QUEL EST LE CONTENU DE L’ACCORD OU DU PLAN D’ACTION ?
L’accord ou à défaut le plan d’action devra porter sur :
- conditions d’accès à l’emploi, à la formation professionnelle et à la promotion
professionnelle ;
- déroulement de carrières ;
- les conditions de travail et d’emploi et en particulier celles des salariés à temps partiel ;
- l’articulation entre la vie professionnelle et la vie personnelle ;
- la mixité des emplois ;
- la possibilité pour les salariés à temps partiel de cotiser sur la base d’un temps plein pour
les cotisations d’assurance vieillesse et la possibilité pour l’employeur peut prendre en
charge tout ou partie du supplément de cotisations ;
- la définition entre la programmation de mesures permettant de supprimer les écarts de
rémunération entre les femmes et les hommes.
Ces objectifs, ainsi que ces actions doivent être accompagnés d’indicateurs chiffrés.
Pour des exemples de mesures : se référer à la fiche sur les propositions concrètes.
QUEL EST LE CONTROLE DE L’ADMINISTRATION?
Les accords ou les plans d’action doivent être déposés auprès de la DIRECCTE en deux
exemplaires.
Cette obligation de dépôt s’impose pour tous les accords ou plans d’action mis en place
depuis le 1er janvier 2012.
Pour les entreprises de 300 salariés et plus (sauf celles couvertes par un plan d’action au 19
décembre 2012), les plans d’action doivent être déposés accompagnés d’un PV de
désaccord attestant de l’échec de la négociation ou d’un PV de carence attestant de
l’impossibilité d’engager une négociation lorsque l’entreprise est dépourvue de DS ou de DP
désigné comme DS.
QUELLE EST LA SANCTION EN L’ABSENCE D’ACCORD OU DE
PLAN D’ACTION ?
Les entreprises non couvertes par un accord collectif ou un plan d’action en faveur de l’égalité
professionnelle entre les hommes et les femmes encourent une pénalité financière qui peut
atteindre jusqu’à 1% de la masse salariale.
Lorsqu'un inspecteur ou un contrôleur du travail constate qu'une entreprise n'est pas couverte
par un accord collectif ou, à défaut, par un plan d'action établi unilatéralement, il met en
demeure l'employeur, par LRAR, de remédier à cette situation dans le délai de 6 mois.
Pendant cette période, l'employeur remplit ses obligations ou bien justifie des motifs de la
défaillance de l'entreprise.
A noter ! Pour pouvoir répondre à un appel d’offre à un marché public, les entreprises devront
répondre à une exigence d’égalité entre les hommes et les femmes.
En effet, trois nouveaux motifs d’interdiction de soumissionner aux marchés publics ont été
créés :
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