute et de dialogue 5
Une prise en compte optimale de L’environnement existant 7
Un chantier exceptionnel 10
Des défis techniques relevés 12
ANNEXES 13
Annexe 1 : Les infrastructures réalisées en 2007 par RTE 14
ANNEXE 2 : Les investissements 2008 de RTE 18
ANNEXE 3 : Carte de la nouvelle ligne Lyon – Chambéry 20
ANNEXE 4 : Carte de l’ancienne ligne Lyon – Chambéry 21
ANNEXE 5 : Le réseau de RTE 22
ANNEXE 6 : Les mises en service en 2007 22
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LA NOUVELLE LIGNE 400 000 VOLTS
LYON – CHAMBÉRY, UNE REALISATION
EXEMPLAIRE
UNE INFRASTRUCTURE NOUVELLE, POUR UNE
MEILLEURE SECURITE ELECTRIQUE REGIONALE
La nouvelle ligne 400 000 volts à 2 deux circuits entre Lyon et Chambéry répond à 3
enjeux : renforcer « un maillon faible » du réseau électrique Rhône Alpes, sécuriser le
réseau en cas de défaillance, et optimiser son exploitation.
Renforcer un « maillon faible » du réseau électrique de Rhône Alpes
L’électricité ne se stockant pas, il faut à tout moment assurer l’équilibre entre la production et
la consommation : Pour cela, il est donc nécessaire, partout en France, d’avoir un réseau
adapté permettant de relier physiquement et sans contrainte les sites de production aux
points de consommation.
Entre la Vallée du Rhône et l’est de la région Rhône-Alpes, la ligne à très haute tension entre
Lyon et Chambéry (Chaffard-Grande Ile) présentait la particularité de disposer d’une
capacité de transit d’électricité très inférieure à celle des autres ouvrages 400 000 volts
auxquels elle était reliée.
Construite en 1953, cette ligne ne possédait qu’un seul circuit à 400 000 Volts et sa capacité
était d’un million de kilowatts contre près de quatre fois plus pour les lignes plus récentes, à
deux circuits.
Cette ligne constituait donc un « maillon faible » du réseau électrique régional, notamment
en matière de sécurité et de fonctionnement de ce réseau.
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Sécuriser le réseau en cas de défaillance
Le réseau électrique de RTE fonctionne sur le principe d’un réseau maillé. Ainsi toute
défaillance d’une ligne amène le courant à se reporter automatiquement sur les autres
lignes.
En cas de défaillance sur le réseau électrique d’interconnexion de Rhône-Alpes la ligne
ancienne Lyon-Chambéry, de faible capacité, menaçait de se retrouver très vite en
surcharge, et donc de provoquer des pannes d’électricité en cascade et de grande ampleur.
Pour minimiser ce risque, les gestionnaires du système électrique de RTE étaient contraints
de prendre en permanence des mesures palliatives complexes et coûteuses.
La reconstruction par une ligne de plus grande capacité permet d’assurer une plus grande
sécurité pour le réseau électrique de Rhône-Alpes.
Améliorer le fonctionnement du réseau
La nouvelle ligne, de plus grande capacité, est homogène avec le réseau régional des lignes
400 000 volts ; elle permet à RTE de mettre à la disposition des 4 sites de production
hydrauliques d’électricité de l’est de Rhône-Alpes directement raccordés au réseau à 400
000 volts un réseau adapté à leurs besoins en pompage et turbinage.
Les chiffres clés de la nouvelle ligne Lyon – Chambéry
- 75 km de ligne 400 000 volts à deux circuits construits et 75 km de ligne 400 000 volts à
un circuit démontés
- 150 pylônes 400 000 volts installés et 150 pylônes 400 000 volts déposés
- 118 millions d’euros (ycompris dépose ligne ancienne, extensions dans les postes
d’extrémité et Programme d’Accompagnement du Projet)
- Capacité de transit de 4 millions de kilowatts contre 1 million pour l’ancienne ligne
- Mise en service le 19 octobre 2007
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SEPT ANNEES D’ECOUTE ET DE DIALOGUE
Un exemple de concertation réussie
200 réunions de concertation, un débat public constructif, trois enquêtes publiques,
plusieurs mois d’instruction, ont permis à l’ensemble des acteurs locaux (élus,
associations de protection de l’environnement, riverains, services de l’état) de
dégager le tracé de ligne le plus adapté.
Pour répondre aux enjeux de développement du réseau régional Rhône Alpes, RTE a
engagé entre 1999 et 2001 une pré-concertation en direction des élus, des associations de
protection de l’environnement, des riverains et des administrations de l’ensemble des
communes concernées.
Le 30 août 2001, les ministères de l’Industrie et de l’Environnement ont souhaité saisir
conjointement la Commission Nationale du Débat Public (CNDP).
Le débat public s’est déroulé du 25 novembre 2002 au 25 mars 2003. La Commission
Particulière du débat public, installée à Chambéry, a organisé pendant ces quatre mois de
nombreuses réunions publiques et tables rondes, édité régulièrement des lettres
d’informations et des cahiers d’acteurs, et fait fonctionner un système dynamique
d’échanges questions-réponses. Le débat public a fait l’objet d’un rapport publié à l’été 2003.
La concertation et le débat public ont porté sur deux options de reconstruction possibles se
situant chacune dans des couloirs de lignes existantes :
- une option « nord » entre les postes électriques de Saint-Vulbas (situé dans l’Ain au sud
du Bugey) et de Grande-Ile (en Savoie), où la nouvelle ligne serait venue en parallèle
d’une autre ligne à 400 000 volts à 2 circuits existante.
- une option « sud » entre les postes de Chaffard (en Isère) et Grande-île, en
remplacement de la ligne à 400 000 volts à un circuit existante.
A l’issue du débat public, RTE a proposé au Ministère de l’Industrie de retenir l‘option Sud
pour remplacer la ligne existante. La concertation s’est poursuivie en 2003 et 2004 sur
l’option retenue.
L’enquête publique, qui s’est déroulée fin 2004, a permis aux riverains d’exprimer leurs avis.
La commission d’enquête s’est déclarée favorable au projet sauf pour le tracé traversant la
commune de Chimilin (Isère) qui, sur son territoire, a fait l’objet d’une seconde enquête
publique restreinte. La déclaration d’utilité publique a été obtenue le 23 février 2006, suivie
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