PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS
Avenue KABALO N°68 Commune de KINSHASA
Agrément ministériel N°164/juillet 2005
CONGRES DU 7 MAI 2011
Vers une nouvelle République Démocratique du Congo
LES DIX CONTRATS DE LA PLATE FORME DYNAMIQUE CONGO
NOUVELLE ET LE PARTI SOCIALISTE CONGOLAIS AVEC LE PEUPLE
CONGOLAIS
Il est illusoire de prétendre que l’apport d’une seule personne ou d’un seul parti politique
peut résoudre la crise économique et sociale que traverse notre pays.
Raison pour laquelle le Parti Socialiste Congolais et d’autres associations congolaises
locales et de la diaspora se sont réunis au sein d’une plate forme pour réfléchir ensemble et
proposer au Peuple congolais dix contrats.
Notre pays est appelé à devenir le poumon économique de l’Afrique centrale.
Pour la reconstruction de notre pays toutes les pistes de réflexion doivent être explorées par
tous les acteurs politiques et la société civile.
L’heure vient et nous aimons à le croire qu’elle est déjà venue pour que nous puissions fixer
ensemble des nouveaux objectifs à atteindre d’ici à la fin de ce deuxième quinquennat de la
troisième République, c’est à dire à la fin de l’année 2016.
Mais pourquoi des contrats avec le Peuple Congolais ?
« Le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers
une ou plusieurs autres à donner, à faire ou ne pas faire quelque chose ».
Le PS CONGOLAIS et alliés s’engagent à améliorer les conditions de vie du Peuple
congolais pendant cinq ans, si et seulement si le Peuple congolais acceptent nos propositions
et signe ces dix contrats en élisant les Députés nationaux et provinciaux socialistes, des
Sénateurs socialistes et surtout un Président de la république socialiste.
La plate-forme Dynamique Congo Nouvelle et le PS Congolais s’engagent à respecter les dix
contrats et feront chaque année le bilan de leurs réalisations. Si le Peuple ne trouve pas son
compte au bout de cinq ans, nous ne présenterons pas de candidats aux prochaines élections.
1. Le premier contrat : le dialogue permanent avec le Peuple
Mais nous tenons à signaler aux électeurs et électrices qu’on ne peut pas
faire le bonheur d’un peuple sans son consentement.
Nous nous engageons à consulter régulièrement le Peuple congolais sur les grandes questions
de la société par voie de referendum.
A la fin de chaque année, nous engagerons des débats populaires sur l’évolution de tel ou tel
contrat avec le Peuple congolais.
2. Le deuxième contrat : la bonne gouvernance
La gouvernance est une manière de gouverner qui prend davantage en compte la société
civile. Elle est censée être plus efficace, mieux répondre aux attentes de la population et être
plus soucieuse de l’environnement. L'implication et la participation de tous les citoyens
congolais à la chose publique est une condition nécessaire pour rompre définitivement avec
les pratiques clientélistes des années passées.
La lutte contre la corruption et la concussion, ainsi que la promotion de la transparence seront
les piliers de cette nouvelle république.
Raison pour laquelle nous allons créer l’Agence Congolaise pour la Bonne Gouvernance.
Pour passer de l’ancienne à la nouvelle république nous devons assainir la gestion des
affaires publiques en imposant la rigueur et la transparence.
3. Le troisième contrat :l’amélioration de l’administration et la
décentralisation
Nous allons bâtir et animer une administration efficace véritablement tournée vers une bonne
qualité du service public et le développement socio-économique de notre pays.
Nous allons informatiser la fonction publique dans son ensemble et faire le toilettage des
fichiers de la fonction publique par un véritable recensement biométrique.
Certaines compétences exercées par l'Etat doivent être transférées progressivement aux
provinces ainsi que les moyens y relatifs.
Faciliter la mise en place de la décentralisation (26 provinces) sera notre premier objectif.
4. Le quatrième contrat : amélioration des infrastructures de transports
L’amélioration des infrastructures de transports apparaît comme l’élément primordial
pour le développement de notre économie et pour le bien être de la population
congolaise.
Le gouvernement socialiste mettra en place un système intégré des transports qui soit
économiquement efficace et qui réponde à toutes les exigences de sécurité et surtout de
durabilité.
La qualité des transports, l’abondance et la commodité de leurs infrastructures sont un facteur
clef de notre développement économique et social.
Comme nous le savons tous, les meilleurs transports abaissent les prix de revient des produits,
ils permettent d’étendre la zone de distribution des produits périssables et par conséquent
améliorent la productivité des entreprises agroalimentaires, des agriculteurs et d’autres
artisans.
Nous allons créer des infrastructures de transport entre les principaux centres de production
(les zones minières, les zones agricoles…) et les centres de consommation ou de transit pour
l’exportation.
Comme nous le savons tous, notre pays est traversé par l’un des plus grands fleuves
navigables du monde, raison pour laquelle nous devons privilégier le développement du
transport fluvial pour la circulation surtout des biens marchands et des individus.
Le transport par voies fluviales et lacustres constitue pour notre Pays une excellente voie de
pénétration mais l’absence des signalisations et d’équipements de télécommunication fiables
rendent difficile la navigation.
Le gouvernement socialiste s’engage à acheter les équipements de télécommunication et
des signalisations pour améliorer la circulation fluviale et lacustre et créera aussi une
société de dragage pour enlever les saletés, les sables et les jacinthes d’eau dont les
dérivants ou les bancs fixes empêchent quelquefois la circulation ou la ralentissent.
5. Le cinquième contrat : l’emploi pour tous
Les politiques de l’emploi regroupent l’ensemble des mesures qui tendent à stimuler la
création de nouveaux postes de travail, à améliorer l’adéquation des ressources en main
d’œuvre aux besoins de l’économie et à assurer une fluidité suffisante du marché du travail.
Le gouvernement socialiste congolais, pour lutter efficacement contre ce chômage de masse
qui constitue un vrai fléau pour la population, définira un ensemble cohérent de dispositifs
visant à soutenir la création d’emplois.
Le gouvernement socialiste créera dans chaque province une Agence Régionale pour
l’Emploi et l’Insertion Professionnelle (AREMIP), qui aura pour mission de conduire les
politiques de l’emploi dans chaque province.
Tous les experts s’accordent à dire que le moteur de la création d’emplois est la croissance
économique d’où il faut stimuler cette dernière pour résorber le chômage élevé et persistant
que connaît la République Démocratique du Congo.
Une relance de l’investissement productif des acteurs du secteur informel et une mise en
œuvre d’un processus d’industrialisation permettront de ramener le taux de chômage à 15%
d’ici à la fin du prochain quinquennat et à améliorer considérablement les conditions de vie de
la population congolaise.
L’intégration du secteur informel dans l’économie nationale
L’économie informelle regroupe l’ensemble des activités économiques et des échanges
générateurs de pouvoir d’achat ou des richesses qui ne sont pas recensés formellement et
officiellement.
Dans notre pays, des millions de gens vivent grâce aux activités du secteur informel.
On doit réintégrer le secteur informel dans l’économie nationale et revaloriser tous ces corps
de métiers par :
1- le recensement de toutes les activités informelles, et leur classement par corps de
métiers ;
2- la création des centres d’information et d’orientation pour encadrer les acteurs du
secteur informel ;
3- la remise à chaque acteur de l’économie informelle une carte professionnelle.
4- l’octroi d’un micro crédit aux acteurs du secteur informel qui ont un bon projet et qui
manquent les fonds nécessaires pour démarrer ou pour continuer leur activité.
En octroyant des micro- crédits aux acteurs du secteur informel,
Le gouvernement pourra les encadrer et prélever à la source des recettes fiscales, car tous les
acteurs de l’économie informelle verseront une taxe d’activité économique (TAE).
En contrepartie les artisans ou acteurs du secteur informel auront un revenu stable grâce à ces
micro- crédits.
La réorganisation du secteur informel permettra de qualifier les mamans qui vendent sur les
marchés de commerçantes et non plus des chômeuses, de même que les mécaniciens seront
qualifiés de techniciens garagistes. Avec leur carte professionnelle, ces Mamans et tous ces
techniciens pourront bénéficier des soins gratuits dans certains hôpitaux ou centres de soins
publics. Car une partie de la taxe d’activité économique sera versée au FONDS
CONGOLAIS POUR LA MODERNISATION DES HOPITAUX PUBLICS ( à créer ) , une
autre partie ira à la BACA, Banque d’Activité Commerciale et Artisanale, créer) pour
permettre à cette banque de continuer à octroyer des micro crédits, et une dernière partie sera
versée à la trésorerie générale de l’Etat.
Les décideurs politiques socialistes donneront aussi une certaine direction à l’industrialisation
en définissant une feuille de route pour chaque type d’industrie et en orientant les ressources
financières internes et externes vers les secteurs industriels clefs de la reconstruction de notre
pays.
Les programmes d’industrialisation doivent alors être fondés sur les dotations en ressources
naturelles de notre pays.
Les socialistes créeront une Agence Congolaise pour le Développement de l’Industrie Locale
(ACODIL) qui aura pour mission de coordonner la politique industrielle de notre pays dans
chaque province.
NB : sans l’amélioration de notre système agricole, de nos sources d’énergie (SNEL), de nos
infrastructures de transports et de notre système financier, il nous sera impossible de
développer une partie notre industrie.
En outre, les responsables socialistes créeront une Agence Congolaise pour la Création
d’Entreprises (ACCE) pour améliorer le climat d’affaire dans notre pays et ainsi mettre fin
aux systèmes de pas de portes, et autres commissions demandées aux investisseurs.
6. Le sixième contrat : l’éducation et formation pour tous
De nombreux savoirs enseignés aujourd’hui sont décalés mais non dépassés car comme nous
le savons tous, un savoir est toujours vrai. Nous constatons seulement que le monde change et
les conditions de son intelligibilité changent aussi, c’est aux pouvoirs publics de créer les
conditions pour que l’école de la République soit une école performante qui encourage
l’invention, l’imagination, la découverte et le génie personnel.
1- Enseignement primaire
La première mission de l’école est d’instruire les jeunes gens, et de les préparer à répondre
aux défis que le monde de demain exigera de tout un chacun de nous, raison pour laquelle les
pouvoirs publics doivent demander aux concepteurs de programmes scolaires de montrer
l’importance de chaque matière enseignée dans la vie des élèves, et les contenus de chaque
matière doivent permettre aux élèves d’acquérir les bases fondamentales.
La croissance durable d’un pays dépend, pour une partie, du niveau moyen d’études qui est de
six ans c’est à dire le cycle complet d’études primaires, raison pour laquelle notre
gouvernement doit s'engager à:
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