CAMILLE BLOCH SA ; 24 novembre 2006 Page 1 Le discours prononcé fait foi Inauguration CAMILLE BLOCH SA ; Courtelary, 24 novembre 2006 Allocution de Monsieur le conseiller d’Etat Andreas Rickenbacher, directeur de l’économie publique du canton de Berne Le discours prononcé fait foi CAMILLE BLOCH : SYNONYME D’INNOVATION ET DE CRÉATIVITÉ Chère famille Bloch Mesdames et Messieurs Lorsque tombe le mot RAGUSA, peu d’entre nous pensent à la ville sicilienne du même nom, au sculpteur Vincenzo Ragusa ou encore aux noms historiques allemand et italien de la ville portuaire croate de Dubrovnik. Nous pensons bien plutôt immédiatement à la célèbre et surtout unique barre chocolatée de CAMILLE BLOCH. Cela montre la force de la « marque » RAGUSA – nous connaissons et aimons tous ce produit depuis notre enfance. Si les noms RAGUSA et TORINO ne nous évoquent pas des villes italiennes, mais du chocolat, cela est dû d’une part au goût irrésistible de RAGUSA et de TORINO, mais d’autre part aussi à l’amour et au dévouement que l’entreprise CAMILLE BLOCH T:\Medienarbeit\03 Auftritte\1 Rickenbacher\2006\11 November\Camille Bloch\Text für die Presse frz.doc CAMILLE BLOCH SA ; 24 novembre 2006 Page 2 Le discours prononcé fait foi SA met dans ses produits et dans leur commercialisation. On ne peut alors s’empêcher de penser au slogan de l’entreprise : « Le chocolat, notre passion ». Le site Internet de l’entreprise explicite ce que ce slogan signifie : « Nous travaillons avec les meilleurs ingrédients de base – car nous voulons vous faire plaisir. Nous investissons en permanence dans de nouvelles technologies – car nous voulons assurer l’avenir d’un métier artisanal traditionnel : celui de chocolatier. Nous créons en permanence des produits nouveaux et originaux – car nous voulons perpétuer l’histoire du chocolat suisse. Nous gardons le statut d’entreprise familiale indépendante – car la passion que nous vouons au chocolat est une longue histoire de famille. Bref, nous voulons être la référence de qualité pour ce qui concerne les spécialités de chocolat suisse. » Un tel credo m’impressionne profondément et je suis convaincu qu’il en est de même pour la plupart des gens. Il m’impressionne avant tout parce que les paroles de CAMILLE BLOCH sont toujours suivies d’actes. « Nous investissons en permanence dans de nouvelles technologies » : c’est exactement ce qu’a fait le chocolatier. C’est la raison pour laquelle nous sommes aujourd’hui réunis en ce lieu. La famille Bloch a investi environ 10 millions de francs dans la nouvelle installation que nous inaugurons aujourd’hui. Elle a ainsi investi dans la région du Jura bernois et dans le site de Courtelary. Les Blochs ont pris racine dans la région depuis que l’entreprise y a ouvert ses installations de production en 1935. CAMILLE BLOCH SA est l’une des grandes entreprises familiales et l’un des principaux employeurs de la région. L’ouverture de nouvelles installations de production implique toujours un certain risque. Que l’entreprise CAMILLE BLOCH soit prête à prendre ce risque est un événement que je tiens expressément à souligner et à louer en tant que directeur de l’économie publique du canton de Berne. Car notre économie vit d’une telle capacité à prendre des risques, et de cette capacité dépend la croissance dans notre canton. L’histoire de l’entreprise CAMILLE BLOCH SA le montre très nettement : La fondation de l’entreprise, en 1929, en pleine crise économique, a en soi déjà été une démarche courageuse – de même que la décision de transférer l’entreprise de Berne à Courtelary en 1935. L’entreprise est restée créative et innovatrice, même lorsque la Suisse était encerclée par des régimes fascistes totalitaires. Au cours de la Seconde guerre mondiale, alors le cacao et le sucre devenaient rares, le fondateur de l’entreprise, Camille Bloch, réagit au manque de matières premières avec une idée très innovatrice : il ajouta au chocolat une pâte de praliné à base de noisettes et créa ainsi le RAGUSA, un produit au grand succès. Rolf Bloch, le fils du fondateur de l’entreprise, n’a pas été moins inspiré que son père. Il a modernisé la production, multiplié le chiffre d’affaires et a lancé des produits tels que TORINO BRANCHE, KIRSCH-LI et RAGUSA JUBILÉ. T:\Medienarbeit\03 Auftritte\1 Rickenbacher\2006\11 November\Camille Bloch\Text für die Presse frz.doc CAMILLE BLOCH SA ; 24 novembre 2006 Page 3 Le discours prononcé fait foi L’entreprise est aujourd’hui entre les mains de Daniel et Stéphane Bloch, soit de la troisième génération. Et eux aussi sont des innovateurs qui n’ont pas peur de prendre des risques, comme nous pouvons le constater aujourd’hui en ce lieu. Le fait que Daniel et Stéphane Bloch investissent des sommes importantes dans un site de production du Jura bernois atteste de leur attachement au canton de Berne en tant que site économique. Le canton de Berne est un site économique attrayant. Il se situe au centre de la Suisse et est bien desservi en matière d’axes de communication. Il a en outre un rôle de passerelle entre la Suisse alémanique et la Suisse romande. Les deux jeunes chefs d’entreprise comptent par exemple aussi parmi les habitants bilingues du canton de Berne. Mais le canton de Berne est aussi un cadre de vie convaincant. Il se caractérise par une qualité de vie élevée et par une grande diversité topographique. Ce n’est pas pour rien qu’il figure, selon des études sur la qualité de vie, parmi les dix meilleurs cadres de vie du monde. Pour terminer, le canton de Berne dispose d’une très large offre d’activités culturelles et de loisirs. Il abrite par exemple le nouveau CENTRE PAUL KLEE à Berne et le FESTIVAL MENUHIN à Gstaad. Mais le canton attire aussi les amateurs de sports. Le ski de fond dans le Jura bernois, le ski alpin dans l’Oberland bernois et la navigation sur les lacs bernois sont des attractions appréciées des jeunes comme des moins jeunes. Je pense que toutes ces qualités expliquent la motivation des petits-enfants de Camille Bloch à continuer de développer le site de Courtelary. Daniel et Stéphane Bloch sont, en tant qu’entrepreneurs, les garants de 175 emplois et d’un chiffre d’affaires annuel de près de 60 millions de francs. Je les remercie sincèrement pour cette contribution à la croissance de l’économie bernoise et pour cet attachement à notre canton en tant que place économique et cadre de vie. En sus de leur engagement en tant qu’entrepreneurs, les Blochs ont toujours été et sont encore actifs sur le plan de la politique sociale. Un exemple de cette activité concerne de près la Direction de l’économie publique. Après que l’entreprise TORNOS se soit trouvée en difficultés, mon prédécesseur a mis sur pied un groupe de travail, LE GROUPE DE RÉFLEXION DU JURA BERNOIS, chargé d’élaborer des solutions pour relancer l’économie du Jura bernois. Rolf Bloch a pris la tête de ce groupe de travail, ce qui n’a pas été une tâche agréable et facile. Les résultats ont été très réjouissants et très concrets. Le groupe de travail a présenté un catalogue de mesures dont le degré de priorité a été décidé par les représentants de la région eux-mêmes. 14 des 20 mesures ont à ce jour été réalisées ou se trouvent en cours de réalisation. Je n’en nommerai que deux à titre d’exemples : le CENTRE INDUSTRIEL DE SAINT-IMIER et le CLUSTER DE LA PRÉCISION, qui compte aujourd’hui déjà plus de 65 membres. Les projets et les mesures ont, dans leur ensemble, indubitablement eu des effets positifs sur l’économie du Jura bernois. Le rapport du groupe de travail Bloch a acquis un caractère de modèle pour le canton de Berne. Toutes les régions du canton ont par la suite élaboré des catalogues de mesures similaires qui sont devenus partie intégrante de la STRATÉGIE DE PROMOTION DIFFERENCIÉE DE L’ESPACE RURAL. Je tiens à T:\Medienarbeit\03 Auftritte\1 Rickenbacher\2006\11 November\Camille Bloch\Text für die Presse frz.doc CAMILLE BLOCH SA ; 24 novembre 2006 Page 4 Le discours prononcé fait foi remercier ici aussi sincèrement Rolf Bloch pour ce travail accompli en faveur de la société et de l’économie bernoises. er Le 1 juin 2006, j’ai pris mes fonctions de directeur de l’économie publique du canton de Berne. Ce jour restera toujours associé au nom CAMILLE BLOCH. Pourquoi ? Le jour de mon entrée en fonction, j’ai envoyé aux 1 300 collaborateurs et collaboratrices de la Direction de l’économie publique une carte avec un bref message. Mais je ne voulais pas en rester à des mots – et ai ainsi décidé de coller un chocolat sur la carte : un chocolat TORINO. Pour terminer, j’aimerais présenter à l’entreprise CAMILLE BLOCH SA mes meilleurs vœux de succès pour l’avenir. J’espère que les attentes et les espoirs placés dans la nouvelle installation de production seront dépassés. Je vous souhaite aussi de continuer d’avoir de nombreuses idées créatives et de garder un vif esprit d’innovation – une qualité très importante pour le canton de Berne. T:\Medienarbeit\03 Auftritte\1 Rickenbacher\2006\11 November\Camille Bloch\Text für die Presse frz.doc