Ces deux membranes on une composition différentes. La membrane externe contient 60% de
protéines pour 40% de lipides. La membrane interne est repliée, chaque pli est appelé crête
mitochondriale. Elle est composé a 80% de protéines et à 20% de lipides. Il y a, dans la
membrane, de l'ATP synthétase ainsi qu'une chaîne de transport d'e-. La mitochondrie possède
une partie de l'information génétique sous forme d'ADN mitochondrial et compose 1 à 5% de
l'ADN total. Elle possède également ces propres ribosomes et peut ainsi synthétiser certaines
de ses protéines (5%)
Les mitochondries ont des dimensions très voisines d'une bactérie: de 1 à 2μm de long, de 0,5 à
1μm de large. La fixation des tissus au tétraoxyde d'osmium fait apparaître autour de chaque
mitochondrie un double système membranaire; chaque membrane a une épaisseur de 6 à 8 nm
(1 nm = 10-9 m). La membrane externe, régulièrement convexe, est séparée de la membrane
interne par l'espace intermembranaire, dont l'épaisseur peut varier selon les conditions imposées
à la mitochondrie. La membrane interne s'invagine en villosités ou crêtes délimitant la matrice.
On peut mettre en évidence dans la matrice de petites molécules d'ADN circulaire et des
ribosomes. La surface développée par la membrane interne peut être considérable, et cette
surface est d'autant plus élevée que les mitochondries sont actives sur le plan énergétique.
2) Principaux rôles au sein des cellules animales et végétales
3) Organisation d'un chloroplaste
Les chloroplastes sont toujours limités par deux membranes plasmiques, d'environ 6 à
8 nm d'épaisseur, concentriques et distantes d'environ 10 nm. La membrane interne émet dans le
stroma des replis en forme de crêtes, rappelant celles des mitochondries. Ces replis sont
toutefois rares dans les chloroplastes entièrement différenciés. Dans le stroma se trouvent
surtout de nombreuses lamelles, partiellement associées en empilements compacts. Une analyse
précise montre qu'il s'agit en réalité de saccules aplatis dont les profils sont plus ou moins longs
et parfois discontinus. Ces saccules sont les thylakoïdes. Les plus étendus traversent le plaste de
part en part, mais sont généralement des lames ajourées, ce qui se traduit par des interruptions
dans les sections transversales ultrafines. D'autres thylakoïdes ont la forme de disques de
dimensions plus restreintes. Chez les végétaux supérieurs, ces thylakoïdes ont ordinairement
tendance à s'associer étroitement sur la totalité ou sur une partie de leurs surfaces latérales.
Ils forment ainsi des empilements lamellaires grossièrement cylindriques.