Exercice 2 : Bien isoler son logement. (5points)
Les campagnes de sensibilisation aux économies d’énergie sont centrées sur l’isolation des toitures car le document 1 nous montre que les pertes
énergétiques par le toit sont les plus importantes dans une maison, cela représente environ 30% des pertes.
La caméra embarquée capte un rayonnement électromagnétique, c’est donc le rayonnement thermique qui permet de réaliser les mesures.
La caméra filme les toits qui sont à température ambiante. Considérons que la température ambiante soit la température maximale tolérée soit 5°C
(=278K), la loi de Wien nous permet de calculer la longueur d’onde émise par rayonnement par ce toit :
soit =1,0x10-5m. Le
document 5 nous permet de conclure que ces ondes émises sont des ondes infrarouges puisque 1,0x10-5m est compris entre 10-3 et 8x10-7.
Pour pouvoir réaliser des mesures, il faut qu’il ait un flux thermique appréciable. Le flux thermique dépend de la différence de température entre
l’intérieur et l’extérieur. Si la température extérieure est trop élevée, elle est proche de la température intérieure et le flux thermique est alors trop faible
pour conduire à des mesures significatives.
Les toits mal isolées présentent un flux thermique important en conséquence, la surface du toit reçoit plus d’énergie et présente donc une température
supérieure à la température extérieure. Le toit est chauffé par le système de chauffage de la maison.
D’après le document 3, on a
donc
ou bien d’après le document 3, on a
donc
. La résistance thermique s’exprime donc en kelvin par watt.
K.W-1
Pour diviser par 200 le flux thermique, il faut multiplier par 200 la résistance thermique. La résistance thermique du système R=Rtuile+Rlaine doit être
R=200x1,0x10-4=0,020K.W-1.
La résistance thermique de la laine minérale ajoutée doit être Rlaine=R-RtuileR=0,020K.W-1 or d’après le document 3, on a
donc
=0,020x0,040x100=0,080m soit 8cm. Il faudra poser une épaisseur de 8cm de laine de verre pour diviser par 200 le flux thermique.
Exercice 3 : Le LHC de Genève.
Les particules sont accélérées grâce à l’action d’une force électrique qui est proportionnelle à la charge de la particule et à la valeur du champ électrique
(f=|qE|) aussi, si la charge est nulle, la force électrique est nulle ainsi que l’accélération. Le dispositif ne pourrait pas accélérer un électron car la charge de
l’électron étant opposé à celle du proton, la direction de la force serait elle aussi opposé et l’électron serait ralenti et non accéléré.
On étudie le proton dans le référentiel terrestre.
Puisqu’on néglige le poids du proton, la seule force s’exerçant sur le proton est la force électrique
. L’application de la deuxième loi de Newton au proton
conduit à
soit
On sait que l’on obtient la vitesse en dérivant la position donc les coordonnées du vecteur vitesse sont les dérivées de celles du vecteur position soit
et de même, on obtient les coordonnées du vecteur accélération en dérivant celles du vecteur vitesse soit
et
z(t) est toujours nul donc le mouvement est rectiligne (selon Ox) de plus ax est une constante donc le mouvement est uniformément accéléré. Le