Le digital post PARIS Numéro 134 — 17 octobre 2014 — http://digitalpost.ddb.fr INSPIRE Les internautes défient une star de la NBA avec Foot Locker. Le HORSE est un jeu bien connu des amateurs de basketball. Un joueur tente de mettre un panier, puis le suivant essaie à son tour en réalisant le même shoot à distance égale. Si le tir est réussi, le joueur reçoit une lettre du mot HORSE. Lorsque celui-ci est complété, le joueur remporte la partie. Aux États-Unis, Foot Locker propose aux plus téméraires de défier la star NBA James Harden à ce petit jeu, non pas sur un terrain de basket, mais sur les réseaux sociaux. L’enseigne de distribution sportswear invite les gens à partager des vidéos de leurs tricks les plus fous en se servant du hashtag #HorsWithHarden. En trois rounds, l’arrière des Houston Rockets tente de reproduire avec succès les « moves » qui lui ont été proposés par les internautes. Saura-t-il relever le défi ? La marque Foot Locker n’est pas mise en avant à outrance. Seule signe de branding, un cartouche « Foot Locker Approved » ancré en bas de l’image. Cette opération de brand entertainment propose une combinaison originale entre l’expérience réelle et les interactions digitales entre une marque et son public. Elle s’appuie sur une tendance déjà bien installée, assez proche du « beer pong » : des vidéos amateurs de tricks improbables sont en effet partagées en masse sur les réseaux sociaux. Une façon originale de créer de l’engagement. Plus d’infos : http://bit.ly/1xlS5MO INSPIRE En Route lance la traque aux top-modèles. À Tokyo, la marque de prêt-à-porter En Route invite les mobinautes à se transformer en paparazzis le temps d’un défilé organisé… dans la rue. À l’occasion de l’édition 2014 de la Vogue Fashion Night Out, ce n’est pas sur un catwalk qu’ont paradé les tops de l’enseigne japonaise, mais sur les trottoirs des quartiers les plus fréquentés de la capitale. Les Tokyoïtes possédant un IPhone étaient invités à prendre en photo les mannequins grâce à l’application Snap Up développée spécifiquement pour l’occasion. Elle leur permettait de géo-localiser les top-modèles et d’envoyer leurs snaps, modérés en temps réel sur le site web de l’opération et récompensés d’une somme de 1000 yens (7 euros) pour les meilleurs d’entre eux. Un bonus était réservé à ceux qui avaient eu la chance de croiser le mystérieux « Cashier Man ». En 3h, 1000 personnes ont participé, pour un total de 27 000 photos. Les marques ont coutume de rivaliser d’inventivité lors des quelques grands rendez-vous de la mode. Sur ce point, En Route a su tirer parti d’un insight original. Cette filiale du groupe United Arrows s’est appuyée sur des usages déjà bien installés chez les consommateurs, plutôt que d’imposer un dispositif éloigné des comportements réels. Les mobinautes ont pour habitude de photographier leurs expériences insolites : leur demander de jouer les paparazzis est donc une démarche à la fois cohérente, naturelle et ludique. À ce détail près qu’il fallait prendre la peine de télécharger l’application… En sortant le défilé d’un univers souvent fermé pour rendre l’événement public, la marque se montre plus accessible et proche des consommateurs. La mode fera-t-elle plus souvent appel au crowdsourcing ? INSPIRE Les hôtels Mariott vous téléportent. Le groupe hôtelier Marriott installe des « Téléporteurs » dans les grandes villes américaines. Ces cabines équipées de la nouvelle technologie de réalité virtuelle Oculus Rift permettent aux passants de s’imaginer sur une plage à Hawaï en créant l’illusion par l’image, le son, les odeurs et même les sensations. Une opération de street marketing inédite qui voit plus loin que le simple coup de buzz. Développé par une start-up française rachetée par Facebook, l’Oculus Rift se présente sous la forme d’un masque, équipé d’un écran plat numérique et d’un capteur de mouvements permettant de produire l’illusion d’une immersion dans la scène restituée. Utilisée jusque-là dans des cadres restreints tels que l’entraînement des militaires ou l’aérospatiale, cette technologie s’offre aujourd’hui aux marques et permet d’imaginer une multitude de nouveaux usages. Les hôtels Marriott s’en sont emparés pour proposer une expérience de voyage virtuel. Dans les centre-villes de plusieurs villes aux Etats-Unis, les jeunes mariés pourront se projeter dans leur lune de miel en pénétrant dans ces simulateurs 4D. L’opération n’est évidemment pas réservée aux jeunes époux, tout le monde est invité à participer. C’est dans le but de s’attirer une nouvelle audience que Mariott s’est aventuré dans l’univers high tech : « nous avions besoin d’établir notre crédibilité auprès des jeunes voyageurs » explique Michael Dail, vice-président du pôle marketing au niveau mondial. Dès 2013, le groupe hôtelier a lancé sa campagne « Travel Brilliantly » pour affirmer son nouveau positionnement, moderne et proche des nouvelles technologies. En partenariat avec le MIT’s Mobile Experience Lab, les hôtels les plus prestigieux ont été reconçus en « social hubs ». Mais les trois mois passés à mettre ces « Téléporteurs » à pied d’œuvre valent-ils les 90 secondes de l’expérience définitive ? « Nous envisageons une multitude d’applications possibles, notamment pour les services en chambres, affirme Deal. « Ce serait aussi un excellent moyen d’initier nos employés à l’expérience client, comme un module d’entraînement à la réception hôtelière. Les gamers ne seront décidemment pas les seuls à saluer l’arrivée de l’Oculus Rift. Plus d’infos : http://bit.ly/1uNPSch INSPIRE Drôles de drones pour le lancement d’une bière Kirin. Au Japon, Kirin assure la promotion d’une nouvelle bière grâce à une famille de drones-pigeons. Pour le lancement d’Off White, une bière à taux de malt réduit, la marque Kirin a développé Potline, une application destinée aux habitants de Taketa, une ville rurale située dans le sud du Japon. À l’aide d’un smartphone, les internautes ayant pris le temps de télécharger l’appli mobile pouvaient interagir avec les six drones conçus en formes de pigeons de campagnes : leur envoyer un message, ou les inviter à venir les visiter. Équipés d’une caméra GoPro, ces drôles d’oiseaux ont filmaient la réaction des résidents, compilées dans une vidéo de promotion. En parallèle, Kirin a restauré une maison vieille de 100 ans pour en faire un hôtel très « cocooning ». Ceux qui désiraient y effectuer un séjour pouvaient réserver leur chambre sur le site web relayant l’opération. Quel rapport entre des drones-pigeons et un hôtel bucolique ? L’image rustique de la marque Kirin, qui souhaitait mettre en avant la vie au grand air auprès d’un public citadin. La bière à faible teneur en malt (ou « happōshu » est un segment qui explose aujourd’hui au Japon. Avec cette opération insolite, la marque Kirin a voulu adopter un angle différenciant sur un marché très compétitif. Si la bière et les pigeons n’ont a priori pas grand chose à voir, cette association a permis de promouvoir le territoire rural et traditionnel de la marque Kirin, tout en lui conférant une certaine modernité grâce à l’utilisation des drones. Cette opération joue également sur l’attrait de la vie rurale au Japon, où 67% de la population vit dans des villes. Le côté « friendly » des drones va à l’encontre de la perception négative à laquelle ils sont souvent associés… Le digital post ‘‘ Focus on how to be social, not on how to do social. ’’ — Jay Baer marketing consultant THINK Le real-time marketing redéfinit la relation à la marque Les technologies mobiles et intelligentes sont en train de redéfinir en profondeur la manière, le moment et le lieu où les marketeurs peuvent interagir avec les consommateurs. Dans les modèles établis du marketing, une idée multi-canal est adaptée pour fonctionner sur le plus grand nombre de plateforme dans l’espoir qu’elle captera le maximum d’attention de la part des consommateurs. Plutôt que la vie des gens, c’est donc l’évolution des médias qui a jusqu’à maintenant gouverné ce processus et dicté aux marques leur façon de communiquer : d’abord sur des pages dans un journal, puis un tableau d’affichage, un grand écran, une télévision dans un domicile suivi enfin d’internet et des outils digitaux. Cela peut sembler contradictoire dans la mesure où personne ne vit sa vie en fonction de l’évolution des médias. Si jusqu’à récemment, l’idée de concevoir la communication en temps réel autour de la vie des consommateurs a pu sembler irréalisable, les outils, les plateformes et les comportements humains susceptibles d’aider les marques à y parvenir sont aujourd’hui en train d’émerger ! Cette tendance à la production de contenu dynamique, contextualisé et personnalisé prend forme dans ce mot-valise qu’est le real-time marketing. Qu’est-ce que le real-time marketing ? Ce n’est pas le newsjacking. Cette expression apparue pour la première fois en 2005 a suscité un regain d’intérêt dernièrement à cause d’une inexactitude. Le real-time marketing est en effet souvent confondu avec le newsjacking : la réaction en direct à une information dans un contexte donné. L’exemple le plus célèbre est celui du tweet d’Oreo pendant la coupure d’électricité du dernier Superbowl. Une réaction instantantée : « Power off ? No problem : you can still dunk in the dark. » Il s’agit là d’un jeu de mot sur l’action de « dunker » qui signifier à la fois tremper son biscuit et marquer un point en smashant la balle. Ce post, qui a été retweeté plus de 15.000 fois pendant cet événement planétaire a offert à la marque Oreo une bien plus grande visibilité que les publicité sur télévision qui s’achètent à prix d’or. Cette opération qui a bien eu lieu en temps réel n’est pourtant pas caractéristique du real-time marketing. Il s’agit là d’une simple opération de newsjacking, un détournement astucieux de l’actualité par une marque qui permet gagner de la visibilité sur les réseaux sociaux. Cette méthode communication consacrée par Oreo puis reprise avec succès par la marque Kit-Kat avec le « bendgate » qui a accompagné la sortie de l’iPhone 6 ne fait d’ailleurs pas toujours l’unanimité. Le tmblr qui en recense les tentatives infructueuses porte pourtant à tort le nom « real-time marketing sucks »… C’est une interaction contextualisée dans la vie des consommateurs. Le real-time marketing désigne une campagne, une action publicitaire qui, à la différence du marketing classique, est centrée non pas sur l’usage du produit mais plutôt sur l’expérience d’un service qui lui est associé. Le real-time marketing ne cherche pas à vendre le produit, du moins, ce n’est pas à son sujet qu’il prend la parole. En s’appuyant sur les technologies digitales, le real-time marketing se veut en outre contextualisé. Il ne s’agit donc pas seulement de temps réel, car la contextualisation de cette technique de communication est relative au temps autant qu’au lieu, voulus le plus adapté pour toucher le consommateur. Cette approche est rendue possible par le changement de la nature de la « DATA » désormais accessibles aux marques. On passe en effet de données très statiques, basée sur le comportement des consommateurs assis devant leur télévision, à des données géolocalisées, en temps réel et actualisée 24h sur 24, 7 jours sur 7. Ces données sont authentiques et sont bien plus représentatives de ce que font les consommateurs au moment où ils le font. Le real-time marketing a donc pour vocation de produire du contenu qui, à différents moments de leur journée et à différentes étapes de leur vie, correspond réellement à leur humeur et à leurs besoins. C’est ce vers quoi tend la récente campagne de Hellmann’s au Brésil, qui visait à l’origine à modifier l’usage de sa mayonnaise, habituellement réservé à la confection de sandwichs. La marque de mayonnaise du groupe Unilever a pour cela décidé d’offrir du contenu véritablement utile à ses consommateurs, à un moment pertinent. Répondre à un besoin de ses consommateurs au moment précis où ceux-ci y sont confrontés, voilà l’essence du real-time marketing. Le besoin adressé par cette campagne, c’est le dilemne auquel chacun de nous est confronté quand vient l’heure de passer à table : « Que vais-je préparer pour les enfants ? » ou « je ne sais pas cuisiner mais je n’ai pas envie de commander quelque chose ce soir ». Hellmann’s a ainsi lancé le service Whatscook, présentée comme une conversation personnalisée et en temps réel entre de vrais chefs cuisiniers et de vrais consommateurs. Le medium retenu pour cette campagne, c’est la plateforme de messagerie mobile Whatsapp qui est utilisée par 79% des mobinautes brésiliens, soit 32 millions de personnes. En renseignant simplement leur nom et leur numéro de mobile sur un site. Quelques minutes plus tard, un chef les contactait via Whatsapp pour discuter de leurs besoins en matières de cuisine. Ils commençaient par envoyer une photo du contenu de leur réfrigérateur et de leurs tiroirs, à laquelle le chef répondait par plusieurs recettes de cuisine — en veillant bien à inclure la mayonnaise Hellmann’s dans les ingrédients. Ils convenaient ensuite d’un rendez-vous virtuel, que ce soit à l’instant même ou une date future, quand le chef pourrait aider les consommateurs à réaliser leur plat sur Whatsapp. Le dispositif refond clairement la relation qu’entretenaient les clients à la marque. En effet, là où une marque de mayonnaise classique ventait le goût de son produit à la télévision, Hellmann’s prévenait grâce à Whatscook ses consommateurs quand ces derniers devaient sortir leur plat du four. C’est une interaction qui se veut personnalisée. Certes le real-time marketing est centré sur le consommateur, il a pour vocation de s’adapter à ses besoins et partant, d’être personnalisé. Il s’agit bien d’un service qui permet d’individualiser la relation du client à la marque. Faire du one-to-one à grande échelle impose cependant une certaine limite à cette personnalisation et nécessite une certaine automation des processus mis en place. Même si l’accent fut mis sur l’aspect « real-time » de l’opération, Hellmann’s avait, comme tout cuisinier qui se respecte, préparé quelques ingrédients à l’avance. « Nous avions préparé quelques vidéos quelques semaines plus tôt en nous basant sur les recettes et les astuces de cuisine les plus recherchées sur Google. » confie Thana Uchino, directeur du marketing digital d’Unilever. Le real-time marketing a donc besoin de Data pour personnaliser la relation. Un bon exemple de personnalisation à grande échelle est la campagne « My favourite café » de la marque de café japonaise « Georgia ». Avec pour objectif de défendre sa part de marché, Georgia a lancé une campagne de fidélisation mobile qui transformait l’expérience d’achat d’une boisson dans un distributeur automatique en celle de le commander au serveur de notre café favori. Ces distributeurs représentent 70% des ventes de Georgia. En offrant à ses clients la possibilité de télécharger l’application « My favourite café », Georgia leur permet de choisir parmi six serveuses virtuelles celle qui se chargera de prendre leur commande auprès du distributeur qu’ils fréquentent le plus souvent. L’application leur envoie une notification quand ils se trouvent à proximité de la machine en question et leur enverra un « Bonjour ! », « Journée difficile ? Ne forcez pas trop ! ». Ces messages se personnalisent en fonction du comportement d’achat. Par exemple, la conversation avec la serveuse virtuelle devient de plus en plus familière si le client en question lui achète plusieurs boissons dans la même journée. La serveuse va jusqu’à inclure dans l’échange des informations relatives à la météo et recommande par exemple au consommateur de penser à prendre un parapluie si le temps l’exige. Le real-time marketing est ainsi centré sur l’expérience du consommateur plutôt que sur l’usage d’un produit. Il repose de fait sur une base de donnée importante, indispensable à la contextualisation et à la personnalisation du contenu. De plus, il doit s’intégrer de manière simple et pertinente dans la vie des clients de la marque. Le choix d’utiliser Whatsapp était judicieux car il a épargné à Unilever le besoin de créer une plateforme digitale spécifique à la campagne puis de persuader l’audience ciblée de s’y inscrire, mais surtout car il exploitait un outil qui faisait partie intégrante de la vie quotidienne de sa cible. En outre, à la différence de la télévision, dont les retours ne sont mesurables que six mois après les campagnes, ce service génère des données et un feedback immédiat, du ROI en direct. Enfin, le real-time marketing n’est pas simplement une question de publicité mais consiste en la création d’un service pertinent. Il doit engager une vraie conversation, un vraie connexion avec les consommateurs et doit répondre à un besoin réel au moment même où il se manifestait. ENGAGE Facebook lance son ciblage ultra-local Restaurants, épiceries, salons de coiffure, bars … De plus en plus de commerces de proximité ont une page Facebook mais au delà d’une problématique d’image, ils veulent du concret, du trafic ! Facebook l’a bien compris et entend booster le drive-to-store et l’engagement avec le « Local Awareness ». Le numéro un des réseaux sociaux revient aux fondamentaux et incarne plus que jamais la proximité avec son nouveau format publicitaire : « Local Awareness ». Cette possibilité de ciblage est basée sur la géolocalisation des individus. Si l’on pouvait déjà targeter les users par ville ou centre d’intérêt, ce nouveau format va plus loin avec un ciblage ultra-local qui devrait ravir les commerces de proximité. Initiée historiquement par la presse, cette logique de proximité a toujours perduré : « Parlez-moi de moi, il n’y a que cela qui m’intéresse ! » disait l’homme de radio José Arthur. En effet, je me sens par essence bien plus concerné par ce qui se passe géographiquement à côté de moi. Mais alors en pratique ça donne quoi ? Un format publicitaire très ergonomique. Le commerce sélectionne la page à promouvoir et renseigne son adresse. Sa zone de chalandise s’étend alors sur un plan 1,6km autour du magasin. Les users Facebook habitant dans cette zone ou s’étant géolocalisés récemment à proximité sont automatiquement ciblés. Le commerce peut ensuite définir une tranche d’âge et le sexe de sa cible ainsi que son budget et la durée de la campagne. Comme pour les Facebook Ads classiques, le choix du texte et de l’image est primordial pour donner envie aux utilisateurs de cliquer. Enfin, cerise sur le gâteau, Facebook vous permet d’intégrer à votre publicité deux boutons de call-to-action incitant à liker votre page et/ou à trouver l’itinéraire jusqu’au magasin. Lancé actuellement aux Etats-Unis, nous ne devrions pas tarder à voir débarquer ce nouveau format en France… Plus d’infos : http://on.fb.me/1rUNAqM KNOW L’Etude de la DOC : les Français et la vidéo live sur Internet Selon une étude de l’Institut CSA réalisée pour Dailymotion en Septembre 2014, 47% des Français ont déjà regardé une vidéo diffusée en direct sur Internet. Cette pratique se diffuse dans la société, elle reste néanmoins encore très générationnelle. Ainsi elle concerne 68% des 15-17 ans et 73% des 18-24 ans et seulement 27% des plus de 65 ans. Le phénomène touche toutes les classes sociales puisque 47% des ouvriers ont déjà regardé une vidéo live. Ils sont presque aussi nombreux que les professions intermédiaires (53%). La fréquence de visionnage est inférieure à 5 fois au cours du dernier mois pour 69% des déclarants. Ils sont 23% à déclarer avoir regardé entre 5 et 10 fois des vidéos en live et ne sont plus que 8% à l’avoir fait plus de 10 fois. 49% des personnes qui visionnent des émissions en direct sur Internet regardent des événements sportifs. Les événements musicaux arrivent en deuxième position avec 38% puis viennent les spectacles humoristiques (29%). Les actualités, films et séries arrivent bons derniers avec 11%. Le type de programme visionné dépend de l’âge et du sexe de l’individu. Plus d’un homme sur deux (59%) regarde du sport tandis que les femmes préfèrent les évènements musicaux (45%) ou humoristiques (35%). De même, les jeunes de 18-24 ans sont plus friands de musique sur internet (51%). Le support le plus utilisé par tous est l’ordinateur à 80%. Les 25-34 ans sont ceux qui l’utilisent le moins (71%), lui préférant la tablette (15%) et le Smartphone (13%). Les deux principales raisons pour lesquelles on visionne un direct sur internet sont « vivre une événement comme si on y était » (50%) et « être au courant de se qui se passe avant les autres » (30%). Néanmoins, l’étude souligne l’attachement des Français à la télévision pour regarder des événements en direct. Ils sont 54% à préférer la télévision contre 17% pour Internet (25% chez les 18-24 ans). Enfin, le sport (31%), l’actualité (14%) et la musique (13%) arrivent en tête des attentes des Français pour le direct sur Internet. Plus d’infos : http://bit.ly/1ttEbum KNOW Le chiffre de la Digital University 110 En milliards, c’est le poids du numérique dans le PIB en France, supérieur aux services financiers (~85Md) et à l’agriculture (~32Md) Source: McKinsey NEWS acebook débourse 22 milliards pour WhatsApp F Suite à l’annonce du rachat de WhatsApp par Facebook en février dernier, le titre de l’application de messagerie mobile aux 55 salariés s’est apprécié, de 14%. Le réseau social de Mark Zuckerberg devra donc débourser 3 milliards en plus des 19 annoncés au départ. Ce chiffre, qui peut paraître exorbitant, illustre l’intérêt des GAFA pour les start-ups du web : Facebook aurait doublé Google sur l’acquisition de WhatsApp. Plus d’infos : http://bit.ly/1ilEw9w oogle élargit son service de livraison express G « Les principaux concurrents de Google ne sont pas Bing et Yahoo, mais Amazon. » C’est ce qu’affirme Eric Schmidt, l’ancien P-DG de Google, qui vient d’annoncer l’expansion de sa stratégie web-to-store aux villes de Chicago, Boston, et Washington DC. Alors qu’Amazon propose depuis un an déjà des produits frais livrés le jour de la commande, Google annonce également l’ajout de 16 nouvelles marques à son catalogue. La livraison est gratuite à partir de 15 dollars d’achats. Plus d’infos : http://bit.ly/1sJUssK mazon de retour vers le futur A Le géant Amazon ouvre son premier magasin à Manhattan. Ce “mini-centre de stockage” est une acquisition stratégique dans la bataille que se livrent retailers et e-commerce. Et cette nouvelle arrive avant les fêtes de fin d’année. La boutique contiendra une quantité limitée d’articles préalablement commandés sur le site web et à emporter le jour même. Si le succès est au rendez-vous, le dispositif pourrait être élargi à d’autres villes. oundcloud compte $29 millions de pertes en 2013 S Le site de streaming musical basé à Berlin a annoncé n’a pas encore réussi à négocier de contrat avec les « majors » et accumule des pertes conséquentes. Soundcloud affirme à leur sujet qu’elles font partie de sa stratégie de croissance, qui exige de la recherche et des investissements technologiques très lourds. D’autres sources suggèrent qu’aucune des majors n’a voulu accorder de contrat à Soundcloud. Quoiqu’il en soit, à mesure que le nombre de ces plateformes de partage musical augmente, Soundcloud va devoir trouver une solution assez rapidement.