Source : Annexe du CPRDFP Poitou-Charentes 2011-2015 - octobre 2011 Présentation et évolutions pour le GFE 19 «Techniques de la communication - Média» I – Chiffres clés Les savoirs mis en œuvre par les professionnels du GFE 19 (Groupe Formation Emploi) s'appuient sur des techniques de conception et de transmission d'un message écrit ou audiovisuel. En Poitou-Charentes, selon les résultats du recensement de la population réalisé en 2006, les professions les plus représentées dans ce GFE sont : • les Journalistes, y compris les rédacteurs en chef (25 %), • les Assistants de la publicité et des relations publiques (20,5 %), • les Photographes indépendants et salariés (16 %), • les Directeurs, responsables de programmation et de production de l’audiovisuel et des spectacles (11 %). Ce GFE regroupe 2 127 actifs en emploi, ce qui le situe au dernier rang des GFE en termes d’actifs occupés avec 0,3 % de la population active régionale. Les principaux secteurs d’activité employant les professionnels de ce GFE sont : • l’édition, l’imprimerie et la reproduction (27 %), où on retrouve les journalistes, • les activités récréatives, culturelles et sportives (20 %), où sont notamment regroupées les activités cinématographiques, • les services opérationnels (14 %), où on retrouve les intérimaires, • les conseils et assistance (13 %) qui regroupent les professionnels de la publicité et de la communication. POINTS DE REPÈRE FORMATION INITIALE (2009 /2010) ET VAE (2009) 232 élèves, apprentis ou étudiants sont inscrits en année terminale dont 93 % par la voie scolaire et 7 % par la voie de l'apprentissage. Les effectifs en dernière année de formation ont augmenté de 23 % entre 2004 et 2009 (soit 44 formés supplémentaires). En 2009, on compte 6 certifications obtenues par la Validation des Acquis de l'Expérience. La moitié concerne les Licences professionnelles Communication et Management des Événements. FORMATION CONTINUE SUR FINANCEMENTS PUBLICS (2008) 56 stagiaires ont suivi en 2008 une formation continue sur financements publics (contre 50 en 2004). Dans les trois quarts des cas, il s'agit de formations dans le domaine de l'audiovisuel. EMPLOI 93 % des actifs se concentrent sur deux catégories socioprofessionnelles : les cadres, professions intellectuelles et artistiques et les professions intermédiaires administratives et commerciales des entreprises. En conséquence, le niveau de qualification est plus élevé que la moyenne : les niveaux I et II regroupent plus de la moitié des actifs du GFE 19 (contre un quart en moyenne). 42 % des actifs sont des femmes. Les moins de 25 ans représentent quant à eux 8 % des actifs, contre une moyenne de 11 % tous GFE confondus. Par ailleurs, sur 670 entreprises créées en 2009, 79 % relèvent du statut d’auto entrepreneur. MARCHÉ DU TRAVAIL (MARS 2010) Pôle emploi a recensé 303 offres d'emploi en 2009. C'est 17 % de moins qu'en 2007. 80 % des offres sont à destination des professionnels de l’information et de la communication. La majorité des offres d'emploi (52 %) sont des offres durables (CDD ou CDI supérieur à 6 mois). On comptait 1 482 demandeurs d'emploi au 31 mars 2010, dont 35 % dans la réalisation de contenus multimédias et 17 % dans la communication. 188 II - La formation professionnelle initiale en 2009 Sources : DRAAF, DRASS, Rectorat Région – Année 2009/2010 189 Effectifs d'élèves, d'apprentis et d'étudiants, (BTS, DUT, Licence Pro) Dernière année de cycle de formation, par spécialité et département Spécialité, Diplôme, Niveau CHARENTE Voie scolaire Apprentis CHARENTEMARITIME Voie Apscolprentis aire DEUX-SEVRES Voie scolaire Apprentis VIENNE Voie scolaire Apprentis POITOU-CHARENTES Total Voie Scolaire Total Apprentis Totau x Part des filles CAP EN 2 ANS 2CAP2 PHOTOGRAPHE 14 14 14 86% 11 11 11 55% 46 46 83% BAC PRO TERPRO PHOTOGRAPHIE BTS EN 2 ANS 2BTS2 COMMUNICATION DES ENTREPRISES 20 2BTS2 COMMUNICATION VISUELLE OPT.GRAPH.ED.PUB 10 10 10 70% 2BTS2 METIERS AUDIOV. OPT.GESTION PRODUCTION 12 12 12 58% 2BTS2 METIERS AUDIOV. OPT.INGENIERI.EXPL.EQ 12 12 12 17% 2BTS2 METIERS AUDIOV. OPT.METIERS IMAGE 12 12 12 58% 2BTS2 METIERS AUDIOV. OPT. METIERS SON 12 12 12 17% 2BTS2 METIERS AUDIOV. OPT.MONTAG.POSTPRODUCT. 12 12 12 50% 12 83% 26 26 77% 22 22 73% 26 LICENCE PRO LIC PRO COMMUNICATION ET MANAGEMENT DES EVENEMENTS LIC PRO ACTIVITES ET TECHNIQUES DE COMMUNICATION COMMUNICATION ET MANAGEMENT DES EVENEMENTS 12 12 26 LIC PRO ACTIVITES ET TECHNIQUES DE COMMUNICATION LETTRES, CULTURE ET NOUVEAUX MEDIAS 22 LIC PRO TECHNIQUES ET ACTIVITES DE L'IMAGE ET DU SON COMMUNICATION, CREATION ET INTEGRATION NUMERIQUE :DESIGN SONORE 13 13 13 23% LIC PRO TECHNIQUES ET ACTIVITES DE L'IMAGE ET DU SON COMMUNICATION, CREATION ET INTEGRATION NUMERIQUE : IMAGE ET ANIMATION 13 13 13 38% 5 40% LIC PRO TECHNIQUES ET ACTIVITES DE L'IMAGE ET SON 5 5 Total CAP EN 2 ANS 14 14 14 86% Total BAC PRO 11 11 11 55% 116 59% 91 62% 14 86% Total BTS EN 2 ANS 90 Total LICENCE PRO 52 17 26 116 22 74 Total Formations Niveau 5 14 Total Formations Niveau 4 11 Total Formations Niveau 3 90 Total Formations Niveau 2 52 142 Toutes Formations 17 14 11 11 55% 26 116 116 59% 17 22 74 17 91 62% 17 48 215 17 232 62% 25 Sources : DRAAF, Rectorat, Région – Année scolaire 2009/2010 Précaution de lecture : certaines formations de l'enseignement supérieur n'apparaissent pas dans le tableau ci-dessus (ex : plus de 400 étudiants sont inscrits dans les Écoles supérieures d'art et de culture). A la rentrée 2009, 232 élèves apprentis et étudiants sont inscrits en dernière année de formation dans ce GFE. C'est 23 % de plus qu'en 2006. La voie d'accès privilégiée est la voie scolaire (93 %), l'apprentissage restant marginal pour ce GFE. Les filles représentent 62 % des formés. Par ailleurs, 61 % des formés régionaux dans ce GFE se trouvent dans le département de la Charente, ce qui s'explique par la présence du Pôle Image à Angoulême. 190 La carte des formations a connu une évolution majeure avec la rénovation du Baccalauréat Professionnel. L'offre de niveau III est particulièrement développée puisqu'elle regroupe la moitié des formés. 5 Licences Professionnelles ont été créées entre 2004 et 2009. Dans le domaine de la communication, la région dispose de deux BTS « communication des entreprises » et d'un BTS « communication visuelle option graphisme, édition, publicité » mais aussi de plusieurs Licences dont la Licence Professionnelle « communication spécialité « lettres, culture et nouveaux médias » de l'Université de la Rochelle et la Licence Professionnelle « communication et management des évènements » de l'IUT d'Angoulême. Cette dernière est dispensée sous statut scolaire et par la voie de l'apprentissage. En photographie, le CAP et le Baccalauréat professionnel en 2 ans ont été supprimés au profit du Bac Pro 3 ans, dispensé au lycée St Joseph à Bressuire. Ce dernier sera fermé à la rentrée 2011. Des passerelles sont possibles entre les formations de ce GFE et celles du GFE 14 (infographiste, concepteur de logos...). Dans le domaine de l'audiovisuel, le BTS audiovisuel, qui constitue le premier niveau d'entrée dans l'emploi, dispose de cinq options (gestion de production, techniques d'ingénierie et exploitation des équipements, montage et post-production, métiers du son et métiers de l'image). La région dispense également d'autres formations supérieures longues : • la Licence Professionnelle droit, économie, gestion en techniques de l'image et du son – création numérique de l'IUT services et réseaux de la communication d'Angoulême avec deux spécialités (design sonore, image composite et animation), • la Licence Professionnelle techniques et activités de l'image et du son dispensée par l'IUT d'Angoulême par la voie de l'apprentissage, • des formations spécialisées « assistant de réalisateur de cinéma d'animation », « technicien infographiste 3 D » proposées par l'Ecole des Métiers du cinéma d'animation d'Angoulême (EMCA), • le Master Professionnel Jeu et Médias Interactifs Numériques de l'Enjmin (école nationale du jeu et des médias interactifs numériques). Les formations de ce GFE sont très attractives : 344 voeux d'inscription sont enregistrés pour 100 places disponibles en BTS (seule formation pour laquelle ces données sont disponibles). Pour le BTS « Métiers audiovisuels option métiers du son » on recense jusqu'à 7 voeux par place offerte. Entre 2006 et 2009 l'insertion à court terme des jeunes scolaires sortants d'une formation de ce GFE est inférieure à la moyenne tous GFE confondus (49 % contre 57 %). Cette insertion a été plus difficile en 2010 où seuls 42 % des formés de ce GFE sont en emploi sept mois après leur sortie du système éducatif (51 % en moyenne). La faiblesse des effectifs en apprentissage ne permet pas de calculer un taux d'insertion fiable. III – Éléments de contexte et évolutions CONTEXTE ÉCONOMIQUE Les métiers de ce GFE sont liés aux savoirs techniques et artistiques de l’audiovisuel, de la presse et de la communication. Les professionnels interviennent donc dans des domaines très divers : la communication et publicité, l'information, l'audiovisuel (télévision, cinéma, industries techniques) et la photographie. L'avènement d'une société de l'information et de la communication, portée par les grandes évolutions technologiques, a bouleversé l'ensemble des métiers et particulièrement ceux du GFE 19. Les Technologies de l'Information et de la Communication occupent aujourd'hui une place très importante dans la société. La présence de la Vallée des Images à Angoulême, second pôle national après Paris, les regroupements d'entreprises comme 16 000 images et les relations entre laboratoires universitaires et entreprises créent une dynamique intéressante et source d'emplois en Poitou-Charentes. En Charente, un partenariat est en cours autour de la e-éducation (utilisation des multimédia) entre le Cned, la Vallée des images et les laboratoires de recherche universitaires. Les actifs de ce GFE ont des statuts très divers : ils sont salariés du privé, indépendants ou encore fonctionnaires et exercent le plus souvent dans des TPE. 191 Certaines activités du GFE 19 bénéficient de subventions publiques. Bien que leurs effets soient très limités en termes d'emplois régionaux, ces soutiens financiers permettent à la filière image (audiovisuel, cinéma, multimédia) de développer ou de maintenir des activités sur le territoire. Autour de la Vallée des Images, un plan de soutien des actions en faveur du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia est mené sur le territoire régional. Il porte notamment sur l'amélioration de l'emploi, le développement du secteur cinématographique et audiovisuel et la garantie de la lisibilité et de la traçabilité des financements. • Les métiers de la communication et de la publicité peuvent s'exercer dans les agences de communication, dans les services d'annonceurs privés ou publics, dans les régies publicitaires... Ils se développent rapidement au sein des entreprises et des collectivités territoriales. Dans ce secteur, les investissements sont directement liés à la conjoncture économique. Par ailleurs, les agences de communication se trouvent en concurrence avec des indépendants installés en free lance. • Les métiers de l'information sont confrontés à de profondes mutations d'ordre : - économique (mouvement de concentration dans la presse écrite, apparition de journaux gratuits...), - technologique (émergence du multimédia, développement d'internet...), - sociétal (diversification de l'accès à la culture, évolution des attentes des lecteurs...). Parallèlement, le secteur de la presse écrite perdrait de son attractivité auprès des jeunes. • Les métiers de l'audiovisuel et des techniques du spectacle vivant ont connu un développement très rapide avec appel à des technologies lourdes et coûteuses. • La photographie a été très touchée par le développement de la technologie numérique. C'est le secteur qui a perdu le plus d'emplois. De nouveaux métiers ont vu le jour tel que les retoucheurs photos numériques. Toutefois, les emplois de laboratoire se font de plus en plus rares. Un Accord Cadre régional de coopération pour l’emploi et la formation dans les métiers du spectacle vivant et de l’audiovisuel a été signé en janvier 2010 par l'Etat, la Région Poitou-Charentes, les organisations syndicales d’employeurs et de salariés et l'AFDAS (organisme paritaire collecteur agréé du secteur). Ce document contractuel unique regroupe deux dispositifs, un Contrat d’Objectifs Territorial (COT) et un Engagement de l’Emploi et des Compétences (EDEC). Il vise à observer l'évolution de l'emploi, à optimiser les dispositifs afin d'améliorer la qualité de l'emploi mais aussi à structurer l'offre de formation professionnelle et à améliorer la politique de prévention et de santé. GESTION DES RESSOURCES HUMAINES Le GFE 19 est perçu comme un domaine d'activités attractif et dynamique, qui correspond à des métiers-passion mais qui s'inscrit dans un contexte où la concurrence est rude et où l'adaptation au marché doit être continuelle pour rester compétitif. Le recours aux CDD d'usage (intermittents du spectacle) est très fréquent et le turn-over est important, ce qui participe à la précarisation des professionnels de ce GFE qui doivent également être mobiles. L'enjeu essentiel porte donc sur la sécurisation des parcours dans un GFE qui souffre d'un manque de structuration d'un réseau de professionnels. Concernant les intermittents du spectacle, la renégociation prévue en 2011, annexe 8 et 11 de la convention assurance chômage risque de modifier les conditions d'accès à l'allocation chômage. Les impacts de la révolution numérique sur les métiers et sur les compétences sont très importantes et touchent le coeur de métier : on parle désormais de « compétences intégrées » pour désigner le fait que la segmentation des compétences développées par plusieurs métiers tend à disparaître. Dans le GFE 19, cela se traduit par l'effacement entre la phase de création et la phase de réalisation, avec moins de spécialisation et plus de polyvalence. Par exemple, on attend d'un professionnel du jeu vidéo qu'il soit à la fois créatif et technicien. Les évolutions technologiques ont d'autres effets sur les métiers et les compétences : l'élévation des compétences demandées : un employeur attend de ses salariés qu'ils soient en capacité de s'adapter en permanence à ces évolutions, ce qui implique pour eux une capacité à apprendre et à renouveler leurs compétences, le développement de compétences relationnelles : cela concerne aujourd'hui des postes auparavant 192 en retrait de la relation avec le client, la disparition ou la mise en péril de certains métiers : par exemple, le métier de photographe connaît aujourd'hui de grandes difficultés avec le développement des appareils photo numériques et des services de tirage sur internet, la mise en concurrence avec des non-professionnels, conséquence de la vulgarisation et de la démocratisation des outils. La révolution numérique touche les professionnels les plus âgés et les moins qualifiés. La durée de carrière professionnelle est particulièrement courte (une dizaine d'années). La période d'employabilité maximum se situe entre 25 et 35 ans (âge à partir duquel on constate une baisse du recours aux contrats d'usage). La question de la reconversion de ces personnes est centrale : celles-ci se dirigent parfois vers l'enseignement mais les débouchés y sont limités. Les compétences et l'expérience des « anciens » pourraient être valorisées dans le cadre d'un tutorat des plus jeunes. Pour entrer dans les métiers de la communication et de la publicité, le relationnel constitue une voie privilégiée mais le stage est également une manière de se faire connaître et de faciliter son insertion. Dans les métiers de l'audiovisuel et des techniques du spectacle vivant, la multiplicité des possibilités offertes permet de conjuguer plusieurs fonctions réalisées par une seule personne et réduit le nombre d'intervenants lors d'un tournage ou d'un reportage. C'est un secteur où la polycompétence domine. L'importance du travail en équipe est de plus mis en exergue : on travaille avec un réseau constitué. Aux compétences techniques pointues, s'ajoutent la nécessité d'accumulation de stages et la cooptation par les pairs. L'OFFRE ET LES BESOINS DE FORMATION L'offre de formation du GFE 19 est peu importante en nombre mais semble correspondre aux besoins en termes de flux de formés. Un lycée spécialisé, le lycée de l'Image et du Son d'Angoulême (LISA), est présent sur le territoire. Des formations sont également dispensées par le Cned. La réforme des Baccalauréats Technologiques va transformer le bac STI Arts Appliqués en Bac Sciences et Technologies du design et des arts appliqués (STD2A) dont la pédagogie s'appuie sur des démarches expérimentales qui conduisent les élèves à appréhender, de manière active, les univers complexes du design et des métiers d’art. Cette réforme entrera en application dès la rentrée 2011. Les besoins en formation recouvrent plusieurs volets, selon le domaine d'activité : - un volet très technique dans le champ de l'audiovisuel avec des formations bien précises et relativement bien présentes en Poitou-Charentes, - un volet artistique dans le champ du graphisme et des arts appliqués avec des formations arts, arts appliqués, école des beaux-arts..., - un volet culture générale avec des connaissances juridiques et commerciales dans les écoles spécialisées et les formations universitaires. Le Schéma Régional des Formations Artistiques et Culturelles, adopté en 2009 et qui a fait l'objet d'une large consultation de l'ensemble des partenaires concernés, a participé à l'organisation d'une offre de formation structurée. Il permet une meilleure articulation entre les différents niveaux d'enseignement artistiques sur l'ensemble des territoires. Les contrats de professionnalisation, d'une durée d'un an, ne semblent pas adaptés aux entreprises du GFE 19, excepté pour les agences et les services de communication interne aux entreprises. Pour les studios, les équipes sont qualifiées, c'est donc le contrat d'usage qui est utilisé : ainsi l'intermittent se forme pendant les périodes d'intermittence. Les entreprises se montrent plus intéressées par les étudiants en 3ème année qui sont déjà formés. 193 IV – Orientations et priorités : En formation initiale : ● Bien que la demande de formation soit forte, il ne semble pas nécessaire de développer l'offre de formation, au vu des difficultés d'insertion professionnelle rencontrées par les formés (seuls 42 % des sortants d'une formation par voie scolaire dans ce GFE sont en emploi sept mois après leur sortie du système éducatif). ● L'offre de formation privée hors contrat est très importante dans les domaines de la communication, de l'audiovisuel et du journalisme. Selon les professionnels, celle-ci peut s'avérer de qualité moindre et source de désillusion pour les jeunes formés. Mais certaines écoles nationales sont incontournables (journalisme...). ● La fermeture du seul Baccalauréat professionnel Photographie, dispensé jusqu'alors au lycée privé St Joseph à Bressuire, est prévue pour la rentrée 2011, sur la demande de l'établissement. Même s’il faut rester prudent, la disparition totale d’une offre de formation sur ce champ professionnel interroge. En formation continue : ● La VAE et les contrats de professionnalisation sont des dispositifs très peu mobilisés dans ce GFE. Les branches professionnelles et les OPCA se doivent donc d'améliorer la mise en oeuvre des dispositifs de formation continue par les entreprises. Celles-ci ont aujourd'hui à disposition un panel de dispositifs de formation dans l'entreprise ou en dehors, mais le questionnement porte sur les moyens d'accompagner ces entreprises pour les mettre en oeuvre. ● Des améliorations sont à apporter en termes de lisibilité de l'offre de formation continue et en termes d'utilisation de cette offre que ce soit par les prescripteurs et par les branches professionnelles. En termes d'image des métiers : ● Les formations et les métiers de ce GFE sont très attractifs mais offrent peu de débouchés. De plus, l'emploi dans ce secteur se caractérise par sa précarité. Il conviendrait de mieux communiquer sur les débouchés réels de ces formations. 194