Groupe de Chercheurs pour l’Action et la Promotion des Affaires « GCPA »
Surprise, au lendemain de la reprise normale des activités s’en est suivi la volatilité du taux de change.
Seulement dans une semaine, le niveau de taux de change que nous croyions atteindre dans 7 ans est déjà
dépassé. La semaine du 11 au 17 avril 2016 aura été donc difficile.
Sur le marché des biens et services, la situation semble être de moins en moins rassurante. A titre d’exemple,
une carte de communication de 50 unités qui se vendait à 500 FC est vendue dans plusieurs endroits à 600 FC.
Soit une hausse de 20%. Les autres marchés biens et services ne sont pas resté isolés.
L’observation de cette situation a poussé à plusieurs partenaires du GCPA de poser à ce dernier des questions
dont voici les plus essentielles :
- Peut-on affirmer que la RD Congo est au bord de la crise monétaire ?
- L’intervention de la BCC envers la BIAC s’est-elle appuyée sur une planche à billet ?
- Le montant de réserve obligatoire placé à la BCC, Existe-t-il réellement ? a-t-il joué son rôle ?
- Dans la réalité, combien d’argent la BIAC a-t-elle prêté au gouvernement et quel était le mode de
remboursement convenu ?
- Comment les autres crises ont-elles commencé ?
- Dans pareilles situations, comment les agents économiques se comportent-ils ? spéculer ? se
résigner ? réduire leurs consommations ?...
- Les entreprises peuvent encore vendre à crédit ?
- Les porteurs des effets de commerce non échus, est-ce le moment de les négocier ?
- D’autres banques peuvent-elles s’attendre à un coup dur à l’instar de la BIAC ?
- Peut-on prédire un lien entre la situation monétaire actuelle et la situation politique qui prévaut au
pays ?
- Peut-on dire que la fameuse troïka est débordée par le brouillard économique congolais?
- Le marché de crédit et les chantiers du gouvernement en exécution seront-ils affectés ?
- Normalement, pour un gouvernement, la stratégie de financer les dépenses publique par l’emprunt
est-elle rationnelle ? Optimale ?
- Actuellement à travers la RDC, quels sont leurs commentaires des clients de la BIAC?
- Que pourrait être l’attitude d’un investisseur étranger vis-à-vis d’un pays au profil économique comme
celui de la RDC ?
- En cas de crise monétaire, quel comportement les ménages doivent-ils adopter ?
- Le conseil économique national congolais fonctionne-t-il ? Si oui, que dit-il de la situation actuelle?
- Sous l’hypothèse que la crise financière rattrapait la RD Congo, la quelle de toutes les banques
congolaises fermerait ses porte la dernière ?
- Que pourraient être les réels obstacles auxquels s’est heurtée la mesure de dédollarisation de
l’économie congolaise ?
- La réduction de la corruption et le détournement au sein des services publics congolais peut-elle
contribuer à la stabilisation de la volatilité du taux de change ?
- La perte due à la variation du taux de change en RDC correspond-elle à un gain pour les acteurs
économiques d’autres pays ?
- Les achats massifs de terres à des prix démesurer constatés depuis un certain temps auraient – il s
des liens avec la situation ici concernée ?
- Politiquement le Congo est un pays indépendant et souverain, est- ce cela le cas économiquement ?
- Sous l’hypothèse que le Congo soit isolé économiquement, combien de temps les congolais peuvent –
ils survivre?
- Peut-on s’attendre à un retour à la normal ? c’est-à-dire à l’équilibre ?