L’HOMME ET SON ENVIRONNEMENT NATUREL (PACES - UE 7) CM 6 :Plantes, chimie et médicaments. Plan CM 6: • 1- Généralités • 2-Quelques plantes médicinales: – – – – – – Le Colchique Le Pavot La Digitale La Bourdaine Le Giroflier L’Eucalyptus Plantes, chimie et médicaments. • « La pharmacie s’est de tout temps, approvisionnée dans les règnes animal et végétal, ainsi que parmi les minéraux. L’origine de la pharmacopée commence avec l’apparition de l’homme sur terre. Des plantes bien connues comme le pavot, le séné, la jusquiame, la digitale, la belladone…, plantes des pays tempérés; le quinquina, la coca…, plantes tropicales, constituent des chefs de file des principales clase thérapeutiques (analgésiques, anesthésiques, antispasmodiques, tonicardiaques…)……… • …….La nature constitue donc encore une source privilégiée de molécules, dont l’inventaire systématique peut fournir à l’imagination des chercheurs de nombreux modèles de médicaments et, partant, de nouveaux axes de recherche en biologie. …… » Pr. Pierre POTIER (1934-2006) Pharmacien , Docteur es sciences, membre de l’Académie des Sciences, directeur de l’institut de Chimie des substances naturelles du CNRS à Gif-sur-Yvette. Navelbine et Taxotère • Ces deux dérivés hémisynthétiques, la navelbine et le taxotère, ont été et sont encore utilisés mondialement pour le traitement des cancers du sein et du poumon grâce aux travaux du Pr Pierre POTIER et de son équipe de chercheurs de Gif-sur-Yvette. • En plus de son opiniâtreté comme chercheur Pierre POTIER a été un précurseur dans le rapprochement de la recherche publique et privée puisque la négociation des royalties de ses brevets a permis une grande partie du financement du CNRS. Colchique Liliacées Colchicum autumnale L. • Tue loup (attention d’autres plantes possèdent le même nom vernaculaire « tue-loup », d’où la nécessité de nommer les plantes par un binôme latin unique pour chaque espèce), Dame nue, Narcisse d'automne, Herbe à poux. • Le Colchique est une plante herbacée de 10 à 40 cm, vivace par un bulbe charnu et plein entouré de tuniques minces et brunâtres. • Les feuilles sont dressées, larges et lancéolées, longues (20 à 40 cm) et groupées par 4 ou plus autour du fruit. • Les fleurs sont de forme tubuleuse, rose lilas. Le calice est formé de 3 sépales et de 3 pétales soudés à la base en un long tube se terminant par 6 lobes pointus. • Les fruits sont des capsules contenant des graines noires. • Habitat : On le trouve fréquemment dans les pairies humides. • Floraison : Le cycle végétatif de cette plante est très original : en effet, les fleurs apparaissent à l'automne, tandis que les feuilles au printemps de l'année suivante. Les fruits apparaissent au début de l'été juste après les feuilles. • Toxicité : Tous les organes de la plante sont violemment toxiques par la présence d'alcaloïdes. De très faibles quantités de plante suffisent pour causer la mort : 1,5 g de graines est une dose létale pour un enfant, 5 g pour un adulte. • Principes toxiques : On note la présence d'une vingtaine de composées alcaloïdiques différents, la plupart ne sont présent qu'en faible quantité. Le principal composé est la colchicine. Les autres alcaloïdes ont une structure très proche : à noyau tropalone et à azote extracyclique. • Symptomatologie : Elle se manifeste en général qu'après un certain temps de latence de 12 à 48 heures. Apparaissent dans l'ordre : - des troubles digestifs : irritation des voies digestives avec impression de soif intense et salivation exagérée, diarrhée et vomissements, vives douleurs viscérales, météorisme, constriction laryngo-pharyngée, - une atteinte hépatique, - des troubles cardio-vasculaires avec chute de la tension artérielle, - une aplasie médullaire puis une alopécie réversible, - des troubles nerveux : paralysie et paresthésie, - des troubles respiratoires pouvant provoquer une asphyxie. La mort peut survenir dans les 24 à 48 heures suivant l'intoxication, voire jusqu'à 10 jours plus tard. Elle est due à une paralysie respiratoire. • En Pharmacie ce sont les graines qui sont employées pour l’extraction de la molécule active: la colchicine. • Cet alcaloïde est un anti-inflammatoire, remède de la crise de goutte (inflammation articulaire douloureuse au niveau du gros orteil, de la cheville, du genou ou du coude). • Cette inflammation résulte d’un trouble du métabolisme des bases puriques avec formation, dans les articulations, de cristaux d’acide urique et d’urate de sodium. • La colchicine possède aussi des propriétés mitoclasiques. Elle bloque la division cellulaire au stade de la fin de la prophase en empêchant la formation des microtubules (donc du fuseau mitotique et de la cloison médiane). • On observe alors l’apparition de cellules à nombre double ou quadruple de chromosomes. • Ce sont des cellules de grande taille et les propriétés mitoclasiques de la colchicine sont mises à profit en horticulture pour obtenir des plantes polyploïdes, à feuilles et fleurs géantes, par trempage des graines à semer dans une solution de colchicine. Pavot somnifère Papavéracées Papaver somniferum L. • Le pavot somnifère est une espèce de grand intérêt thérapeutique. Il en existe deux variétés: - Papaver somniferum var. album, cultivé en climat chaud pour la production de l’opium. - Papaver somniferum var. nigrum, cultivé en climat tempéré pour les graines (huile siccative) et pour la production de morphine et de codéine à partir des sommités fructifiées (paille de pavot). • Le pavot somnifère est une espèce annuelle à tige dressée de 1m à 1,5m de hauteur, ramifiée dans sa partie terminale. • Les feuilles sont sessiles, à nervation pennée. Celles de la base ont un limbe découpé à segments aigus, celles du sommet sont simplement dentées (dimorphisme foliaire). • Les fleurs sont solitaires au sommet de la tige et des rameaux. Les pétales sont blancs (var. album) ou rouge violacé (var. nigrum). • Le fruit est une capsule riche en laticifères (canaux à latex) et déhiscente chez la var. nigrum ou indéhiscente chez la var. album. Laudanum de Sydenham ou Teinture d’Opium safranée • Mis au point en 1660, par le médecin anglais Thomas Sydenham, ce médicament fut utilisé jusqu’en 1960 comme analgésique et antispasmodique: • Formule: Poudre d'opium officinal…………..110 g Safran incisé…………………………..50 g Essence de Cannelle…………………..1 g Essence de Girofle……………………..1 g Alcool à 30°(ou vin de Malaga)…… 920 g OPIUM & PHARMACIE • Si l’opium a pendant très longtemps été utilisé en pharmacie et en médecine sous la forme de teinture, de pilules,…pour ses propriétés analgésiques, son usage a été détourné (fumeries d’opium, opiophagie,…) et a provoqué accoutumance (il faut augmenter les doses pour avoir un effet identique) et assuétude (besoin impérieux pour l’utilisateur d’avoir sa drogue) chez les utilisateurs. C’est un stupéfiant. Les alcaloïdes du pavot • SEGUIN et DEROSNE mettent en évidence un alcaloïde dans l’opium en 1803 . • SERTÜRNER isole et purifie la morphine (principal alcaloïde du pavot) par recristallisation entre 1805 et 1815. • Il faudra attendre 1925 pour en déterminer avec précision la structure. La Morphine • Elle doit son nom (donné par Sertürner) à ses propriétés hypnotiques et à Morphée le dieu du sommeil et des songes • La morphine est aussi un très puissant analgésique La morphine en thérapeutique • Puissant analgésique et hypnotique la morphine a été utilisée pour calmer la douleur (milieu hospitalier, champs de bataille,…) et son utilisation est liée à l’invention de la seringue par Pravaz en 1850. • Au cours de la guerre de Sécession (Amérique) et de la guerre de 1870 (Europe), la morphine fut, pour la première fois, administrée à grande échelle à des fins analgésiques. • Un grand nombre de soldats est rentré après ces conflits en état de dépendance appelée à l’époque : «maladie du soldat ». • Cette molécule a malheureusement des propriétés stupéfiantes (comme l’opium) et elle entraîne rapidement une dépendance avec accoutumance et assuétude. • Dès 1871 elle a été détournée par les morphinomanes et en 1877, LEVENSTEIN (médecin) et LEWIN (pharmacologue) introduisent la notion de manie et décrivent pour la première fois : la toxicomanie. • À partir de 1970, l’utilisation de la morphine se développe dans le milieu médical français, afin de mieux prendre en charge de la douleur des malades. Autres alcaloïdes du Pavot: Codéine: antalgique et antitussif Papavérine: antispasmodique Héroïne: analgésique et stupéfiant !!! • 1: En 1874 par le chimiste anglais C.R. Alder Wright • 2: En 1898 par le chimiste allemand Heinrich Dreser (Bayer). • Dreser préconisera l’héroïne comme médicaments de la tuberculose. • Le nom d'héroïne vient de l’allemand heroisch («héroïque ») car on croyait à l’époque qu'elle permettrait de soigner l'addiction à la morphine sans induire d'accoutumance. • Cette addiction était très répandue chez les soldats de la guerre de Sécession ou ceux de la guerre de 1870 qui avaient été soulagé de leurs douleurs par l’administration de morphine. • Détournée depuis longtemps par les toxicomanes, l’héroïne n’est plus utilisée en thérapeutique. • C’est la DROGUE DURE par excellence et le dernier échelon de l’escalade !!! Digitale pourpre Plantaginacées Digitalis purpurea L. • Gants de notre dame, Gantelée, Claquets, Tocards. • C’est est une plante herbacée bisannuelle de 60 cm à 1,5 m, à tige dressée, robuste, creuse et couverte de poils blanchâtres. Les feuilles sont ovales, allongées, alternes, largement lancéolées et finement dentelées. La face supérieure est vert foncé et glabre. La face inférieure est beaucoup plus claire, pubescente, parcourue par un réseau de nervures saillantes qui lui donne un aspect gaufré. • Les fleurs sont grandes, en forme de doigt de gant. La corolle est pourpre avec des tâches plus foncées à l'intérieur. Elles sont réunies en longues grappes terminales plus ou moins unilatérales. • Le fruit est une capsule ovoïde couverte de poils cotonneux, avec calice persistant et contenant de nombreuses petites graines sphériques, brun clair. • Habitat : Elle pousse spontanément dans les clairières, les coupes de bois, les haies, sur le bord des routes, en terrain siliceux ou acide. • Floraison : La floraison a lieu de Juin à Septembre et la fructification de Juillet à Septembre. Elle a un cycle bisannuel : la première année il n'y a qu'une rosette de feuille et la deuxième année on a une hampe florale. • Toxicité : Toute la plante est toxique, mais plus particulièrement les feuilles et les graines. Les intoxications sont dues à une confusion avec le Bouillon blanc. • Principes actifs (toxiques pour un cœur sain): Ce sont des hétérosides cardiotoniques formés d'une génine stéroïdique, d'un cardénolide et d'une chaîne oligosidique comprenant jusqu'à 4 sucres. Ils se répartissent en 3 séries définies par la structure de la génine : - Série A : la génine est la digitoxigénine. L'hétéroside primaire (présent dans la plante fraîche) est le purpureaglucoside A, l'hétéroside secondaire (produit d'hydrolyse ayant perdu un glucose terminal) est la digitoxine également connue sous le nom de digitaline. - Série B : la génine est la gitoxigénine. L'hétéroside primaire est le purpureaglucoside B, l'hétéroside secondaire est la gitoxine. - Série E : la génine est la gitaloxigénine. L'hétéroside primaire est le purpureaglucoside E, l'hétéroside secondaire est la gitaloxine. Digitoxine = Digitaline Digitaline • Ce médicament cardiotonique majeur (pour un cœur malade) est de moins en moins utilisé. • Comme les autres hétérosides cardiotoniques, il suit la règle des 3 R: • Renforce la contraction cardiaque • Ralentit la fréquence cardiaque • Régule les battements cardiaques. • A dose toxique il entraîne des troubles du rythme et la mort par arrêt cardiaque. • La digitaline (Digitalis) fut découverte en Angleterre au XVIIIème siècle par William Withering (1741 - 1799), médecin et botaniste britannique, qui ne put la purifier. Digitaline • La découverte de la digitaline cristallisée par un pharmacien d’officine et chimiste, Claude-Adolphe NATIVELLE (1812-1889), s’est faite en plusieurs étapes de 1843 à 1872. • D’abord amorphe et mal purifiée, la digitaline cristallisée pure sera enfin présentée à l’Académie de Médecine en 1872. • Le prix Orfila fut remis à Nativelle lors de la séance solennelle du 19 Mars 1872 en récompense de sa découverte. Digitalis lanata • Cette espèce, originaire d’Europe centrale, diffère de Digitalis purpurea par son habitat calcicole, des feuilles sessiles glabres, des sommités cotonneuses (lanata) et des fleurs très velues à corolle jaunâtre. • C’est une plante cultivée pour la production d’hétérosides (digitaline, comme chez Digitalis purpurea, mais surtout de la digoxine). Digoxine Nativelle • Digitalis lanata est 3 à 4 fois plus toxique que Digitalis purpurea. • La digoxine (plus hydroxylée et moins liposoluble) est beaucoup plus active que la digitaline (moins hydroxylée et plus liposoluble) • Ces hétérosides se lient à l’albumine plasmatique et sont plus ou moins relargués d’où la nécessité de faire des pauses thérapeutiques. Bourdaine Rhamnacées Rhamnus frangula L. • La Bourdaine est un arbrisseau glabre de 2 à 6 m. L'écorce est grise, pourpre à l'intérieur, tachetée de nombreuses lenticelles claires. • Les feuilles sont alternes, entières, ovales (3-7 cm), un peu luisantes dessus, à nervures secondaires pennées bien visibles à la face inférieure. • Les fleurs sont petites, blanc-verdâtre, à 5 pétales ovales et aigus. Elles ont réunies par petits groupes à l'aisselle des feuilles. • Les fruits sont des drupes globuleuses, d'abord vertes puis rouges et enfin noires à maturité. Elles contiennent 2 à 4 noyaux aplatis. • Habitat : On la trouve dans les bois humides, les haies et les taillis. Elle croît de préférence sur les sols acides et siliceux. • Floraison : La floraison a lieu d'Avril à Juillet et la fructification de Août à Octobre. • Toxicité : Toute la plante est toxique, mais ce sont surtout les baies qui sont responsables le plus souvent d'empoisonnements. • Principes actifs : Ce sont des glucosides anthracéniques, dont les principaux sont frangulosides et glucofrangulosides. oxydation ► Anthrone Purgatif drastique ( toxique) Anthraquinone Laxatif (thérapeutique) Précautions d’emploi • On utilise en pharmacie l’écorce du tronc et des branches comme laxatif. On ne doit pas utiliser cette écorce fraîche car elle provoque des vomissements, des diarrhées importantes et des douleurs abdominales. • Les écorces sont séchées à l’étuve (100°C/1h) ou on les conserve à l’air pendant un an afin de transformer les formes chimiques réduites anthracéniques (drastiques) en dérivés oxydés anthraquinoniques (laxatifs). • On fait bouillir, pendant 5 minutes,10g d’écorces dans un litre d’eau (décoction) puis on laisse en contact pendant 2 h (macération). 1 à 2 tasses par jour pour un effet laxatif. • L’écorce sèche de bourdaine est un laxatif stimulant. Elle ne doit pas être utilisée comme traitement de longue durée mais seulement en cas de constipation occasionnelle. • Cette action s'explique par la présence des dérivés anthraquinoniques: frangulosides et émodol qui agissent en favorisant l'hydratation des selles et en augmentant le transit intestinal. • L'action laxative s'obtient 6 à 8 h après la prise. Giroflier Myrtacées Syzygium aromaticum ou Eugenia caryophyllata • C’est un arbre spontané en Indonésie où il est aussi cultivé. D'une hauteur moyenne de 10 à 12 mètres, il peut atteindre jusqu'à 20 mètres de haut. • Introduit à l’île Maurice et aux Antilles par le botaniste Pierre POIVRE (1719-1786). Il est actuellement cultivé à Madagascar. • Les boutons floraux sont utilisés, desséchés, comme condiment et pour l’extraction d’une essence à propriété antiseptique et analgésique. Le principe actif est l’eugénol. • Les fleurs, sont de type 4, les sépales sont rouge vifs à maturité, les pétales sont blanc rosés et caducs à l’épanouissement. • Le fruit est une baie appelée « anthofle ». Clous de Girofle • C’est le bouton floral desséché (« tige »=ovaire, « tête »= sépales +pétales) qui prend, par sa forme, le nom de « clou ». • Il possède une odeur caractéristique et une saveur chaude et brûlante. • C’est un stimulant aromatique et l’essence possède des propriétés bactéricides (emploi comme épice depuis des siècles) et analgésiques dues à l’eugénol. • Il a été employé dans de nombreux alcoolats (mélisse composé, Fioravanti,…) et l’huile essentielle est officinale. Actuellement le collutoire Angispray contient de l’essence de girofle. • L’eugénol est aussi utilisé en dentisterie en amalgame avec de l’oxyde de zinc. • Dans l’industrie l’eugénol est extrait de l’huile essentielle des fruits et des feuilles. C’est une matière première pour de nombreuses hémi synthèses (vanilline,…) Eucalyptus Myrtacées Eucalyptus globulus • Ce sont de très grands arbres originaires d’Australie qui sont cultivés en région méditerranéenne et dans des régions tropicales pour assécher les marais. • Pour la pharmacie on cultive principalement Eucalytptus globulus. • C’est une espèce à feuilles persistantes de deux types: -sur les rameaux jeunes les feuilles sont opposées, sessile à limbe ovale et disposées horizontalement -Sur les rameaux âgés, les feuilles sont alternes , brièvement pédonculées, à limbe falciforme, épais et coriace. Elles sont pendantes. • Les fleurs sont particulières (de type 4) formant une urne, à 4 pans épais et cireux, marquée de 4 côtes saillantes correspondant aux sépales. L’urne est surmontée par une sorte de couvercle à 4 pans formé par les pétales. Cet opercule se soulève à maturité pour laisser apparaître les étamines. Eucalyptus vient du grec eu: bien et calyptos: couvrir. Les 4 carpelles sont soudés en un ovaire à 4 loges. • Le fruit est une capsule. • On utilise les feuilles âgées en infusion pour leurs propriétés antiseptiques respiratoires dues à l’essence formées dans des poches spéciales des feuilles. • Le principe actif de l’essence d’eucalyptus est l’eucalyptol (cinéole). Eucalyptol ou Cinéole • Utilisation en thérapeutique: -infusion pour inhalation -préparation de teinture pour usage externe -l’eucalyptol rentre dans la composition de sirops, suppositoires destinés aux affections respiratoires. • Attention l’huile essentielle d’eucalyptus et l’eucalyptol sont toxiques à fortes doses par ingestion: 2 cuillers à café provoquent la mort d’un adulte et son emploi est limité chez l’enfant. • En conclusion de ce cours, rappelez vous qu’il n’y a pas de frontière entre les médicaments d’origine naturelle et ceux de synthèse. • En fait tout est une question de chimie. • De plus un médicament n’est pas un produit anodin, il est dangereux et seule la dose et le respect de la posologie permettent un usage thérapeutique. • Un médicament est prescrit par un médecin, un dentiste, une sage femme et il est délivré par un pharmacien. • « Rien n’est poison, tout est poison, ce n’est qu’un question de dose » Paracelse.