LOUIS MOLAND
1
L
L
Lo
o
ou
u
ui
i
is
s
s
M
M
MO
O
OL
L
LA
A
AN
N
ND
D
D
N
N
No
o
ot
t
ti
i
ic
c
ce
e
e
s
s
su
u
ur
r
r
l
l
le
e
es
s
s
d
d
de
e
eu
u
ux
x
x
f
f
fa
a
ar
r
rc
c
ce
e
es
s
s
a
a
at
t
tt
t
tr
r
ri
i
ib
b
bu
u
ué
é
ée
e
es
s
s
à
à
à
M
M
Mo
o
ol
l
li
i
iè
è
èr
r
re
e
e
:
:
:
l
l
le
e
e
M
M
Mé
é
éd
d
de
e
ec
c
ci
i
in
n
n
v
v
vo
o
ol
l
la
a
an
n
nt
t
t
e
e
et
t
t
l
l
la
a
a
J
J
Ja
a
al
l
lo
o
ou
u
us
s
si
i
ie
e
e
d
d
du
u
u
B
B
Ba
a
ar
r
rb
b
bo
o
ou
u
ui
i
il
l
ll
l
lé
é
é
Théâtre-documentation
NOTICE SUR LES DEUX FARCES
2
Louis MOLAND
1824-1899
© Tâtre-documentation - Pézenas - 2012
LOUIS MOLAND
3
Notice sur
les deux farces
attribuées à Molre : le
Médecin volant et la
Jalousie du Barbouil
1863
NOTICE SUR LES DEUX FARCES
4
Travail de critique et dérudition. Apeus dhistoire
littéraire, biographie, examens de chaque pièce, commentaires,
bibliographie, etc. Œuvres comptes de Molre, Granier Fres,
Librairesditeurs, Paris, 1863.
LOUIS MOLAND
5
Nous avons dit, dans l’Étude sur la vie et les ouvrages de
Molre, que le poète comédien avait composé, outre ses pièces
gulières, des farces dont les titres se trouvent en assez grand
nombre sur le registre de La Grange. Deux de ces farces nous
ont été conservées, et nous les publions. Il est bon, toutefois, de
faire préder cette publication de quelques observations
propres à fixer la valeur de ces documents. La comédie
improvie, « all’ improviso », avait été mise à la mode par les
Italiens ; elle était fort populaire en France, et surtout dans les
provinces du Midi, fréquemment visitées par les comédiens
d’au-delà des monts. Elle offrait à l’acteur le moyen de déployer
toute son originalité en supprimant l’auteur qui, dans les formes
moins enfantines et moins libres de l’art, s’interpose entre lui et
le public. Les troupes fraaises s’effoaient de suivre sur ce
terrain les Scaramouche, les Arlequin, les Mezzetin, qui y
triomphaient : aps la grande pièce joe, et pour finir le
spectacle, elles s’y exerçaient sur des canevas imités de la
commedia dell arte. Molière, pendant qu’il parcourait les
provinces, s’était fait une putation dans ces jeux comiques.
Après son retour à Paris, il continua à donner ces
divertissements tant à la ville qu’à la cour. Il part avoir
toujours joué à l’improvisade. On lit, par exemple, sur le registre
de La Grange, à la date de 1665 : « Le vendredi 12 juin, la troupe
est allée à Versailles, par ordre du roi, l’on a joué le Favori
1 / 7 100%