!
Art-Us
Collaboratif d’expressions artistiques
Siret : 800 109 324 000 15
Tel : +33 (0)6 14 66 90 73 Mail : ar[email protected]om
Site : http://artuscompagnie.com/ Facebook : https://www.facebook.com/ARTUscompagnie
De et avec : Bunny Godillot
Mise en scène : Catherine Chevallier
Musique : Dominique Probst
Créé au Théâtre des Déchargeurs
- Paris - Été 2015 -
!
REVUE DE PRESSE
(non exhaustive)
Marie-Antoinette, la dernre heure
!
Avec%le%soutien%de%:%%
En%partenariat%avec%:%%
!
!
À VOIR :
Bunny Godillot :
"Je suis une lectrice insatiable"
Par François Billaut, paru dans le magazine Point de Vue n°3493, du 1er juillet 2015
Au théâtre Les Déchargeurs, Bunny Godillot interprète Marie-Antoinette, la dernière heure, une pièce
qu'elle a écrite d'après la biographie de Stephan Zweig. Elle évoque pour Point de Vue ses états d'art.
Comme en ce moment je joue Marie-Antoinette, le soir, je suis privée de théâtre! Enfin, des pièces de mes
confrères. J'aurais bien voulu pourtant trouver le temps d'aller voir Henry VI à l'Odéon, dans la mise en scène
de Thomas Jolly, qui dirige la compagnie La Piccola Familia. Ou voir un beau ballet classique ou
contemporain à l'Opéra. Je suis une inconditionnelle. Les danseurs me fascinent. Il y a quelques années, j'ai
mis en scène Nijinski, la dernière danse. En revanche, le matin, je vais souvent au cinéma à la Pagode, près
de chez moi. J'adore ce lieu hors du temps, son jardin, ses salles. Et la programmation convient parfaitement
à mon goût pour les films indépendants.
Littérature
Je suis une lectrice insatiable. En ce moment je suis plongée dans La Semaine de 4 heures, de Tim Ferriss,
pour que la nouvelle blogueuse et entrepreneuse que je suis - je viens de créer ma propre société de
production - apprenne à s'organiser. J'adore ce bouquin, à tel point que je dors pratiquement avec lui. Sinon,
je ressors volontiers de ma bibliothèque L'Enfant de volupté de Gabriele D'Annunzio dont l'esthétisme me
plaît, comme, pour être honnête, le petit côté décadent. J'ai toujours une pile de livres de Deepak Chopra au
pied de mon lit. J'y reviens sans cesse. Ainsi qu'au théâtre de Shakespeare. Je suis comédienne!
Les livres me rassurent, ce sont mes amis. Comme souvent les libraires. Chez Chantelivre, rue de Sèvres, le
personnel est adorable, attentionné et merveilleusement compétent. Je peux aussi passer des heures à La
Procure, rue de Mézières, dans l'inépuisable rayon spiritualité. En ce moment, je dévore tout ce qui concerne
Casanova, à commencer par Histoire de ma vie. J'écris une pièce "gastronomique" sur ce singulier
personnage. En fait, c'est dans les bouquins que je dépense tout mon argent! J'achète ceux qui traitent des
sujets sur lesquels je travaille, ceux dont on m'a parlé et même ceux qui ont des titres ou des couvertures
attirantes.
!
!
Médias
Pour les journaux et les revues, c'est pareil. Je lis Le Parisien, Le Figaro, Elle, Vogue, Happinez -que
j'adore!-, Citizen K, Vanity Fair et Point de Vue, évidemment. Je dois bien l'avouer, les "États d'art"... j'en
rêvais!
Je me réveille avec Radio Classique et puis Guillaume Durand, Eve Ruggiéri, Philippe Tesson accompagnent
mes débuts de matinée. Le soir, si je ne suis pas avec des amis à discuter et échanger, ce qui est rare, je
regarde Le petit journal de Yann Barthès. Il a une lecture décalée de l'info qui me plaît, un côté journalisme
d'investigation. J'apprécie La grande librairie de François Busnel et je peux aussi me laisser captiver par La
parenthèse inattendue de Frédéric Lopez ou même Les escapades de Petitrenaud. Sinon, un bon Fellini,
Woody Allen, le Cheval de Guerre de Spielberg, Mommy de Xavier Dolan... Les rediffusions et les DVD
offrent des ressources inépuisables.
Art
Quand mon travail me le permet, je passe aussi du temps dans les musées: Gustave-Moreau, dans le 9e
arrondissement, pour le côté sacré et confidentiel, la Maison de Victor Hugo, place des Vosges, tous les
châteaux, à commencer par Versailles où flottent toujours les mânes de Marie-Antoinette, et dans les
églises... Et toutes les collections italiennes. J'aime aussi les ateliers d'artistes et les ex-positions. Des amis
me disent que la scénographie de la rétrospective consacrée à Jean Paul Gaultier, au Grand Palais, est
exceptionnelle. Comme je suis aussi passionnée de mode, j'essaierai d'y aller.
Mon coup de coeur du moment: JR. C'est le photographe qui possède la plus grande des galeries. Grâce à sa
technique de collage, il expose ses portraits sur les murs, parfois même les sols, du monde entier. J'aime son
regard et la manière dont il nous donne à voir. Mon admiration pour cet artiste majuscule est totale.
Marie-Antoinette, la dernière heure, pièce écrite et interprétée par Bunny Godillot. Mise en scène de
Catherine Chevalier.
Musique de Dominique Probst. Théâtre Les Déchargeurs, jusqu'au 4 septembre, les mercredis et vendredis.
Infos, réservations: lesdechargeurs.fr
Cet article a également été publié le 04/07/2015 sur le site de :
!
!
Marie-Antoinette : les dernières heures d'une reine mal-aimée
Comment la plus célèbre reine de France a-t-elle vécu ses dernières heures ?
A travers une pièce poignante, l'auteure et interprète Bunny Godillot nous fait
revivre le crépuscule de la vie de la souveraine scandaleuse.
On a l'impression de la connaître par coeur et pourtant... Il reste de nombreuses zones d'ombre, des
incompréhensions, des malentendus au sujet de Marie-Antoinette, reine scandaleuse, iconique et femme
finalement méconnue. C'est au crépuscule de la vie de la souveraine que s'est intéressée Bunny Godillot et
sa compagnie ART-Us avec la pièce Marie-Antoinette, la dernière heure qui se joue au théâtre Les
Déchargeurs à Paris du 31 juillet au 4 septembre.
A partir de la correspondance de la reine et de la biographie de Stefan Sweig, l'auteure et interprète Bunny
Godillot nous fait revivre les moments les plus marquants de cette vie tragique alors que la fin approche.
Condamnée à mort, seule avec sa peur, son courage et ses fantômes, Marie-Antoinette se raconte à travers
ses correspondances, et nous parle de la fille, de la femme, de l'amoureuse et de la reine souvent
incomprise. Bunny Godillot nous en dit plus sur cette pièce très émouvante qui puise sa force dramatique au
coeur même de l'Histoire.
Qu'est-ce qui vous fascine tant dans le personnage de Marie- Antoinette ?
Je connaissais ce personnage aussi peu et mal que les trois-quarts des Terriens, à travers la légende qu'on
en fait, lorsque, il y a quelques années, Evelyne Lever, qui a écrit de nombreux ouvrages sur elle, m'a dit à
l'issue d'un dîner: "C'est vous. C'est comme ça que je la vois." Et elle m'a offert un de ses bouquins qui m'a
intéressé suffisamment pour que j'achète la bio de Stefan Zweig qui m'a bouleversée. Tout est parti de là.
Quel regard portez-vous sur elle ? Avez-vous de la tendresse, de la compassion ou un regard
critique ?
J'ai, à partir de là, éprouvé beaucoup de compassion pour ce personnage, d'abord adoré des Français puis
haï, pour les mêmes mauvaises raisons : sa différence, les rumeurs... Tout ce qui me révolte et contre quoi
je me bats avec les outils qui sont les miens : écriture, rôles, mises en scènes, réalisation. Je me suis alors
intéressée à la fille, à la telle, à la mère, à l'amie, l'amoureuse qu'elle avait été, comme chacune de nous.
Avant d'être la reine. Ce qui n'était pas son choix . Et c'est cette histoire-là que j'ai décidé de raconter. Je
me suis alors plongée dans sa correspondance et c'est à travers SES MOTS qui, en nous parlant d'elle, parle
aussi de nous que je la livre au public. Je porte un point de vue, un angle, mais pas de jugement. C'est au
public que je mets dans un grande promiscuité et intimité de se faire son idée. Et je constate, soir après
soir, à quel point, y compris les plus réticents sont touchés. Je raconte l'être humain. Pas la légende.
Vous avez voulu faire de votre pièce une pièce "olfactive". Expliquez-nous ce concept.
Je suis passionnée de parfums depuis toujours. Tous mes souvenirs sont liés à des odeurs : celle de mes
parents, de mes voyages, de mes jardins préférés... Je trouve que le théâtre manque souvent d'incarnation,
laissant de côté les sens. D'où cette idée. La maison Oriza- Legrand, rencontrée par hasard alors que cette
idée trottait dans ma tête, s'est trouvée sur mon chemin, et il se trouve que cette maison a été créée en
1720 et qu'elle était fournisseur officielle de la cour et de Louis XV. Ce rêve est devenu réalité. Nous
distribuons aux spectatrices de petits éventails de bois, parfumée à l'odeur de la reine. C'est elle qui, en
s'éventant parfume le spectacle et c'est enchanteur...
Parmi les nombreux \lms qui ont tracé le portrait de Marie- Antoinette, lequel vous a le plus
marquée ?
J'ai vu peu de films mettant en scène Marie-Antoinette et le souvenir que j'en ai est assez insipide. Aucun de
m'a donné envie de m'y intéresser...
CATHERINE ROCHON Publié le Mardi 28 Juillet 2015
CINÉ ET SPECTACLES THEATRE NEWS ESSENTIELLES
!
!
Une toute autre Marie-Antoinette, "à la lumière de la souffrance"
ERNIERE HEURE
INFOS :
THEATRE
MARIE-ANTOINETTE, LA DERNIERE HEURE
de et avec : Bunny Godillot
Mise en scène : Catherine Chevallier
Musique : Dominique Probst
INFORMATIONS :
Théâtre Les Déchargeurs
3 rue des Déchargeurs 75001 Paris.
Métro Châtelet
Jusqu'au 4 septembre.
Les mercredis et vendredis, à 19h30
Réservation : 01 42 36 00 50 ou 0892 68 36 22
www.les déchargeurs.fr
LU/VU PAR
L'AUTEUR:
Bunny Godillot, comédienne au théâtre (Merci Monsieur Spielberg, l’histoire poétique du monde, Bocage/La Fontaine ;
Duel) et à la télévision (Aïcha), est aussi metteur en scène et réalisatrice.
Dans cette pièce, en tant qu’auteur et comédienne, elle s’est attachée, à partir de la correspondance de Marie-
Antoinette, à nous faire mieux comprendre la fille, la femme, la mère, l’amoureuse, l’amie qu’elle fut et la façon dont elle
a vécu son destin de Reine.
THÈME:
Marie-Antoinette dans son cachot vit sa dernière heure : elle nous confie ses souvenirs, nous raconte son histoire, et
nous fait part de ses craintes. A travers son journal, qu’elle feuillette, on revit son arrivée en France puis à Versailles, ses
journées à la cour, ses escapades à Paris, ses amitiés. Une heure et quart de confidences remplies d'émotion, durant
laquelle la Reine nous dévoile une personnalité attachante. Dehors, la foule gronde, mais qu’importe, elle pardonne ; ce
sont ses derniers mots, c’était sa dernière heure.
POINTS FORTS:
- Le sujet reste un sujet fort -encore plus, un 14 juillet...-: qui était réellement Marie Antoinette ? Stefan Sweig, dans sa
passionnante biographie, écrite en 1932, a bien décrit la complexité de cette âme "qui, sous le poids du malheur et de
l’histoire, s’est révélée , et en quelque sorte rachetée , passant de l’ombre de la jouissance à la lumière de la
souffrance".
-Le lieu : c’est un cachot, une toute petite salle de théâtre enfouie sous terre -« claustrophobes s’abstenir », qui nous
permet d’être en communion avec l’actrice.
-Le petit nombre de spectateurs : à peine une vingtaine; on devient témoin, on n’est plus spectateur.
-L’actrice Bunny Godillot, dans sa robe blanche avec ses longs cheveux blonds, est très conforme à l’image que l’on a
de Marie-Antoinette. Elle passe de la femme oisive, frivole et dépensière à la femme courageuse et digne ; c’est
évidemment dans ce registre qu’elle est la plus émouvante : « je suis calme, comme on l’est, quand la conscience ne
reproche rien Je dis adieu à mes enfants, à mes tantes, à tous mes frères et soeurs ; l’idée d’en être séparée pour
toujours et leur peine sont les plus grands regrets que j’emporte en mourant ; qu’ils sachent que jusqu’à mon dernier
moment j’ai pensé à eux. Adieu, adieu, adieu ».
POINTS FAIBLES:
-Pour évoquer ses souvenirs, Marie-Antoinette se réfère au carnet qu’elle a écrit tout au long de sa vie ; la lecture de ces
écrits donne de la véracité aux évènements mais enlève peut être un peu de l’émotion. Dès que l’actrice prend un peu
de distance, l’émotion gagne en intensité.
-Le cachot, oh combien essentiel dans le dispositif, est accessible par un escalier difficile pour les personnes âgées ; il
faut le savoir...
EN DEUX MOTS:
Un spectacle qui ne résout certes pas les interrogations que l’on a sur Marie-Antoinette, mais qui la rend terriblement
attachante.
RECOMMANDATION :
BON
Marie-Antoinette, grandie dans le malheur.
LU/VU PAR : BRIGITTE CHIRIE-SERRELL
15 juillet 2015
!
1 / 11 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !