Pour commencer tu analyses ton sujet. Ici pas vraiment de problèmes, il n'y pas trop de
complication...
Dans ton sujet tu devra réfuter le côté restrictif du sujet induit par "que". Donc certes le
théâtre est un art du spectacle qui a pour vocation première d'être représenté. Ce qui doit
t'amener à une réflexion sur l'unité d'action, de lieu et de temps, règle suivie pendant très
longtemps par les dramaturges. Interroge-toi sur l'importance de la mise en scène (metteur en
scène n'est devenu important que vers la fin du XIXème siècle...). Et puis certains auteurs
lisaient leurs pièces en public avant de la mettre en scène pour "tester" l'auditoire au préalable.
Qu'apporte à ton avis la représentation. Maintenant en ce qui concerne des pièces du théâtre
de l'absurde... le jeu constant sur le sonorités ne sont-elle pas plus "visibles" à l'écoute... prend
une oeuvre de ce courant, lis en une partie et fait le lire à voix haute par une tierce personne
ou enregistre-toi... prends note et observe ce que tu ressens, que préfères-tu? Le lire ou
l'entendre ? Qu'est-ce qui te "parle" le plus, la lecture ou l'écoute.
Tu peux également faire la même expérience avec d'autres oeuvres comme du Molière ou un
autre... et si tu en as la possibilité tu peux visionner une cassette disponible au cdi (étant en
classe artistique au lycée j'en avais la possibilité, je ne sais si c'est pareil partout...) sinon tu
peux toujours aller à la médiathèque.
En t'appuyant sur ce que tu ressens et préfères tu peux trouver des arguments et rechercher
des exemples littéraires (Mais évite d'utiliser l'argument du feignant qui préfère voir que lire...
ça passe mal auprès d'un professeur de français souvent...) Tu peux même t'amuser à lire un
texte tragique sur un ton comique... cela t'amènera à réfléchir sur l'importance du jeu. Et puis
si tu te renseignes je pense qu'il y a des metteurs en scène qui ont eux aussi joué là-dessus...
Exemple de développement :
Au théâtre, les comédiens se sont toujours déguisés pour, selon l'expression consacrée,
"rentrer dans la peau des personnages" qu'ils interprétaient et ont ainsi donné au costume de
théâtre une fonction matérielle précise. Ainsi, on peut attribuer plusieurs fonctions au costume
de théâtre.
Tout d'abord, dans le texte A, dès le chapeau, on peut voir que l'auteur met en évidence l'habit
que porte Harpagon. Cette pièce de Molière a pour titre L'Avare, adjectif qui caractérise le
personnage principal du roman, qui est un "vieillard d'une avarice extrême". Afin d'insister
sur le caractère spécifique du personnage, Molière ne se contente pas de décrire seulement ses
actions et de relater ses propos, il se sert en outre des costumes, afin de faire passer son
message