La définition de cette place n’est pas chose aisée et mérite d’être étudiée par les chercheurs grâce à une véritable collaboration avec les usagers et les utilisateurs de terrains. par ce problème, a inscrit la brucellose majeure au même titre que comme zoonose la rage et coordonne les recherches en réunissant annuellement 2 groupes de travail (vaccin et diagnostic en Brucellose). Dans la lutte contre la brucellose, les de prophylaxie sont en général basées sur le dépistage sérologique des infectés et leur abattage, en association avec des mesures vaccinales qui sont abandonnées lorsque le taux de prévalence est devenu faible : 1 1 % (Fensterbank, 1986). Le dépistage des infectés par la sérologie classique (épreuve d’agglutination sur lame à l’antigène à pH acide, coloré au rose bengale ; fixation du complément ; épreuve de l’anneau sur le lait ou «ring test») met en jeu les anticorps anti-lipopolyoside de surface des souches de colonies lisses (LPSS). L’épreuve cutanée allergique est utilisée comme épreuve de diagnostic complémentaire pour accélérer l’éradication en détectant des animaux potentiellemesures Références Baker JC (1990) Vaccination contre le virus respiratoire syncitial bovin : actualités et développement futurs, Actualités en buatrie. Journées de la SFB, 19-20 décembre, 208-220 Dufour B, Aubert M, Bonne] A, Toma B (1989) Lutte contre la rage bovine en France en 1987 : coût et bénéfice. Point Vét 122, 39-44 Dufour B, Moutou F (1994) Étude économique de la modification de lutte contre la fièvre aphteuse en France. Ann Méd Vét 138, 97-105 Kimman TG, Westenbrink F (1990) Immunité vis-à-vis du virus respiratoire syncitial humain et bovin. État actuel des connaissances, Actualités en buairie. 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L’Organisation mondiale de la santé, préoccupée dangereux sérologiquement négatifs (brucellergène dérivant des travaux INRA) (Garin-Bastugi, 1992). Les vaccins utilisés ment sont à base de souches vivantes atténuées (8 abortus B19pour les Bovins, B melitensis Rev1 pour les Ovins et Caprins) ou de souches tuées formolées (B melitensis H38 pour les Bovins, Ovins et Caprins). Les vaccins à base de souches tuées ne sont plus guère utilisés maintenant (voir plus loin). En France, actuellement, la prévalence faible de la brucellose bovine a permis d’arrêter la vaccination sur tout le territoire et de n’utiliser maintenant que le dépistageabattage des animaux immunologiquement positifs (Garin-Bastuji, 1992). En ce qui concerne la brucellose des petits Ruminants, la France est divisée en 2 zones dont la zone nord au-dessus de la ligne BiarritzStrasbourg, à prévalence faible, utilise seulement la prophylaxie sanitaire de dépistage-abattage des animaux positifs. En revanche, en dessous de la ligne citée, la prévalence élevée implique l’utilisation de la prophylaxie sanitaire et médicale par vaccination avec la souche de B melitensis Rev1 (Garin-Bastuji, 1992. Ces mesures ont des limites importantes qui ralentissent l’éradication et qui vont conditionner les approches scientifiques du problème de la vaccination contre les brucelloses animales : ces vaccins utilisés induisent majoritairement des anticorps anti LPS-S, indésirables pour la distinction animaux infectés/vaccinés par les épreuves sérologiques classiques. Deux stratégies ont été utilisées pour éviter cet inconvénient majeur. Modifier et ou améliorer ce qui existe L’utilisation de vaccins vivants ou tués en essayant de trouver un isotype d’anticorps (revues de Sutherland et Searson, 1990 ; Nicoletti, 1990 ; McMillan, 1990 ; Wright et al, 1990) ou un antigène capable de signer l’infection (antigène polyosidique et immunodiffusion radiale ou Elisa, antigènes A2 et X [revue de Cherwonogrodzky et al, 1990]) n’a pas résolu le problème. Ceci est dû au fait que les réponses immunitaires humorales d’infections et vaccinales sont de même type (anticorps surtout anti-LPSS, isotypes), quoique de moindre amplitude et durée avec les souches vaccinales vivantes atténuées. De même, l’utilisation des épreuves sérologiques actuelles avec des vaccins à base de cellules inactivées ou adjuvées en phase S ou R n’a pas donné satisfaction malgré une bonne protection pour le vaccin H38 en phase S mais avec une réponse sérologique intense et durable ; une protection inconstante pour 45/20 en phase R et une sérologie positive variable également (Plommet, 1990). Cependant, la modification du procédé de vaccination en utilisant soit une dose réduite par voie normale sous-cutanée (utilisation de B abortus S19 sur les Bovins aux États-Unis, revue de Nicoletti, 1990) ou en substituant à l’in- jection sous-cutanée une instillation conjonctivale (procédé INRA), avec une dose réduite de B abortus B19 pour les Bovins (Fensterbank et Plommet, 1979) ou nor- male de B melitensis Rev1 pour les Ovins (Fensterbank et al, 1982) et les Caprins (Fensterbank et al, 1987) à des jeunes de 4 à 8 mois, a permis de réduire notablement la réponse anticorps anti-LPS-S avec une durée compatible avec une négativation avant le premier contrôle sérologique. Cependant cela n’est pas absolu et, de plus, la souche vivante atténuée peut se retrouver dans le lait (bovin) et elle ne peut être utilisée pendant la gestation, car il y a des risques d’avortements. Une voie se développe par l’utilisation d’une souche R stable, mutant résistant à la rifampicine (B abortus RB51 [Cheville et al, 1993]) ou d’extrait de souche R obtenue par mutation transpositionnelle. Une autre voie se développe actuellement, qui consiste à déléter chez la souche vaccinale vivante (B19) des gènes d’antigènes potentiels de dépistage (superoxyde dismutase, BCSP 31 [Cheville et al, 1993] en remplacement de l’antigène majeur LPS-S, mais la réponse sérologique des animaux infectés par les souches sauvages semble faible. Proposer un nouveau vaccin après identification des antigènes protecteurs (AgP) Ceci permet de proposer un vaccin ne comportant que ceux-ci, et une épreuve de dépistage comprenant d’autres antigènes spécifiques de Brucella qu’il faut identifier. L’identification des antigènes protecteurs s’est faite surtout par fractionnement de la cellulle bactérienne et test de l’activité protectrice dans le modèle souris (revue de Dubray etal, 1992). Il semble que le LPS-S soit un antigène protecteur majeur ainsi que probablement les protéines de la membrane externe (PME) majeures (25 kDa, 36 kDa) de Brucella. Ceci a été confirmé par l’activité protectrice de conjugués polyoside S-PME ou -BSA et par immunisation passive avec des anticorps monoclonaux. En ce qui concerne l’identification des PME jouant un rôle dans la protection, les recherches sont moins avancées. Cependant, il semble que les anticorps anti-PME puissent rôle ainsi que les cellules T. jouer un L’identification de nouveaux antigènes de diagnostic s’est faite par l’étude de la réponse immunitaire humorale anti-protéine par la technique d’immunoempreinte. Ceci a permis d’identifier des antigènes potentiels de diagnostic mais la réponse est hétérogène, car tous les animaux ne répondent pas contre toutes les mêmes bandes (Limet etal, 1992). Il semble que la nouvelle épreuve de diagnostic associée au vaccin comportant le LPS-S doive comporter plusieurs protéines pour avoir une bonne sensibilité. protéiques L’utilisation de souches vaccinales délétées pour ces gènes des AgP dans la mesure où ils n’entraînent pas la létalité permettront de les identifier de manière sûre. À l’heure actuelle il est difficile de prédire la forme du nouveau vaccin contre la brucellose, efficace et ayant moins d’inconvénients que ceux utilisés actuellement : souches vaccinales délétées ; bactéries porteuses d’antigènes de Brucella, molécules purifiées... protection. ln : Prevention of Brucellosis in Medierranean countries (M Plommet, ed), Pudoc Scientific Publishers, Wageningen (Séminaire sur la lutte contre la brucellose dans les pays méditerranéens, La Valette, Malte, 28- tecteurs et mécanismes de la 30/10/91237-251 Fensterbank R, Plommet M (1979) Vaccination against bovine brucellosis with a low dose of strain 19 administered by the conjunctival route. IV. Comparison between 2 methods of vaccination. Ann Rech Vét 10, 131-139 Fensterbank R, Pardon P, Marly J (1982) Comparison between subcutaneous and conjunctival route of vaccination with strain Revl. 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