Exercice II Lancement d`un satellite météorologique 5,5 points

BAC BLANC 2013 / CORRECTİON
Chiffres significatifs :
0,25pt à chaque erreur ; 0,75pt pourront être retirés dans l’ensemble du devoir
EXERCICE I : L’ÉLÉMENT IODE D’HIER À AUJOURD’HUI (6pts)
1.1.(0,25) Voir schéma ci-contre :
- la flèche représentant
F
doit être plus longue que celle représentant
P
- l’axe ( O,
j
) est représenté
1.2.(0,75) Appliquons la deuxième loi de Newton au système fusée dans le
référentiel terrestre considéré galiléen :
F
+
P
= M.
a
F.
j
P.
j
= M.a.
j
En projection sur (Oy): F P = M.a
F M.g = M.a
Finalement : a =
1.3.(0,25) a =
    
712
5
1,16 10 10 1,6 10 10 10 16 10
7,3 10
= 6,1 m.s-2
1.4.(0,5) a(t) =
dv
dt
= 6,1 m.s-2
En primitivant : v(t) = 6,1t + Cte
Initialement, la vitesse de la fusée est nulle donc v(0) = 0 soit Cte = 0 et finalement :v(t) = 6,1t
1.5.(0,25) v(t) =
dy
dt
= 6,1t
En primitivant : y(t) = 3,0t² + Cte’
Initialement, le centre d’inertie de la fusée est confondu avec l’origine du repère donc : y(0) = 0
soit Cte’ = 0 et finalement : y(t) = 3,0
1.6.(0,25) La distance d parcourue par la fusée jusqu’à la date t1 = 6,0 s est : d = y(t1) = 3t1²
AN : d = 3,036 = 1,1.102 m
2.1.(0,25)
T/S
F
=
 
T2
T
m.M
G. .n
Rh
2.2.(0,25) Appliquons la deuxième loi de Newton au système {satellite} dans le référentiel
géocentrique considéré galiléen :
T/S
F
= m.
S
a
 
T2
T
m.M
G. .n
Rh
= m.
S
a
finalement :
S
a
=
 
T2
T
G.M .n
Rh
2.3.(0,75)
S
T
y
O
EXERCİCE 1 : MİSE EN ORBİTE D’UN SATELLİTE (7,5 pts)

2.4. Le satellite ayant un mouvement circulaire et uniforme, alors :
S
a
=
 
2
S
T
v.n
Rh
(0,25)
En égalant les deux expressions de
S
a
, il vient :
 
T2
T
G.M .n
Rh
=
 
2
S
T
v.n
Rh
Finalement :
 
T
ST
G.M
vRh
(0,25)
AN : vS =
 
 
11 24
66
6,67 10 6,0 10
6,4 10 0,60 10
= 7,6.103 m.s-1 (0,5)
2.5.(0,25) La vitesse du satellite s’écrit : vS =
 
T
2 R h
T

soit
 
2
2T
2
S2
4. R h
vT

En reportant l’expression de
2
S
v
obtenue à la question précédente, il vient :
 
T
T
G.M
Rh
 
2
2T
2
4. R h
T

soit finalement : T 2 =
 
2
T
T
4
3
R + h
G.M
3.1.(0,75) D’après la deuxième loi de Kepler :
« le rayon vecteur
TS
balaye des aires égales pendant
des durées égales »
Ainsi, pendant la même durée t, les aires A1 et A2
sont égales mais les distances parcourues par le
satellite L1 et L2 sont différentes : L1 > L2.
La vitesse du satellite n’est donc pas constante sur
l’orbite elliptique et elle est maximale au périgée P.
3.2.(0,25) Le satellite peut être considéré comme un système isolé donc sa quantité de
mouvement se conserve : 
= 
m.
= (m-mg).
+ mg.
D’où : 
= ( m.
- mg.
) / (m-mg) (0,5)
3.3. AP = 2RT + h + h’ donc : atransfert = (2RT + h + h’)/2
AN: atransfert = (26,4.106 + 6,0.105 + 3,6.107)/2 = 2,5.107 m (0,25)
3.4. Par association de la 3ème loi de Kepler et de la relation trouvée en 2.5, il vient :
Ttransfert 2 / a3transfert = 4π2 / G.MT
soit : Ttransfert = [(4π2. a3transfert) / (G.MT)]1/2 (0,25)
AN: Ttransfert = [4π2. (2,5.107)3 / (6,67.10 11. 6,0.10 24)]1/2 = 3,9.104 s (=10h54min20s)
(0,25)
La durée de transfert entre A et P est égale à une demie période: t=Ttransfert /2 = 5h27min10s
(0,25)
3.5.(0,25) Par définition d’un satellite géostationnaire : Tgéo = 24h
A
P
A2
A1
L1
L2
h'
h
2RT
Partie A : Synthèse de l’éther diéthylique
1.
Conditions
opératoires
Température
°C
Nom du produit
Catégorie de la réaction
chimique
1
300
éthylène
élimination(0,25)
2
140
éther diéthylique(0,25)
substitution(0,25)
2.1. La température d’ébullition de l’éther est de 35°C à pression atmosphérique. L’éther
s’évapore facilement. Il faut donc le recueillir dans la glace. (0,25)
2.2. Par contre, la température d’ébullition de l’éthylène (- 104°C) est trop basse pour le
condenser dans le régrigérant et il s’échappera sous forme de gaz. (0,25)
2.3. éthanol éthanoléthanol
éthanol (0,25)
AN : éthanol= 
 = 0,44 mol(0,25)
D’après l’équation, néther =
× néthanol(0,25)
éther   éther  éther éthanol
  éther(0,25)
AN : éther   
  g(0,25)
2.4. L’éther étant moins dense que la phase aqueuse, il constitue la phase supérieure.
(0,25+0.25J)
3. Étude du mécanisme de la synthèse de l’éther diéthylique
3.1. L’oxygène est l’élément le plus électronégatif, il porte donc une charge partielle δ- c’est le
donneur de doublets d’électrons. L’ion H+ porte une charge entière + est accepteur d’électrons.
Un doublet donneur de l’oxygène de l’éthanol attaque l’ion H+ accepteur. (0,25+0.25)
Étape (a) : CH3-CH2-OH + H+ CH3-CH2-OH2+
3.2. L’ion H+ est consommé lors de l’étape (a) et régénélors de l’étape (c) (0,25). Ce n’est
donc pas un réactif. L’acide sulfurique est un catalyseur(0,25).
4. Techniques d’analyse des espèces chimiques intervenant dans la réaction
4.1. Le spectre IR2 ne présente pas de large bande vers 3200-3700 cm-1 caractéristique du
groupe OH. C’est donc celui de l’éther et le spectre IR1 celui de l’éthanol. (0,5).
4.2. Pour la RMN, les protons de l’éthanol CH3-CH2-OH sont tels que :
CH3 : 2 voisins donc d’après la règle du (n+1)uplet 2 + 1 = 3 pics donc triplet.
CH2 : 3 voisins donc quadruplet
OH : pas de voisin donc singulet
EXERCİCE 2 : HISTOIRE DE L’ANESTHESIE (8.5 pts)
Pour l’éther, il n’y a plus le singulet. Donc le spectre RMN 1 est celui de l’éthanol et le spectre
RMN 2 est celui de l’éther. (1).
Partie B : Un remplaçant de l’éther diéthylique
5. Etude des molécules de la kétamine
5.1.
5.2. Les molécules A et A’ n’ont pas la même configuration spatiale. Elles possèdent un
carbone asymétrique(0,25) et sont symétrique par rapport à un miroir plan et non superposable.
Il s’agit donc de molécules chirales ou de deux énantiomères(0,25).
5.3. Ces deux molécules, énantiomères ont des propriétés physiques identiques (hormis leur
pouvoir rotatoire) mais des propriétés biologiques différentes. (0,25).
6. Utilisation médicale de la kétamine
6.1. La demi-vie d’élimination est la durée nécessaire pour que la moitié de la kétamine soit
éliminée par l’organisme. (0,25).
6.2. t1/2 = 2,5h (0, 5).
Partie C : Un remplaçant de l’éther diéthylique
7.1. Les atomes de carbone asymétrique de la molécule sont
représentés par un astérisque (0,25).
7.2. La molécule active A et cette molécule B sont énantiomères puisqu’image l’une de l’autre
dans un miroir plan (visible à condition de pivoter la molécule sur sa liaison CC) (0,25).
7.3. Voici un stéréoisomère de configuration. Les deux molécules, A et C sont des
diastéréoisomères. (0,25+0.25).
C C
H7C3
HR2
C2H5
CH3R1
Groupe carbonyle
Groupe amine (0,25+0.25)
EXERCICE I : L’ÉLÉMENT IODE D’HIER À AUJOURD’HUI (6pts)
Exemple de synthèse :
Le satellite Planck a été mis en orbite, en 2009, par Ariane 5. Il est équipé de différents
capteurs permettant de détecter le rayonnement fossile. Par un balayage systématique du ciel,
il a pour mission de recueillir des informations sur l'origine de l'Univers et l'assemblage des
galaxies.
Le rayonnement fossile tecté par le satellite est un rayonnement électromagnétique émis par
l’Univers, se comportant comme un corps noir, quelques centaines de milliers d’années après le
Big-Bang. Ce rayonnement provient de toutes les directions du ciel avec une intensité
constante dans le temps.
A cause de la dilatation de l'Univers, ce rayonnement correspond aujourd'hui au rayonnement
d'un corps à la température de 3K.
D'après la loi de Wien,   
   
 . Ce rayonnement a donc une
longueur d'onde dans le vide de l'ordre de 1mm. Il s'agit donc d'un rayonnement à la frontière
entre infrarouge et ondes radio (document 4).
Les rayonnements de cette longueur d'onde sont presque totalement absorbés par
l’atmosphère terrestre, comme l’indique le document 3. Cela explique l'intérêt de placer les
capteurs hors de l'atmosphère pour réaliser la cartographie de l'Univers.
Le rayonnement fossile a été émis par l’Univers primitif lorsqu’il est devenu transparent.
L’intensité de ce rayonnement, capté par le satellite Planck, dépend de la densité de l’univers
primitif dans la direction pointée. Cette observation permet donc de mesurer les
inhomogénéités de densité de matière de l’Univers quelques centaines de milliers d’années
après le Big-Bang, et d’en dresser une véritable carte.
Points clés :
Présentation du satellite (année et lieu de lancement par exemple) 0,25 point
De sa mission : recueillir des informations sur l'origine de l'Univers 0,25 point
Source du rayonnement : l’Univers primitif devenu transparent, se comportant comme un corps
noir. 0,25 point
Nature : rayonnement électromagnétique. 0,25 point
Intensité et direction : intensité constante au cours du temps, provient de toutes les directions
du ciel. 0,5 point
Longueur d’onde dans le vide : Corps noir à 3K => Valeur de la longueur d'onde λmax = 1 mm
(loi de Wien). Rayonnement à la frontière entre IR et onde radio. 1 point
L'atmosphère est totalement opaque à la longueur d'onde λ = 1 mm
=> Nécessité de capter ce rayonnement hors atmosphère 0,5 point
Conclusion :
Capter le rayonnement fossile dans toutes les directions donne des informations sur sa source,
l’univers fossile, donc d’en dresser une carte présentant les inhomogénéités (ou « grumeaux »)
selon la direction d’observation. 0, 75 point
Soin apporté à la rédaction 0, 25 point
EXERCİCE 3 : CARTOGRAPHİE DE L’UNİVERS FOSSİLE (4 pts)
1 / 6 100%