2-2-1- Préparation du projet
− Connaissance de ce que nous délivrons : Lorsque nous avons commencé à nous intéresser au
sujet, il nous est apparu immédiatement le fait suivant : nous méconnaissions totalement la
composition des laits. On nous demandait un lait anti-régurgitations, nous le donnions. Mais nous
aurions bien été incapables d’expliquer à la maman pourquoi le lait était efficace.
− Connaissance des problèmes : Il est clair que le fait de savoir ce qu’il y a dans tel ou tel lait, c’est
bien mais si on ne connaît pas un peu la « maladie », nous allons avoir du mal à répondre aux
éventuelles questions. De même, il nous sera difficile de donner quelques conseils au moment
de la vente.
2-2-2- Réalisation
Face à une maman qui vient nous voir, nous tentons de cerner le problème pour savoir :
− S’il faut l’orienter vers un médecin ;
− S’il faut lui ré expliquer certaines règles quant à la préparation des biberons ;
− S’il faut lui suggérer de revoir son médecin pour changer de lait.
Dans le cas où il s’agit d’une simple mauvaise préparation des biberons, nous remettons à la
maman un rappel quant à la bonne préparation des biberons (cette fiche sera aussi donnée
systématiquement aux mamans lors du retour de la maternité).
3 - Évaluation
3-1- Temps passé
3-1-1- Préparation
− Formation de l’équipe par les laboratoires Picot, un après midi, environ 2 heures par demi
équipe ;
− Recherche documentation : 3 heures ;
− Lecture et réalisation des documents remis au client : 6 heures environ.
3-1-2- Réalisation
− Temps passé avec la cliente : quelques minutes, c’est suffisant pour expliquer notre choix de
délivrance et cela ne gêne pas la cliente ;
− Questionnaire de motivation : afin de limiter au maximum une perte de temps par la cliente, et
dans la mesure du possible, je demandais à la maman de remplir le questionnaire pendant
qu’elle attendait son tour.
3-2- Points positifs constatés
− Rappel pour l’équipe qu’il n’y a pas de « petits » domaines dans l’exercice de la pharmacie :
toute délivrance doit être un acte réfléchi. Bien sûr, il n’est pas question de passer beaucoup de
temps pour faire la délivrance mais il doit être rassurant pour la maman de savoir ce que l’on
donne à son enfant. Elle a une meilleure idée à la fois du problème et de sa solution. De même,
il est clair que cette démarche n’a lieu qu’une fois ; quand la maman revient chercher du lait, on
se contente de lui demander comment va le bébé et s’il y a un problème.
− Participation active des mamans. Il est évident que nous n’avons eu aucune difficulté à discuter
des problèmes rencontrés par les nourrissons, les mamans étant très sensibles au fait que nous
nous intéressons à leur enfant.
− Avoir une idée de la confiance que nous font nos patients et de l’image que nous avons auprès
d’eux à travers le questionnaire de motivation.