Lire Nicolas de Staël...
P
R
O
J
E
T
Une femme lit un choix de lettres qu’un homme a eu besoin
d’écrire tout au long de sa vie courte, fulgurante.
Il ne s’agit donc surtout pas de s’identier, d’incarner
Nicolas de Staël mais bien d’être une passeuse, une voix, d’être
dans le partage d’une découverte qui enchante.
Les femmes ont joué un grand rôle dans sa vie entre équilibre,
passion et destruction.
Sa correspondance permet de le raconter, d’essayer de suivre
son cheminement intérieur.
Le voyage et le mouvement sont ancrés dans son énergie. Le
nord, le sud.
Nous travaillons entre Paris, Avignon et Lagnes.
Cette lecture est imaginée pour être donnée en priorité dans
des lieux dédiés à la peinture : musées, galeries, fondations,
centres d’art, lors de vernissages, chez un particulier, dans les
lieux où il a habité, est passé, qu’il a aimé, où il a laissé une
trace...
Les spectateurs entreront comme dans une exposition où la
biographie du peintre annonce la partie de sa vie d’avant le dé-
but des lettres : apprendre ou rappeler ses origines et ses ra-
cines, jusqu’à son enfance à Bruxelles, est indispensable pour
mieux le comprendre et le suivre.
Des lieux et dates jalonneront également ce moment d’écoute.
Slave avant tout, Nicolas de Staël a également eu besoin de la
musique pour vivre, être porté. Il fréquentait à Paris les créa-
teurs du Domaine Musical (Suzanne Tézenas, Pierre Boulez...) et
les lieux de concerts classiques et contemporain, tant de fois.
Des sons accompagnent ce moment de partage, évoquant
comme une présence invisible, discrète, entre musique de ré-
pertoire et création sonore.