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Du côté européen, de manière volontaire, plusieurs Etats membres y participent: la
France, l'Espagne, l'Italie, la Pologne et la Lituanie, et certains autres ont déjà
annoncé leur vif intérêt, comme par exemple, le Portugal, la Grèce, Malte et la
Roumanie.
Bien sûr cette initiative ne se restreint pas aux pays que je viens de mentionner.
D'autres pays pourront y participer selon leur intérêt, ainsi que des acteurs du
secteur privé, tels que par exemple, des compagnies aériennes ou encore de tour
opérateurs et agences de voyages et leurs organisations au niveau européen, ou
autres.
En outre, je me suis personnellement engagé à consolider les relations avec les
pays émergents. Et je serais heureux de pouvoir signer une déclaration de
coopération avec le Président de l'Administration Nationale du Tourisme de Chine,
le plus tôt possible.
Et puisque, pour entretenir des bonnes relations avec les pays tiers, l'aspect des
visas joue un rôle primordial, je voudrais souligner que je n'ai pas hésité à discuter
du problème avec ma collègue, Mme Malmström, la Commissaire responsable pour
les affaires intérieures de l'Union européenne. Conjointement, on a donc convenu
de mettre en place un groupe de travail qui puisse œuvrer en faveur d'une
simplification, voire amélioration, de notre politique des visas.
Sur ce point, je tiens à souligner qu'avant-hier même au Conseil européen - dans
les conclusions du sommet - les chefs d'Etats et de gouvernements ont évoqué la
facilitation de l'octroi des visas, parmi les priorités concernant "les aspects
extérieurs de politiques sectorielles".
J'ai fait là une petite incursion dans quelques unes des actions que la Commission
est en train ou envisage de mettre en œuvre dans le nouveau cadre politique
consolidé pour le tourisme européen.
Mesdames et Messieurs,
Les derniers mois n’ont pas été des plus faciles pour l’économie mondiale. Nous
sommes aujourd'hui confrontés à un très grand défi. Il s'agit d'une crise financière,
économique et sociale mais aussi d'une crise de confiance. L’économie de nos
pays, de l’Union européenne et du monde entier, a besoin plus que jamais de
solutions solides qui puissent contribuer à la croissance et à la compétitivité, à la
création d’emplois et au développement durable. Tous les secteurs économiques
sont appelés à apporter leur contribution ! Je suis plus que jamais convaincu que le
tourisme a un grand potentiel et peut apporter une substantielle contribution à la
croissance durable. C’est le message que j’ai transmis au Président de la
Commission européenne, M. Durao Barroso, et c’est le message qu’on devrait
commencer à transmettre à tous les chefs d’Etat et de gouvernement. Il est temps
que les dirigeants politiques reconnaissent le rôle du tourisme pour relever les défis
mondiaux et qu’ils le placent en haut des priorités dans les politiques nationales
pour maximiser son potentiel de croissance durable.
De ce point de vue, je tiens à féliciter le Secrétaire général de l’OMT, ainsi que le
Président du Conseil mondial du voyage et du tourisme, pour leur initiative conjointe
de faire valoir la contribution importante de ce secteur à la croissance et au
développement dans le monde, à travers une campagne mondiale de
communication. Je tiens à les rassurer que c’est un message que je m’efforce sans
cesse de transmettre à travers l’Union européenne et dont j’essaie de convaincre
mes collègues Commissaires.