Annexe rapport n° 2 - Sainte Foy-Lès-Lyon

RAPPORT D’ANALYSE EN VUE DE LA MISE
EN PLACE D’UN PERIMETRE DE
SAUVEGARDE DU COMMERCE ET DE
L’ARTISANAT SUR LA COMMUNE DE
SAINTE-FOY-LES-LYON
CCI DE LYON
Direction Entrepreneuriat, Commerce et Proximité
Service Urbanisme commercial
Décembre 2015
INTRODUCTION
OBJECTIFS
Le présent rapport a pour objectif de préparer la mise en place d’un périmètre de sauvegarde du commerce et
de l’artisanat sur la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon, préalable à la mise en œuvre du droit de préemption sur
les fonds de commerces, fonds artisanaux, baux commerciaux et terrains faisant l’objet de projets
d’aménagement commercial.
Il vise donc à présenter une synthèse du diagnostic de l’appareil commercial de la commune afin de mettre en
exergue les enjeux et menaces pesant sur les différentes polarités commerciales.
CONTEXTE
Sainte-Foy-lès-Lyon est une commune de 21 707 habitants 1 s’étendant sur le rebord du plateau lyonnais qui
surplombe la vallée du Rhône. Commune voisine du 5 e arrondissement de Lyon, d’Oullins, de Francheville et
de la Mulatière, la géographie de Sainte-Foy-lès-Lyon est particulièrement marquée par la vallée de l’Yzeron et
la topographie.
Cette géographie particulière a fortement influencé le développement du tissu commercial de Sainte-Foy-lèsLyon: celui-ci est ainsi très éclaté, la commune comptant en effet six pôles commerciaux (Centre-ville, GrandVallon, Saint-Luc/Chavril, Charcot/La Plaine, Gravière et Beaunant).
L’environnement concurrentiel est marqué par la proximité immédiate du centre commercial Carrefour de
Francheville. La proximité du centre-ville d’Oullins au sud et du nouveau pôle de commerces et de loisirs de
Confluence à l’est (Lyon 2) est également un facteur d’évasion commerciale important.
1
Source : INSEE, population légale 2012 (entrée en vigueur au 1e janvier 2015
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1.
SYNTHESE DU DIAGNOSTIC
1.1. L’offre commerciale
Figure 1 : Evolution de l'offre commerciale (en nb de cellules)
Le commerce pur (alimentaire, équipement de la personne, équipement de la maison et culture-loisirs)
représente 40% de l’offre commerciale de la commune, un chiffre dans la moyenne des proportions constatées
dans les communes de la région lyonnaise.
L’évolution du tissu commercial est régulière, avec une hausse de 30% du nombre de cellules entre 2001 et
2014. L’augmentation est particulièrement forte pour les services (+78%), tandis que l’équipement de la
personne accuse une baisse de 33%.
Le tissu commercial est éclaté en 6 pôles :
o
o
o
o
o
o
CENTRE : centre-ville historique, qui s’est construit autour de la Grande Rue qui reste aujourd’hui
l’artère (piétonne) commerciale majeure du bourg. Il s’agit du pôle accueillant le plus de cellules
commerciales (60, soit 39% du nombre total de cellules sur la commune). Cependant, le centre ne
bénéficie pas d’une réelle locomotive commerciale.
SAINT-LUC / CHAVRIL : articulé autour de la place Saint-Luc où se trouve un supermarché à
l’enseigne Simply Market, il s’agit d’un pôle de proximité relativement attractif et proposant une offre de
de qualité. Les aménagements et l’architecture sont néanmoins vieillissants. A proximité, la rue de
Chavril accueille un petit centre commercial de proximité très vieillissant et comptant de nombreuses
cellules vides.
e
CHARCOT / LA PLAINE : pôle commercial en limite du 5 arrondissement de Lyon, structuré par la rue
du Commandant Charcot le long de laquelle se concentrent quelques équipements commerciaux
(commerce de proximité et supermarché Leader Price).
GRAVIERE : Quartier d’habitat collectif marquant l’entrée ouest de la commune, où se développe une
offre de stricte proximité en RDC et qui a du mal à fonctionner en raison de la proximité du pôle
commercial Francheville-Taffignon (Carrefour).
BEAUNANT : quartier structuré par l’avenue de la Libération, aux pieds de l’Aqueduc et à proximité de
Francheville, il s’agit d’un faubourg quelque peu vieillissant avec un tissu de commerces de proximité.
Deux grandes surfaces complètent ce pôle au nord, Saint-Maclou et Grand Frais.
GRAND VALLON : pôle commercial de fait développé autour de Casino, Aldi et quelques commerces de
proximité.
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Figure 2 : Nombre de cellules commerciales par pôle
Figure 3 : Composition des pôles commerciaux
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1.2. Environnement concurrentiel et comparaison
Figure 4 : Sectorisation à 10 mn en voiture
La commune de Sainte-Foy-lès-Lyon se situe dans un environnement concurrentiel non seulement fort mais
surtout en plein développement :
o
o
o
o
o
OUEST : proximité immédiate du pôle commercial Francheville-Taffignon, avec l’hypermarché
Carrefour ; ce pôle est voué à se développer: un projet devrait voir le jour avec l’implantation d’un Sport
2000.
NORD-EST : présence du pôle commercial de Confluence ; développement de 3 projets commerciaux
d’envergure sur la Presqu’île (Hôtel Dieu, Banque de France, Grolée-Carnot).
NORD-OUEST : reconfiguration de la galerie marchande du Carrefour d’Ecully (Grand Ouest) et
développement du pôle à long terme ; finalisation de la ZAC et reconfiguration du tènement de Casino
à Tassin, carrefour de la Libération.
SUD : centre-ville dynamique d’Oullins, proposant une offre diversifiée et bénéficiant de récents
travaux d’aménagement ayant amélioré le confort du chaland
EST : reconfiguration du pôle commercial Porte des Alpes avec le départ d’Ikea et Leroy Merlin qui
s’installeront sur le pôle Vénissieux-Puisoz.
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Figure 5 : Comparaison de la structure de l'offre commerciale (en % du nombre total de cellules)
En comparant la structure de l’offre commerciale de Sainte-Foy-lès-Lyon avec celle de communes
comparables 1 comme Tassin-la-Demi-Lune, Oullins, Saint-Fons, et Décines-Charpieu, deux phénomènes
ressortent :
o
o
Proportion plus forte que la moyenne pour l’alimentaire (en raison du grand nombre de grandes
surfaces), l’équipement de la maison et les services à la personne
Proportion moins forte que la moyenne pour l’automobile, l’équipement de la maison et les CHR 2.
Figure 6 : Comparaison des densités commerciales (en nb d'étab. pour 1 000 hab.)
1
En termes de démographie
2
Café, Hôtellerie, Restauration
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Concernant la densité commerciale (exprimée en nombre d’établissement pour 1 000 habitants), Sainte-Foylès-Lyon est en retrait pour toutes les familles d’activité. D’une manière générale, alors qu’en moyenne les
communes affichent entre 12 et 13 établissements commerciaux pour 1 000 habitants, la densité sur SainteFoy-lès-Lyon n’est que de 8 pour 1 000.
SYNTHESE – OFFRE COMMERCIALE
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1.3. Comportements d’achats
1
1.3.1. Chiffre d’affaires et potentiel de consommation
2
Le chiffre d’affaires des commerces de Sainte-Foy-lès-Lyon s’élève en 2012 à 57,9 M€
, dont 49,1 M€ pour
3
l’alimentaire et 8,8 M€ pour le non alimentaire. Les services réalisent un chiffre d’affaires de 5,1 M€. Le chiffre
d’affaire global est en hausse entre 2006 et 2012 (+19%).
Part du CA réalisée par les GS :
Grand Vallon : quasiment 100%
Saint Luc/Chavril: 65%
Charcot: 5%
Beaunant: 92%
Figure 7 : Chiffre d'affaires des différents pôles de la commune (en M€)
Le pôle réalisant les meilleures performances est Grand-Vallon, du fait de la présence de deux grandes
surfaces (Casino et Aldi) : la part du CA du pôle réalisée par ces deux grandes surfaces est quasiment de
100%. La forte augmentation du pôle Beaunant est due à l’implantation de Grand Frais en 2010. Le centre-ville
est stable (4 M€) mais pèse peu dans le CA global de la commune (7%, soit 3 fois moins que Charcot et 4 fois
moins que Grand Vallon) 4.
Données issues de l’exploitation des données de la 9 e enquête sur les comportements d’achat des ménages de la région
lyonnaise (CCI de Lyon, 2012)
1
2
Millions d’euros
3
Presse, pressing, coiffeur, institut de beauté, optique, cordonnier
4
SSP = Sans Précision (commerces situés en dehors de pôles commerciaux constitués)
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Le potentiel de consommation 1 des ménages fidésiens est de 121,6 M€, ventilé ainsi :
o
o
Alimentaire : 56,5 M€ (+9% par rapport à 2006), soit 5 974 €/an/ménage
Non alimentaire : 65,1 M€ (+5 % par rapport à 2006), soit 6 886 €/an/ménage
Le budget des ménages pour les services est quant à lui de 8,2 M€ (+1%), soit 866 €/an/ménage.
1.3.2. Zone de chalandise
Figure 8 : Zone de chalandise alimentaire
La zone de chalandise alimentaire de Sainte-Foy-lès-Lyon est relativement restreinte : elle se limite à la
commune et quelques quartiers limitrophes (nord-est de Francheville, sud du 5 e arrondissement de Lyon). La
1
Il s’agit du budget que consacrent les ménages chaque année à tel ou tel produit. En moyenne sur l’ensemble de la région
lyonnaise, le potentiel est de 5 730 €/an/ménage en alimentaire (+12%) et de 6 622 €/an/ménage en non alimentaire
(+7,8%).
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zone primaire regroupe les secteurs centre et nord de la commune ; le secteur sud, plus proche du pôle
Francheville-Taffignon, est quant à lui en zone secondaire. Le chiffre d’affaires des commerces de Sainte-Foylès-Lyon est donc principalement local, les Fidésiens contribuant à 52% du CA. Les commerces de la commune
exercent une emprise de 46% sur les ménages fidésiens, ce qui signifie que lorsque qu’un de ces ménages a
100€ à dépenser en alimentaire, ils dépensent 46€ dans la commune.
Figure 9 : Zone de chalandise non alimentaire
La zone de chalandise non alimentaire est légèrement plus étendue puisqu’elle englobe La Mulatière à l’est,
Francheville à l’ouest et une grande partie du 5 e arrondissement de Lyon au nord. La zone primaire ne
comprend pas le secteur sud de Sainte-Foy-lès-Lyon, plus facilement attiré (comme pour l’alimentaire) par le
pôle Francheville-Taffignon. Le chiffre d’affaire des commerces non alimentaire est apporté à 50% par les
habitants de la commune. L’emprise exercée par les commerces de Sainte-Foy-lès-Lyon sur les ménages de la
commune est plutôt faible, 7% : lorsqu’un de ces ménages a 100€ à dépenser en non alimentaire, il dépense 7€
dans les commerces de Sainte-Foy-lès-Lyon.
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1.3.3. Destinations des dépenses
Figure 10 : Position de concurrence en alimentaire
Comme exposé précédemment, l’emprise de Sainte-Foy-lès-Lyon sur ses habitants en alimentaire est de 46%,
en hausse par rapport à 2006 (+6 points). Les grandes surfaces alimentaires de la commune captent près des
¾ de cette emprise : 14% pour Casino, 7% pour Grand Frais, 7% pour Simply Market et 5% pour Leader Price.
Le point de vente alimentaire le plus fréquenté par les fidésiens reste néanmoins le Carrefour de Francheville
qui attire 30% des dépenses des ménages (en baisse de 2 points par rapport à 2006).
Concernant les formes de ventes privilégiées par les fidésiens, les grandes surfaces arrivent en tête avec 81%
d’emprise :
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o
o
o
Hypermarchés : 36%
Supermarchés : 27%
Hard-discount : 7%
Grandes surfaces spécialisées 1 : 11% (en hausse de 9 points, du fait de l’installation de Grand Frais)
Le petit commerce (moins de 300 m²) exerce une emprise de 12%, contre 17% en 2006 ; l’emprise moyenne du
petit commerce en région lyonnaise est de 19%. Les marchés forains perdent également des parts de marché,
passant de 9% d’emprise à 5% (quand la moyenne sur la région lyonnaise est à 9%).
1
Il s’agit de grandes surfaces du type Grand Frais, Picard, Thiriet,…
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Figure 11 : Position de concurrence en non alimentaire
En non alimentaire, l’emprise de Sainte-Foy-lès- sur ses habitants est stable (passant de 6% à 7%). Le principal
pôle concurrent est la Presqu’île, qui capte 16% du potentiel des fidésiens, suivi de Francheville-Taffignon qui
en capte 11%, tous deux stables entre 2006 et 2011. La plus forte hausse concerne internet qui voit sa part de
marché passer de 2 à 7%, conformément à la tendance régionale (6%) et nationale. La réalisation de projets
commerciaux d’envergure sur la presqu’île, le développement du pôle Francheville-Taffignon et la croissance
du e-commerce risquent cependant d’augmenter l’évasion commerciale à moyen et long terme.
Les grandes surfaces spécialisées 1 voient elles aussi leur emprise augmenter de 5 points (passant de 40% à
45%, la moyenne régionale étant de 49%). Cette hausse de l’emprise d’internet et des grandes surfaces
spécialisées se fait au détriment à la fois du petit commerce (moins 4 points) et des hypermarchés (moins 4
points).
Concernant les services, l’emprise de Sainte-Foy-lès-Lyon sur les habitants de la commune s’est renforcée,
passant de 41% à 44%. Les autres pôles fréquentés par les fidésiens pour les services sont Francheville, le 5 e
arrondissement et la Presqu’île.
1
Type bricolage, jardinage, sport,…
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SYNTHESE – COMPORTEMENTS D’ACHATS
PI : Presqu'île
PD : Part-Dieu
EQP : Équipement de la personne
EQM : Équipement de la maison
CLD : Culture Loisirs Divers
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2.
PROPOSITION ET MOTIVATIONS DU PERIMETRE DE SAUVEGARDE
Le diagnostic commercial de la commune de Sainte-Foy-lès-Lyon met donc en lumière plusieurs menaces
pesant sur le développement du commerce de la ville :
o une zone de chalandise restreinte
o une évasion des dépenses forte, du fait de la proximité de pôles concurrents très attractifs
o un pôle de centre-ville au rayonnement et à l’image en décalage par rapport à son statut
o le risque induit par les changements de destination des rez-de-chaussée commerciaux (mutant en
services ou en logement)
La commune doit donc faire face à différents enjeux concernant le développement de son tissu commercial :
o Renforcer la polarité du centre-ville pour lui offrir un rayonnement plus large
 Conforter son attractivité en non alimentaire en diversifiant les activités
 Améliorer son image par une communication plus importante
 Améliorer les conditions d’accessibilité et de stationnement
o Conforter la polarité de Saint-Luc en améliorant le confort du chaland
o Réfléchir à une reconversion du centre commercial de Chavril
o Soutenir la polarité de la Gravière
o Accompagner le développement du secteur Beaunant
o Conforter la fonction des marchés forains
Au regard de ces enjeux de développement commercial, des choix stratégiques doivent être faits par la
municipalité : quelle centralité commerciale pour la commune ? Quid de Grand Vallon, pôle commercial le plus
attractif mais non constitutif d’une véritable centralité urbaine ? Comment répondre au manque de locaux
disponibles pourtant nécessaires à la diversification des activités ? Comment maintenir un équilibre entre les
différents pôles commerciaux mais aussi entre les différentes formes de vente (commerce de proximité /
grandes surfaces) ?
Ces menaces et les enjeux qui en découlent pour l’avenir du commerce de Sainte-Foy-lès-Lyon nécessitent une
intervention de la commune pour préserver son tissu commercial et surtout le renforcer. La mise en place d’un
périmètre de sauvegarde du commerce et de l’artisanat permet de répondre de manière efficace à cet objectif.
En permettant la mise en œuvre du droit de préemption sur les fonds de commerces, fonds artisanaux et baux
commerciaux inclus dans le périmètre de sauvegarde, cet outil offre à la commune le moyen non seulement de
se tenir informée de l’évolution de son tissu commercial mais également d’agir sur cette évolution lorsqu’elle
juge qu’une transaction risque de fragiliser le tissu.
La commune peut délimiter plusieurs périmètres de sauvegarde sur son territoire. Compte tenu de la structure
commerciale « multipolaire » de Sainte-Foy-lès-Lyon, il est préconisé d’instaurer un périmètre de sauvegarde
sur chaque polarité commerciale, à savoir 1 :
o Centre-ville : autour de la Grande Rue et du Boulevard Baron du Marais (côtés pairs et impairs), entre
la Place Xavier Ricard (au nord) et le carrefour du Chemin de la Croix-Pivort (au sud).
o Saint-Luc : autour de la Place Saint-Luc (côtés pairs et impairs), entre la Rue du Commandant Charcot
(au nord) et le Boulevard des Provinces (au sud).
o Charcot Nord : le long de la Rue du Commandant Charcot, côté impair du numéro 89 au numéro 101.
o Charcot Sud : le long de la Rue du Commandant Charcot, côté impair du numéro 121 au numéro 135
bis.
o Gravière : le long de l’Avenue de Limburg, côté impair du numéro 1 au numéro 11 et côté pair du
numéro 2 au numéro 18.
o Beaunant : le long de l’Avenue de la Libération, côté impair du numéro 65 au numéro 83 et côté pair du
numéro 64 au numéro 82.
1
Cf. cartographie en page suivante
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