Untitled - Bob et Aglae

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Les liaisons
dangereuses
D’après l’oeuvre de
Choderlos de Laclos
Par la Compagnie
Bob & Agläe
Adaptation
et mise en scène
Joël Coté
Assistante mise
en scène
Danielle Zonca
Mise en lumières
Tanguy Gauchet
Avec, en alternance :
Le vicomte de Valmont
Le vicomte de Valmont
La marquise de Merteuil La présidente de Tourvel Cécile de Volanges
Madame de Volanges
Emilie, une courtisane
Le Chevalier Danceny
Jean-­Pierre Dutruge, Christophe Forsik
Régis Forgues
Sophie Jugnet, Aurélie Maréchal
Marie Lenoir, Adèle Nicolas
Sandrine Becquart, Sophie Jugnet
Eliane Bernard, Lydia Valdès
Sandrine Becquart, Aurélie Maréchal, Lydia Valdès
Yohann Sassier
Production Compagnie Bob & Agläe
Contact presse : Sandrine Becquart, Marine Stisi
Conseiller littéraire : Damien Mendes
Création graphique : Aline Mengant
Photographies : Hugo Eclectis
Réalisation du teaser : Nicolas Drouet pour Images en cavale
Mail : [email protected]
Site Internet : http://www.bob-aglae.fr
Facebook : Cie bobetaglae - Myspace : bobetaglae
Les origines
« Le seul livre dangereux »
L’intérêt
de ce roman réside
dans sa profonde
ambiguïté. De quel côté
se place l’auteur ?
Celui des victimes ?
Des manipulateurs ?
Qui le lecteur doit‐il aimer ou
prendre pour modèle ? Qui
sont en réalité
Merteuil et Valmont
qui ne cessent de masquer
leur identité ?
C’est en ces termes qu’un critique du début du xxe siècle, André Suarès, présente le chef-d’œuvre de Laclos. Sulfureux, scandaleux, libertin, immoral,
tous ces adjectifs sont liés au roman dès sa parution en 1782.
L’œuvre connaît alors un succès de scandale, et devient très vite célèbre
dans toute l’Europe. On dit que la reine Marie-Antoinette possédait le roman
dans sa bibliothèque mais qu’elle avait demandé que le titre et le nom de l’auteur
disparaissent de la couverture. Certains aristocrates refusaient même de recevoir
l’écrivain dans leur salon. Que reprochait-on à Laclos ? Une peinture trop réaliste
des mœurs de son époque, un récit immoral où les personnages vertueux, Cécile
et Mme de Tourvel, étaient ridiculisés et perdus, une représentation trop élogieuse
des libertins, Valmont et Merteuil, rusés et pervers.
Le roman soulève des débats parmi les critiques. Certains mettent en avant
le caractère moral des mésaventures de Cécile. Laclos ne fait que mettre en garde
contre une mauvaise éducation des jeunes filles. Les laisser dans l’ignorance peut
être dangereux.
Au xixe siècle le roman est condamné à plusieurs reprises par la justice et n’est
pas réédité. Seuls des connaisseurs le lisent et tentent de le réhabiliter. Il faudra attendre la fin du xxe siècle pour que Les Liaisons dangereuses fasse l’objet
d’une thèse universitaire, et que les prestigieuses éditions de La Pléiade l’accueillent dans leur collection.
Aujourd’hui le succès du roman ne se dément pas. Le couple Merteuil-Valmont
séduit par son goût pour les intrigues, sa maîtrise du langage et des passions.
Le public aime Les Liaisons dangereuses. On peut même aller jusqu’à dire
qu’il est fasciné.
La note du
metteur en scène
Le roman épistolaire
de Laclos m’est toujours apparu
comme un récit de combat.
Celui d’un auteur,
militaire de métier,
désireux de s’affranchir
des codes littéraires
de son époque
en donnant le rôle central
et la « parole » à une femme.
Et quelle femme…
Loin du monstre froid et détaché
finissant au pilori de la bonne société
de l’époque, la « Marquise » de Laclos
est sans doute la première féministe
de l’histoire moderne.
Un personnage d’une totale liberté de pensée, s’appropriant les mœurs
de son époque pour écrire une carte du tendre au féminin. Ses armes ?
La manipulation et son acuité face aux lâchetés, mensonges et bassesses
de ses contemporains. Son combat ? La vérité. Celle des êtres révélés à eux-mêmes.
Cette adaptation s’attache donc plus aux enjeux et aux forces mises en présence
qu’aux artifices d’une époque révolue. Seuls importent le territoire conquis sur l’autre
et la maîtrise des sentiments par l’intelligence. L’arme absolue de cette femme confrontée au désamour d’un homme : Valmont, son alter ego, l’Homme par excellence,
son ennemi intime, seul objet de son amour et de sa perte. Valmont comme objet
de « reconquête » pour Merteuil ; l’enjeu primordial que sous-tend constamment le récit…
La dualité
« Valmont ne cesse
de dominer son
amour pour
Tourvel. Par vanité,
il le ramène à un
simple désir sexuel.
Mais ce qu’il sous-tend aussi c’est la dualité - au sens le plus large - de l’âme
humaine. La pulsion opposée à la conscience, le combat éternel de l’homme
contre l’animal tapi en lui. Car comme le rappelle André Malraux dans la préface des Liaisons : « Valmont ne cesse de dominer son amour pour Tourvel.
Par vanité, il le ramène à un simple désir sexuel ».
À la lecture de cette phrase, l’idée germa très vite de donner deux visions
de Valmont, deux têtes pour un même cœur. Deux comédiens assumant totalement le jeu du miroir tendu… Un combat dans le combat : celui
d’un homme tentant d’échapper à lui-même ; celui d’une femme tentant désespérément de le sauver…
Du reste, des lieux et autres réalités décrites dans le roman, l’adaptation
les suggère en découpant l’espace comme un possible « jeu de société ».
Les personnages de l’intrigue – Cécile, Volanges, Emilie, Danceny,
Tourvel – sont autant de pions possibles déplacés ou sacrifiés.
Le drame avance maquillé en comédie des sentiments, cruelle et jouissive.
Mais comme un rappel à l’ordre il se noue sur la dernière parole de Merteuil
à Valmont : une déclaration de guerre !
La création par
Bob & Agläe
La douceur et la violence,
souvent contenues,
s’y côtoient
jusqu’au terme
qui sonne comme
un avertissement :
« La vanité et le bonheur
ne vont pas
bien ensemble.
Comment redonner une voix
à ces personnages que l’on croit
si bien connaître ?
En commençant par apprivoiser leur langage, cette façon particulière qu’ils ont
de ne jamais trop en dire, art de la rhétorique qu’ils pratiquent en maîtres.
Mais pour éviter toute complaisance vis-à-vis de la musique des mots,
nous sommes passés très rapidement de la lecture au plateau. Il nous importait
d’incarner au plus vite le texte pour en appréhender concrètement les enjeux.
Le travail en couple s’est progressivement imposé, découlant naturellement
de la dualité qui habite la pièce. Les personnages, dans une succession
de pas de deux, s’évitent, se frôlent ou s’affrontent, au gré des prises
de pouvoir des uns sur les autres, des luttes intérieures et des renoncements
de chacun : jeu de miroir au sein duquel nous nous sommes trouvés tour à tour
acteurs et spectateurs.
C’est dans ce va-et-vient que nous avons puisé la matière dont nous avions
besoin pour éprouver la complexité de nos personnages. Il s’agissait pour nous,
en somme, de se détacher des figures pour en retrouver l’humanité.
La mise en scène, sobre et intemporelle, nous en a donné la liberté.
Joël Coté
metteur en scène
à l’ENSATT,
il suit la formation
« mise en scène ». Il suit
la formation continue
de la Fémis, la formation
en réalisation en 35 mm
de l’école nationale
supérieure Louis Lumière
et participe au
Conservatoire européen
d’écriture audiovisuelle.
Au cours de sa carrière de metteur
en scène, il crée, pour le théâtre :
Vols, coécrit et mis en scène à la Balle au Bond et au Lucernaire à Paris
Inventaires de Philippe Minyana, mis en scène à la Création Gennevilliers
Six pieds sur Terre, écrit et mis en scène au Festival Off d’Avignon
Hedda Gabler d’Henrik Ibsen, adapté et mis en scène au Petit Hébertot à Paris
L’Attente des femmes, écrit et mis en scène au Théâtre de l’Opprimé à Paris
La nuit de Valognes d’Eric-Emmanuel Schmitt, adapté et mis en scène au Théâtre de l’Opprimé à Paris
Colombe de Jean Anouilh, adapté et mis en scène au Théâtre de l’Opprimé à Paris
La guerre de Troie n’aura pas lieu de Jean Giraudoux, mis en scène au Théâtre de l’Opprimé à Paris
Pour le cinéma et la télévision, il écrit des scénarios, notamment Marchands de Rêves, sélectionné
au Marathon des Bibles de l’UGS ainsi que La voie, lauréat du concours Télécip – France Télévisions
en Aquitaine.
Il fonde et dirige la compagnie Bob & Agläe.
Avec les comédiens de la troupe, il aborde des adaptations plus éclectiques :
Independence de Lee Blessing, pièce intimiste et pointilliste
Personne n’est parfait(e), adapté de l’univers du cabaret
Possession, adapté des Sorcières de Salem d’Arthur Miller
Scènes de chasse en Bavière de Martin Speer, drame rural et engagé
Oncle Vania, le chef d’œuvre d’Anton Tchekhov
et aujourd’hui cette adaptation contemporaine des Liaisons dangereuses
La Reine Blanche
distributions
17/02/2012 : Christophe Forsik, Régis Forgues, Sophie Jugnet, Marie Lenoir,
Sandrine Becquart, Eliane Bernard, Aurélie Maréchal, Yohann Sassier
Respectivement :
- Le vicomte de Valmont «cérébral»
- Le vicomte de Valmont «instinctif»
- La marquise de Merteuil
- La présidente de Tourvel
- Cécile de Volanges
- Madame de Volanges
- Emilie
- Le chevalier Danceny
24/02/2012 : Jean-Pierre Dutruge, Régis Forgues, Aurélie Maréchal, Adèle Nicolas,
Sophie Jugnet, Lydia Valdès, Sandrine Becquart, Yohann Sassier
25/02/2012 : Christophe Forsik, Régis Forgues, Aurélie Maréchal, Adèle Nicolas,
Sandrine Becquart, Eliane Bernard, Lydia Valdès, Yohann Sassier
02/03/2012 : Jean-Pierre Dutruge, Régis Forgues, Sophie Jugnet, Marie Lenoir,
Sandrine Becquart, Lydia Valdès, Aurélie Maréchal, Yohann Sassier
09/03/2012 : Christophe Forsik, Régis Forgues, Aurélie Maréchal, Adèle Nicolas,
Sophie Jugnet, Eliane Bernard, Sandrine Becquart,Yohann Sassier,
16/03/2012 : Jean-Pierre Dutruge, Régis Forgues, Sophie Jugnet, Marie Lenoir,
Sandrine Becquart, Eliane Bernard, Lydia Valdès, Yohann Sassier
17/03/2012 : Christophe Forsik, Régis Forgues, Aurélie Maréchal, Adèle Nicolas,
Sophie Jugnet, Eliane Bernard, Sandrine Becquart,Yohann Sassier
23/03/2012 : Christophe Forsik, Régis Forgues, Sophie Jugnet, Marie Lenoir,
Sandrine Becquart, Lydia Valdès, Aurélie Maréchal, Yohann Sassier
24/03/2012 : Jean-Pierre Dutruge, Régis Forgues, Aurélie Maréchal, Adèle Nicolas,
Sophie Jugnet, Eliane Bernard, Lydia Valdès, Yohann Sassier
30/03/2012 : Jean-Pierre Dutruge, Régis Forgues, Sophie Jugnet, Adèle Nicolas,
Sandrine Becquart, Eliane Bernard, Lydia Valdès, Yohann Sassier
06/04/2012 : Christophe Forsik, Régis Forgues, Sophie Jugnet, Marie Lenoir,
Sandrine Becquart, Lydia Valdès, Aurélie Maréchal, Yohann Sassier
07/04/2012 : Jean-Pierre Dutruge, Régis Forgues, Aurélie Maréchal, Marie Lenoir,
Sophie Jugnet, Eliane Bernard, Sandrine Becquart, Yohann Sassier,
La fiche
technique
Durée : 2 heures
Nombre de comédiens sur scène : 8
Lumières : Rampe de projecteurs en ordre de marche
(Plan de feu disponible sur demande)
Musique : Support sono hifi en ordre de marche
Décor : léger, adaptable tout type de plateau
Pas de transformation de salle nécessaire
Costumes : existants et intemporels
Pièce déjà montée à Confluences et au Théâtre de l’Opprimé à Paris
Photos disponibles
sur la page Facebook :
Cie bobetaglae
et davantage sur
demande.
Lu dans
la presse
«Une belle adaptation
qui souligne finement
l’humanité des
personnages au-delà
du masque
Les Liaisons dangereuses ont été maintes fois adaptées
au cinéma et au théâtre. […] Libertinage cynique, vanité, hypocrisie,
le jeu social s’immisce dans les sentiments au point que
les protagonistes vont à l’encontre de leurs véritables désirs.
La mise en scène de Joël Coté souligne justement cet aspect
du roman en dédoublant le personnage de Valmont. […] Cette
trouvaille astucieuse soutient efficacement le rythme d’une pièce
pourtant longue. Le texte de Laclos a été quelque peu modernisé,
rendant ainsi son approche plus directe. […] La Compagnie Bob & Agläe
est composée de comédiens solides. Ainsi, les personnages de Valmont
et Merteuil portent la pièce par leur présence. Mais les jeunes acteurs
qui jouent les rôles de Cécile de Volanges et du chevalier Danceny,
Sandrine Becquart et Yohann Sassier, apportent aussi leur fraîcheur
et leur force comique. La compagnie et son metteur en scène Joël Coté
ont donc réussi une belle adaptation du roman de Choderlos de Laclos
qui souligne finement l’humanité des personnages au-delà du masque.
Première surprise, le dédoublement du vicomte de Valmont, aujourd’hui interprété par deux hommes des plus différents.
Le premier, viril, vêtu de couleurs sombres, tente de lutter contre son lui intérieur, son double vêtu de blanc, qui le pousse
dans les bras de la courtisane, qui l’incite à faire honneur à son (outrageuse) réputation. Les deux acteurs (Régis Forgues et
Jean-Pierre Dutruge) sont littéralement opposés, mais se complètent à merveille. […] Puis, il y a aussi une mise en scène très
recherchée, un décor épuré, des vêtements intemporels (comme pour rappeler que si les années passent, la nature humaine,
elle, ne change pas tant que ça), la lumière qui réfléchit dans le miroir. La scénographie nous permet ainsi de ressentir
cette ambiance sensuelle et mystérieuse qui est reine dans l’ouvrage de Laclos. Certaines fortes têtes portent également
cette superbe adaptation, comme la marquise de Merteuil (Aurélie Maréchal), sublime. Arrogante comme il faut, charmeuse,
délicieusement manipulatrice, elle est la patronne de cette dangereuse bande. Bon point également pour le couple de la petite
Cécile et de son chevalier, incroyables dans leur transformation. Un grand moment de théâtre.
Haaaaa... L’Amour !! Choderlos de Laclos a montré par sa
plume sa virtuosité en matière d’intrigues amoureuses et de
manipulations sentimentales avec Les Liaisons dangereuses.
La Compagnie Bob & Agläe nous offre une interprétation subtile et forte de la marquise de Merteuil et traite de
facon ingénieuse le personnage du vicomte de Valmont.
La mise en scène est bien travaillée. Les jeux de lumière
bien pensés servent astucieusement l’enchaînement des scènes
tout en s’adaptant à une salle intimiste. La proximité avec les acteurs
vous fait entrer dans l’intensité des manipulations des coeurs,
les tourments de l’âme, la folie amoureuse, et la Passion. Le jeu
des acteurs est fort, sincère et juste.On y prend beaucoup de plaisir !
Un moment savoureux à passer pour une soirée enchantée.
Un moment
savoureux à passer
pour une soirée
enchantée »
Joël Coté adapte librement, et avec brio il faut bien le dire, Les Liaisons dangereuses […]. Jouée par l’excellente troupe Bob et Agläe, la pièce modernise le décor […] et les costumes qui sont loin des robes de bal
et des perruques de l’aristocratie du XVIIIe siècle. Point de satin pour la marquise de Merteuil; ici, seuls
les textes et l’affrontement des passions sont « ostentatoires ». Duos passionnés et tableaux libertins se
succèdent, alors que nous restons pendus aux lèvres de nos huit comédiens qui campent si bien leurs
personnages. Mais la principale originalité réside dans les deux visages donnés au vicomte de Valmont,
libertin pris entre son immoralité, ses mœurs légères et le possible attendrissement de son cœur […].
À la fin de la pièce, la réaction des spectateurs ne se fait pas attendre et elle est unanime : c’est un torrent
d’applaudissements qui clos les deux heures du jeu impressionnant des huit compagnons de scène.
Petit coup de cœur tout de même pour Cécile de Volanges dont la transformation en parfaite libertine est
magnifiquement interprétée, surprenante !
Retranscrire un échange épistolaire sur une scène, on le sait, n’est pas chose facile. Joël Coté
l’a fait, et avec brio. […] Cette toute jeune troupe s’est revélée sous un jour qu’elle n’avait
pas divulgué lors de leur précédente pièce, Oncla Vania de Tchekhov. Le jeu était uniforme,
soutenu, et poignant. On ressent cette tension perpétuelle présente dans le livre, on savoure
la cruauté d’une marquise de Merteuil épatante de diablerie et de beauté. La petite Cécile
émerveille dans sa transformation en parfaite libertine. Et le vicomte de Valmont, derrière ses
deux visages, emporte avec lui le spectateur dans ses jeux et ses tourments. Avec son
pantalon noir et sa chemise blanche, Régis Forgues ne serait d’ailleurs pas sans rappeller
un certain Chuck Bass, le libertin moderne, dans sa perfection. […] Chapeau bas devant la mythique scène
de rupture entre Valmont et Tourvel, ou la scène du « Ce n’est pas ma faute », palpitante et déchirante.
Le public est saisi, les bravos pleuvent. C’est un triomphe. Et qu’une chose à dire : «Encore !»
« L’humanité n’est parfaite dans aucun genre,
pas plus dans le mal que dans le bien.
Le scélérat a ses vertus,
comme l’honnête homme a ses faiblesses. »
Choderlos de Laclos
Contact [email protected]
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Site Internet www.bob-aglae.fr
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