plusieurs emprunts dont deux étaient assortis d’un différé d’amortissement fixé pour l’un à un
an et pour l’autre à deux ans ; que le produit de ces emprunts s’est révélé sur les exercices
2000 et 2001 nettement supérieur au montant des dépenses d’immobilisations, ce qui a généré
un excédent de la section d’investissement qui s’élevait fin 2001 à 45 966 € ; qu’à compter de
l’exercice 2002, la commune a commencé à rembourser les annuités de ces emprunts, dont le
remboursement en capital imputé en section d’investissement, alors qu’elle ne disposait
encore ni d’autofinancement en provenance de la section de fonctionnement, ni de recettes
propres suffisantes en section d’investissement ; qu’ainsi le budget « bois » pour 2002 n’a pas
été voté en équilibre réel au sens de l’article L. 1612-4 du code général des collectivités
territoriales et a été exécuté en déficit ; que ces remboursements d’emprunts importants,
ajoutés aux dépenses d’équipement de l’exercice, ont déséquilibré la section d’investissement,
qui affichait fin 2002 un déficit cumulé de - 14 651 € ; que ce déficit provient donc, pour
partie, de remboursements d’emprunts non couverts par des ressources propres ;
Considérant que, par la suite, la reprise des ventes de bois a permis d’améliorer le résultat de
la section de fonctionnement et de l’affecter à compter de l’exercice 2003, à la section
d’investissement (C/ 1068) ; que, néanmoins, ces recettes de fonctionnement, ajoutées aux
quelques subventions d’équipement reçues, n’ont pas été suffisantes pour équilibrer le
remboursement en capital des emprunts et les travaux d’immobilisations nécessaires à
l’exploitation de la forêt ; qu’ainsi, entre 2003 et 2006, la section d’investissement du budget
« bois » a été systématiquement déficitaire, ce qui a porté le déficit cumulé à 71 144 € fin
2006 ; qu’au cours des exercices 2003, 2004 et 2006, les ressources propres n’ont pas couvert
le remboursement de la dette en capital ; qu’en 2007, le montant important du résultat de
fonctionnement affecté en réserve de la section d’investissement et le niveau réduit des
remboursements d’emprunts et des dépenses d’équipement ont permis de dégager un solde
positif pour la section d’investissement sur l’exercice et de réduire le déficit d’investissement
cumulé à 50 174 € ; qu’en cumul sur la période 2000-2007, le montant total des ressources
propres a été inférieur au remboursement de la dette en capital des emprunts ;
Considérant que chaque année depuis 2004, des recettes d’emprunt étaient inscrites au
budget prévisionnel « bois » voté par la commune, sans être suivies d’aucune réalisation ; que
la récurrence de cette situation permet de considérer que ces inscriptions n’avaient pour
finalité que d’équilibrer la présentation du budget prévisionnel ; qu’ainsi, le report du déficit
d’investissement d’année en année dénote l’absence de sincérité des prévisions budgétaires de
la commune ;
Considérant qu’il résulte de ce qui précède que le déficit d’investissement cumulé fin 2007
de 50 174 €, repris au budget prévisionnel pour 2008, correspond pour une partie à des
dépenses d’équipement non financées et pour une autre partie à des remboursements
d’emprunts non financés par des ressources propres au cours des exercices précédents ; que le
cumul des ressources propres de chaque exercice sur la période 2000-2007 peut être estimé,
compte tenu des éléments dont dispose la chambre, à 64 944 € , et le cumul, sur la même
période, des remboursements en capital de la dette réalisés chaque année à 77 787 € ; qu’en
cumul sur la période 2000-2007, le remboursement en capital de la dette a donc excédé les
ressources propres d’un montant qui peut être estimé à 12 845 € ; qu’ainsi, sur les 50 174 € de
déficit d’investissement constatés fin 2007 et reportés dans le budget 2008, 12 845 € sont
imputables à des remboursements d’emprunts non financés par des ressources propres au
cours des exercices précédents ; qu’en conséquence, ces 12 845 € doivent être couverts par
des ressources propres à dégager sur l’exercice 2008 ;
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